
تقي زاده
Okinawa: les voix s'élèvent contre la construction d'une base US
La reprise des travaux pour la construction d'une base militaire américaine à Okinawa a donné naissance, ce mardi 7 février, à une vague de protestations chez les habitants de cette île japonaise.
En colère par le déploiement des fusiliers marins sur le sol de leur ville, les habitants d'Okinawa sont descendus dans les rues. La manifestation a dégénéré en violence en raison de l'intervention des policiers.
Des manifestations similaires ont eu lieu, lundi 6 février, où des navires ont commencé à transporter vers le large des blocs de béton, première étape de la construction d'une base militaire américaine à Henoko.
Au cours des protestations de ce mardi, les manifestants se sont affrontés avec les policiers qui ont eu recours à la force pour disperser la foule.
Le comportement violent des policiers japonais vis-à-vis d'un protestataire en fauteuil roulant a suscité la colère des manifestants.
Depuis des jours, ils sont réunis devant le camp des fusiliers marins américains. La construction de cette base militaire controversée à Okinawa constitue un objet de discorde entre le gouvernement et les responsables locaux. Les écologistes sont préoccupés quant aux impacts négatifs de cette construction d'autant plus que les habitants craignent une porte ouverte à la criminalité.
Attaque-suicide à Kaboul: au moins 19 morts et 41 blessés
Les autorités afghanes ont annoncé qu’une attaque-suicide survenue mardi 7 février devant la Cour suprême de Kaboul avait fait au moins 19 morts et 41 blessés.
Le porte-parole du ministère afghan de l’Intérieur, Najibollah Danesh, a déclaré qu’un terroriste avait fait exploser sa ceinture devant des employés de la Cour qui étaient sur le point de monter dans le bus qui les ramenait à la maison.
Le porte-parole du ministère afghan de la santé a indiqué qu’il y avait des femmes et des enfants parmi les victimes.
Les rues avoisinantes de la Cour ont été fermées au public pour permettre aux familles des victimes de venir sur le lieu de l’incident.
Personne n’a pour le moment revendiqué l’attentat, mais les talibans ont déjà par le passé attaqué la Cour suprême de Kaboul et ses employés.
Le mois dernier, les talibans ont fait exploser deux bombes à proximité du Parlement afghan en tuant une trentaine de personnes et en blessant 80 autres.
L'armée de l'air russe a reçu l'ordre de se préparer à un "temps de guerre"
Le président russe, Vladimir Poutine a ordonné un "snap check" ou un « contrôle pression » des forces armées du pays, selon le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
« Conformément à la décision du commandant suprême des forces armées, un contrôle rapide des forces aérospatiales a commencé à évaluer la disponibilité des organismes de contrôle et des troupes pour mener à bien des tâches d'entraînement au combat », a affirmé M. Choïgou.
« Une attention particulière devra être accordée à la prise en charge des alertes, au déploiement des systèmes de défense aérienne pour des temps de guerre ainsi qu’à la capacité des groupes aériens à repousser les agressions », a-t-il ajouté.
Les préparatifs se déroulent sur fond de préoccupations croissantes concernant les tensions entre la Russie et de nombreuses grandes puissances mondiales. La Russie elle-même est dans une relation de plus en plus tendue avec certains pays de l'OTAN.
Les Tunisiens ont une nouvelle fois manifesté contre le retour des terroristes
Les Tunisiens sont descendus par centaines dans les rues de la capitale pour montrer leur mécontentement quant au retour dans le pays de leurs compatriotes terroristes qui opéraient dans divers foyers de crise et ont exigé que la Tunisie leur soit interdite d’accès ou qu’ils soient déchus de leur nationalité.
Les manifestants, qui portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Nous n’acceptons pas le retour des terroristes », ont crié haut et fort leur opposition au retour en masse des terroristes dans leur pays.
Dans ce droit fil, l’Assemblée des représentants du peuple tunisien a aujourd’hui, dimanche 5 février, adopté un projet de loi prévoyant la formation d’un comité d’enquête pour mener des investigations sur les réseaux recrutant de jeunes Tunisiens et leur transit vers les zones de conflit à l’extérieur du pays.
D’autre part, Hédi Majdoub, ministre tunisien de l’Intérieur, a dressé au cours d’une séance parlementaire, en janvier 2017, la liste exhaustive, selon les statistiques officielles, des 2 929 terroristes de nationalité tunisienne présents en Irak et en Libye.
Il avait également promis en décembre dernier que les mesures de sécurité prises le long des frontières tunisiennes avaient empêché le départ de 3 970 jeunes Tunisiens vers les zones de conflit.
Au cours du mois dernier, le peuple tunisien a manifesté pour s’opposer au retour des takfiristes au pays.
Selon les estimations fournies par les rapports internationaux, le nombre de Tunisiens ayant participé au prétendu jihad en Irak et en Libye est de 5 500.
The Globalist met en garde contre le prosélytisme wahhabite de l’Arabie saoudite en Afrique
The Globalist met en garde contre le prosélytisme wahhabite de l’Arabie saoudite en Afrique, en ajoutant que Riyad est en contact avec les terroristes de Boko Haram dans plusieurs pays du continent noir.
La revue américaine The Globalist a écrit dans son numéro paru hier, vendredi 3 février 2017 : « Le président américain, Donald Trump, ne doit pas fermer les yeux sur les actions saoudiennes en Afrique, car l’Arabie saoudite tente d’étendre la pensée wahhabite et la violence à travers le continent noir. »
The Globalist ajoute : « L’Arabie saoudite a lancé sans vergogne, sa plus grande campagne diplomatique des 50 dernières années en dépensant plus de 100 milliards de dollars pour diffuser des interprétations fondamentalistes et extrémistes de l’islam et parvenir ainsi à donner du pouvoir aux extrémistes des sociétés musulmanes à travers le monde entier. Bien que l’Arabie saoudite n’assume aucune participation active dans le secteur politique [de l’Afrique], elle a bel et bien propagé une mentalité de militantisme et de violence. Et elle a réussi à se trouver des représentants pour propager sa pensée en Afrique et influer sur les différentes sociétés de ce continent et sur leurs décideurs politiques. »
Le journal américain ajoute : « Contrairement aux croyances établies, la campagne saoudienne ne concerne pas en premier lieu la religion. Il s’agit de géopolitique et plus particulièrement de la lutte avec l’Iran pour l’hégémonie dans le monde musulman. Ainsi, avec ces actions saoudiennes, une approche fondamentaliste opposée au chiisme se développe. »
La revue américaine poursuit en ce sens : « L’un des premiers pays dans lesquels l’Arabie saoudite a exercé son soft power, c’est le Nigeria, en Afrique de l’Ouest, en 1999, dans la région de Zamfara. Une région qui est devenue ensuite le quartier général des deux groupes terroristes Daech et Boko Haram. Le fondateur de ce groupe terroriste était en lien avec Riyad. Le conseiller culturel de l’ambassade saoudienne à Abuja a même annoncé en 2004 que l’Arabie saoudite surveillait de très près, et avec plaisir, l’application de la charia au Nigeria. »
Et il est utile de préciser que Riyad a donné refuge en 2004 à Mohamed Yusuf, le fondateur de Boko Haram, qui fuyait les opérations militaires du Nigeria. Yusuf, qui avait rencontré dans la sainte ville de La Mecque un bon nombre de savants salafistes auprès desquels il avait fait « valider » ses interprétations extrémistes du Coran, est mort en 2009.
Les journalistes et les militants nigérians sont convaincus du fait qu’« il existe une relation directe entre le flot d’argent saoudien déversé sur le Nord nigérian et la montée du fanatisme, la réduction de l’impact du soufisme, qui était pourtant majoritaire dans la région durant des siècles, et les efforts pour marginaliser les chiites. Parce qu’il faut le dire : l’Arabie saoudite a fait bâtir des mosquées spéciales dans toute la région avec ses propres deniers pour que, selon elle, ils ne suivent pas des “païens” dans la prière ! Riyad a installé aussi des écoles salafistes pour propager la pensée wahhabite dans la région. »
Enfin, le journal américain a souligné le fait que, « ces dernières décennies, l’influence des adeptes de la secte wahhabite s’est accrue. Particulièrement après qu’il a été permis aux politiciens et aux fondamentalistes extrémistes de collaborer avec l’Arabie saoudite, ce qui a développé aussi un peu plus les préjugés et les discriminations. »
Manifestations anti-Netanyahu à Londres
Des manifestants ont manifesté aujourd'hui leur hostilité à l'encontre du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, brandissant des drapeaux appelant à la libération de la Palestine.
date de publication : Monday 6 February 2017 17:55Code d'article: 259302
Manifestations anti-Netanyahu à Londres
Quelques échauffourées sans gravité ont éclaté lorsque les manifestants se sont approchés du 10, Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique.
Plus de 100.000 personnes ont signé en Grande-Bretagne une pétition en ligne réclamant l'arrestation de Benjamin Netanyahu pour qu'il soit jugé après les offensives isaéliennes l'an dernier contre Gaza.
"Nous sommes ici parce que nous estimons que Netanyahu doit payer pour ses crimes de guerre", a déclaré Marion Tehami, une manifestante de 21 ans.
"Nous sommes ici pour manifester et pour qu'il sache qu'il n'est pas le bienvenu dans notre pays." Londres a rappelé que les chef d'Etat en visite bénéficient d'une immunité et qu'ils ne peuvent à ce titre être arrêtés.
Dans un communiqué publié mardi, le gouvernement déclare: "nous reconnaissons que le conflit à Gaza a eu un prix élevé."
Le Parlement israélien légalise les colonies illégales
Le Parlement israélien a voté lundi une loi qui permettra au régime hébreu de s'approprier des centaines d'hectares de terres palestiniennes en Cisjordanie occupée, dénoncée par l'OLP comme "une entrave à la paix".
date de publication : Tuesday 7 February 2017 10:46Code d'article: 259358
Le Parlement israélien légalise les colonies illégales
La loi, approuvée par 60 députés et rejetée par 52, a été adoptée en troisième et dernière lecture, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé l'allié américain du débat sur cette question.
L'Organisation de libération de la Palestine a accusé cette loi de "légaliser le vol" de terres palestiniennes, estimant dans un communiqué que "l'entreprise de colonisation sioniste est une entrave à la paix et à la possibilité d'une solution à deux Etats".
S'exprimant après le vote, Bezalel Smotrich du Foyer juif, parti nationaliste religieux qui fut l'un des instigateurs du projet, s'est félicité de l'élection du président américain Donald Trump "sans lequel la loi ne serait pas probablement passée".
Quelques heures plus tôt, le chef de l'opposition et du parti travailliste, Isaac Herzog, avait dénoncé une "loi abjecte" qui "annexerait des millions de Palestiniens" et exposerait selon lui les soldats et hommes politiques israéliens à des procès aux tribunaux criminels internationaux.
Le ministre des Sciences et de la Technologie, Ofir Akounis, du parti de droite Likoud de M. Netanyahu, lui avait rétorqué que "toute la terre d'Israël appartient au peuple juif. Ce droit est éternel et incontestable".
Le vote de ce texte, approuvé en première lecture en décembre, paraissait incertain compte tenu des dissensions qu'il suscite mais aussi du message adressé par la Maison Blanche après une rafale d'annonces d'Israël en faveur de la colonisation.
A Londres, M. Netanyahu a indiqué avoir informé l'administration de M. Trump du projet et que le vote aurait bien lieu le jour même. "On ne prend pas ses amis par surprise, on les informe. C'est ce que j'ai fait", a-t-il dit, cité par les médias locaux.
- 'Réduire les perspectives de paix' -
La Maison Blanche était sortie jeudi de deux semaines de silence pour freiner les ardeurs israéliennes.
Depuis le 20 janvier et l'investiture de Donald Trump, présumé bien plus favorable que son prédécesseur Barack Obama, Israël a procédé à cinq annonces de colonisation portant sur plus de 6.000 nouveaux logements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, territoires palestiniens occupés.
Le message de la Maison Blanche a été interprété comme signifiant au régime sioniste qu'il ne pouvait pas préjuger des intentions américaines et saper l'action diplomatique future de l'administration Trump.
Une grande partie de la communauté internationale considère la colonisation comme un obstacle à la paix entre Israéliens et Palestiniens, en conflit depuis près de 70 ans.
Pour elle, la loi favorise encore plus l'entreprise de colonisation, éloignant davantage la création d'un Etat palestinien indépendant, solution de référence internationale au conflit.
USA : l’accord sur le nucléaire iranien se tiendra (Paul Ryan)
Le président républicain de la Chambre des représentants des États-Unis, Paul Ryan, a souligné que malgré la promesse électorale de Donald Trump consistant à démanteler immédiatement l’accord sur le nucléaire iranien, ledit accord devrait se tenir.
S’exprimant à l’antenne de la NBC, Paul Ryan a avoué que l’accord signé avec l’Iran sous la présidence de Barack Obama ne pourrait être annulé facilement.
Le président républicain de la Chambre des représentants des États-Unis, Paul Ryan. ©AFP
« Cet accord est un point de non-retour », a-t-il rappelé.
Répétant la rhétorique du Parti républicain envers les négociations avec Téhéran, il a tenté d’afficher son opposition à l’accord nucléaire Iran/5+1.
« Je n’ai jamais soutenu cet accord, d’autant plus qu’à mon avis, il a été une grande erreur », a poursuivi le président de la Chambre des représentants.
Il a écarté la possibilité de reconduire les sanctions multilatérales imposées à l’encontre de l’Iran.
Donald Trump avait promis, une fois élu, de démanteler le Plan global d’action conjoint, mais, jusqu’ici, il n’a rien fait.
La nouvelle administration américaine a critiqué le tir à titre d’essai de missiles par l’Iran.
Téhéran a, à maintes reprises, souligné que ses essais de missiles s'effectuent dans le seul objectif de renforcer ses capacités de défense.
Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), depuis la signature de l'accord nucléaire entre l'Iran et les 5+1, le 15 juillet 2015, la RII a, pleinement, respecté ses engagements envers cet accord.
La demande du gouvernement Trump retoquée
Une cour d'appel refuse de rétablir le décret de Donald Trump visant à interdire l'entrée des citoyens de sept pays musulmans aux États-Unis.
Une cour d'appel américaine a rejeté tôt dimanche la demande de l'administration Trump de rétablir immédiatement l'application du décret signé par le président américain.
Le département de la Justice a fait appel samedi soir de la décision du juge fédéral de Seattle qui a suspendu l'application du décret de Donald Trump interdisant aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane l'accès aux États-Unis.
Les intimes de l'appel étaient le président américain Donald Trump, le ministère de la Sécurité nationale, le ministre de la sécurité nationale John Kelly et le secrétaire d'État Rex Tillerson. Le texte du faire-part officiel était composé d'un paragraphe stipulant que ces personnes contestaient la décision de suspendre le décret signé le 27 janvier.
Trump promet la solution de la crise en Ukraine
Le président américain a promis de mettre fin au conflit entre l'armée ukrainienne et les rebelles prorusses.
Lors d'une conversation téléphonique avec son homologue ukrainien Petro Poroshenko, le président américain, Donald Trump a assuré vouloir travailler avec Kiev et Moscou afin de mettre fin au conflit entre l'armée ukrainienne et les indépendantistes prorusses, a rapporté l'AFP.
De son côté, Petro Porochenko s'est montré très positif à l'issue de cette conversation. Les "parties ont exprimé leur profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence et la détérioration de la situation humanitaire", a déclaré le cabinet du président ukrainien à l'AFP.
Les deux présidents "sont en faveur d'une relance du dialogue à tous les niveaux avec la nouvelle administration américaine", a ajouté la même source ukrainienne.
L'Ukraine s'inquiète de l'amélioration des relations américaines avec la Russie. Le président américain a eu, le 28 janvier, une conversation téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine que les deux parties avaient qualifié de constructive.
La situation dans l’est de l’Ukraine s’est aggravée ces derniers jours : des combats entre les forces de Kiev et les prorusses de Donetsk se sont intensifiés près de la ville d’Avdeevka. Plus tôt, cette semaine, l’Ukraine a officiellement reconnu que ses troupes avaient entamé une offensive sur des positions des prorusses dans l’est du pays.
Le chef de milices du peuple de la République populaire autoproclamée de Lougansk, le colonel Oleg Anashchenko, est mort, samedi 4 février, dans un acte terroriste, a rapporté RT. "L’attentat aurait été commis par les services spéciaux ukrainiens pour déstabiliser la situation dans la république [de Lougansk]", a déclaré le major Andreï Marotchko, représentant des milices, lors d’un point de presse.
La voiture appartenant à Oleg Anashchenko a explosée dans la matinée. Il s’y trouvait seul. Les combattants prorusses affirment que les services secrets ukrainiens sont derrière cette attaque.