تقي زاده

تقي زاده

La création de coalitions tripartite ou quadripartite au Moyen-Orient où l’Iran, la Syrie, la Russie, l’Irak et la Turquie jouent un rôle de premier rang, a nettement influé sur les crises en Syrie et en Irak. Elles pourraient donc accueillir de nouveaux adhérents et contribuer au règlement d’autres conflits.

Selon Tasnim News, le ministre iranien de la Défense Amir Hatami se trouve depuis mercredi 18 avril à Bagdad en visite officielle pour participer au sommet quadripartite Iran-Irak-Syrie-Russie sur le renseignement et rencontrer les autorités militaires et sécuritaires irakiennes.

L’objectif de ces quatre pays à Bagdad est de coordonner leur lutte contre « le terrorisme ». «La coopération sur le plan du renseignement entre les quatre pays pour des objectifs communs et des missions contre le terrorisme a été une expérience réussie pour ramener la stabilité et la sécurité et doit être la base de toute coopération future», a déclaré le général Amir Hatami.

En 2015, un accord de coopération dans le domaine de la Défense a été signé lors du passage à Téhéran du ministre irakien de la Défense, Khaled al-Obeidi.

L’actuelle visite de M. Hatami à Bagdad a été, quant à elle, marquée par la tenue de la première commission mixte de coopération en matière de défense Irano-irakienne et la réunion quadripartite Iran-Irak-Syrie-Russie contre le terrorisme. Cette coalition a vu le jour fin 2015 alors que la Russie commençait ses frappes ciblées contre les positions terroristes en Syrie.

« Les responsables russes, iraniens et syriens sont arrivés en Irak. Ils ont entamé des discussions autour du terrorisme et notamment du groupe terroriste Daech. Il existe un accord stratégique entre l’Irak et les États-Unis. Ces derniers ont le devoir de protéger l’Irak en cas d’attaque venant de l’étranger. Mais vu le laxisme et le désengagement de Washington, Bagdad a été obligé de trouver un nouvel allié militaire et de se tourner vers la Russie », a par ailleurs expliqué un député du Parlement irakien.

Le ministre iranien de la Défense a indiqué en début de séance de cette réunion quadripartite que la coalition Iran-Irak-Syrie-Russie avait eu un « rôle important dans la défaite de Daech ».

Dernières initiatives en date : sur ordre du Premier ministre Haïder al-Abadi, des F-16 de l'armée irakienne ont mené jeudi des frappes aériennes contre les positions de Daech en Syrie.

Dans la ville américaine de Durham, en Caroline du Nord, la décision a été prise par les élus d’interdire à la police locale d’être entraînée par l'armée israélienne.

Selon la chaîne Al-Jazeera, une coalition d'organisations communautaires de la ville de Durham, dans l'État américain de Caroline du Nord, a réussi à faire pression sur le Conseil municipal pour interdire la formation et les échanges entre le département de police de Durham et l'armée israélienne.  

Une motion soulignant que « l’armée et la police israéliennes ont une longue tradition de violence et de racisme contre les Palestiniens et les Juifs de couleur », a été adoptée à l’unanimité par le Conseil municipal de la ville.

« Le Conseil s'oppose aux échanges internationaux avec n'importe quel pays ou entité dans lequel les officiers de Durham reçoivent une formation de type militaire puisque ces échanges ne soutiennent pas le type de police que nous voulons ici dans la ville de Durham », peut-on lire dans le texte.

Il souligne l'engagement de Durham, une ville de plus d'un quart de million de personnes, à créer un environnement sûr et sain pour ses habitants et à « reconnaître et partager la profonde inquiétude concernant la militarisation des forces de police à travers le pays ».

Le Parlement britannique annonce la formation d' un groupe destiné à obstruer les efforts de la Russie qui cherche à faire la lumière sur l’affaire Skripal et sur celle de l’attaque chimique de Douma.

Le groupe en question se compose de députés parlementaires influents dont les chefs des Comité de la Défense, des Affaires étrangères, du Trésor et de la Sécurité nationale, a écrit le journal britannique, The Times, ce vendredi 20 mars 2018.

Citant une source gouvernementale dans son article, The Times prétend que la Russie a publié un total de 31 faux rapports pour tenter de se soustraire à toute accusation d'implication dans l’affaire Skripal ainsi que porter un démenti aux accusations portées à l’encontre du gouvernement de Damas au sujet de l’attaque chimique présumée à Douma.

L’affaire de l’empoisonnement de l’agent double russe Skripal et de sa faille a plus que terni les relations entre Moscou et Londres. Le gouvernement britannique se dit persuadé de l’implication de la Russie dans cette affaire suite à quoi des dizaines de diplomates russes ont été expulsés du Royaume-Uni pour espionnage. Il faut préciser aussi que Washington et l’UE ont rapidement apporté leur soutien au Royaume-Uni sur ce dossier.

Fustigeant l’aventurisme israélien au Moyen-Orient, le général de brigade Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a averti que le déclenchement de toute nouvelle guerre dans la région, aboutirait certainement à l’élimination d’Israël de la carte du monde.

S’exprimant ce vendredi 20 avril, le général de brigade Salami a déclaré que les « ennemis voulaient saper nos efforts allant dans le sens de la lutte contre le terrorisme dans la région ».

Le général de brigade Hossein Salami, commandant adjoint du CGRI. ©Al-Alam

« En dépit de tout, l’Iran est parvenu à chasser les terroristes de beaucoup de pays. Aujourd’hui, le monde musulman est un champ de bataille contre les puissances mondiales qui cherchent à y réaliser leurs objectifs malsains et qui n'y arrivent point", a-t-il fait remarquer.

Plus loin dans ses propos, le commandant adjoint du CGRI a affirmé que le front de la Résistance est plus fort que jamais et que de nouvelles guerres lancées dans notre région ne ressembleront point à celles de 2008, à celles de 33 jours ou encore des 51 jours.

S’adressant aux dirigeants du régime israélien, M. Salami a souligné qu’en cas d’éclatement d’un nouveau conflit, Israël serait rayé de la carte.

« Ne comptez pas sur vos bases aériennes. Elles sont toutes à portée de main. Ne vous en remettez pas aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à la France. Ils arriveront au moment où vous n’existerez plus tout comme l’arrivée d’une ambulance après la mort d’un homme. Faites attention à votre comportement et ne faites pas de calculs dangereux », a-t-il martelé.

Selon les résultats d’une enquête menée fin 2015 par Global Research, les États-Unis sont directement impliqués depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le massacre de près de vingt millions de personnes à travers le monde.

Global Research. ©twas

Selon une étude publiée par Global Research fin 2015, les États-Unis sont directement impliqués depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le massacre d’une vingtaine de millions de personnes à travers le monde.

Washington, Paris et Londres ont effectué, samedi 14 avril, à l'aube des frappes contre les positions de la Syrie sous prétexte que ce pays avait utilisé des armes chimiques à Douma.

Il existe des preuves solides qui montrent que le gouvernement syrien n’a jamais utilisé d’armes chimiques à Douma, dont l’aveu du secrétaire américain à la Défense. Par ailleurs, les experts des questions juridiques ont remis en cause la légitimité de ces frappes du point de vue du droit international.

Et pourtant, les États-Unis prétendent qu’il s’agissait d’une intervention humanitaire.

Sur les 194 pays du monde, 136 ont moins de 20 millions d'habitants, c'est-à-dire que si Washington se concentre sur un seul pays, trois quarts des pays du monde sont susceptibles d’être éradiqués par les soi-disant interventions humanitaires des États-Unis.

En outre, vu le nombre de la population de l’ensemble des pays du monde on peut dire que les États-Unis ont tué à eux seuls la population totale de 45 pays.

Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que son pays avait tracé des lignes rouges pour l’attaque au missile des États-Unis contre la Syrie.

Sergueï Lavrov a déclaré, ce vendredi 20 avril, que le président américain Donald Trump avait invité, lors d’un entretien téléphonique, Vladimir Poutine à se rendre à la Maison Blanche.

Concernant l’attaque au missile tripartite, dirigée par les États-Unis, contre la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou avait mis en garde les États-Unis contre toute attaque visant les régions qui constituaient des lignes rouges pour la Russie.

« Les Américains n’ont pas transgressé les lignes rouges que nous leur avions indiquées. Nous avions averti les Américains que toute attaque contre ces lignes rouges serait suivie d’un acte de représailles de Moscou », a réaffirmé Sergueï Lavrov, cité par Russia Today.

Le chef de la diplomatie russe a souligné qu’il n’existait plus aucun obstacle à la vente des systèmes de défense antiaériens S-300 à la Syrie après l’attaque tripartite de Washington, de Londres et de Paris contre la Syrie.

« Poutine et Trump ne permettront jamais qu’une confrontation militaire ait lieu entre Moscou et Washington », a-t-il réaffirmé.

Sergueï Lavrov a ensuite rappelé la destruction de plusieurs missiles, tirés par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni sur les cibles en Syrie, par la DCA syrienne, ajoutant que l’armée russe en fournirait bientôt des preuves.

 

L’Iran accueillera ce lundi le Symposium des Marines de l'Océan indien.

La Force navale de l’armée de la République islamique d’Iran accueillera, ce lundi 23 avril à Téhéran, une réunion du Symposium des Marines de l'Océan indien (IONS).

Le Symposium des Marines de l'Océan indien est composé de 23 membres permanents et de neuf membres observateurs. La Force navale stratégique de l’armée iranienne compte parmi les membres permanents de l’IONS.

Le quotidien américain The Wall Street Journal a révélé, lundi 16 avril, un nouveau plan des États-Unis qui consiste à faire déployer une force arabe multinationale dans le nord-est de la Syrie dans l’objectif de « rétablir la sécurité ».

Cette initiative de Washington s’inscrit dans le cadre d’une demande, faite à l’Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis, d’investir des milliards de dollars pour « reconstruire la Syrie ».

Dans la foulée, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a donné, mardi 17 avril, son feu vert au déploiement de contingents saoudiens en Syrie.

Voici une interview exclusive de l’analyste libanais Radwan al-Dhib, accordée à ce propos à l’agence de presse iranienne Mehr :

* Mohammed ben Salmane s’est dit prêt à acheminer des forces militaires en Syrie dans le cadre d’une coalition antiterroriste islamique et les États-Unis entendent remplacer leurs militaires par les forces arabes multinationales dans le nord-est de la Syrie. Ce plan peut-il être opérationnel ?

- Tout ceci n'est qu'un tapage médiatique. L’Arabie saoudite s’enlise actuellement dans la guerre qu’elle a déclenchée, elle-même, au Yémen. Idem pour les Émirats arabes unis. Dans cette conjoncture, le projet de l’envoi de forces militaires saoudiennes en Syrie vise à camoufler les échecs qu’ont accumulés les Saoudiens sur le front yéménite. D’autre part, cette initiative de Washington vise, entre autres, à exploiter l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes sur le plan financier. C’est le même projet qu’a présenté l’ancien président des États-Unis Barack Obama en 2013, avant l’implication de la Russie dans les conflits en Syrie. Lorsque Barack Obama a mis en avant ce projet, les ennemis de la Syrie ne songeaient qu'à la conquête, mais la situation est aujourd’hui totalement différente et les ennemis de la Syrie ont subi des défaites cuisantes sur tous les plans. D’autre part, l’Égypte s’oppose à l’idée du déploiement d’une force arabe multinationale en Syrie, car elle préfère focaliser ses efforts sur la lutte contre le terrorisme à l’intérieur de son pays. En Syrie, les évolutions tournent au profit de Damas et de ses alliés, les ennemis reconnaissent leur défaite et Israël craint la réaction de l’Iran à ses récentes attaques contre la Syrie. Toutes ces évolutions peuvent nous aider à comprendre pourquoi Washington cherche à justifier son retrait par la mise en place d’une force arabe multinationale.

* Compte tenu du bras de fer opposant le Qatar d’une part à l’Arabie saoudite et aux Émirats de l’autre et les points de désaccord qui existent entre l’Arabie saoudite et l’Égypte concernant le dossier syrien, est-il possible de former une force arabe multinationale ?

- C’est le gouvernement syrien qui a su l'emporter sur ses ennemis et c’est bien évidemment celui qui accumule les victoires sur le champ de bataille qui est capable de prendre les rênes des affaires. En plus, la Turquie n’acceptera en aucun cas le déploiement de militaires égyptiens et saoudiens près de ses frontières d’autant plus qu’elle est en litige avec l’Égypte et l’Arabie saoudite, car cette dernière entend transférer les terroristes de Jaïch al-Islam, qui se sont retirés de la Ghouta orientale, au Yémen pour ainsi compenser les failles de son armée. Cela dit, l’initiative américaine est une pure campagne de propagande dont l’objectif est de faire oublier les victoires, enregistrées par l’armée syrienne, l’Iran, le Hezbollah et la Russie. Des victoires qui feront déséquilibrer toutes les évolutions de la région et qui ouvriront une nouvelle voie à l’axe de la Résistance.

Le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a souligné mercredi que le pays est au milieu d'une "bataille" avec certains ennemis puissants, tout en avertissant des tentatives des infiltrés d'infiltrer le système des renseignements iraniens.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "La République islamique d'Iran est confrontée à un grand conflit, où l'ennemi est devant nous", a déclaré le dirigeant iranien de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, lors d'une réunion avec le ministre iranien de l'Iran. Intelligence, Mahmud Alavi, et un groupe d'employés et d'officiers de ce portefeuille.

Cette guerre d'intelligence entreprise contre la République islamique, a précisé le dirigeant, a des aspects différents, qui incluent "infiltrer et influencer" le système et "altérer" la croyance populaire.

"Dans l'agenda de cette guerre, il existe différentes méthodes et approches qui vont de l'infiltration et du vol de données à influencer les décisions des officiels et les croyances populaires, créer des désordres financiers et économiques et saper la sécurité", a averti. Ayatollah Khamenei

Il a souligné que les traces des systèmes de renseignement étrangers sont visibles dans la récente crise qui a frappé la monnaie nationale de l'Iran, le rial.
 
Dans un autre moment de son discours, le chef de la révolution islamique a abordé le problème de la corruption dans le pays, et a exhorté toutes les autorités perses à mener une lutte sérieuse contre ce problème.

La 35e édition des compétitions internationales du Saint Coran de la République Islamique d’Iran a été lancée ce jeudi au Musalla (salle de prière) Imam khomeiny (s) à Téhéran.
La cérémonie de l’ouverture de la 35e édition des compétitions de la mémorisation et de la récitation du Saint Coran de la république islamique d’Iran a eu lieu ce jeudi en présence de l’hojatolislam Ali Mohammadi, représantant du Vali Faghih et directeur de l’organisation iranienne d’owqaf et des affaires pieuses, d’Ali Akbar Vélayati, conseiller aux affaires internationales du guide suprême et d’autres responables de l’ordre islamique ainsi que des récitants et mémorisateurs.


Ces compétitions se dérouleront avec la participation des représentants de 84 pays en disciplines de la lecture et de la mémorisation du Saint Coran.


Outre les compétitions coraniques internationales d’autres compétitions coraniques se tiendront en cinq catégories à savoir les compétitions coraniques des étudiants en théologie en disciplines de la lecture, de la mémorisation, le commentaire et le discours coranique, à Qom, les compétitions coraniques des étudiants à Mashhad en disciplines de la lecture et de la mémorisation, les compétitions coraniques pour les femmes en discipline de la mémorisation, à Téhéran, celles réservées aux aveugles et aux adolescents à Téhéran.


Les compétitions coraniques iraniennes ont pour slogan “Un livre, une communauté : résistance face à l’arrogance mondiale jusqu’à la disparition du régime sioniste et la victoire du peuple palestinien”.