Les forces de l’armée israélienne ont bombardé le camp de Jabalia situé au nord de la bande de Gaza, provoquant le martyre d'au moins 200 Palestiniens.

Au moins 400 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués ou blessés lors de frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia, dans la bande de Gaza, selon les responsables de la santé de Gaza.

Les avions de combat israéliens ont bombardé mardi après-midi 31 octobre, le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, déclenchant un nouveau massacre.

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que lors du bombardement du camp de Jabalia, plus de 100 personnes avaient été tuées et plus de 300 autres ont été blessées.

Ashraf al-Qadara, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, a déclaré à Al Jazeera : « Ce qui s’est produit à Jabalia n’est pas le premier meurtre de civils par Israël, avec nos ressources limitées, nous essayons de sauver les blessés sous les décombres. »

Al-Qadara a déclaré qu’en raison de la densité de la population, davantage de personnes ont probablement été tuées, ajoutant : « Peut-être que le nombre de martyrs sera égal à celui des martyrs de la catastrophe de l’hôpital Al-Ahli Arab (Al-Maamadani) ».

Le régime israélien a déjà provoqué un grand désastre en bombardant l’hôpital Al-Ahli Arab à Gaza fin octobre dernier, Ashraf al-Qadara ayant annoncé que le nombre de victimes s’élevait à plus de 1 000 personnes.

Condamnant fermement cette attaque odieuse, le mouvement Hamas a souligné que de tels crimes montaient bel et bien la nature sauvage des sionistes.

Le 7 octobre dernier, le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l’opération baptisée « Tempête Al-Aqsa » contre le régime israélien. En réponse, Israël a mené de lourdes frappes aériennes et déclaré le blocus complet de Gaza.

Appuyées par les États-Unis, les opérations du régime israélien à Gaza ont jusqu’à présent fait plus de 8 000 morts, dont des centaines de femmes et d’enfants.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a rencontré, mardi cet après-midi 31 octobre à Doha, Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas. Les deux parties ont discuté de la situation à Gaza.

À la tête d’une délégation politique, le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé à Doha mardi 31 octobre pour s’entretenir avec des responsables qataris, d’après Fars News.

Après avoir rencontré le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, émir du Qatar et le cheikh Mohammed ben Abdulrahman Al-Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie iranienne s’est entretenu avec Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement de la résistance islamique de la Palestine (Hamas).

Il s’agit de la deuxième rencontre entre Amir-Abdollahian et Haniyeh au cours des deux dernières semaines. Les deux hommes s’étaient rencontrés plus tôt le 22 mai lors de la visite du ministre iranien à Doha, la quatrième destination de sa tournée régionale.

Au cours de la réunion, qui a duré deux heures, le chef du bureau politique du Hamas, tout en appréciant le soutien de la République islamique d’Iran à la Palestine, a qualifié de très importante la réunion des hauts responsables de l’Organisation de la coopération islamique et a déclaré : « Nous espérons voir le fort soutien du monde islamique à la nation palestinienne. »

Alors que la lutte incessante contre le régime israélien entrait dans son 24^e jour, Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, a annoncé que Sanaa, avait pris pour cible les territoires occupés par une salve de missiles balistiques et de drones. Il a ajouté que la Résistance yéménite était prête à lancer davantage d’opérations contre l’occupation israélienne.

Il a indiqué que dans le cadre de sa troisième opération en soutien à la Résistance palestinienne, l’armée yéménite a mené une attaque de drones et de missiles à grande échelle contre diverses cibles de l’ennemi sioniste dans les territoires occupés palestiniens.

Il a souligné que les attaques de drones et de missiles de l’armée yéménite se poursuivraient tant qu’Israël continuerait ses attaques sur Gaza.

Le général Yahya Saree a précisé que la position du peuple yéménite envers la cause palestinienne était claire. Il a mis l’accent sur le fait que le peuple palestinien a pleinement le droit à la légitime défense.

L’armée israélienne affirme avoir attaqué environ 300 cibles dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, alors que l’agression brutale contre l’enclave assiégée fait rage.

Dans un communiqué publié mardi 31 octobre, l’armée israélienne a affirmé que les cibles comprenaient des positions de lancement de missiles guidés antichars et de roquettes, ainsi que des entrées de tunnels et des complexes militaires appartenant au Hamas.

Le communiqué indique que les troupes d’occupation se sont affrontées avec les combattants palestiniens qui ont tiré sur elles des missiles et des mitrailleuses lourdes.

Les soldats israéliens, ajoute le communiqué, ont tué des combattants de la Résistance palestinienne et ont ordonné aux forces aériennes de mener des frappes.

L’armée du régime israélien a, en outre, affirmé que de « nombreux » combattants du Hamas avaient été « éliminés » lors des assauts, sans fournir d’informations sur les pertes potentielles israéliennes.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a échangé des points de vue avec l’émir du Qatar ainsi que son homologue qatari le cheikh Mohammed ben Abdulrahman Al-Thani, sur les moyens permettant de mettre fin à la guerre israélienne et le génocide à Gaza.

Lors de la rencontre du ministre iranien des Affaires étrangères avec son homologue qatari, mardi 31 octobre à Doha, les deux parties ont discuté de questions bilatérales, des derniers événements en Palestine et des initiatives visant à mettre fin aux crimes de guerre israéliens contre le peuple opprimé de Gaza.

Plus tôt dans la journée, le ministre iranien des Affaires étrangères a rencontré l’émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani.

Au cours de la rencontre, Amir-Abdollahian a souligné la puissance de la Résistance palestinienne dans sa forte résilience et sa lutte contre l’armée israélienne.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques a averti que si la guerre en cours par Israël contre la Résistance palestinienne et la population civile dans la bande de Gaza assiégée s’étendait davantage, elle conduirait à l’anéantissement total du régime.

S’exprimant lundi 30 octobre lors d’une interview télévisée, Ali Baqeri Kani a qualifié l'opération de la Résistance palestinienne contre Israël de « séisme irréparable dans le système militaire et sécuritaire du régime sioniste ».

« Si la guerre s'étend encore [plus loin], nous ne pouvons pas dire qu'Israël perdra, car il ne restera plus rien d'Israël qui puisse être qualifié de perdant ou de gagnant », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

Les responsables palestiniens de la bande de Gaza assiégée affirment que le régime israélien a largué près de 20 000 tonnes d'explosifs sur le territoire dans le cadre de son agression en cours.

« L'armée d'occupation israélienne a largué plus de 18 000 tonnes d'explosifs sur la bande de Gaza depuis le début de son agression il y a 24 jours », a déclaré lundi 30 octobre le Bureau des médias du gouvernement à Gaza dans un communiqué.

Le communiqué ajoute que 10 000 personnes ont été tuées ou sont toujours portées disparues à la suite des bombardements intensifs du régime qui ont également provoqué des dégâts à grande échelle.

​Le bureau indique aussi que 50 tonnes d'explosifs ont été larguées jusqu'à présent sur chaque kilomètre dans la bande de Gaza.

Les médias israéliens ont rapporté qu'un drone avait infiltré Eilat depuis la mer Rouge, sur fond de spéculations selon lesquelles il proviendrait du Yémen.

Un drone venu de la mer Rouge a pénétré dans les territoires palestiniens occupés et s'est infiltré à Eilat. Israël prétend l'avoir intercepté.

Les médias israéliens ont suggéré que le drone venait du Yémen, comme l’a déclaré le correspondant militaire du journal israélien Yedioth Ahronoth à la chaîne 13 : « L’hypothèse la plus logique est que le drone a été lancé depuis le Yémen ».

Les médias israéliens avaient précédemment rapporté que des sirènes d’alarme avaient retenti à Eilat. À la lumière de ces développements, un responsable sioniste à Eilat a fait part du « renforcement des systèmes de défense aérienne dans les environs d'Eilat, de manière très significative ».  

Tôt mardi 31 octobre, des sources locales ont fait état de raids nocturnes du régime israélien sur les périphéries des villes de Yater, d'Al-Salhani et, de Bara’shit dans le sud du Liban.

L'armée israélienne a annoncé que ses avions avaient mené lundi soir des raids sur un certain nombre de sites d'infrastructures appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban. L’armée d’occupation a déclaré que les frappes aériennes visaient des sites militaires, des infrastructures et des dépôts de munitions et d’armes et elle a publié des photos de ce qu’elle dit être les moments des raids.