تقي زاده

تقي زاده

Zaynab (p), la fille de l’infaillibilité

Fâtima az-Zahrâ’ (p) était le modèle le plus parfait de la femme musulmane. Elle a vécu l’infaillibilité dans sa raison, et c’est pour cela que sa raison n’a jamais exprimé autre chose que la vérité. Elle l’a vécue dans son cœur, et c’est pour cela qu’il n’a jamais palpité pour autre chose que le bien. Elle l’a vécue dans sa vie, et c’est pour cette raison que sa vie n’a jamais été attachée à autre chose que les valeurs spirituelles qui rapprochent de Dieu. Elle était la femme cultivée qui, de la Mosquée du Messager de Dieu (P), a prononcé son discours où elle a prouvé la force de l’attitude, l’ampleur de la science et la force de la preuve. Et c’est pour toutes ces raisons qu’elle est devenue la disciple du Messager de Dieu (P) et la compagne de ‘Alî (p). Elle a rempli Médine, du vivant du Prophète (p) et après sa mort, en matière de science, d’âme, de moralité et d’instruction.

Sa fille, Sayyida Zaynab (p) était une image de sa mère. Enfant, elle a vécu dans le giron de sa mère. Jeune, elle a vécu dans le giron de son père. Elle a vécu avec ses deux frères, al-Hassan (p) et al-Hussein (p), tous les secrets de l’Imamat et de la science. Et c’est pour cette raison qu’elle représentait la femme dont la raison était remplie de science, dont la vie était remplie de la fidélité à l’égard de Dieu, le Très-Haut, ainsi que de la lutte pour Sa cause.

Lorsque nous parlons de la mère et de la fille, nous trouvons dans leurs deux personnalités tous les éléments qui font d’elles deux modèles, non seulement pour les femmes, mais pour les hommes et les femmes à la fois. Elles agissaient sur la base de la foi, elles s’ouvraient au monde à travers la culture de l’Islam. Sayyida Zaynab représentait la femme que les biographes comptent parmi les femmes les plus vertueuses. Elle avait la preuve forte et l’attitude ferme et elle était courageuse face aux défis.

Avec al-Hussein (p)

Zaynab (p) accompagnait al-Hussein (p) ce qui a empli son cœur d’amour envers son frère. Son cœur était remplit d’amour envers le Message porté par son frère al-Hussein (p). C’est la raison pour laquelle elle a quitté son cousin et mari, ‘Abdullah Ibn Ja’far, à Médine et a accompagné l’Imâm al-Hussein (p) à Karbala avec ses deux fils. Elle passait son temps aux côtés de al-Hussein (p). Elle gardait ses enfants et les enfants de ses compagnons. C’est elle qui s’est chargée de soigner son neveu, l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussein (p), pendant sa maladie à Karbala. Elle s’asseyait avec l’Imâm al-Hussein (p) et se renseignait auprès de lui au sujet de la nature de la situation et de l’évolution des combats. Elle craignait pour sa vie et elle a été très touchée lorsqu’elle l’a entendu réciter des vers où il prévoyait sa prochaine mort. L’Imâm al-Hussein (p) s’est alors mis à l’encourager et à lui faire des recommandations en disant : “Si je trouve la mort, garde-toi de déchirer tes vêtements ou de griffer ton visage. Ne crie pas ‘O malheur’ ou ‘O désastre“.

Volonté et patience et non pas pleurs et lamentations !

Les lecteurs des scènes de la tragédie de Karbala ne disent pas la vérité lorsqu’ils  prétendent que Zaynab (p) s’est cogné la tête contre le bois de la selle du chameau au point que le sang a coulé sous la couverture de sa tête. Car, depuis la fin du combat à Karbala, Elle a pris la direction en main après la mort en martyr du dirigeant. Elle était forte et ferme. Elle n’a pas failli devant le drame. Le drame était une expérience parmi les plus difficiles qu’un homme pourrait éprouver, parmi les événements qui pourraient inciter l’homme à être triste face à la sauvagerie des ennemis. Pourtant, Zaynab (p) se sentait responsable envers les enfants de al-Hussein (p) et envers l’Imâm Zayn al-‘Abidîn (p) qui était malade et qui était devenu son Imâm après la mort en martyr de son père. Elle n’a pas faibli et elle n’a pas renoncé. Elle était forte devant les ennemis tyranniques, surtout à Kûfa où elle a prononcé son célèbre discours dans lequel elle a tancé ceux qui n’ont pas accouru à assister al-Hussein (p) ainsi que ceux qui ont participé à la guerre contre lui. Elle leur a parlé avec force et on dit qu’ils ont pleuré en entendant son discours.

A son arrivée à Kûfa, Sayyida Zaynab a été conduite devant ‘Ubaydullah Ibn Ziyâd. Ce dernier lui a dit : “Gloire à Dieu qui vous a délaissés, qui vous a tués et qui a stigmatisé, en le démasquant, votre mensonge”. Zaynab (p) lui a répondu avec beaucoup de force et de vigueur : “Gloire à Dieu qui nous a honorés par Muhammad et qui nous a purifiés totalement. Dieu délaisse plutôt le pervers et stigmatise le vicieux“. Il lui a dit : “Comment tu as trouvé ce que Dieu vous a fait, ô Gens de la Maison ?”. Elle lui a répondu : “Leur mort était prédestinée. Ils ont donc accouru vers elle et Dieu vous réunira ensemble et vous vous disputerez devant Lui“. Selon une autre version, elle lui aurait dit : “Tu seras confronté à des arguments et des preuves. Que ta mère te perde, ô Fils de Murjâna“. Il s’est emporté contre elle et a failli la frapper ou la tuer, mais ‘Amr Ibn Hurayth l’a calmé. Sayyida Zaynab (p) lui a alors dit : “O Fils de Murjâna ! Cela ne te suffit pas le nombre de nos hommes que tu as tués ? Tu as tué nos hommes. Tu nous as déracinés. Tu as exposé nos femmes au viol et tu as capturé nos enfants. Si tu le fais pour calmer ton courroux contre nous, tu devrais maintenant être calmé“. C’était elle qui a protégé l’Imâm Zayn al-‘Abidîn (p) lorsque Ibn Ziyâd a voulu le mettre à mort. Elle n’avait pas peur de ce tyran. Elle a pris une attitude ferme et a bravé Ibn Ziyâd en lui adressant des paroles dures.

Les biographes des actes et des paroles de l’Imâm al-Hussein (p) rapporte ce qui suit de Fâtima Fille de ‘Alî : “Un homme de Damas a dit à Yazîd tout en me désignant : ‘O commandeur des croyants ! Donne-moi cette fille”. J’étais alors une belle fille et, pensant qu’il allait le faire, j’ai eu très peur et le me suis cramponnée aux vêtements de ma sœur, Sayyida Zaynab, qui était plus âgée que moi et plus sage. Ma sœur a dit à cet homme : “Tu te trompes et tu es maudit. Cela n’est permis ni à toi ni à lui“. Alors Yazîd s’est mis en colère et a répliqué à ma sœur : ”C’est toi qui te trompes. Si je le voulais, je pourrais le faire”. Ma sœur lui a répondu : “Non, par Dieu ! Cela ne t’est pas permis, sauf si tu renonces à notre culte et tu choisis une autre religion“. Yazîd s’est encore mis en colère et a dit : “Est-ce à moi que tu adresses ces paroles ? Ce sont ton père et ton frère qui ont renoncé à la religion”. Elle lui a répondu : “Par la religion de Dieu, par le religion de mon frère, de mon père et de mon grand-père qu’ont retrouvé le bon chemin toi, ton père et ton grand-père, si toutefois tu te considères comme musulman“. Il lui a répondu : “Tu te trompes, ô ennemie de Dieu !”. Alors, elle lui a dit : “Tu es un prince qui insulte tout en étant injuste, et qui dompte les autres grâce à son pouvoir. Là, Yazîd a semblé prendre un air honteux, et il s’est tu“.

Nous retrouvons son discours qu’elle a adressé, séance tenante, à Yazîd. Elle a pris une attitude semblable à celles de sa mère az-Zahrâ’ (p) et à son père ‘Alî (p), elle qui tirait ses paroles de celles de ‘Alî, au point qu’en l’entendant, on aurait dit que c’était ‘Alî qui parlait par sa bouche. Elle s’est donc adressée à Yazîd en disant : “Ceux qui t’ont déblayé le chemin et qui t’ont permis d’asservir les Musulmans sauront qui sont ceux qui occupent la place inférieure et qui ont les soldats plus faibles. C’est l’alternative méritée des injustes. Malgré les calamités qui m’ont touchée, je trouve que tu es sans valeur. Je trouve plus valorisant pour toi le fait de te tancer et de te réprimander. Mais je le fais car mes yeux sans larmoyants. Quelle chose étrange de voire les nobles du parti de Dieu tués par les affranchis, par le parti du Diable. Si tu penses que nous sommes un gain que tu viens de réaliser, tu ne tarderas pas à constater que nous sommes une perte que tu as subie. C’est à Dieu que nous adressons nos plaintes. Dieu ne traite jamais ses serviteurs injustement. Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Dieu, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, Tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées qui tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction de Dieu soit sur les injustes. Gloire à Dieu qui a donné au premier d’entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde“.

La dirigeante, l’exemple à suivre

De cette attitude zaynabite, nous apprenons que Sayyida Zaynab (p) possédait des connaissances qui lui permettaient de bien se référer à des Versets coraniques, de réprimander Yazîd et de faire connaître à son entourage les Nobles actes et paroles prophétiques ainsi que le Message islamique. Cela nous apprend que Sayyida Zaynab (p) possédait une forte personnalité. Elle ne tremblait pas devant le pouvoir de Yazîd ni devant la force de ses armées. Elle ressemblait à son père, ‘Alî (p) qui a dit : “Si tous les Arabes se rassemblaient pour me combattre, je ne les fuirais jamais“. Elle était la fille de ‘Alî (p), la sœur de al-Hussein (p) et de al-‘Abbâs (p). Elle était une femme qui possédait la force de personnalité et la fierté d’âme. C’est pour ces raisons qu’elle n’a pas pris une attitude humiliée devant Yazîd et ‘Ubaydullah Ibn Ziyâd. Elle a au contraire pris l’attitude de la femme fière de sa personne. Elle s’est révoltée face à toutes les méthodes d’humiliation que Yazîd et Ibn Ziyâd voulaient utiliser pour la dompter.

Pendant toute sa marche, Sayyida Zaynab (p) possédait une personnalité de dirigeante. Elle était la dirigeante qui a pu poursuivre le mouvement de la révolution husseinite. S’il n’y avait pas Zaynab (p), cette révolution aurait pu échouer. Al-Hussein (p) a sacrifié. Quant à Zaynab (p), elle a complété le sacrifice et a fait connaître au monde ce qu’est le sens de la révolution de al-Hussein (p). C’est pour cette raison que, lorsque nous nous rappelons Zaynab (p) et al-Hussein (p), nous nous rendons compte de la manière avec laquelle le combat de Karbala a éclaté sous le direction d’un homme infaillible et d’une femme qui a vécu l’esprit d’infaillibilité même si la croyance à son infaillibilité n’est pas obligatoire.

Zaynab (p) était une femme patiente et ferme dans sa résistance. Quant à l’image de Zaynab telle que nous proposent les lecteurs des scènes de la tragédie husseinite, ceux qui présentent Zaynab comme une femme faible est humiliée, eh bien cette image n’est pas celle de Zaynab (p). Son image est celle de la femme forte, solide, patiente et défiante.

Lorsque nous nous la rappelons, nous devons en faire l’exemple à suivre dans les attitudes de force face aux tyrans et aux injustes. Nous ne devons pas faiblir, nous laisser humilier et tomber. C’est cela qui nous fait comprendre que la femme musulmane qui vit sa spiritualité et sa force islamique est capable de vaincre les hommes dans les situations les plus difficiles, qu’elle est capable de combler les points de faiblesse dans la marche.

Que la paix soit sur notre Sayyida Zaynab (p), le jour où elle est née, le jour où elle est passée auprès de son Seigneur et le Jour où, vivante, elle sera ressuscitée.

Le leader de la Révolution islamique a présenté ses condoléances suite au séisme meurtrier qui a touché l’ouest de l’Iran et une large partie de ses frontières.
L’honorable Ayatollah Khamenei a demandé, ce lundi 13 novembre, à tous les responsables de l’ordre islamique et aux sauveteurs de faire le maximum pour sauver des vies et mettre à l’abri les blessés.

Ce séisme, d’une violence historique, a atteint une magnitude de 7,3.

Le tremblement de terre qui a aussi été ressenti en Irak, Turquie, Arménie, au Koweït, Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis a fait, seul en Iran, au moins 200 tués et plus de 1.000 blessés.
 
Séisme à l’ouest de l’Iran : message du Guide Suprême

Le bilan le plus meurtrier a été enregistré dans la province de Kermanshah, toujours à l’ouest de l’Iran.

L’hôpital de Shohada dans la ville de Sarpol-e-Zahab de cette province a été entièrement détruit.

Le bilan du drame reste toujours provisoire.

Les écoles ont été fermées lundi, dans les villes les plus touchées.
presstv
Au moins 213 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l'Irak et des régions frontalières en Iran et en Turquie.
 
Pour l'heure seul l'Iran a annoncé un bilan officiel provisoire, qui n'a cessé d'augmenter au fil des heures. En Irak, où se situait l'épicentre du séisme, les responsables locaux ne parlent pour l'instant que de six morts. En début de matinée côté iranien, il s'élevait à 207 morts et environ 1.700 blessés, tous recensés dans la province occidentale de Kermanshah, limitrophe de l'Irak.

Les autorités iraniennes s'attendent à ce que ces chiffres augmentent compte tenu de la difficulté des secours à atteindre certaines zones reculées.

Selon l'Institut géologique américain (USGS), la secousse a été enregistrée à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d'Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh.

Elle a eu lieu à 18h18 GMT et a également été ressentie en Iran ainsi qu'en Turquie où ni dégâts ni victimes n'ont été enregistrés, selon les autorités.

Les médias publics iraniens ont appelé la population au calme. "La situation est sous contrôle dans les zones frappées par le séisme", dans l'ouest de l'Iran, a assuré la télévision d’État.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a ordonné au gouvernement et aux forces armées de mobiliser "tous leurs moyens" pour venir en aide à la population.


En Irak, ce tremblement de terre a fait six morts dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien, selon des responsables locaux.

Dans l'ensemble de la province, des personnes sont sorties dans les rues au moment de la secousse et des dégâts matériels ont été signalés, d'après un correspondant de l'AFP.

La secousse a été ressentie pendant une vingtaine de secondes à Bagdad et parfois pour des durées plus longues dans les autres provinces d'Irak, qui ont toutes été touchées, ont témoigné des journalistes de l'AFP.

Selon le site internet de l'Institut de géophysique de l'Université de Téhéran, le séisme a été suivi par une centaine d'autres secousses, les plus fortes atteignant 4,7 sur l'échelle de Richter.

Côté iranien, la ville la plus touchée est Sar-e Pol-e Zahab, avec 142 morts. La ville d'Islamabad et le poste-frontière de Qasr-e Shirin, tous deux également dans la province de Kermanshah ont aussi été touchés.

Selon El-Nashrah, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a appelé à la "non-ingérence" dans la crise libanaise.

Pour qu’il y ait une solution politique au Liban, il faut que chacun des responsables politiques ait évidemment sa totale liberté de mouvement et que la non-ingérence soit un principe de base", a prévenu le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en déplacement à Bruxelles.

La démission choc de Saad Hariri en Arabie saoudite a fait monter les tensions entre Riyad et Beyrouth de sorte que le président français, Emmanuel Macron tentant de s’y poser en médiateur, a prolongé son voyage de deux jours aux Émirats et s’est rendu, jeudi, à l’improviste à Riyad. Le président français a contacté au téléphone son homologue libanais, Michel Aoun et annoncé le soutien de la France à la souveraineté, la stabilité, l’unité et l’intégrité du Liban.

Avec le voyage du ministre français des Affaires étrangères, censé rencontrer, jeudi prochain, le prince héritier saoudien à Riyad, les tentatives consécutives de Paris censées résoudre la crise libanaise entrent dans une nouvelle phase, ont fait part les sources françaises.

En vue d’épauler son allié saoudien, Paris aurait donc conçu plusieurs scénarios dont l’un consisterait à transférer provisoirement Saad Hariri à Paris sous prétexte que sa vie est en danger au Liban. Ainsi les allégations avancées par Riyad sereraient-elles en conformité avec les causes de la démission. 

L’Arabie saoudite semble être favorable à l’initiation française à condition que Saad Hariri accepte de maintenir son silence et de démentir sa détention en Arabie saoudite.

Ce week-end, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Gadi Eizenkot a fait une visite secrète à Bruxelles où il a rencontré le général Curtis Scaparrotti nommé par l'OTAN au poste de commandant en chef des forces alliées en Europe.

Eizenkot était accompagné pour ce voyage d'Erez Maisel, le chef de la division des relations étrangères et de Ram Yavne, le chef de la division stratégique de l’armée israélienne.

Selon Times of Israël, les protagonistes ont échangé des vues sur les dernières évolutions régionales dont la présence iranienne en Syrie et dans les hauteurs du Golan.

Les détails de la rencontre n'ont pas été publiés. Néanmoins, aujourd'hui, 13 novembre, le journal Haaretz a écrit que les généraux de l'armée israélienne et de l'OTAN avaient très probablement discuté de la nécessité de faire sortir de la Syrie, les forces étrangères soutenues par l'Iran et de les éloigner du Golan, conformément au nouvel accord américano-russe sur la Syrie. 

La trêve dans le sud-ouest de la Syrie sur laquelle la Russie, les États-Unis et la Jordanie disent être tombés d'accord n'a pas fait que des heureux : en Israël, l'heure est à la consternation. 

Depuis quatre mois, pas un jour n'est passé sans que le régime israélien ne menace l'axe de la Résistance d'« action militaire préventive ». Les Israéliens, ces adeptes du discours « victimaire », disent avoir peur que l'Iran ou le Hezbollah ne s'installent définitivement, quelque part à Quneïtra ou à Qalamoun, soit aux portes du Golan, qu'occupe impunément et depuis des décennies Israël et qui une fois Daech éliminé, risque de lui échapper comme une anguille. La présence militaire iranienne, affirme Tel-Aviv, est une menace intolérable. De Washington à Moscou en passant par les capitales européennes, Netanyahu reprend la même antienne, sans penser un seul instant que l'on ne se trouve plus en l'an 2000 ou en 2006 ni même en 2013 et que depuis la victoire presque acquise de l'armée syrienne et de ses alliés en Syrie, Israël ne pèse plus grand-chose.  

Le ministre israélien de la Coopération régionale, Tzachi Hanegbi. ©AFP

Au cabinet de sécurité d'Israël, le Premier ministre a décidé donc de se taire, faisant passer sous silence le triple coup de pied reçu de la part de « l'ami américain », du « partenaire russe » et du « bon voisin jordanien ». Signe de rage et de déception, le ministre israélien de la Coopération régionale, Tzachi Hanegbi, a annoncé à l’intention « des amis infidèles » qu’Israël « poursuivra ses raids contre le sol syrien » et qu’il « fera respecter ses lignes rouges » que sont « l’acheminement d’armes pour le Hezbollah » ou encore « tout raid anti-Israël dont l’origine se trouverait sur le territoire syrien ».

Tzachi Hanegbi a même affirmé que l’accord tripartite était loin de « satisfaire les exigences israéliennes concernent les agissements du Hezbollah et de l’Iran ».

Où veut en venir le ministre ?

Très clairement, les Américains et les Russes ne sont pas prêts à relever le défi insurmontable qu’est désormais la restriction du champ de manœuvre de l’axe de la Résistance en Syrie et que le régime israélien largement impliqué dans le projet de la création de Daech pour inciter à la guerre des religions a lamentablement échoué et qu'il n’a qu’à se débrouiller seul !

Les Israéliens ont très bien compris le message que Moscou et Washington tenaient à leur faire passer : C’est en plein voyage asiatique samedi au Vietnam et alors qu’il participait au sommet de l’Organisation pour Coopération économique Asie-pacifique que Trump a choisi de rencontrer brièvement Poutine et c’est encore là qu’ils ont émis un simple communiqué où ils mettent l’accent sur les efforts communs censés stabiliser la Syrie, surtout «  dans le sud-ouest syrien sur les frontières communes avec la Jordanie et Israël » et ce, sans souffler mot sur la présence des alliés de l’armée syrienne. C’est désormais l’Asie qui compte pour Trump et non pas, ou peu, le Moyen-Orient.   

Quant à la Russie, le lâchage était encore plus durement annoncé : Le porte-parole du Kremlin, M. Peskov  a appelé très solennellement Washington à  éviter d’internationaliser le dossier dit «  zone de désescalade au sud », ce qui signifie qu’il faut bien qu’Israël s’adapte au statu quo et se fasse à l’idée d’avoir sous son nez le Hezbollah.  

Reste à savoir quelle forme aura la foudre tant de fois promise par les Israéliens pour punir l’axe de la Résistance d’avoir voulu stopper la métastase sioniste. Le ministre israélien de la Coopération régionale n’a pas été trop précis là- dessus : « certes on ne cherche pas à créer des tensions en Syrie… mais on ne tolérera ni l’armement du Hezbollah ni le tir venu de la Syrie ». Bref, rien de trop original si ce n’est les mêmes actes stériles qu’Israël a commis depuis 2011 en Syrie et qu’il compte continuer.

Le porte-parole du mouvement palestinien Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé que les menaces du général israélien, Yoav Mordechai, chargé de la coordination des activités du régime de Tel-Aviv dans les territoires occupés palestiniens, montrent clairement l’état de panique d’Israël.

Fawzi Barhoum qui a publié un bref communiqué sur sa page Facebook a ajouté que les déclarations et les menaces lancées par le régime israélien expriment l’état de panique de l’envahisseur au sujet de la réaction réservée par la Résistance palestinienne à un bombardement ayant provoqué la mort d’un nombre de combattants des mouvements palestiniens.

Fawzi Barhoum, le porte-parole du Hamas. ©Centre palestinien d'Information
Le général Yoav Mordechai est promu major général. (Archives)

« Les enfants braves de la Résistance sont toujours prêts et décidés pour soutenir la Palestine et sa cause et leur engagement à cette fin reste infaillible. Ils pourront anéantir le mythe de l’invincibilité de l’oppresseur et briser ses plans », a-t-il insisté.

La même position de la part d’un haut membre du mouvement palestinien du Jihad islamique, Khaled al-Batch. Ce haut cadre a insisté sur le fait que « les menaces israéliennes n’empêcheront pas les représailles de la Résistance » contre Israël qui a récemment provoqué la mort de 12 Palestiniens avec un bombardement sur un tunnel palestinien reliant la bande de Gaza sous blocus à l’extérieur.

Khaled al-Batch, leader du mouvement palestinien du Jihad islamique. ©Qodsna.com

Le régime de Tel-Aviv a récemment menacé dans une vidéo de liquider les leaders du Jihad islamique de la Palestine et de faire étendre la guerre au Liban et en Syrie.

Remerciant le peuple, le gouvernement et les jeunes combattants irakiens pour avoir organisé les cérémonies de l’Arbaïn, le Guide suprême de la Révolution islamique a affirmé que la marche de l’Arbaïn était un phénomène divin et spirituel sans précédent et indescriptible.

Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei a reçu, ce lundi 13 novembre au matin à Téhéran, nombre de responsables culturels des deux provinces de Qom et de l’Azerbaïdjan de l’Est.

Lors de cette rencontre, l’Ayatollah Khamenei a glorifié le « grandiose et incroyable phénomène qu’est la marche de l’Arbaïn ». Il a tenu à prier pour tous les pèlerins et adressé sa gratitude aux organisateurs de cette cérémonie.

« La présence d'une foule immense venue de différentes régions du monde à cette marche malgré les menaces terroristes témoigne du fait que l’esprit de lutte sur le chemin de Dieu est plus fort que jamais », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique.

L’Ayatollah Khamenei a aussi tenu à remercier le gouvernement irakien pour avoir réuni les conditions et moyens nécessaires à la tenue de la marche de l’Arbaïn. Le Leader de la Révolution islamique a également remercié le peuple irakien pour avoir accueilli et servi sincèrement et à bras ouverts les pèlerins du saint mausolée de l’Imam Hossein (béni soit-il). L’Ayatollah Ali Khamenei n’a pas manqué de remercier cordialement les jeunes combattants irakiens et les forces des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) pour avoir assuré la sécurité des cérémonies de l’Arbaïn ainsi que les responsables des saints mausolées de l’Imam Ali et de l’Imam Hossein (bénis soient-ils) dans les villes saintes de Nadjaf et de Karbala, pour qui il a également souhaité la bénédiction divine.

La Corée du Sud a fait part des affrontements, ce lundi 13 novembre, entre ses militaires et ceux du Nord dans la zone démilitarisée entre les deux pays.

Un soldat sud-coréen a été blessé, selon Séoul, suite à des tirs des soldats nord-coréens. Le soldat sud-coréen a été blessé lors de sa fuite.

L’Incident intervient au moment où la péninsule coréenne est sous tension suite aux actes provocateurs des États-Unis et le développement du programme nucléaire de Pyongyang, alimentant les craintes d’une confrontation militaire dans la région.

Les inquiétudes liées à une possible guerre sont montées d’un cran après l’escalade de menace entre Trump et Kim Jong-un.

Le Premier ministre algérien accuse certains pays arabes d’avoir déstabilisé la Libye, le Yémen et la Syrie.

Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a déclaré, le dimanche 12 novembre, que certains pays avaient même dépensé jusqu’à 130 milliards de dollars pour déstabiliser et détruire la Libye, le Yémen et la Syrie.

Sans évoquer le nom d’un pays particulier, Ahmed Ouyahia a dit que les mêmes pays pourraient mettre en danger la stabilité de l’Algérie.

« Que se serait-il passé en Algérie, si nous n’avions pas survécu au printemps arabe ? », s’est-il interrogé.

« Les problèmes ont été réglés et l’ambiance a été apaisée grâce au président Abdelaziz Bouteflika, qui a conduit les Algériens vers la réconciliation nationale. C’est vrai que la sécurité et la stabilité en Algérie ont largement contribué à la prospérité de ce pays. »

Le Premier ministre algérien a ensuite souligné que les efforts du président Bouteflika avaient permis à l’Algérie de se débarrasser de ses dettes étrangères et de reprendre ses projets de développement.

« La vigilance des Algériens et la sécurité que connaît le pays ont empêché l’Algérie de basculer dans le chaos et de connaître le même sort que la Libye », a affirmé Ahmed Ouyahia.