
تقي زاده
Les crimes de guerre continus d'Israël risquent de transformer la région en une "poudrière" (Iran)
Le ministre iranien des Affaires étrangères affirme que les crimes de guerre israéliens incessants risquent de transformer la région en une « poudrière », avertissant que « tout sera possible » si de telles atrocités se prolongent trop longtemps.
Hossein Amir-Abdollahian a fait ces remarques dans une interview accordée à la radio publique américaine NPR, lors de sa visite à New York pour assister à une réunion d'urgence de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la Palestine.
Cet avertissement intervient alors que le régime sioniste continue de bombarder la région densément peuplée de Gaza victime des années de blocus et d’attaques israéliennes.
Le nombre de morts à Gaza depuis le 7 octobre, date à laquelle Israël a lancé sa campagne aérienne, a dépassé les 7 000. Le régime a également imposé un blocus complet à la région, privant des millions de personnes de nourriture, de carburant, d’eau et d’électricité.
Manifestation « Vendredi de solidarité » avec la population de Gaza
Les crimes incessants du régime sioniste à Gaza, les bombardements de zones résidentielles et la mort de plus de 7 000 civils ont suscité la colère des nations de la région. Des milliers de personnes se sont rassemblées dans différents pays de la région ce vendredi 27 octobre pour exprimer leur compassion avec la nation palestinienne opprimée et leur dégoût envers le régime sioniste.
Suite à l'appel international à des manifestations de solidarité avec la population de Gaza et à la condamnation des crimes des sionistes, de grands rassemblements ont eu lieu au Qatar, en Jordanie, au Yémen, en Cisjordanie et dans le camp de réfugiés palestiniens d'Aïn al- Hilweh au Liban ainsi que dans certains pays de l'Europe et aux États-Unis.
Les forces israéliennes attaquent Gaza sous la menace d’une invasion terrestre
Les forces israéliennes, secondées par des avions de guerre, ont mené un bref raid terrestre dans le centre de Gaza dans le cadre d'une incursion terrestre qu'elles menaçaient de lancer dans l'enclave assiégée.
L'armée israélienne a annoncé vendredi matin que son infanterie avait mené un "raid ciblé dans le secteur central de la bande de Gaza", soutenu par des "chasseurs et des drones".
Selon l'armée israélienne, les chars et l'infanterie israéliens ont mené un raid similaire dans le nord de la bande de Gaza la nuit précédente.
Cette déclaration intervient alors que des dizaines de milliers de soldats israéliens se sont massés le long de la barrière séparant les territoires occupés de Gaza, en prévision d'une éventuelle incursion terrestre.
On craint que cette incursion n'entraîne une augmentation exponentielle du nombre de Palestiniens tués dans les frappes aériennes israéliennes depuis le 7 octobre, qui dépasse désormais les 7 000.
Gaza: la famine est utilisée comme une « arme de guerre » par Israël
Oxfam affirme que seulement 2% de la nourriture qui aurait été livrée est entrée à Gaza depuis qu'Israël a imposé un blocus complet sur l'enclave côtière. Il indique que même si une petite quantité d’aide alimentaire a été autorisée, aucune importation commerciale de nourriture n’a été livrée.
L’ONU affirme que les hôpitaux de la bande de Gaza n’admettent désormais que les cas d’urgence car ils manquent dangereusement de carburant. C’est parce qu’Israël bloque les livraisons de carburant à Gaza. Dans le même temps, l'UNRWA, l'agence des Nations Unies chargée des opérations humanitaires à Gaza, affirme qu'elle pourrait fermer ses portes dans les prochaines heures en raison d'un manque de carburant.
Leader: les USA, complices définitifs des crimes du régime sioniste à Gaza (Débat)
Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré lors d'une rencontre ce mercredi 25 octobre avec des membres du Congrès de commémoration des martyrs de la province de Lorestan que « les États-Unis sont les complices définitifs des crimes du régime sioniste à Gaza ».
« La présence des dirigeants des pays tyranniques et méchants dans les territoires occupés témoigne de leur inquiétude face à la désintégration et l’effondrement du régime sioniste », a-t-il fait remarquer.
« Les États islamiques ne devraient pas rester passifs. La victoire définitive appartient à la Palestine », a-t-il affirmé.
« La population de Gaza est réellement opprimée et cet ennemi impitoyable et sanguinaire, le régime terroriste usurpateur, ne connaît aucune limite à ses crimes. »
L'honorable Ayatollah Khamenei a appelé les gouvernements musulmans à rester prudents et vigilants sur la question palestinienne. « Les pays islamiques et leurs porte-parole politiques ne devraient pas céder à la campagne d’intoxication de l’Occident. Ils ne devraient non plus qualifier les Palestiniens de "terroristes" en répétant [leurs allégations ] », a-t-il averti. « Les Américains qualifient de terroristes les Palestiniens qui défendent leur foyer et leur patrie, mais le régime usurpateur qui usurpe leurs maisons et leurs territoires n'est-il pas terroriste ? »
« Que tout le monde sache que dans ce conflit et dans les conflits suivants, la victoire appartiendra à la nation palestinienne et que le monde futur sera celui de la Palestine, pas celui du régime sioniste », a conclu le Leader de la Révolution islamique.
Ghada Hoballah, géopoliticienne et Ayssar Midani, experte des questions politique, s'expriment sur ce sujet.
Réaction après le communiqué de presse diffusé par l’ambassade d’Israël à Dakar ce samedi 7 octobre 2023 après l’attaque-riposte du Hamas
A QUI FAIRE CONFIANCE POUR RECOUVRER LEUR DROIT SUR LEURS TERRES OCCUPEES PAR ISRAËL ? Par Cheikh Oumar Tall, Directeur du mensuel Le Jour Al Yawmou A qui les Palestiniens devront-ils faire confiance ? Aux Européens ? A l’Onu ? La question reste posée. Quand on sait qu’on ne peut pas mettre sur le même plan toutes les résolutions de l’Onu, les unes étant obligatoires, les autres étant de simples recommandations. Les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité votées au lendemain de la guerre de juin 1967 et qui constituent le fondement du processus de paix sont obligatoires (binding) mais malgré leur caractère obligatoire, Israël a toujours refusé de les respecter et de les appliquer. Pendant que ce même Conseil de sécurité s’acharne contre l’Irak de Saddam Hussein et contre l’Iran de l’Imam Khomeiny pour les obliger à appliquer les résolutions de l’Onu, comme sur la question de la bombe atomique possédée par Israël et que l’on refuse pour l’Iran ? Pourquoi Israël qui possède plus de 200 bombes atomiques refuse-t-il les inspections de l’Agence internationale de l’Onu ? Et pourtant, c’est cette même résolution du Conseil de sécurité de l’Onu qui a permis la création de l’Etat d’Israël en 1947. Par contre, la résolution 194 votée par l’Assemblée générale de l’Onu en décembre 1948 n’était qu’une simple recommandation. C’est l’article 11 de cette résolution qui a abordé la question du retour chez eux en Palestine (actuel Israël) des réfugiés arabes palestiniens. Des milieux officiels européens déclarent ouvertement que l’Europe ne créera jamais les conditions de la désintégration de la désintégration de l’Etat juif. Car, disent-ils, accorder le droit au retour ou œuvrer directement ou indirectement au retour des réfugiés dans leurs foyers c’est donner un chèque blanc aux réfugiés arabes palestiniens, à leurs enfants et petits-enfants.Les 800.000 réfugiés de la guerre de 1948-49 chassés, expulsés de leurs maisons par l’armée israélienne sont devenus après 50 ansd’exil 4 millions à l’extérieur de la Palestine (actuel Israël). Les autoriser à rentrer, équivaut à la disparition de l’Etat hébreu au bout d’une génération. Il faut rappeler que l’essentiel de la population israélienne est originaire des pays de l’Europe de l’est. D’ailleurs il était question dans un premier temps, d’implanter l’Etat d’Israël en Argentine ou en Ouganda. C’est à la dernière minute que l’Onu et les Britanniques ont créé l’Etat d’Israël sur les terres de la Palestine. Pour l’histoire, nous vous rappelons la fameuse déclaration de Lord Balfour. Considérant l’holocauste et les camps de concentration pour exterminer les juifs, les Israéliens devraient régler leurs comptes avec leurs parents européens, singulièrement les Allemands. Au lieu de cela, ils rejettent leur colère et se vengent sur les populations palestiniennes innocentes et qui ne sont en rien responsables de leurs malheurs. Dans ces conditions, est-ce que l’Intifada et le Jihad que prônent les Islamistes, du Hamas palestinien et Hezbollah libanais ne s’imposent donc pas pour chasser les envahisseurs israéliens et libérer la Palestine ? Donc tout acte que les Palestiniens font contre ces usurpateurs israéliens est question de vengeance, riposte, résistance et légitime défense pour libérer leur patrie. C’est pourquoi quand l’occident parle du droit d’Israël de se défendre, mais quel droit a-t-il de se défendre quand on sait que c’est Israël lui-même qui s’est introduit et s’est accaparé des terres palestiniennes ? Donc pourquoi Israël a le droit de se défendre alors que les propriétaires de la terre palestinienne n’ont pas le droit se défendre ? En Afrique du sud, le système de l’apartheid n’a été éliminé que par la force des armes, etpar la pression tant à l’intérieur qu’à l’extérieur par l’Anc, qui a toujours été déclaré « mouvement terroriste » par Prétoria et ses soutiens occidentaux ce n’étaient pas des négociations surtout bidon telles que Camp David 1 et 2, les accords d’Oslo ;etc et à n’en plus finir, qui avaient libéré les Noirs d’Afrique du sud. Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne et du parti politique laïc le Fatah qu’il dirige et le monde arabo-musulman devraient accepter l’évidence que désormais seule le lutte armée que prône le parti politique islamique le Hamas est en mesure de régler la question palestinienne et le sort de la mosquée d’Al Aqsa. Signalons que le Hamas est sorti vainqueur des dernières élections législatives du parlement palestinien. Dans sa quête de recouvrer les terres palestiniennes le Hamas est donc en plein droit d’utiliser tous les moyens politiques ou autres, y compris par les armes. Compte tenu de cette réalité historique, je m’offusque contre le gouvernement sénégalais qui condamne l’attaque du Hamas contre Israël alors que les pays de la Oumma islamique soutiennent fermement cette riposte, ou cet acte de résistance. Surtout quand on sait que la bande de Gaza est sous blocus depuis des décennies et subit régulièrement des attaques de l’armée aérienne israélienne qui tue la vaillante population civile palestinienne. Il y a quelques jours seulement d’ailleurs, le gouvernement israélien a sorti une carte qui rayait carrément le territoire palestinien qu’il incluait dans le territoire usurpé d’Israël.Un député européen s’est indigné de l’attitude de l’Europe qui ne réagit pas face aux atrocités commises par Israël contre les Palestiniens alors que s’il s’agissait d’un seul ukrainien braqué par les armes russes, tous les européens auraient crié au scandale. La vie d’un Ukrainien vaut-elle mieux que celle d’un Palestinien ?S’était-t-il demandé, en dénonçant l’hypocrisie de la commission européenne et du parlement européen. Cheikh Oumar Tall
L'Iran met en garde contre les soutiens au génocide à Gaza
S’adressant aux bellicistes sionistes et aux hommes d'État américains, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies : « Nous ne sommes pas d’accord avec l'expansion de la guerre dans la région, mais si le génocide à Gaza se poursuit, vous ne serez pas épargnés par cet embrasement. »
Lors de la réunion de l'Assemblée générale à New York, le ministre iranien des Affaires étrangères a rappelé que l'Iran a joué un rôle constructif dans la promotion de la paix et de la stabilité et dans la lutte contre le terrorisme et Daech.
Hamas : la poursuite de la guerre contre Gaza rendra la région hors de contrôle
Le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, a averti que la poursuite de la guerre d’agression du régime israélien contre la bande de Gaza « rendrait la région entière hors de contrôle ».
Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a lancé un avertissement jeudi 26 octobre, au 20e jour d’une guerre acharnée menée par le régime israélien contre l’enclave côtière qui a jusqu’à présent fait plus de 7 000 morts.
« La poursuite de l’agression contre Gaza rendra toute la région incontrôlable. C’est devenu une question brûlante et personne ne peut en prédire le cours ou l’issue », a-t-il insisté.
Gaza : 3 000 enfants tués par Israël depuis le 7 octobre, selon l'envoyé palestinien à l'ONU
L’ambassadeur palestinien auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a affirmé jeudi lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies que 7 000 Palestiniens avaient été tués par les attaques israéliennes à Gaza, ajoutant que 70 % de toutes les personnes tuées sont des femmes et des enfants.
« Quelque 3 000 enfants ont été tués par Israël depuis les attaques lancées le 7 octobre », a-t-il dénoncé.
« Je le répète, 3 000 enfants, des enfants innocents, des anges tués à Gaza au cours des trois dernières semaines », a-t-il déploré.
« Est-ce la guerre que certains d’entre vous défendent ? Je le répète, est-ce la guerre que certains d’entre vous défendent ? », s’est-il adressé aux États occidentaux.
Les forces américaines et alliés ont été attaquées 16 fois en Irak et en Syrie ce mois-ci (Pentagone)
Au milieu de l’indignation régionale face au soutien massif des États-Unis aux bombardements incessants du régime israélien contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, les États-Unis affirment que leurs forces et leurs alliés ont été attaqués à au moins 16 reprises à travers l’Irak et la Syrie voisine ce mois-ci.
Depuis le 17 octobre, « les forces américaines et de la coalition ont été attaquées au moins 12 fois en Irak [et] quatre fois en Syrie », a déclaré jeudi 26 octobre le général de brigade Pat Ryder, porte-parole du Pentagone.
Ryder a déclaré que la dernière de ces attaques a eu lieu jeudi 26 octobre dans la région du Kurdistan (nord de l’Irak), n’ayant causé « aucune victime » imposant seulement « quelques dégâts mineurs aux infrastructures ».