تقي زاده

تقي زاده

Le Guide suprême de la Révolution islamique a accordé, ce mercredi 15 février à Téhéran, une audience à un groupe d’habitants de Tabriz. 

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu en audience un groupe d’habitants de Tabriz, au seuil de l’anniversaire du soulèvement de la population de Tabriz en 1978, chef-lieu de la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest, située dans le nord-est de l’Iran. 

L’honorable Ayatollah Khamenei a déclaré que la présence cohérente, forte et enthousiaste du peuple à la marche générale du 22 bahman (10 février) fait l’honneur de la Révolution, de l’Ordre islamique et de l’Iran.

Avant la marche générale du 22 bahman (10 février), le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, avait appelé la nation iranienne à prendre part massivement à cette marche en réaction à la rhétorique hostile de la nouvelle administration américaine et à ses menaces visant la République islamique d’Iran. 

« Ce sont les troisième et quatrième générations après la victoire de la Révolution islamique qui se sont dressées devant l’ennemi et qui font entendre leur voix avec détermination », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique à propos des jeunes Iraniens qui ont massivement participé à la marche du 22 bahman. 

Le Guide suprême de la Révolution islamique accorde une audience à un groupe d’habitants de Tabriz, le 15 février 2017 à Téhéran. ©leader.ir

« Tout en réitérant leur politique de menace et d’intervention militaire, les États-Unis cherchent à détourner l’attention des responsables du pays de la guerre réelle qui est une guerre économique. Il revient aux responsables de l’Ordre islamique de rester vigilants et de s’atteler à résoudre les problèmes intérieurs, dont le chômage, la stagnation, la cherté de la vie et la discrimination », a-t-il précisé.   

Dans une autre partie de ses propos, l’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié de « purs mensonges », les allégations selon lesquelles une intervention militaire contre l’Iran aurait été déclenchée si l’Iran et les 5 +1 n’avaient pas signé un accord nucléaire.

« Menacer l’Iran d’une action militaire, cela constitue une stratégie utilisée par les anciennes et l’actuelle administration américaines vis-à-vis de l’Iran ».

L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que les ennemis tentaient de mettre les Iraniens sous les pressions économiques afin de les décevoir. Il a donc appelé à multiplier les efforts visant à régler les problèmes économiques des Iraniens y compris le chômage et l’inflation.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite jugé « inefficaces » les tentatives vaines des ennemis, destinées à suggérer l’inefficacité des mesures prises par la République islamique d’Iran.

« En Iran aussi, comme partout ailleurs, il existe certainement des problèmes qui ne peuvent pas être négligés. Pourtant, les ennemis tentent de les présenter comme problèmes structurels de l’Ordre islamique et se focalisent surtout sur la minimisation de nos grands acquis durant les 38 dernières années », a-t-il indiqué. 

mercredi, 15 février 2017 22:37

Fox News s'en prend au général Soleimani

Depuis que Donald Trump est arrivé au pouvoir, Fox News multiplie ses fausses informations sur l’Iran. 

Cette fois la chaîne américaine s’en est pris au général Qassem Soleimani, le commandant des Forces Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Fox News a prétendu dans son édition d’aujourd’hui, 15 février que ce dernier s’était rendu en Russie.

Ce n’est pas chose nouvelle. Fox News avait auparavant évoqué à maintes reprises des prétentions similaires, contestant que ces visites s’effectuaient en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Selon Foxs News, l’objectif de ces visites serait d’afficher le mécontentement quant à la vente d’armes à l’Arabie saoudite et aux autres pays arabes.

Pourtant la chaîne a annoncé que les autorités officielles et la CIA s’étaient abstenues de se prononcer à ce propos.  

Aucune autorité officielle de l’Iran n’a pas non plus confirmée la nouvelle prétention de Fox News.   

Il est bon de rappeler que la chaîne américaine avait prétendu à deux reprises la semaine dernière que les manœuvres balistiques de l’Iran constituaient une violation de la résolution du Conseil de sécurité.

Ces prétentions portaient sur les tirs d’essai d’un missile de courte portée et d’un missile balistique, classés non-interdits par les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

mercredi, 15 février 2017 22:34

En Syrie, retour à la case départ

Le journal russe Nizawisimaja Gazeta évoque dans un récent éditorial les inquiétudes ressenties à Moscou après la mise en avant du plan américano-turc destiné à créer des « zones sécurisées » en Syrie.

Le journal écrit :

« Plus d’un mois d’efforts conjoints Iran/Russie/Turquie pour organiser des pourparlers syro-syriens à Astana qui devront débuter demain jeudi 16 février, semble ne pas porter les fruits escomptés. Les délégations de Damas et de l’opposition qui ont signé la trêve se sont réduites sur fond de violations fréquentes et quasi quotidiennes du cessez-le-feu par les groupes armés anti-Assad. Justement le 20 février, ces mêmes groupes vont tenter de former un front uni à Genève sous les auspices de Washington, de Riyad, d’Ankara et de l’ONU. Moscou y sera aussi, et très activement comme l’a confirmé son ministère des AE.  Mais Genève ce n’est pas Astana : les opposants d’Assad et leurs soutiens essaieront d’imposer leurs exigences à Moscou et à Damas, comme au bon vieux temps. Bref, il y aura au menu le départ d’Assad, la formation des zones sécurisées et tutti quanti.... » 

Et le journal d’ajouter : « mais le dernier mot, c’est le représentant de Trump qui le prononcera puisque le président américain a annoncé vouloir faire passer la lutte contre le terrorisme avant toutes ses autres priorités. Mais l’administration Trump considère-t-elle les groupes présents à Genève comme étant terroristes ? Loin de là ! Il se peut que tout ce monde réuni à Genève n’ait pour mission que de mettre sous pression Moscou et Damas en vue d’obtenir ce qu’Obama n’a pu obtenir à savoir la chute d’Assad. Moscou a tout intérêt à ne pas sous-estimer à Genève le risque qu’on le fasse chanter en échange du respect de la trêve ou qu’on le menace d’ouvrir un second front de combat, celui qui mettra face à face “les rebelles modérés” et l’armée syrienne. »

Dans le même temps, les opérations militaires se poursuivent au centre et à l’Ouest syrien comme si la trêve n’avait jamais existé. En 24 heures, les sources fiables rapportent 12 cas de violation du cessez-le-feu à Lattaquié, à Hama, à Homs, à Dariya et à Alep. Les observateurs turcs accusent l’armée syrienne de violation, ce que les observateurs russes ne confirment pas. 

Le journal revient ensuite sur le « rôle trouble » de la Turquie pour écrire que les évolutions de ces dernières semaines en témoignent. La Turquie tend de plus en plus à ne faire qu’à sa tête. Depuis qu’il a eu au téléphone Donald Trump, Erdogan a radicalement changé de posture pour redevenir un partisan acharné des « zones sécurisées en Syrie ». Selon les derniers propos du président turc, ces zones pourront même être formées dans le nord de la Syrie, là où l’armée turque est présente. Mais Erdogan en veut plus : il souhaite établir dans le nord de la Syrie, une zone d’exclusion aérienne, ce qui revient à dire qu’il veut contrôler le ciel syrien. En plus, l’idée de créer des zones soi-disant propres « aux réfugiés » l’obstine, ce qui signifie au clair la création de « nouvelles villes dans le Nord syrien ». Erdogan est si obstiné qu’il se dit même prêt à financer la construction des infrastructures nécessaires à une idée aussi folle. Or si on en croit des sources diplomatiques et militaires russes, la Russie s’y oppose radicalement. Moscou ne tolérerait surtout pas qu’une zone no-fly soit restaurée en Syrie. Le seule ennui : Poutine ne peut pas juste influer Trump et ses points de vue sur la Syrie. Ce qu’il peut faire par contre c’est soutenir activement Assad et l’État syrien et aider pour que ce dernier devance les Américains dans la libération de Raqqa. 

Ceci veut dire dans les faits que la Russie serait amenée à renforcer à nouveau sa présence militaire en Syrie. On ne s’est pas désespéré totalement de la diplomatie et de ses chances pour mettre un terme à la guerre. Mais si les pourparlers syro-syriens échouent, ce qui n’est pas totalement à écarter, ce seront, une fois de plus, les armes qui parleront. Et la Russie a bien montré sa force et sa détermination en la matière. 

Lors d’un point de presse conjoint avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le président américain, Donald Trump a déclaré que l’accord nucléaire avec l’Iran était l’un des pires accords jamais signés.

Trump a déclaré que les États-Unis mettaient une nouvelle fois l’accent sur leurs relations indéfectibles avec Israël. Il a dit qu’ils n’oublieront jamais ce que les Juifs avaient subi.

Israël est confronté selon le président américain à de multiples menaces dont celle que représente l’Iran.

Il a dit multiplier ses actions pour empêcher l’Iran de se doter d’une bombe atomique avant de préciser que les États-Unis encourageaient la paix entre Israël et les Palestiniens cependant les groupes impliqués devaient se mettre à la table des négociations. "Vous savez que lors de tout accord chacune des parties doit faire des concessions", a-t-il ajouté.

Netanyahou a pour sa part déclaré avoir beaucoup de respect pour l’amitié qu’affichait Trump pour lui et Israël. Il a dit qu'Israël n'avait pas de meilleur allié que les États-Unis et qu’il ferait son possible pour faire durer et mettre à jour cette union.

Pour le Premier ministre israélien, la coopération entre Washington et Tel-Aviv serait profitable au monde entier et ferait repousser la menace iranienne.

« Nos valeurs et intérêts sont menacés par les islamistes violents tandis que grâce à votre leadership nous pourrons inverser la croissance de l’islam extrémiste », a-t-il poursuivi.

Reprenant la parole lors de ce point de presse Trump a déclaré que Flynn était un homme étrange et que les faux médias l’ont traité injustement.

En ce qui concerne la colonisation, le président américain a déclaré souhaiter la fin de la construction de colonies et qu’il était pour la solution à deux États mais qu'il respecterait les solutions proposés par les Palestiniens et les Israéliens.

Netanyahou a pour sa part dit que les Palestiniens devaient reconnaître un État juif et qu’Israël devait prendre le contrôle sécuritaire de toute la Cisjordanie.

Le premier ministre israélien a ajouté que la paix pourrait être rétablie via une approche régionale avec les Palestiniens et les voisins arabes.

Nous faisons tout pour mettre fin au racisme, a fait savoir Netanyahou.

Trump a demandé aux Israéliens davantage de souplesse et de montrer qu’ils souhaitaient vraiment parvenir à la paix. 

Pour ce qui est de la solution à deux États, le Premier ministre israélien a affirmé que les conditions qu’il avait posées pour la paix n’avaient pas changées.

Après avoir rencontré Donald Trump, la chef de la diplomatie de l’Union européenne a averti qu’une Amérique « polarisée et divisée » risquait de déstabiliser les autres pays du monde.

Interviewée par le quotidien allemand à grand tirage Die Welt, la responsable de la politique extérieure de l’Union européenne Federica Mogherini a déclaré, mercredi 15 février, que les États-Unis n’avaient jamais été autant « polarisés, divisés et pris par les divisions internes ».

« Un pays qui cherche à s’imposer en tant que leader du monde doit être avec aplomb sur toutes les échelles et maintenir une harmonie de pensée. La plus grande démocratie du monde, confrontée à une telle avalanche de tensions, risque de déstabiliser les autres pays du monde ».

Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson (D) rencontre la haute représentante de l’Union européenne Federica Mogherini au département d’État, le 9 février 2017 à Washington. ©AFP

Federica Mogherini s’est ensuite attardée sur les points de désaccord qui existent entre les États-Unis et l’Europe concernant l’Iran et la Chine.   

« Il existe plusieurs sujets où les intérêts de l’Europe et ceux des États-Unis diffèrent ; je reste pourtant persuadée que les deux parties pourront coopérer dans le cadre d’une structure logique ».  

Federica Mogherini s’est rendue la semaine dernière à Washington.

Lors d’une conférence de presse tenue mardi 14 février, le porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que le président américain s’attendait à ce que la Russie restitue la Crimée à l’Ukraine.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a déclaré que la Russie avait annexé la Crimée sous l’administration Obama. L’ambassadrice américaine désignée par Trump aux Nations unies, Nikki Haley, a pour sa part vivement critiqué le rattachement de la Crimée à la Russie.

En réaction aux déclarations du porte-parole de la Maison Blanche, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé ce mercredi que Moscou n’avait pas l’intention de donner la Crimée à Kiev et que le destin de cette péninsule n’était à évoquer avec personne ; « pas même avec le président des États-Unis ».

Quant à la restitution de la Crimée, Peskov a fait savoir que cette question est « indiscutable » et ne serait jamais évoquée avec les partenaires étrangers. « La Russie ne discute pas de questions relatives à son territoire avec ses partenaires étrangers », a fait savoir Dmitri Peskov lors d’un point presse, a écrit Sputnik.

D’après Peskov, l’avenir de la Crimée n’a point été évoqué lors du contact téléphonique du 28 janvier entre le président russe Vladimir Poutine et on homologue américain Donald Trump.

À la suite d’un référendum le 16 mars 2014, la Crimée a été rattachée à la Russie.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a annoncé ce mercredi 15 février que les Russes ne feraient pas don de leurs territoires et que la Crimée faisait partie du territoire de la Fédération de Russie. 

Selon un accord conclu avec l’Union européenne, la Libye rapatriera 200 ressortissants nigériens, détenus dans des centres de rétention de Tripoli, vers leurs pays d’origine, via une coopération de l’Organisation internationale de la migration (OIM).

Selon le porte-parole du bureau de lutte contre l'immigration clandestine à Tripoli, Hosni Abou Ayana, près de 200 migrants nigériens dont une cinquantaine de femmes et quatre enfants détenus dans des centres de rétention ont été rapatriés de la Libye. 

Il a affirmé que ces ressortissants nigériens seront rapatriés au Niger par avion depuis l'aéroport de Mitiga.

Hosni Abou Ayana a annoncé que 900 migrants clandestins africains seraient rapatriés pendant les deux prochaines semaines vers leurs pays d’origine.

En 2016, l'OIM a soutenu le plan d’extradition de 1.589 migrants.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, les passeurs de migrants clandestins abusent du chaos régnant dans le pays pour organiser des traversées périlleuses, empochant ainsi des sommes juteuses. 

C'est durant la nuit qu'une bombe a explosé dans un appartement situé dans une zone résidentielle au sud de Khartoum, capitale soudanaise. 

La police et les forces de sécurité se sont immédiatement rendues sur les lieux où elles ont découvert un dépôt d'explosifs ainsi que plusieurs passeports étrangers, a-t-on appris de Farsnews. Une quantité importante de matériels explosifs a été découverte au cours des inspections policières. L'enquête de la police a révélé qu'un homme, éventuellement en train de fabriquer une bombe, a été blessé lors de la déflagration.

Le blessé s'est rendu à un hôpital non loin du lieu de l’explosion; où les soins lui ont été refusés et où le personnel a contacté les forces de l'ordre. Il a ensuite quitté les lieux avant de prendre la fuite.

La police soudanaise a fait part de la traque de cette personne sans donner de précisions supplémentaires.

Dans ce quartier habitent également des ressortissants égyptiens et syriens.  

Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique a insisté que l'amitié envers la famille du noble prophète de l'islam est la source de l'unité islamique au sein de l'umma islamique. Une réunion entre les oulémas chiites de Delhi est l'ayatollah Mohsen Araki  a eu lieu dans cette ville indienne.  Cheikh Mahdi Mahdavi-Pur, représentant du Guide suprême en Inde, a également assisté à la réunion.

Dans un discours, l'ayatollah Mohsen Araki a expliqué les liens entre le chiisme et l'unité islamique. Le rôle de la famille du noble prophète de l'islam dans la protection des principes de cette religion est grand, a-t-il indiqué.

Après le prophète de l'islam, le vénéré l'Imam Ali (As) était la première personne qui soutenait l'unité islamique, a-t-il poursuivi.
 
Le musée du palais de Mohatta à Karachi au Pakistan présente une exposition de manuscrits rédigés par des calligraphes du Cachemire, des miniatures et des photos de derviches du Cachemire.Cette exposition a été inaugurée en présence de Sardar Masood Khan, président du Cachemire libre, qui a déclaré que dans le passé, les musulmans et les hindous vivaient en paix dans ce pays qui était malheureusement devenu un terrain de guerre où de telles œuvres artistiques n’existaient plus.  
Un des manuscrits coraniques qui appartenait à la famille royale, date de la fin du XVIIème siècle et est composé du texte en arabe et de la traduction en persan en écriture Nastaligh.