تقي زاده

تقي زاده

la position de Imam Hussein auprès du Prophète (psl)et sa place dans la Sunna

قال النبي (ص) :

إن لقتل الحسين حرارة في قلوب المؤمنين لا تبرد أبدا

Le Noble Prophète (S) dit : " Assurément, il existe dans les cœurs des Mu'minin (croyants), en respect au martyre d'Al-Hussayn (AS), une ardeur qui ne s'apaise nullement ".

Fait significatif - lorsqu'on sait que la Sunna ou la Tradition consiste en les paroles, les gestes et le comportement du Prophète - le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux:

«Ô mon Dieu! Je les aime et j'aime ceux qui les aiment».(6)

La métaphore suivante en dit long sur l'amour que le Prophète (psl) éprouvait et exprimait pour ses deux petits-fils:

«Mes deux fils(7) que voici sont mes deux basilics de ce bas-monde ». (8)

"Al-Hassan et al-Hussayn sont les deux Maîtres de la jeunesse du Paradis"». (selon Abi Sa`ïd al-Khidri, cité par Ahmad ibn Hanbal)".

Et les propos suivants ne laissent plus de doute sur la portée et la profondeur de cet amour:

«Al-Hussayn fait partie de moi, et je fais partie d'al-Hussayn. Dieu aimera celui qui aura aimé al-Hussayn».( A1-Tarmadi, citant Ya`li Ibn Marrah rapporte ce témoignage )

«Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn m'aura aimé, et celui qui les déteste, m'aura détesté».(10)

Propos réitérés et confirmés à maintes autres occasions. Par exemple, lorsqu'un jour, le Prophète (psl) qui accomplissait sa prière, que al-Hassan et al-Hussayn se bousculaient sur son dos, en ces moments de recueillement, et que des gens vinrent les éloigner, dit:

«Laissez-les... Par mon père et ma mère, celui qui m'aime, doit les aimer aussi».(11)

Ou encore cette autre métaphore révélatrice et on ne peut plus claire, utilisée par le Prophète(psl) pour mettre en évidence la position prédestinée d'al-Hussayn auprès de Dieu:

«Celui qui se réjouirait de voir un homme destiné au Paradis,(12) qu'il regarde al-Hussayn».(13)

Ainsi, le Prophète(psl) a donc pris soin de faire connaître aux Musulmans le sort de martyr qui attendait al-Hussayn, dés son enfance et de désigner sa position privilégiée dans la Umma, pour que celle-ci ne pardonne jamais à quiconque aurait le malheur de devenir parmi les assassins de son bien-aimé.

Malgré toutes les tentatives perfides des Omayyades de justifier l'assassinat d'al-Hussayn et de déformer la noble cause pour laquelle il se battait, l'attachement des Musulmans au petit-fils du Prophète alla grandissant après son martyre. Car, comment auraient-ils pu se détacher de lui, s'ils voulaient rester attachés au Message de leur religion, alors qu'ils savaient que ce martyr faisait partie des Ahl-ul-Bayt (la famille du Prophète) que le Coran leur ordonne d'aimer:

«Dis: " Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers les proches".(18) A celui qui accomplit une telle action, nous répondrons par quelque chose de plus beau encore». (Coran, XLII, 23);

Selon al-Samhoudi (et selon Anas cité par Ahmad ibn Hanbal) :

"Le Prophète venait chaque matin à la porte de Ali, Fatima al-Hassan et al-Hussayn, et, tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois "A la prière, à la prière, à la prière", et de réciter ce verset coranique : "Ô vous les Gens de la Maison (Ahl al-Bayt) : Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement". (Coran, XXXIII, 33)

et qu'il associe au Prophète(psl):

«Si quelqu'un te contredit après ce que tu as vécu en fait de science, dit: "Venez! Appelons nos fils(19) et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs"». (Coran, III, 61)

Ibn Sâbit, cité par Ahmad ibn Hanbal, témoigne : "Al-Hussayn Ibn Ali entra un jour dans la mosquée. Jabir Ibn Abdullah dit alors : "Celui qui aimerait voir le maître de la jeunesse du Paradis, qu'il regarde celui-ci (al-Hussayn). C'est ce que j'ai entendu du Prophète".

Le Prophète : le premier à pleurer du martyre d'al-Hussayn

L'Imam Ali, cité par Ahmad ibn Hanbal a raconté :

"Un jour, en entrant chez le Messager de Dieu, j'ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Aussi lui demandai-je : - Qu'est-ce qui te fait pleurer Ô Messager de Dieu ? -L An e Gabriel, dit-il, vient de me quitter. I1 m'a informé qu'al-Hussayn serait tué près de l'Euphrate. Et me demandant, "veux-tu sentir la terre où il sera tué» ? Il tendit sa main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Je n'ai pu alors empêcher mes yeux de déborder de larmes".Cité par Ibn Kathir

Les larmes d'al-Hussayn fendaient le cœur du Prophète

Lorsque le Prophète entendait al-Hassan ou al-Hussayn pleurer, il disait à sa fille Fatima :

- Pourquoi cet enfant pleure-t-il ? Ne sais-tu pas que ses pleurs me font mal ?

Cité par Abbas Mahmoud al-Aqqad

Le Prophète et al-Hussayn : Deux êtres d'une même essence

Soutenir al-Hussayn est un devoir

Le père de Ach`ath Ibn Samih a dit : "J'ai entendu le Messager de Dieu dire : "Mon fils c'est-à-dire al-Hussayn - sera assassiné sur une terre dénommé Karbala'. Quiconque l'y verra, qu'il le soutienne".Cité par Ibn Kathir

« Il y a pour toi une demeure auprès de Dieu que tu ne peux

atteindre que par le martyre », lui avait dit son grand-père, le

Messager de Dieu(s).

Al-Hussayn : critère de la fidélité au Prophète

Abou Hurayrah, cité par Ahmad ibn Hanbal témoigne : "Le Prophète, (P) regardant al-Hassan, al-Hussayn et Fatima (leur mère), dit : Je serai en guerre contre quiconque aura été en guerre contre vous et en paix avec quiconque aura été en paix avec vous".Cité par Ibn Kathir

Ahmad ibn Hanbal rapporte le témoignage suivant d'Abi Hurayrah : "Le Prophète a dit : "Celui qui aime al-Hassan et al-Hussayn, m'aura aimé, et celui qui les déteste m'aura détesté".Cité par Ibn Kathir

 

 

 

 

L'imam Hussein (AS) est le deuxième fils sorti de la sainte union entre le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib et la dame la plus prestigieuse du monde, Fatouma Zahra fille du saint Prophète Mohammad (paix et bénédiction sur eux). L'imam Hussein est né le 3 Chabane de la 4ème année de l'hégire à Médine. . Le saint Prophète(psl) dit à l’Imam Ali (p): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse sauf qu`il n`y a pas de prophete après moi. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan et celle de Shabbir est Hussein." Il fut assassiné le Vendredi 10 muharram en l'an 63 A.H., à Karbala, au cours de la bataille de 'Âchourâ', après avoir subi la soif et l'oppression pendant plusieurs jours. Il fut inhumé à Karbala où son Tombeau se dresse encore de nos jours.son titre est : Sayyidu' Shuhada comme le Sibt (Al-Asghar)

L'imam Hussein avait vécu six ans à côté de son grand père, le saint Prophète Mohammad (psl). Après la mort de ce dernier, l'imam Hussein resta avec son père, le commandeur des croyants Ali ibn Abi Talib (p).

Après le martyre de son père , il prêta serment de fidélité à son frère l'Imam Hassan et lui accorda son plein soutien dans sa résistance contre la rébellion de l'hypocrite Muawiya qui voulait instaurer la dictature de la dynastie de Bèni Omeyyeh...

Lorsque l'Imam Hassan (p) fut obligé de conclure la paix avec ce rebelle et de lui céder le pouvoir temporairement, l'Imam Hussein (p) demeura, comme il l'était toujours ; fidèle à l'Imam légal et lui obéissant dans toutes ses décisions jusqu'à son martyre.

Après le martyre de son frère aîné l'imam Hassan ibn Ali, l'imam Hussein devient imam de la communauté islamique, une communauté qui fut fondée et dirigée pour la première fois par son grand père.il a eu une place distingue et respectieus aupres de Oummah islamique. Comme son père et son frère, l'imam Hussein vécut aussi dans les conditions les plus pénibles.

A cette époque les lois divines n'étaient plus respectées, car Moawiya ibn Abou Soufiane avait illégalement gouverné pendant une dizaine d'années, et avait acquit une puissance et une autorité dans l'empire islamique. Moawiya avait tout fait pour écarter à jamais la progéniture de l'envoyer de Dieu du califat, et transmettre le califat à son fils Yazid et à ses descendants.

Moawiya avait utilisé tous les moyens possibles pour humilier et opprimer l'imam Hussein et tout celui qui manifestait son affection envers la progéniture du saint Prophète.histoir nous rapport ,mouawiya a organise une campagne de propagande pour dénigrer l'Imam Ali et sa famille (paix sur eux), Les musulmans qui résistèrent au pouvoir injuste de Muawiya et qui refusèrent de prononcer les propos injurieux contre le commandeur des croyants Ali (psl), avaient été exécutés par Muawiya !... Avant sa mort, Moawiya réussit à transmettre le califat à son pervers fils Yazid, et le conseilla de ne pas s'occuper de l'imam Hussein, si ce dernier refuse de lui prêter le serment d'allégeance.

Les chiites et les sunnites affirment que Yazid n'avait aucune qualité morale ou spirituelle pour diriger la communauté islamique, car il fut buveur d'alcool, fornicateur, assassin… Certains historiens ont dit que Pharaon était préférable à Yazid, car Pharaon ne maltraitait pas sa propre population, mais Yazid torturait et opprimé la sienne.

Lorsque Yazid accéda illégalement au califat, il négligea les conseils de son père, il ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir le serment d'allégeance de l'imam Hussein. Au cas d'un refus, il n'a qu'à lui couper la tête et l'envoyer à Damas. mais l'Imam refusa catégoriquement en condamnant ouvertement Yazid, le privant ainsi de toute couverture légale. l'imam Hussein partit avec sa famille vers la maison de Dieu à la Mecque, où il resta au moins quatre mois. Se rendant au tombeau du Prophète (psl) avant de quitter Médine par refus de prêter serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, I'Imam al-Hussayn dit:

«Ô mon Dieu! ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils de la fille de Ton Prophète. TU sais ce qu'il m'arrive. Ô mon Dieu! J'aime le bien et je renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de munificence, par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui Te satisfait et satisfait Ton Prophète».

Al-Hussayn arriva au "Lieu de la descente de la Révélation", la Mecque, Ville de la Paix, pendant la nuit du troisième vendredi du mois de Cha'bân. Il y entra en récitant ce verset coranique:

«Il dit, tout en se dirigeant vers Madian: "Il se peut que mon Seigneur me guide sur la Voie Droite». (Coran, XXVIII, 22)

la nouvelle de la presence de Imam a la meque s'était propagée dans toute la communauté islamique,il y restait durant 4 mois.Imam a ecrit des lettres ,envoye aux habitants de Kuffa et Basrah. Beaucoup des gens qui étaient contre les califats de Moawiya et de son fils Yazid avaient écrit des lettres à l'imam pour lui exprimer leur affection et soutien.

Il adressa la lettre suivante aux chefs de Basrah et à ses leaders de l'opposition:

"Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux... Dieu a élu Mohammad parmi Ses créatures pour lui accorder l'honneur de la mission prophétique. Il l'a choisi pour communiquer Son message. Puis Il l'a appelé vers Lui. Le Prophète a conseillé les serviteurs de Dieu et a communiqué ce pourquoi il fut choisi comme Prophète... Nous étions sa famille, ses amis, ses héritiers présomptifs, ses légataires et les premiers ayants droit à le représenter auprès des gens. D'aucuns parmi notre peuple nous ont usurpé notre droit. Et cependant, nous n'avons rien dit, car nous détestions la division et nous avons voulu favoriser la sécurité, tout en sachant que nous avions plus de droit au califat que ceux qui l'ont confisqué.

"Je vous envoie cette lettre avec mon messager et je vous appelle au Livre de Dieu et à la Sunna de son Prophète (P), car, en effet, celle-ci a été assassinée, et l'hérésie ressuscitée. Je vous invite à écouter ma parole, obéir à mes ordres; je vous conduirais vers la bonne voie. Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions de Dieu soient sur vous".

Plusieurs personnes étaient prêtes pour se soulever contre le gouvernement de Yazid. C'est pourquoi les habitants de la ville de Koufa en Iraq, avaient invité l'imam chez eux pour qu'il soit leur chef dans le but de provoquer un soulèvement et de réprimer l'injustice et l'iniquité. ! L'Imam décida alors de leur envoyer son plus proche compagnon et cousin : Mouslem Ibn Aqil .celui ci a envoye un rapport affirmant le soutien des gens de Koufa .la situation était devenue dangereuse pour Yazid. Il envoya à la Koufa le fils de son ancien gouverneur :Obeydoullah Ibn Ziyad qui était encore plus vilain et plus malin que son père, et il le chargea d'exterminer les sympathisants de l'Imam Hussein et de mater la révolte de la Koufa. Pour exécuter les ordres de Yazid, Obeydoullah Ibn Ziyad n'eut pas besoin de plus de quelques agents et d'une grosse somme d'argent... Aussitôt infiltré dans la ville, il envoya ses espions parmi les habitants pour propager la fausse nouvelle selon laquelle une grande armée de Yazid était sur le point d'envahir la Koufa...

Malheureusement Mouslim Ibn Aqil sera trahi et exécuté d'une façon horrible.

Avant de quitter la Maison de Dieu, l'imam Hussein avait accomplit le pèlerinage, mais il du écourter les rites de ce dernier, car il avait comprit que les espions de Yazid étaient venus à la Maison de Dieu en pèlerins afin de le tuer pendant les rites de ce devoir sacré. L'imam s'était levé au milieu des pèlerins venus de tous les coins de la région et avait fait un bref discours, il expliqua les raisons de son revolution. L'Imam al-Hussayn, lors de l'annonce de son soulèvement contre Yazid Ibn Mu'awiya a dit:

«Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père...»

L'imam Hussein savait que son assassinat était inévitable, il était déterminé lui aussi à ne pas prêter le serment d'allégeance à Yazid l'imposteur, il quitta donc la Maison de Dieu pour aller vers Koufa (en Iraq), où les gens l'attendaient.

L'Imam Hussein (psl) était en route vers la Koufa quand les nouvelles de martyre de Mouslem et de ses compagnons lui parurent, il dit alors à tous ceux qui l'entouraient : "Quiconque vient avec nous va au martyre et quiconque nous abandonne n'aura point de conquête !..."

C'est ainsi que l'Imam Hussein (psl) décida de se sacrifier pour réveiller la communauté musulmane que les Omeyyades dorlotaient depuis vingt ans. Oui, il fallait que Hussein, fils de Fatima Zahra et petit fils de Mohammed sceau des prophètes (psl) fût tué par les hypocrites se réclamant de l'Islam pour que le vrai visage des Omeyyades fût démasqué... et ce n'était pas là toute la leçon !

Imam Al-Hussayn, arrivé sur le lieu prédit de son martyre, dit à ses compagnons:

"ô mon Dieu! je me protège auprès de Toi du KARB (affliction) et du BAL?' (malheur).Et d'ajouter:

"C'est un lieu d'affliction et de malheur. Descendez de vos montures. C'est ici le terme de notre voyage, le lieu de l'effusion de notre sang et la place de nos tombeaux. C'est ce que m'a dit mon grand-père, le Messager de Dieu".

Quand l'imam, sa famille et ses partisans arrivèrent à Karbala (nom d'un désert près de la ville de Koufa), près de l'un des affluents du fleuve Euphrate ils furent encerclés par l` armée de Yazid composée des milliers d` hommes, comme disent plusieurs historiens. Pendant ce siège (qui dura dix jours), l'imam Hussein consolida ses hommes pour un combat inégal et inévitable. Il avait dit :

" O gens! L'envoyé de Dieu a dit: Celui qui voit un sultan injuste qui autorise ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la Tradition de l'envoyé de Dieu, qui opprime les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans s'opposer à lui (le sultan) même par une parole ou une action, Dieu va lui réservé le même traitement qu'IL réserve à ce sultan ".

A partir de 7em jour l`accee a l'eau du fleuve a été interdit pour en priver les femmes et les enfants sous une chaleur torride...

Au neuvième jour du mois de Moharram, l'armée ennemie lança un dernier ultimatum à l'imam Hussein, afin de choisir entre : prêter le serment d'allégeance et la mort. L'imam leur répondit que : " Je ne vois en la mort que le bonheur, et en la vie avec les oppresseurs que l'angoisse ".

Et leur demanda un délai pour prier son Seigneur. La nuit, il appela ses compagnons et, en une brève allocution déclara qu'il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre; il ajouta que, puisque l'ennemi n'était intéressé qu'à sa propre personne, il les libérait de toute obligation afin que, s'ils désiraient fuir dans l'obscurité de la nuit ils puissent sauver leur vie.

Ensuite, il ordonna d'éteindre les lumières et la plupart de ses compagnons, qui l'avaient rejoint par intérêt personnel, se dispersèrent. Seuls restèrent une poignée de ceux qui aimaient la vérité - parmi ses proches collaborateurs - et quelques uns des Banou Hâchim. (on rapport que 30 hommes de Koufa ont rejoindent Imam avant Achoura).

L'imam Hussein passa la nuit du neuf au dixième jour par des prières, des invocations, des causeries avec sa famille et ses compagnons. Tout le monde était déterminé d'aller jusqu'au bout, personne ne voulait fuir et abandonner le petit fils de l'envoyé de Dieu seul.

Le lendemain fut un vendredi, jour de Achoura, le dixième jour du mois Moharram.

Dès le levé du soleil, l'armée ennemie commençait déjà à dresser leurs lances, flèches et sabres contre le camp de l'imam. L'imam Hussein entreprit l'organisation de sa petite troupe, et confia l'étendard à son frère Abbas ibn Ali.

Avant le combat, l'imam Hussein essaya une fois de plus, de ramener les combattants ennemis à la raison, afin de ne pas participer à cette guerre qui leur ouvrait les portes de l'enfer. L'imam avait levé le saint coran et leur dit :

" O gens! Nous avons en commun le Livre de Dieu et la Tradition de mon grand-père, l'envoyé de Dieu. Il continua : Ne voyez-vous pas l'épée de l'envoyé de Dieu, son habit de guerre et son turban sur moi? Ils répondirent : " Si ". Il leur demanda alors :

Pourquoi vous vous battez donc contre moi? Il répondirent : Par obéissance à l'Emir Obeidullah Ibn Ziyâd ". Tous ces appels étaient vains, seul le grand combattant au nom de Hour Ibn Yazid al Riyâhi (avec son fils et son serviteur) accepta de rejoindre le camp de l'imam pour mourir en martyre avec lui.

Il y eu un combat terrible. Au moment de l'assaut final, l'armée ennemie parvint à massacrer la famille et les compagnons de l'imam Hussein l'un après l'autre. L'imam Hussein lança un dernier appel pour la protection des veuves et des orphelins de la famille de l'envoyé de Dieu en ces termes :

" N'y a-t-il donc personne pour défendre la famille de l'envoyé de Dieu ? N'y a-t-il pas un monothéiste qui craint Dieu pour ce qui nous arrive ? N'y a-t-il personne qui nous vienne en aide par amour de Dieu ? "

L'imam resta seul sur le champ de bataille, après une forte résistance il finit par être atteint d'une flèche au menton. Après cela Chimr ibn al Jawchan avança et lui coupa la tête. Les combattants de l'armée de Yazid pillèrent et brûlèrent les tentes qui abrités les femmes et les enfants. Ensuite les ennemis de l'islam coupèrent les têtes des combattants de l'imam, les mirent à nus et les laissèrent sur le sol sans les enterrer.

Ils emmenèrent les membres restant de la famille de l'imam ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhiber dans les rues,puis a Sham(Damas) aupres de Yazid.

Que Dieu maudisse tous ceux qui ont assassiné l'imam Hussein, qui ont comploté contre lui ou qui ont réjoui de son assassinat.

mardi, 13 novembre 2012 19:03

Mois de Moharam

le nouvel an selon le calandrier islamique hejir-lunaire commence par le mois Moharam.

Il est un des quatre mois sacrés auxquels le Coran fait référence, à savoir Rajab, Dhoul-qa’da, Dhoul-hijja, et Moharram.

En commençant une nouvelle année dans l’histoire de l’Islam avec les deux Emigrations, celle du Prophète Psl(13 ans apres debut de revelation) et de Al-Hussayn (p)le petit fils du prophete psl,en61 Hijir, nous pouvons repenser les charges dont nous sommes responsables. Car l’Emigration est un événement qui a été englouti par le temps mais qui reste vivant par ses significations.

L`emigration de Prophete psl est une occasion représentative du point de départ de l'Islam qui a pu fonder un Etat qui s'était étendu aux quatre coins du monde et qui a continué d'exister jusqu'aujourd'hui. Sur cette base, le premier jour de l'année hégirienne représente l'inauguration d'un moment particulier et important. C'est pour cette raison que les Musulmans se sont accordés à le considérer comme le début de leur histoire et de celle de toutes leurs causes.

Le Prophète (P) était l’Islam incarné et vivant. L’Emigration du Prophète (Psl) de la Mecque à Médine avait pour but de fonder un bastion de l’Islam contre le polythéisme et les polythéistes. Quant à l’Emigration de al-Hussayn (p) de Médine à la Mecque puis à Karbalâ en iraq’, elle avait pour but de protéger le Message contre la déviation. Lorsque nous pensons à Al-Hussayn (p), nous trouvons qu’il vivait son grand-père au service du Message et de la Nation. Cela est manifeste dans son discours où il dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal et pour suivre l’exemple de mon grand-père et de mon père »… " O gens! L'envoyé de Dieu a dit: Celui qui voit un sultan injuste qui autorise ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie de la Souna (Tradition) de l'Envoyé de Dieu, qui opprime les Musulmans et commet des pêchés contre eux, sans s'opposer à lui (le sultan) même par une parole ou une action, Dieu va lui réserver le même traitement qu'IL réserve à ce sultan ".

Le mois de Moharram est une période de deuil pour les Ahl-ul-Bayt (la Famille du Prophète psl) et leurs adeptes. L'Imam al-Redhâ (p)(8em Imam de dscendant de Prophete psl) dit à ce propos :"Mon père (l'Imam Moussâ-l-Kadhim-p) cessait de rire dès le premier jour de ce mois. La tristesse se dessinait sur son visage jusqu'à ce que le 10e jour de Moharram s'écoule. Le sentiment de deuil, de douleur et d'affliction culminait ce dernier jour (le 10 Moharram) qui marque l'anniversaire de l'assassinat de l'Imam al-Hussain(p).

mardi, 13 novembre 2012 18:13

Kaboul est attaqué par des assaillants

Trois roquettes ont été tirées mardi matin sur la capitale afghane Kaboul, faisant un mort et deux blessés, a-t-on appris de source policière.

L'une d'entre elles a atterri à proximité d'une chaîne de télévision en pachtoune, Shamshad TV, d'après Mohammad Ayoub Salangi, le chef de la police de Kaboul, tandis qu'une autre a atterri près d'un quartier résidentiel à l'est de la ville, selon le ministère de l'Intérieur.

Une personne est morte des suites de l'attaque et deux autres ont été blessées, selon M. Salangi. Les trois victimes marchaient près d'abattoirs et ont été touchées par des éclats, a-t-il raconté.

Aucun groupe d'insurgés, à commencer par les talibans, n'a pour l'instant revendiqué l'attaque. Les porte-parole de ces derniers n'ont pu être joints par l'AFP.

Une quatrième roquette, non explosée, a été retrouvée, avec le téléphone qui devait servir de détonateur, a déclaré à l'AFP le chef de la police de Kaboul. Toutes les roquettes ont été tirées depuis des vignes dans la banlieue de Kaboul, de même source.

La cible des tireurs est impossible à déterminer, les roquettes étant généralement très imprécises. Les lieux des deux impacts se trouvent toutefois près du centre de la ville, à moins de deux kilomètres à vol d'oiseau du palais présidentiel.

Les tirs de roquette sur Kaboul sont peu fréquents. Cette année, trois attaques majeures ont secoué la capitale afghane. La première, coordonnée, sur la zone verte, où se trouvent les ambassades et le quartier général de l'Otan, avait fait des dizaines de morts, la plupart du côté des assaillants, au terme de 17 heures de combat.

Deux attentats suicide à dix jours de distance en septembre ont secoué la ville, faisant à elles deux une vingtaine de victimes.

Un autre attentat suicide contre un hôtel de luxe situé sur un lac à une vingtaine de kilomètres de Kaboul avait également fait 18 morts en juin.

L'attaque de mardi intervient onze années jour pour jour après le retrait des talibans de Kaboul, le 13 novembre 2001.

Après onze années d'invasion par l'Otan, et malgré des milliers de milliards de dollars engloutis et jusqu'à 130.000 soldats étrangers mobilisés, la rébellion menée par les talibans n'a pu être défaite.

Elle est notamment très active dans le sud et l'est du pays, où le régime ne contrôle que les principales villes.

L'essentiel des troupes de l'Otan se retirera du pays d'ici la fin 2014. Les craintes sont fortes qu'une nouvelle guerre civile agite le pays, qui depuis l'invasion soviétique fin 1979 n'a jamais connu la paix.

mardi, 13 novembre 2012 17:51

l'imam Hussein et Ashourã

Au Nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Que la Paix soit sur Mohammad et sur les Gens Purifiés de sa Maison

«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave». L’Imam Al Hussein.

Chaque année à l'arrivée du mois de Moharram, les cœurs des partisants de l'Ahlul-Bayt et des passionnés de la justice et de la liberté sont pris d'une vive émotion, parce que le Achoura est l'histoire de la passion, de l'amour et le souvenir de ses héros inspire la lutte contre l'oppression et les oppresseurs tout au long de l'Histoire.

« Achoura », l'événement historique crucial, cette tragédie est l'aboutissement du soulèvement de l'Imam al-Hussayn, qui avait pour but de donner un coup d'arrêt à la légalisation et à la généralisation de la déviation du Message de l'Islam par les Omayyades, et notamment par Yazid qui avait placé son pouvoir personnel et ses vices au-dessus de tous les tabous islamique, et dont les soldats n'ont pas hésité, sur ses ordres, à tuer le petit fils de Prophete (p),emprisonner le rest de sa famille; à sévir contre la ville du Prophète p, Médine, en s'y livrant à un génocide barbare et à des viols collectifs, avant de marcher sur la Mecque, pour y détruire et incendier la Maison de Dieu, la Sainte Ka'ba.

La place particulière qu'al-Hussayn occupait dans le coeur du Prophète p et des Musulmans, le sacrifice inégalable qu'il a consenti pour défendre la cause sublime à laquelle il s'est identifié, les pratiques odieuses et la répression sanguinaire des autorités illégitimes qu'il a combattues, tous ces facteurs ont fait du soulèvement du petit-fils du Messager de Dieu p, le symbole de la résistance à tous les pouvoirs tyranniques et déviationnistes, et l'inspirateur de maintes révoltes et révolutions que les masses musulmanes ont déclenchées depuis lors contre des gouvernants despotiques qui avaient tendance à faire passer le souci de la conservation du pouvoir ou "la raison d'Etat" avant la morale islamique et les préceptes de la Chari'a.

Ashourã est la manifestation de la lutte du bien contre le mal et de la rencontre de l’armée de la foi avec l’armée de l’infidélité. Il ne s’agit pas d’un épiphénomène qui s’évanouirait avec le passage du temps et serait promis à l’oubli.

Mais il s’agit d’un soulèvement divin dont l’éclat augmente avec le temps et les enseignements s’éclaircissent de même.

Le soulèvement d’Hussayn Ibn ’Ali paix sur lui est le soulèvement d’une personnalité éminente qui fut abreuvée par la Révélation divine dans la demeure du maitre des prophètes – Mohammad Mustafã (pslf) – et du maître des successeurs – ’Ali Murtazã (psl) – comme il fut élevé dans le giron de Fatima (pse).

A l'occasion de la commémoration du martyre de l'imam Hussein ibn Ali , nous présentons nos condoléances les plus attristés à tous les musulmans du monde entier et aux opprimés.

Achoura s’étend dans le temps avec la tristesse et le drame. Mais elle nous incite toujours à ne pas nous incliner devant la tyrannie et l'oppression , à être libres comme l'Imam Al-Hussein (p), sa famille et ses compagnons. Etre libres ne se limite pas à l’être seulement au niveau politique. Il faut l’être dans la lutte du juste contre l'injuste et dans la piété face aux péchés. C’est se contrôler, et ne pas laisser l'âme incitatrice au mal régner sur nos âmes. C’est participer à la célébration de la mémoire de l'Imam Al-Hussein (p) en lui prêtant serment d’allégeance contre les démons humains ou non humains.

Lorsque l'Imam Al-Hussein (p) a dit : « Soyez libres dans ce monde-ci » et lorsque les Imams (p) ont demandé à leurs partisans de célébrer la mémoire d'Achoura, ils ont voulu former une masse de partisans du Message. L'Imam Al-Hussein(p) cherche toujours ses partisans, les partisans de l’Islam et de la liberté dans toutes les époques.

mardi, 13 novembre 2012 09:48

Le scandale Petraeus prend empleur

A BORD D'UN AVION MILITAIRE AMERICAIN (Etats-Unis) - Le général américain John Allen, commandant des forces de l'Otan en Afghanistan, est l'objet d'une enquête pour avoir envoyé des courriels inappropriés à une femme liée au scandale sexuel dans lequel l'ex-chef de la CIA David Petraeus est impliqué, a indiqué mardi un haut responsable américain de la Défense.

Cette information constitue un nouveau coup de théâtre dans le scandale qui a éclaté quelques jours après la réélection du président Barack Obama.

Un responsable du Pentagone a dit à des journalistes que le FBI avait découvert 30.000 pages de correspondance entre le général John Allen et Mme Jill Kelley, l'un des personnages-clés du scandale qui a mené l'ancien général et directeur de la CIA David Petraeus à une démission brutale la semaine dernière en raison d'une liaison adultère, a rapporté AFP.

Mme Kelley avait informé le FBI qu'elle avait reçu des courriels de menaces. Après enquête il s'est avéré que Paula Broadwell, biographe et maîtresse de Petraeus, avait envoyé ces courriels. Le FBI est ensuite tombé sur les courriels entre Paula Broadwell et le directeur de la CIA qui ont fait éclater le scandale.

Ces informations ont été données aux journalistes qui voyageaient à bord d'un avion où se trouvait le secrétaire à la Défense Leon Panetta.

Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général de Hezbollah, a affirmé l'importance du règlement politique de la crise en Syrie, soulignant que ce règlement verse dans l'intérêt de la Syrie et du peuple syrien.

Dans une allocution prononcée lundi à l'occasion de la journée du martyr, Nasrallah a fait noter que les parties de l'opposition syrienne réunies à Doha insistent sur le rejet de tout dialogue ou règlement politique.

Nasrallah a dit : "Si le Liban s'était appuyé sur la Ligue arabe, des colonies sionistes auraient été construites au sud du pays", ajoutant : "Où est-elle la Ligue arabe vis-à-vis des questions arabes, de la Palestine et du bombardement par l'ennemi d'une usine d'armes au Soudan ?".

Nasrallah a estimé que ce qui se passe à Gaza est une épreuve difficile des pays du "printemps arabe"

Il a fait savoir que la résistance au Liban avait trouvé une nouvelle équation de dissuasion pour faire face à l'ennemi sioniste, celle de l'armée, du peuple et de la résistance, soulignant que l'avion Ayyoub s'inscrit dans le cadre de l'équation de la dissuasion.

Nasrallah a fait savoir que l'avion d'Ayyoub, dans le cadre de l'équation de la dissuasion, fait partie d'un système complet, ajoutant : "Ceci rend, avec l'existence d'une force de missiles et la disponibilité des informations minutieuses, l'aéroport contre l'aéroport, le port contre le port, la centrale électrique contre la centrale électrique et Tel-Aviv contre Beyrouth".

Selon Sana, Nasrallah a indiqué que l'occupant israélien reconnaît la capacité de dissuasion de la résistance libanaise après la guerre de juillet et les développements qui s'étaient produits ensuite.

Il a fait noter que le crime de l'assassinat du général Wissam al-Hassan, chef de la branche des renseignements aux forces de la sécurité intérieure avait mis le Liban dans un nouveau spectacle de la division et de la tension, soulignant que cela a besoin d'agir en toute responsabilité nationale.

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est rendu en Libye le lundi 12 novembre. Objectif de cette visite : assurer la Libye du soutien français aux nouvelles autorités libyennes et développer la coopération économique entre les deux pays.

Depuis l'alternance du mois de mai, aucun homme politique français d'envergure ne s'était déplacé en Libye. La visite du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius apparaît comme une prise en main du dossier libyen - jusqu'ici très marquée de la patte de Nicolas Sarkozy - par le nouveau gouvernement socialiste.

Pour les autorités libyennes, avides de reconnaissance, cette visite est aussi une véritable aubaine, alors que le gouvernement d'Ali Zidane doit prêter serment ce jeudi. Les négociations précédant sa formation avaient en effet été très tendues et difficiles, Laurent Fabius devant même reporter sa visite initialement prévue le ۶ octobre dernier, faute de gouvernement libyen nommé à cette date.

Selon RFI, les Libyens, satisfaits de cette visite et du réinvestissement français, pourraient bien concéder à leurs visiteurs des promesses de coopération, voire de contrats. On peut du moins lire ainsi la présence aux côtés de Laurent Fabius du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Ce dernier avait notamment déclaré la semaine dernière que le fonds souverain libyen, le LIA, était candidat à la reprise de la raffinerie française Petroplus.

75 % de Français estiment que « l'islam progresse trop en France », selon un sondage Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche et publié dimanche 11 novembre.

Il y a un an, ils étaient quasiment autant (76%) à penser que l'islam progressait trop dans l'Hexagone. Ce résultat fait écho à un autre sondage Ifop pour Le Figaro, tout aussi anxiogène et qui montre combien les musulmans sont de plus en plus mal aimés en France.43 % des sondés considéraient la présence d’une communauté musulmane comme une « menace pour l’identité du pays. »

Curieusement, l'islam n'est pas le seul sujet soulevé dans le dernier sondage Ifop. Immigration, assistanat, droit de vote des étrangers... tout y passe avec le JDD.

80 % des Français jugent ainsi qu'il y a « trop d'assistanat et beaucoup de gens abusent des aides sociales », contre 79 % en novembre 2011. Il dévoile aussi que pour 66 % des Français, il y a « trop d'immigrés en France » et que 66 % pensent que « seules les familles les plus aisées peuvent choisir l'établissement scolaire de leurs enfants. »

Selon saphirnews, 57 % sont à présent hostiles à ce que « tous les étrangers résidant en France depuis plusieurs années » aient « le droit de vote aux élections municipales », alors que près de la moitié des sondés (49 %) approuvaient cette idée, l'an dernier. Alors que ce projet fait partie des promesses de François Hollande, le droit de vote des étrangers n'est pour le moment pas la préoccupation du gouvernement socialiste.

lundi, 12 novembre 2012 13:32

L'oléoduc yéménite encore saboté

Le principal oléoduc servant à exporter du brut yéménite a été de nouveau saboté dans la nuit de dimanche à lundi dans la province de province de Marib (centre), provoquant une perturbation de la production, selon des sources locale et de sécurité.

L'oléoduc, qui relie les champs pétrolifères de Safer, dans l'est de la province de Marib, au terminal de Ras Issa, sur la mer Rouge, a été saboté vers minuit à Al-Damashqa, dans la région de Wadi Abida, à quelque 170 km à l'est de Sanaa, a déclaré à l'AFP un responsable local.

Des inconnus ont attaqué l'oléoduc en deux points, distants de quelque 500 mètres, en l'espace de cinq minutes, a ajouté la même source.

Le pompage du brut sur l'oléoduc a été perturbé, a indiqué une source au sein des forces de sécurité, ajoutant à l'AFP que des équipes d'ingénieurs, protégées par la police, s'étaient rendues sur les lieux pour réparer l'oléoduc endommagé.

Ce même oléoduc avait été saboté début septembre à Wadi Abida par un habitant de la région, qui voulait faire pression sur les autorités pour faire aboutir des demandes personnelles, avait indiqué un responsable du ministère du Pétrole.

Il s'agit du deuxième attentat du genre en quatre jours au Yémen. Jeudi, une attaque à l'explosif avait endommagé un autre oléoduc dans la province de Chabwa (sud-est) et provoqué une interruption de la production sur l'ouvrage géré par la Korea National Oil Company (KNOC), selon des sources pétrolière et de sécurité.

Les attentats contre des oléoducs et gazoducs sont fréquents au Yémen. Ils sont souvent le fait de tribus voulant faire aboutir des demandes auprès des autorités ou de membres présumés du réseau Al-Qaïda, implanté dans le sud et l'est du pays.

En juillet, le ministre du Pétrole, Hicham Charaf Abdallah, avait affirmé que les multiples sabotages d'oléoducs qui s'étaient intensifiés avec l'instabilité liée à la contestation populaire de 2011 avaient fait perdre au Yémen plus de 4 milliards de dollars.

Le Yémen est un petit pays producteur de pétrole, avec une production quotidienne de quelque 300,000 barils, destinée en particulier à l'exportation.