تقي زاده

تقي زاده

lundi, 14 août 2017 16:23

Ce que prépare le président Macron

Le trouble gagne les Français qui découvrent —mais un peu tard— ne pas connaître leur nouveau président, Emmanuel Macron. Interprétant ses récentes déclarations et ses actes au regard du rapport qu’il rédigea en 2008 pour la Commission Attali, Thierry Meyssan anticipe la direction vers laquelle il est « En marche ! ».

Depuis l’accident cérébral de Jacques Chirac, la France n’est plus présidée. Durant les deux dernières années de ses fonctions, il laissa ses ministres Villepin et Sarkozy s’entre-déchirer. Puis, les Français élurent deux personnalités qui ne parvinrent pas à investir la fonction présidentielle, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Ils choisirent alors de porter Emmanuel Macron à l’Élysée, pensant ainsi que l’impétueux jeune homme était capable de reprendre le gouvernail.

Contrairement aux campagnes électorales précédentes, celle de 2017 n’a pas été l’occasion de débattre du fond. Tout au plus aura-t-on pu constater que tous les petits candidats (c’est-à-dire ceux qui n’étaient pas soutenus par de grands partis) contestaient profondément l’Union européenne que tous les grands candidats portaient eux au pinacle. L’essentiel de la campagne fut un feuilleton quotidien dénonçant la corruption supposée de la classe politique en général et du candidat favori, François Fillon, en particulier ; une narration typique des « révolutions colorées ». Comme dans tous ces modèles sans exception, l’opinion publique réagit en prônant le « dégagisme » : tout ce qui était ancien était corrompu, tout ce qui était nouveau était juste et bon. Pourtant aucun des crimes dont tous parlaient ne furent établis.

Dans les révolutions colorées précédentes, l’opinion publique mettait de trois mois (la révolution du Cèdre au Liban) à deux ans (la révolution des Roses en Géorgie) avant de se réveiller et de découvrir avoir été manipulée. Elle revenait alors vers ce qui restait de la première équipe. L’art des organisateurs de révolutions colorées consiste donc à réaliser sans attendre les changements que leurs commanditaires entendent opérer dans les institutions.

Emmanuel Macron a annoncé à l’avance qu’il allait réformer en urgence le Code du Travail, utilisant pour cela la procédure des ordonnances. En outre, il a annoncé d’importantes réformes institutionnelles : modification du Conseil économique et social, diminution —« licenciement » devrait-on dire en termes managériaux— par deux du nombre d’élus à tous les niveaux, et éléments de « moralisation » de la vie politique. Tous ces projets se situent dans le droit fil du rapport de la Commission pour la libération de la croissance française de 2008, dont Jacques Attali était le président et Emmanuel Macron le secrétaire général adjoint.

JPEG - 49.4 ko
Le rapport de la Commission Attali (créée par le président Sarkozy) débute par ces mots : « Ceci n’est ni un rapport, ni une étude, mais un mode d’emploi pour des réformes urgentes et fondatrices. Il n’est ni partisan, ni bipartisan : il est non partisan. »

Le Code du Travail

Concernant le Code du Travail, il y a effectivement un large consensus pour l’adapter aux situations économiques contemporaines. Cependant, au vu des documents préparatoires disponibles, le gouvernement se situe en dehors de ce consensus. Il envisage d’abandonner le système juridique latin pour celui en vigueur aux États-Unis. Un employé et son patron pourraient ainsi négocier entre eux un contrat contraire à la loi. Et pour qu’il n’y ait pas de doute sur l’ampleur et l’importance de cette réforme, le système éducatif devra produire des enfants bilingues français-anglais à la fin de l’école primaire.

Jamais ce changement de paradigme n’a été débattu en France. Tout au plus a-t-il été évoqué lors des débats parlementaires sur la loi El-Khomri-Macron de 2016. Certains observateurs avaient relevé que la prééminence des négociations d’entreprise sur les accords de branche ouvrait un possible basculement vers le droit états-unien.

Ce choix est d’autant plus surprenant que si les États-Unis forment la première puissance financière au monde, ils sont largement dépassés au plan économique par des pays aussi divers que la Chine ou l’Allemagne. En outre, si le Royaume-Uni respecte le vote de ses citoyens et poursuit sa sortie de l’Union européenne, celle-ci ne sera plus dominée par le modèle financier anglo-saxon, mais par celui économique de l’Allemagne.

Les institutions

Concernant la réforme des institutions, il est frappant de constater que, si les réformes envisagées par le président Macron peuvent s’avérer excellentes, aucune n’est attendue par les Français. Personne n’avait jusqu’ici dénoncé une pléthore de parlementaires ou de conseillers municipaux. Au contraire, quantité de rapports ont dénoncé l’accumulation de strates administratives (communes, communautés de communes, départements, régions, État) et la prolifération de « Comités Théodule ».

En réalité, le président Macron avance masqué. Son objectif à moyen terme, largement annoncé dès 2008, est la suppression des communes et des départements. Il s’agit d’homogénéiser les collectivités locales françaises avec le modèle déjà imposé partout ailleurs dans l’Union européenne. L’Élysée, rejetant l’expérience historique des Français, considère qu’ils peuvent être administrés comme tous les autres Européens.

La réforme du Conseil économique et social reste floue. Tout au plus sait-on qu’il s’agirait à la fois de dissoudre les innombrables « Comités Théodule » et de lui confier le dialogue social. L’échec de Charles De Gaulle sur ce sujet, en 1969, laisse à penser que si cette réforme était réalisée, ce ne serait pas pour résoudre un problème, mais pour l’enterrer définitivement. En effet, bien que le dialogue social s’effectue à présent au niveau des branches, la réforme du Code du Travail privera ce dialogue d’objet concret.

En 1969, le président De Gaulle s’était résigné à abandonner une nouvelle fois son vieux projet de « participation », c’est-à-dire de redistribution de l’accroissement du capital des entreprises entre leurs propriétaires et leurs employés. Il avait par contre proposé de faire participer le monde du Travail au processus législatif. Pour ce faire, il avait imaginé de faire fusionner le Conseil économique et social avec le Sénat, de sorte que la Chambre haute rassemble à la fois des représentants des régions et du monde professionnel. Surtout, il avait proposé que cette chambre ne puisse plus rédiger elle-même de lois, mais qu’elle émette un avis sur tout texte avant qu’il ne soit débattu par l’Assemblée nationale. Il s’agissait donc de donner un pouvoir d’avis législatif aux organisations paysannes et libérales, aux syndicats ouvriers et patronaux, aux universités et aux associations familiales, sociales et culturelles.

Les deux priorités que le président Macron entend conduire avant que ses électeurs ne se réveillent peuvent donc se résumer ainsi : 
- régir le marché du Travail selon les principes du droit états-unien ; 
- adapter les collectivités locales aux normes européennes et enkyster les organisations représentatives du monde du Travail dans une assemblée purement honorifique.

Outre effacer au profit des seuls capitalistes toute trace de plusieurs siècles de luttes sociales, Emmanuel Macron devrait donc éloigner les élus de leurs électeurs et décourager ceux-ci de s’investir dans la chose publique.

Sur le même sujet : 
- « De la Fondation Saint-Simon à Emmanuel Macron », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 avril 2017. 
- « Kadima ! En Marche ! », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 mai 2017. 
- « Macron-Libye : la Rothschild Connection », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 1er août 2017.

En pleine escalade verbale entre les États-Unis et la Corée du Nord, le chef d'état-major interarmées américain, le général Joseph Dunford, a averti que son pays était disposé à se servir de toutes ses capacités militaires pour se défendre et protéger ses alliés.

Lors de son entretien, lundi 14 août, avec le président sud-coréen, Moon Jae-in, le chef d’état-major interarmées américain a évoqué les récentes questions liées à la péninsule coréenne. À Séoul, il s’est entretenu avec de hauts responsables de l’armée sud-coréenne dont le ministre de la Défense Song Young-moo.

La Corée du Nord teste un missile balistique intercontinental Hwasong-14, le 4 juin 2017. ©Yonhap

 

Un porte-parole du Pentagone a affirmé que le général Joseph Dunford avait dit à son homologue sud-coréen que les essais balistiques et nucléaires de la Corée du Nord menaçaient le monde entier.  

« Si les sanctions économiques et les efforts diplomatiques échouent, l’option militaire contre Pyongyang est sur la table », a dit le général Dunford au président de la Corée du Sud.

Le chef d'état-major interarmées américain doit se rendre ensuite en Chine et au Japon afin de s’entretenir avec de hauts responsables militaires chinois et japonais.

Cette tournée asiatique du général Dunford intervient une semaine après que le président américain Donald Trump ait menacé de soumettre Pyongyang « au feu et à la fureur ».

 

 

 

La Corée du Nord a dévoilé, jeudi 10 août, son nouveau plan consistant à tirer simultanément quatre missiles qui s’abîmeraient en mer à 30 ou 40 km des côtes de Guam où stationnent des troupes américaines.

Dans une rencontre avec une délégation du Congrès américain, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a fait part de son soutien au référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien.

Le journal Jerusalem Post a écrit en citant une source ayant pris part à la rencontre que Netanyahu avait rencontré 33 membres du Congrès dirigé par Kevin Mc Carthy, le chef des Républicains de la Chambre des représentants et qu'il avait alors annoncé qu'il avait un "regard positif" sur l'instauration d'un État kurde indépendant en Irak.

Netanyahu aurait parlé aussi des Kurdes de l'Irak comme des gens " courageux et pro-occidentaux" partageant les valeurs israéliennes.

Il est utile de rappeler que Netanyahu avait jusque-là pris soin de ne pas donner d'avis direct sur le très sensible sujet de l'indépendance des Kurdes.

Le 7 mai 2017, les partis politiques du Kurdistan irakien ont donné leur feu vert à la tenue en septembre d'un référendum sur leur indépendance.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a nommé l’Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi en tant que nouveau président du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique.

L’Ayatollah Shahroudi remplace l’Ayatollah Akbar Hachemi Rafsandjani, décédé en janvier dernier, après 27 ans de présidence du Conseil de discernement qui sert de médiation entre le Parlement et le Conseil des gardiens.

L'Ayatollah Shahroudi prendra la relève de l'Ayatollah Ali Movahedi Kermani, qui a été nommé président intérimaire du Conseil de discernement après le décès de l’Ayatollah Rafsandjani.

Dans son décret publié ce lundi 14 août, le Guide suprême de la Révolution islamique a salué l'Ayatollah Rafsandjani, qui était également président de la République pour deux mandats consécutifs à partir de 1989, en le décrivant comme l'un des «piliers politiques» de la République islamique.

L’Ayatollah Khamenei affirme que les changements dans la «structure» et le «contenu» du Conseil de discernement sont essentiels, appelant à la révision des politiques générales de cet organisme gouvernemental et à la manière dont elles sont mises en œuvre.

Une réunion de l'ancien Conseil de discernement du bien de l'Ordre islamique dirigé par le défunt Ayatollah Hachemi Rafsandjani. (Photo d'archives)

 

Le Guide suprême a en outre appelé à la mise en place d'un mécanisme d'évaluation de l'efficacité du Conseil de discernement et de ses politiques.

Mohsen Rezaï, secrétaire du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique. (Archives)

Mohsen Rezaï a également été reconduit dans ses fonctions de secrétaire du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique.

Les autres membres du Conseil sont l’Ayatollah Ahmad Jannati, qui dirige l'Assemblée des experts, Ali Akbar Nateq Nouri, ancien chef du Bureau d'inspection auprès du bureau du Guide suprême, Gholam-Hossein Mohseni Ejeï qui est le porte-parole de l’appareil judiciaire et Seyyed Ebrahim Raïssi, en charge de l’administration des affaires du saint sanctuaire de l’Imam Reza (béni soit-il) dans la ville de Meched.

Depuis trois mois, les employés et les scientifiques de la centrale nucléaire de Dimona à Néguev en Palestine occupée observent une grève en vue de réclamer de meilleures conditions salariales.

En réaction à ce mouvement de grève, le cabinent du régime israélien a approuvé dimanche 13 août des mesures d’urgence.

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé dans un communiqué que le cabinet avait ratifié la demande de la Commission de « l'énergie atomique israélienne » d’appliquer des mesures d'urgence permettant de contraindre les employés à relancer le travail.

"Les perturbations survenues entravent la prise de mesures par Israël et l’ordre de la poursuite du travail répond aux répercussions de l'arrêt de la production de la centrale", lit-on dans le communiqué.

Selon l'Institut pour la science et la sécurité internationale des États-Unis, Israël possédait 115 bombes nucléaires en 2015.

La centrale atomique de Dimona, dans le désert du Néguev, au sud de la Palestine occupée, est un centre où les bombes atomiques du régime israélien sont fabriquées et stockées.

Selon une autre dépêche en provenance d’Israël, le site web libanais Al Ahed a rapporté qu’un "gigantesque" incendie avait ravagé l’une des raffineries de pétrole à Ashdod, en Palestine occupée.

Aucun détail supplémentaire n’a filtré jusqu’à présent sur les causes de l'incident.

Le parlement iranien a voté dimanche 13 août l’augmentation du budget du programme balistique en réponse aux dernières sanctions annoncées par Washington contre la défense balistique de l’Iran.

Le Parlement iranien a voté à l’unanimité une augmentation de 520 millions de dollars (440 millions d’euros) du budget consacré à sa défense balistique dont 220 millions d’euros au développement du programme balistique et 220 millions au renforcement des activités régionales du Corps des gardiens de la Révolution islamique et la Force de Qods (l’unité des opérations extérieures des CGRI), a rapporté l’agence IRNA.

Soutenant son programme de défense balistique, Téhéran affirme que ses tests de missile sont conformes à l’accord international nucléaire (Le Plan global d’action commun). Par contre, il a dénoncé une « violation » de l’accord suite aux dernières sanctions américaines votées par le Congrès des États-Unis et signées par Donald Trump.

Le projet de loi anti-américain voté dimanche par le Parlement iranien et soutenu par le gouvernement considère comme « terroriste » toutes les forces militaires et de renseignement américaines, car « l’administration américaine continue toujours à soutenir implicitement et explicitement les groupes terroristes et les régimes dictatoriaux qui bafouent manifestement les droits humains les plus élémentaires », insiste le texte.

Le projet de loi demande également au ministère des Affaires étrangères d’émettre une liste de personnes de citoyenneté américaine à sanctionner, l’application du gel des avoirs et le blocage des transactions financières des personnes visées.

Le texte exige également que le ministère de l’Économie donne la priorité aux accords commerciaux avec les pays et les sociétés qui ignorent les sanctions contre l’Iran.

Le texte doit être approuvé par le Conseil des gardiens de la Constitution du Parlement.

L'Iran est en discussion avec Airbus pour acheter 48 hélicoptères qui seront utilisés à des fins civiles, aurait déclaré samedi un responsable iranien.
"Le ministère de la Santé prévoit de commander 45 hélicoptères et l'acquisition est en cours de négociation par le ministère des Routes et du développement urbain,'' a déclaré le vice-ministre, Asghar Fakhrieh-Kashan, selon le quotidien iranien, Financial Tribune.

"L'Organisation maritime et des ports prévoit également de procéder à un appel d'offres en vue d'acquérir trois hélicoptères de recherche et de sauvetage,'' a-t-il ajouté.

Depuis que les sanctions internationales ont été levées l'année dernière lorsque le pays a infléchi ses activités nucléaires, l'Iran a commandé plus de 200 avions.
 
Le Parlement iranien a répondu aux dernières sanctions américaines en votant dimanche un accroissement significatif des moyens financiers du programme balistique de la République islamique et de sa branche militaire chargée des opérations extérieures.
Dans un contexte de durcissement toujours croissant des relations entre les deux pays depuis l'arrivée du président américain Donald Trump au pouvoir en janvier, les parlementaires ont voté à une écrasante majorité des mesures qui prévoient notamment l'allocation de 260 millions de dollars (220 M EUR) au "développement du programme de missile" et d'une somme équivalente pour la branche extérieure des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite iranienne, selon l'agence officielle IRNA.

Mi-juillet, l'administration américaine avait imposé de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique et au corps des Gardiens de la révolution.

Le Congrès des Etats-Unis avait ensuite voté fin juillet des sanctions contre l'Iran, accusé de développer son programme balistique.

"Les Américains devraient savoir qu'il ne s'agit là que de notre première action", a prévenu dimanche le président du Parlement, Ali Larijani, après le vote de mesures destinées à "faire face aux actions terroristes et aventuristes des Etats-Unis dans la région".

Sans opposition aucune, 240 élus (sur 244 présents) ont voté en faveur du projet de loi.

"Ce projet de loi est soutenu par (...) le gouvernement et fait partie d'une série de mesures proposées par le comité de supervision du JCPOA pour faire face à la récente loi (votée fin juillet par le) Congrès américain", a déclaré Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

Il fait référence à l'accord international sur le programme nucléaire iranien (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA), signé en 2015 avec six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) et qui prévoit que l'Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales prises à son encontre.

Donald Trump n'a cessé de critiquer cet accord, qu'il qualifie d'"horrible", mais ne l'a pour l'heure pas remis en cause.

L'Iran, qui n'entretient plus de relations diplomatiques avec les Etats-Unis depuis 1980, assure de son côté que les dernières sanctions américaines sont une "violation" de cet accord.
 
La Jordanie a demandé un délais avant le retour de la délégation diplomatique israélienne à l'ambassade israélien à Amman, après qu'un garde israélien a abattu deux Jordaniens le mois dernier, a déclaré dimanche un responsable du gouvernement.
 
La Jordanie a demandé à Israël de ne pas immédiatement renvoyer de mission en Jordanie, selon le responsable, qui a ajouté que cette décision était une manière de condamner le fait que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait "accueilli en héros" le garde en question à son arrivée à Tel Aviv.

Cet accueil a provoqué la colère de millions de Jordaniens, causant une vive indignation à travers le pays.

La Jordanie a insisté pour recevoir l'assurance que le garde ferait l'objet d'une enquête et serait jugé, d'après le responsable.

En juillet, un garde de l'ambassade d'Israël à Amman avait abattu un jeune jordanien, et avait blessé un médecin jordanien, qui est ensuite décédé de ses blessures. Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que le garde avait été attaqué par les deux victimes, et n'avait fait que se défendre.

L'incident a entraîné un bras de fer diplomatique entre la Jordanie et Israël. La Jordanie a cependant autorisé par la suite le garde et d'autres membres du personnel de l'ambassade à partir pour Tel Aviv.

Les autorités jordaniennes ont affirmé qu'elles prendraient toutes les mesures légales à leur disposition pour que le garde soit traduit en justice.

La Jordanie est, après l'Egypte, le second pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1994.
Un policier a été tué dimanche soir à coups de couteau par un membre présumé du groupe Daech qu'il venait d'interpeller et qu'il conduisait au siège de la police d'Istanbul, a rapporté l'agence Anadolu.
Le suspect a été immédiatement abattu par les forces de l'ordre, poursuit l'agence progouvernementale. Il avait été appréhendé un peu plus tôt dans la journée parce que la police le soupçonnait de préparer un attentat.

L'agence privée Dogan précise que l'homme était soupçonné de préparer un attentat suicide. Les faits ont eu lieu peu avant 23h00 (20h00 GMT), alors que l'assaillant était descendu du véhicule des forces de l'ordre et était en train d'être conduit à sa cellule, selon la même source.