تقي زاده

تقي زاده

La 6e réunion de la Commission mixte irano-ghanéenne aura lieu demain, lundi 13 novembre, au Ghana avec la participation du ministre iranien de la Mobilisation agricole, Mahmoud Hojjati.

La délégation iranienne présidée par M. Hojjati est composée de 60 personnes issues des secteurs public et privé.

Cette délégation s’entretiendra avec les parties ghanéennes au sujet du commerce, de l’agriculture, de l’économie, des douanes, de l’énergie, du transport et de la construction.

Les hommes d’affaires du secteur privé des deux pays organiseront des réunions commerciales.

La 5e réunion de la Commission mixte irano-ghanéenne avait eu lieu à Téhéran il y a 3 ans.

Cette nouvelle édition se déroulera du 13 au 16 novembre à Accra, capitale ghanéenne.

lundi, 13 novembre 2017 17:01

Services gratuits à la marche Arbaeen

Les gens ont servi gratuitement à pèlerins en marche Arbaeen.
Le chanteur irlandais Bob Geldof va rendre lundi une distinction de la ville de Dublin dont est également récipiendaire Aung San Suu Kyi pour protester contre l'"épuration ethnique" perpétrée selon lui par la dirigeante birmane contre la minorité musulmane rohingya.
"Je ne souhaite aucunement être associé à un individu actuellement engagé dans l'épuration ethnique de masse du peuple rohingya", écrit Bob Geldof dans un communiqué.

"Nous l'avons honorée, maintenant elle nous répugne et nous fait honte", ajoute-t-il.

Le chanteur sera lundi à 11H00 locales (11H00 GMT) à la mairie de la ville pour rendre sa "Freedom of the City of Dublin", une distinction accordée par la capitale irlandaise qu'il avait reçue en 2005, et Aung San Suu Kyi en 1999.

la dirigeante birmane, prix Nobel de la paix, est très critiquée pour son peu d'empathie envers les Rohingyas, considérés comme une des minorités les plus persécutées du monde.

Quelque 900.000 musulmans Rohingyas de Birmanie sont entassés aujourd'hui dans des conditions insalubres dans des camps de tentes dans le sud du Bangladesh. L'exode de plus de 600.000 d'entre eux depuis fin août a été qualifié par l'ONU d'"épuration ethnique".

Chanteur militant, Geldof est devenu mondialement connu avec le groupe Band Aid, créé en 1984 pour récolter de l'argent destiné à aider la population en Ethiopie, décimée par la famine. Plus récemment, en 2014, il a réuni un nouveau groupe pour récolter des fonds contre Ebola.
Les musulmans à différents pays ont participé à la marche arbaeen.
mercredi, 01 novembre 2017 14:22

Iran: Vladimir Poutine rencontre Hassan Rohani

Le président russe, Vladimir Poutine, a été reçu par son homologue iranien, Hassan Rohani.

En visite à Téhéran, mercredi 1er novembre, pour prendre part à la réunion tripartite Iran-Russie-République d’Azerbaïdjan, le président russe Vladimir Poutine a rencontré, ce mercredi 1er novembre, son homologue iranien Hassan Rohani.

Israël retient son souffle : d'ici quelques heures le président russe, Vladimir Poutine va atterrir à Téhéran alors que son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev s'y trouve déjà. Officiellement, les trois parties évoqueront l'économie, le commence, l'énergie dans le cadre de ce qui fait déjà très peur aux Américains à savoir "l'union eurasiatique". Mais ce n'est sans doute pas cette perspective qui inquiète en ce moment le plus Tel-Aviv. À en croire Haaretz, "les deux amis d'Israël" que sont "Poutine et Aliev" se rendent à Téhéran pour faire signifier à la "République islamique" qu'il est grand temps qu"elle quitte la Syrie". Surtout le Sud syrien où l'armée syrienne et son allié, le Hezbollah, contrôlent tout et qui pour le grand malheur du régime israélien, se trouve sur ses frontières. Mais Poutine se comportera-t-il en émissaire de Netanyahu? 

Alors que l'État syrien est sur le point de gagner la grande guerre contre Daech et ses soutiens occidentaux et régionaux, et qu'à Damas, on pense plus sérieusement à l'après-guerre, cette troisième visite de Poutine en Iran a suscité une vraie tempête médiatique en Israël où la presse ne cesse d’énumérer les signes d’amitié et de rapprochement russo-israéliens comme pour convaincre le lecteur que Poutine " stoppera l’Iran aux portes d’Israël ".

Mais rien n’est moins sûr. Haaretz se livre à une analyse précoce de cette visite qui se combine avec celle du président azerbaïdjanais, allant jusqu’à qualifier les deux hommes d’amis d’Israël en terre ennemie.

Dans son article daté d’il y a deux jours, Haaretz mentionne ce qu’il qualifie d’ "accord tacite" entre Israël et la Russie "tout au long de sept ans de guerre en Syrie", accord qui aurait évité " tout incident israélo-russe à chaque frappe israélienne contre le sol syrien ". L’hypothèse n’est certes pas à écarter, mais elle n’est pas non plus trop d’actualité. L’attitude moscovite s’est soudain mise à changer quand Israël a eu le malheur de commettre la fatale erreur de s’en prendre à un centre de recherche de l’armée syrienne à Masyaf à quelques pâtés de Tartous. Ce port stratégique qui accueille la base navale russe. L’erreur a coûté à Israël le 7 septembre dernier " une frappe préventive » de la DCA syrienne, alors que les avions de chasse israéliens se trouvaient dans le ciel du Liban en pleine mission de reconnaissance et qu’ils n’avaient tiré aucun missile à destination de la Syrie. Dans la foulée, Tel-Aviv a prétendu avoir détruite " la batterie de missile coupable ", mais aucun analyste n’a fait attention à cette annonce. Le mal avait été fait : à l’approche de la victoire de l’armée syrienne et de ses alliés sur le terrain des combats, Israël fait face à une nouvelle réalité : le ciel libanais est désormais la prolongation du ciel syrien et ce, à la faveur de ce qui est appelé " Alliance Russie/axe de Résistance " en Syrie.

Peu après l’attaque, Israël a pris en pleine figure une autre manifestation de cette " alliance " : en visite à Tel Aviv, le ministre russe de la Défense, le général Choïgou aurait dit à la bande Netanyahu ses quatre vérités. Et c’est Yediot Aharonot qui le rapporte.  

Selon le journal israélien, le ministre russe de la Défense aurait même lancé un sévère avertissement à Israël, l'un des "plus sévères jamais lancé". Le général russe qui ne pouvait sans doute s’empêcher de voir une certaine manigance israélienne derrière le meurtre en septembre dernier à Deir ez-Zor du commandant en chef des forces militaires russes en Syrie, Valeri Assapov, aurait lancé un " vous, Israéliens, vous ne pouvez plus frapper des cibles en Syrie puisque la Russie a fini par livrer à Damas des batteries de missiles antiaériens ". Ces propos n’engagent que Yediot Aharonot, mais vu l’agenda de la 3e visite de M. Poutine en Iran, il est fort probable que les journalistes du journal israélien n’aient pas menti. Car même l’annonce lundi, par le journal Kommersant d’une réduction de la présence militaire russe en Syrie ne changerait rien aux capacités balistiques nouvellement acquises de la Syrie : " les S-400 resteront à Hemimim et Maysaf, les S-300 à Tartous et les Pansir-S1, à travers tout le sol syrien. Il en serait de même pour ces centaines de drones russes qui ne quitteront pas la Syrie puisqu’ils sont chargés de surveiller Idlib, Homs, la Ghouta occidentale et surtout Deraa. Et c’est là qui se pose la grande question qui traverse en ce moment l’esprit des dirigeants israéliens : Poutine demandera-t-il au Hezbollah et aux Iraniens de quitter Deraa, Quneïtra et le Golan pour faire plaisir à Tel Aviv ?  

À vrai dire, au terme de sept ans de guerre en Syrie, il ne reste plus grand-chose des liens privilégiés de Moscou avec Tel Aviv. Puisque la Russie a muté : l’homme fort du Kremlin pense déjà à se faire aider par l’Iran pour élargir sa présence dans le golfe Persique. L’Iran veut atteindre, de son côté, l’Europe via cette portion russe de la mer Noire. À Téhéran et à Moscou on voit plus loin que le bout de son nez surtout que le terrorisme daechiste créé et nourri par US/Israël tend à affecter, après sa quasi-défaite en Syrie et en Irak, le sol afghan, soit ce carrefour ultra stratégique au cœur de l’Asie centrale.

Israël croit-il vraiment que Poutine renoncera à son alliance avec le Hezbollah et l’Iran maintenant que la tumeur daechiste fait des métastases dans son arrière-cour ? Après tout, ce n’est pas en soutien aux soldats israéliens que les avions russes ont mené depuis 2013, quelque 96.000 heures de mission aérienne contre Daech et autres " terroristes modérés " chers à l’Occident. Depuis le ciel syrien, les Sukhoï russes n’ont vu que les soldats syriens et les braves combattants du Hezbollah s’acharner contre les terroristes. 

En pleine crise sur le nucléaire iranien, Ehud Barak, le ministre israélien des Affaires militaires de l’époque estimait qu’Israël à lui seul serait en mesure d’entrer en guerre avec l’Iran, mais tout porte à croire que c’est seulement en partenariat avec les États-Unis que Tel-Aviv pourrait lancer une intervention militaire contre l’Iran. Un article d'al-Qods al-Arabi se penche sur le sujet:

Le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. (Archives)

" Les menaces proférées par Israël selon lesquelles il fallait « chasser les forces iraniennes de la Syrie » n’ont nullement troublé les Iraniens. Les autorités iraniennes en ont plein les oreilles de telles prises de position de la part des dirigeants israéliens. Elles connaissent parfaitement la stratégie des commandants sécuritaires d’Israël présidés par Benyamin Netanyahu et leur prise de décision envers la question du nucléaire iranien.

Il est aujourd'hui plus clair que jamais que les Iraniens ne prennent pas au sérieux les menaces d’Israël d’attaquer leurs installations nucléaires. Même dans les années 2011-2012 où le régime israélien tentait de se montrer prêt à détruire les sites nucléaires iraniens, les responsables iraniens n’y ont fait aucun cas.

Les diplomates occidentaux, à l’époque en mission à Téhéran, sauront parfaitement dépeindre pour leurs collègues israéliens, comment les Iraniens, en pleine tension avec Tel-Aviv, ne craignaient guère un éventuel coup individuel d’Israël. La seule chose qui aujourd’hui pourrait être ennuyeuse c'est un partenariat entre Israël et les États-Unis contre l’Iran.

En pleine crise sur le nucléaire iranien, des éléments à l’intérieur d’Israël s’imaginaient que les États-Unis, une fois rassurés des capacités de Tel-Aviv de mener une opération militaire contre l’Iran, seraient prêts à coopérer avec Israël.

À cette époque, les habitants de la Palestine occupée voyaient leurs dirigeants résolus et sérieux à mener une attaque contre l’Iran et s’inquiétaient de l’éclatement d’une grande guerre avec l’Iran.

Les Américains qui avaient durci les sanctions économiques contre l’Iran ont fini en 2013 par signer un accord avec Téhéran, et ce, au moment où Israël s’attendait à ce que son rêve concernant l’aide sécuritaire américaine à une quelconque attaque contre l’Iran se réalise.  

L’aide sécuritaire à une attaque dont rêvait Israël n’a pas vu le jour et en contrepartie Obama lui aurait promis un don généreux. 

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu étant sûr de l’inefficacité des sanctions économiques estimait que la seule solution à la question du nucléaire iranien était de recourir à une intervention militaire contre l’Iran.

Sous la présidence Obama, une telle intervention avec la participation des États-Unis s’avérait peu probable, mais Trump a insufflé l’espoir chez les Israéliens, bien que l’attitude du président américain témoigne du fait le lancement d’une telle intervention ne serait qu’un vain rêve irréalisable !  

Netanyahu qui se pose en père de l’option militaire contre l’Iran et qui s’en félicite même, n’est pas la première personne à avoir planifié une quelconque opération militaire contre l’Iran. Ariel Sharon l’avait déjà proposé à la fin de son règne politique et y avait attribué un budget colossal.

Mais cela intervient alors que le monde marche dans le sens inverse des politiques de Netanyahu et qu’en cas d’éventuelle intervention militaire en Iran, le Mossad et l’armée israélienne en seront les seuls participants.

Même chose en Syrie, Netanyahu continue la menace, mais hésite à lancer une intervention dans ce pays."

Au cours d'une cérémonie organisée à la base aérienne de Hamat, au Liban, qui a eu lieu en présence du commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun et de l'ambassadrice américaine à Beyrouth, Elizabeth Richard deux appareils américains de type A-29 Super Tucano ont été remis à l’armée libanaise.

Ces deux avions de chasse américains ont été officiellement livrés hier mardi 31 octobre au commandement de l'armée libanaise. Il s'agit de la première livraison d'un lot de six appareils que seront remis au Liban d'ici à la fin de l'année 2018.

Les Américains disent avoir livré ces deux appareils à l'armée libanaise pour la renforcer, mais est-ce vraiment le cas? 

L’ambassadrice américaine en poste à Beyrouth, Elizabeth Richard a évoqué la livraison des appareils US à l’armée libanaise avant de prétendre : « Les forces armées libanaises pourront se renforcer à la faveur de ces deux avions. Elles pourront renforcer leurs capacités face aux terroristes ».

Cette annonce en haute couleur de l'ambassadrice US a du mal pourtant à passer : depuis des décennies, l'armée libanaise souffre du manque d'équipements et surtout du refus des pays occidentaux à lui livrer des munitions et des armes nécessaires à faire face au terrorisme. Le geste "bienveillant" des Américains intervient juste au moment où l'armée libanaise a fait front commun avec le Hezbollah, condamnant dans les termes les plus vifs la décision de Washington de sanctionner la Résistance. 

Cette décision des États-Unis censée livrer deux avions à l’armée libanaise s’inscrit donc dans le cadre de la fameuse politique qui dit :« diviser pour mieux régner » et qui est destinée à éloigner l'armée libanaise du Hezbollah. Mais cette manoeuvre a-t-elle une quelconque chance de réussir?

Le président libanais, Michel Aoun s’est attardé répond à cette question et dans les termes les plus clairs : il s'st attardé sur l'accord qu'il avait scellé en 2006 avec le Hezbollah, alors qu'il était chef du Courant patriotique libre, pour dire :

Le documentaire « Mostafa de Stockholm à Karbala » de Seyed Ali Sajadi, lauréat de la compétition internationale du film sur Karbala l’année dernière, a été présenté à Paris au centre culturel iranien.
Seyed Ali Sajadi dans un discours avant la diffusion du film, a déclaré que ce film était la représentation d’un discours intérieur plutôt qu’une performance technique. 
Ce film a été suivi d’une réunion de critiques cinématographiques et d’une réunion de réponses aux questions des participants.    
mercredi, 01 novembre 2017 09:03

Bagdad contrôle la frontière du Kurdistan

Des soldats irakiens ont pris mardi le contrôle de l'unique point de passage entre la Turquie et le Kurdistan irakien, cinq semaines après un référendum d'indépendance dans cette région rejeté par Bagdad et Ankara, a indiqué le Premier ministre turc.
 
"Le poste-frontière a été remis aux autorités gouvernementales irakiennes", a déclaré Binali Yildirim lors d'un discours télévisé à Ankara.

"Désormais, les contrôles seront effectués par la Turquie et l'Irak. Côté turc, à Habur, par nos autorités. Côté irakien, où le point de passage est appelé Ibrahim al-Khalil, par des responsables irakiens envoyés depuis Bagdad", a ajouté le chef du gouvernement turc.

Les forces irakiennes, accompagnées de soldats turcs, sont arrivées au point de passage Ibrahim al-Khalil depuis le territoire turc où elles avaient participé ces dernières semaines à des exercices militaires conjoints avec l'armée turque, selon les agences de presse Anadolu et Dogan.

Le point de passage, appelé Habur du côté turc, était jusqu'à présent contrôlé en territoire irakien par les autorités du Kurdistan irakien (KRG).

Ankara a menacé à plusieurs reprises de fermer ce point de passage pour sanctionner le KRG après le référendum du 25 septembre mais n'a jamais mis cette menace à exécution.

Selon Dogan, une cérémonie marquant le passage du poste-frontière sous contrôle de l'armée irakienne a eu lieu sur place mardi matin en présence de haut gradés de Bagdad et d'Ankara.

Le drapeau du KRG qui flottait sur le bâtiment de la partie irakienne du point de passage devait être remplacé par le drapeau irakien, selon les médias turcs.

Dimanche, une source gouvernementale irakienne avait affirmé que les commandants militaires irakiens et kurdes étaient parvenus à un accord prévoyant le déploiement de forces de Bagdad à un autre poste-frontière, celui de Fichkhabour aux confins des territoires turc, syrien et irakien.

Bagdad cherche à sécuriser l'accès de son oléoduc vers le port turc de Ceyhan en prenant ce poste-frontière.

Depuis le référendum, la crise n'a cessé de s'envenimer entre Erbil et Bagdad. Le 16 octobre, les forces gouvernementales et paramilitaires irakiennes sont entrées en action pour reprendre l'ensemble des zones disputées, c'est-à-dire revendiquées à la fois par le KRG et Bagdad.

En deux semaines, Bagdad a repris le contrôle de leur quasi-totalité dans le nord.