تقي زاده

تقي زاده

Les avions de chasse israéliens ont bombardé pour la seconde fois en l’espace de 48 heures les positions de l’armée syrienne à Quneitra dans le Sud syrien.

Selon Al Jazeera qui rapporte cette information, les terroristes du Front al-Nosra, qui mènent depuis trois jours une offensive contre les positions de l’armée syrienne à al-Baath, auraient tiré des roquettes en direction d’Israël, fournissant à l’agresseur israélien le prétexte pour bombarder le sud de la Syrie. Samedi, les chasseurs israéliens ont frappé les positions de l’armée syrienne à al-Baath en soutien implicite aux terroristes takfiristes. Un dernier bilan fait état de la mort de 7 soldats syriens, tandis que 25 autres étaient blessés. On ignore les éventuels pertes et dégâts provoqués par ce nouveau raid.

Dimanche matin, certaines sources locales avaient fait état d’une riposte de l’armée syrienne contre les raids israéliens de la veille. 

Le Premier ministre du régime d’Israël a renouvelé, ce 25 juin, ses accusations infondées contre l’Iran, qu’il soupçonne de construire des bases militaires en Syrie et d’armer le Hezbollah libanais.

Lors d’une réunion hebdomadaire avec les membres de son cabinet, Benjamin Netanyahu a déclaré que Tel-Aviv suivait de près et avec une « extrême minutie » les efforts de l’Iran pour « construire des bases militaires en Syrie et équiper le Hezbollah libanais en armes sophistiquées via la Syrie et le Liban ».

Ces propos surviennent le lendemain des frappes de l’aviation israélienne contre les positions de l’armée syrienne. En effet, le samedi 24 juin, le régime israélien a mené des raids aériens en réponse à des tirs de mortier vers le plateau du Golan occupé, en provenance du territoire syrien.

« L’ennemi israélien continue de soutenir les terroristes [...] et son aviation a tiré plusieurs projectiles [...] qui ont visé [...] la province de Quneitra, faisant des martyrs et des dégâts matériels », a indiqué SANA.

Certains analystes estiment que les tirs vers le Golan occupé auraient été manigancés par le régime israélien lui-même, afin d’en tirer un prétexte pour mener ses frappes aériennes. Si cela venait à être confirmé, ce ne serait qu’une nouvelle preuve flagrante de la complicité de Tel-Aviv avec les groupes de l’opposition syrienne. D’ailleurs, de nombreuses vidéos attestent de l’hospitalisation de terroristes membres de différents groupes, dont le Front al-Nosra, dans les hôpitaux israéliens.

L’aviation irakienne a bombardé, dimanche 25 juin, une fabrique d’explosifs appartenant à Daech, dans la ville de Rawa à l’ouest de la province d’al-Anbar.

Selon Al-Forat News, le média militaire irakien Al-Aalam al-Harbi a annoncé qu’une fabrique d’explosifs et une salle de repos de Daech avaient été bombardées par l’armée irakienne, faisant au total 30 morts parmi les terroristes. 10 des terroristes tués se trouvaient à l’intérieur de la fabrique.

Le président tchadien Idriss Déby Itno vient d’annoncer aujourd’hui, dimanche 25 juin 2017, que son pays sera bientôt dans l’obligation de se retirer des opérations militaires en Afrique si rien n’est fait pour aider financièrement le pays, qui traverse une sévère crise économique et sociale.

Il faut rappeler qu’au Mali, les troupes tchadiennes forment le troisième contingent le plus important de la Mission des Nations unies au Mali, la Minusma, avec 1 390 hommes. En outre, 2 000 soldats tchadiens sont engagés dans la Force multinationale mixte, créée en 2015 conjointement par le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun, pour combattre le groupe terroriste nigérian Boko Haram.

Déby a alors affirmé : « Nous ne pouvons pas continuer à être partout, au Niger, au Cameroun, au Mali. Tout cela coûte excessivement cher. »

Sur la formation de la force conjointe du G5 Sahel, le président tchadien a exprimé sa réticence quant à une participation tchadienne, expliquant ne pas pouvoir « avoir 1 400 hommes au Mali […] et dans le même temps avoir 2 000 soldats dans le G5 Sahel ».

En février à Bamako, les chefs d’État du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ont annoncé la création d’une force militaire conjointe visant à enrayer l’expansion des groupes terroristes dans la région. Une résolution saluant le déploiement de cette force a même été adoptée mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies.

Le Tchad est exposé depuis plusieurs années à une importante crise économique et sociale aggravée par la baisse des cours du pétrole.

Avec AFP

Plus de 80 000 personnes ont fui la province de Pool au Congo, proche de la capitale Brazzaville, chassées par une opération militaire lancée par le gouvernement l’an passé, indiquent l’ONU et le gouvernement congolais dans un communiqué commun, publié samedi.

Depuis le début de l’année en cours, le nombre des déplacés est passé de 13 000 à 83 000.

Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir au Congo, a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire contestée par l’opposition à l’élection présidentielle anticipée du 20 mars. Les quartiers sud de Brazzaville, acquis à l’opposition, avaient connu des fusillades pendant des heures. 

Les autorités congolaises, qui ont recours de manière occasionnelle à des bombardements aériens, affirment vouloir lutter contre une rébellion conduite par Pastor Ntumi, adversaire du président Denis Sassou Nguesso lors de la guerre civile de 1997.

Pour l’instant, le nombre des victimes de ces opérations est difficile à déterminer, de même que l’ampleur des dégâts induits par l’escalade de la violence.

Les Nations unies estiment avoir besoin de mobiliser en urgence 20 millions de dollars pour financer une aide humanitaire, une récente mission ayant signalé des cas de malnutrition.

Selon les travailleurs humanitaires présents sur place, il est difficile d’organiser des convois pour porter assistance aux personnes déplacées.

« Dans les régions qui ne sont pas accessibles, on peut craindre une situation encore plus compliquée au moment où le nombre de déplacés continue d’augmenter et que les conditions de vie se détériorent tous les jours », précise le communiqué de l’ONU.

Avec Reuters

Le gouvernement et les groupes armés signataires de l’accord d’Alger ont relancé le processus de paix au Mali avec la conclusion d’un nouveau calendrier d’application de l’accord, deux ans après sa signature, a-t-on appris samedi de sources officielles.

« La Plateforme (groupes armés pro-gouvernementaux), la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion) et le gouvernement malien ont discuté directement, et ça s’est bien passé », a assuré à l’AFP Mohamed Ould Matali, député de la majorité présidentielle et membre de la plateforme.

« Nous avons reconnu que les choses avaient traîné et nous avons fixé un nouveau calendrier pour appliquer l’accord », a-t-il affirmé.

Sur « la bonne ambiance » des discussions, Ilad Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, a confirmé que les trois parties avaient « arrêté de commun accord un chronogramme d’application des tâches urgentes ».
« Nous voulons donner un nouveau souffle à l’accord de paix. D’ici le 20 juillet, le MOC (Mécanisme opérationnel de coordination, qui doit organiser les patrouilles mixtes sur le terrain, entre les différents groupes armés signataires de l’accord d’Alger) y compris à Kidal (dans le Nord-Est, aux mains de l’ex-rébellion) pourrait être opérationnel », a précisé Ilad Ag Mohamed.

« Les autorités intérimaires, y compris à Kidal et dans toutes les autres régions, seront installées d’ici le 31 juillet. D’ici le 30 septembre, on devrait trouver une solution pour les questions de justice transitionnelle, notamment le rôle des cadis, ceux qui rendent la justice religieuse », a-t-il poursuivi.

Il a par ailleurs ajouté que les trois parties avaient décidé de l’installation de l’administration à Taoudéni (nord-ouest), une des deux nouvelles régions administratives du nord du pays.

Interrogé par l’AFP, sur la date du retour de l’administration malienne dans la ville de Kidal toujours occupée par les ex-rebelles de la CMA, Ilad Ag Mohamed a déclaré : « D’ici le 20 juillet, les lignes vont bouger. »

Selon lui, « dès la semaine prochaine », une commission technique composée des représentants des trois groupes va se réunir « sur cette question, mais aussi sur le retour des réfugiés, l’aide urgente à apporter aux populations ».

Interrogé par l’AFP, le gouvernement a affirmé que le Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga avait participé à la rencontre et que les mesures annoncées par les groupes armés avaient effectivement été prises d’un « commun accord ».

Avec AFP

samedi, 24 juin 2017 23:33

Aid al-Fitr

La ‘Aid al-Fiṭr (en arabe: عيد الفطر) est l'une des plus grandes fêtes religieuses de la tradition islamique qui marque la fin du Ramadân. Fitr signifie l'ouverture et depuis ce jour (le premiere jour de Shawwâl) les musulmanes cessent de garder un mois de jeûne est appelé la ‘Aid al-Fitr.
Il est interdit de jeûner ce jour-là et les musulmans tiennent la
prière de la ‘Aid. Payer la Zakât al-Fitra est obligatoire pour les musulmans en ce jour. Cette journée est généralement suivie par des jours fériés dans les pays islamiques.
Signification de Fitr
Le sens du mot "Fitr" est "ouverture (de quelque chose)".[1] Le mot "Infatarat" (en arabe: إنْفَطَرَت) dans le verset suivant est dérivé d'une racine similaire avec le mot "Fitr":«إِذَا السَّماءُ انْفَطَرَتْ»; «Quand le ciel s'entr ouvrira» (82: 1).[2]
Il est également mentionné que "Tafattarat" (en arabe: تَفَطَّرَت) et "Infatarat" (en arabe: إنْفَطَرَت) ont la même signification et "Iftâr" (en arabe: إفطار) et "Fitr" (en arabe: فِطر) sont de la même racine, car on ouvre la bouche pour boire et manger au coucher du soleil et le jour de la 'Aid al-Fitr.[3]
Détermination
La ‘Aid al-Fitr est le premier jour de Shawwâl. Ainsi, la ‘Aid al-Fitr sera confirmé, en voyant la nouvelle lune du mois de Shawwâl, à la fin du 29ième jour du Ramadân ou après 30 jours du Ramadân.
Selon certains hadiths, le mois du Ramadân a toujours 30 jours et ne sera jamais moins. Certains savants du passé ont soutenu ces hadiths.[4] Cependant, certains hadiths disent que le mois du Ramadân comme les autres mois peut être 29 ou 30 jours. La plupart des jurisconsultes (faqîhs) soutiennent ces hadiths.[5]
Dans Le Coran
Les exégètes du Coran ont dit que وَ لِتُکبِّرُ‌وا اللَّـهَ dans وَ لِتُکمِلُوا الْعِدَّةَ وَ لِتُکبِّرُ‌وا اللَّـهَ عَلَیٰ مَا هَدَاکمْ وَ لَعَلَّکمْ تَشْکرُ‌ونَ [Achevez cette période [de jeûne] ! Magnifiez Allah par [gratitude] qu'Il vous a dirigés! Peut-être serez-vous reconnaissants. (2:185)][6], Est sur les Takbîrs recommandés à la veille de la ‘Aid al-Fitr.
Selon les hadiths, les mots Tazakkâ (تزکّی) et Fasallâ (فَصَلَّیٰ) dans les deux versets قَدْ أَفْلَحَ مَن تَزَکیٰ [Heureux [au contraire] sera qui se sera purifié. (87:14)][7] et وَ ذَکرَ‌ اسْمَ رَ‌بِّهِ فَصَلَّیٰ [aura invoqué (dakara) le nom de son Seigneur et prié. (87:15)],[8]Signifient donner la Zakât al-Fitra et faire la Prière de la ‘Aid.[9]
‘Aid al-Fitr dans les Hadiths
«quand le premier jour de Shawwâl vient, un appelant appellera: Ô les croyants ! C’est le matin, courez envers vos récompenses».
Ensuite Il a dit:
«Ô Jâbir! Les récompenses de Dieu ne sont pas les récompenses des rois».
Et il a dit:
«Ce jour est le jour des récompenses».[10]
Les anges, le jour de la ‘Aid, se tiennent sur les allées et les sentiers et disent:« Se précipitent vers le Seigneur généreux qui donne de grandes bénédictions et pardonne de grands péchés».[11]
«C'est la ‘Aid de celui que, Dieu a accepté son jeûne et les cultes et chaque jour où Dieu n'est pas désobéi est la ‘Aid».[12]
  • L'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) a regardé quelques personnes qui étaient en riant et jouant; Puis il s'est tourné vers ses compagnons et a dit:
«Dieu, le Tout-Puissant, a créé le mois du Ramadân comme un champ pour la concurrence de ses créatures, afin que par l'obéissance à Dieu, ils exceller mutuellement vers la satisfaction divine. Certains ont excellé et ont gagné et certains ont laissé derrière et perdu. Ainsi, il est si surprenant celui qui est frivolement ludique et rire le jour où les bons sont récompensés et ceux qui tombent derrière perdent. Par Dieu, je jure que si les voiles sont enlevés, le bonhomme s'engagera dans son bien-faire et le malfaiteur sera pris captif dans sa méchanceté».[13]
«Le jour de Fitr est nommé la ‘Aid afin que les musulmans aient un rassemblement et viennent pour Dieu et le louent pour les bénédictions qu'ils ont reçues, et le jour de la ‘Aid est le Jour de la cueillette, jour de la rupture du jeûne, jour de la Zakât, jour du bonheur et jour du culte, et c'est le premier jour de l'année où manger et boire est permissible, puisque le mois du Ramadân est le premier mois de Dieu chez les gens de Dieu.
Il a voulu qu'ils aient un rassemblement pour louer le Seigneur et en ce jour, dire le Takbîr dans la prière est plus que d'autres jours, parce que Takbîr (glorifie Dieu) et le loue pour Ses bénédictions comme Il a dit :
'Magnifiez Allah par [gratitude] qu'Il vous a dirigés! Peut-être serez-vous reconnaissants.' (2: 185)[14], et ce jour-là, 12 Takbîrs ont été instruits pour être dits, dont 7 doivent être dits dans le premier Rak'a et 5 Takbîrs dans le second Rak'a, et ils n'ont pas été rendus égaux depuis Il est recommandé que la prière obligatoire suit 7 Takbîrs. Par conséquent, le premier Rak'a commence avec 7 Takbîrs. Il y a 5 Takbîrs dans le second Rak'a, puisque Takbîrat al-Ihrâm pour toutes les prières pendant une journée sont 5 Takbîrs Et parce que les Takbîrs dans chacun des deux Rak'as soient bizarres».[15]
Règles et bonnes manières
Veille de la ‘Aid al-Fitr
«Voyez si vous pouvez observer la veille de la ‘Aid al-Fitr, la ‘Aid al-Adhâ, etc. et dans ces nuits récite des invocations et le Coran et fais beaucoup de prières».[16]
  • dans la veille du premier jour de Shawwâl, il est recommandé de réciter la supplication de l'Istihlâl en voyant la nouvelle lune.[17]
  • La Zîyârat de l'Imam al-Husayn (a) est recommandé à la veille de la ‘Aid al-Fitr.[18]
  • De faire la grande ablution est recommandée dans cette nuit. Il est raconté qu'il est recommandé de faire la grande ablution avant le coucher de soleil de la veille de la ‘Aid al-Fitr, quand on découvre que c'est la veille de la ‘Aid. Il est également rappoté de faire la grande ablution à la fin de la nuit de la ‘Aid al-Fitr.[19]
  • Selon l'opinion célèbre des érudits tardifs, le temps obligatoire pour payer la Zakât al-Fitra est de début de la nuit de la 'Aid, jusqu’au midi du jour de la ‘Aid al-Fitr. Certains ont considéré son temps comme le lever du soleil de la 'Aïd.[20]
  • Prière : l'Imam as-Sâdiq (a) cité de l'imam 'Alî (a),
«qui fait les deux Rak'as de prière, à la première Rak'a dont il lit la Sourate al-Fâtiha une fois, et la Sourate at-Tawhîdmille fois et dans la seconde Rak'a, une fois la Sourate al-Fâtiha et une fois la Sourate al-Tawhîd. il ne demanderait rien à Dieu, à moins qu'il ne le recevra.[21]
  • En disant Takbîrs après les prières: (cité de Mu'âwîya b. 'Ammâr) J'ai entendu par l'imam as-Sâdiq (a) qu’il a dit:
«Il y a des Takbîrs dans la ‘Aid al-Fitr.
J'ai dit, quand ? Il a dit:
Dans la prière du Maghrib de la veille de la ‘Aid al-Fitr et dans la prière du matin de la '‘Aid al-Fitr et dans la prière de la ‘Aid al-Fitr. Et ensuite on cesse de dire Takbîr. C’est le discours divin : « لِتُکمِلُوا الْعِدَّةَ وَلِتُکبِّرُ‌وا اللَّـهَ عَلَیٰ مَا هَدَاکمْ» (2: 185); «Achevez cette période [de jeûne] ! Magnifiez Allah par [gratitude] qu’il vous a dirigés ! Peut-être serez-vous reconnaissants».[22].
Et le Takbîr est comme cela: «Allah akbar, Allah akbar, La ilâha illâ Allah wa Allah Akbar, wa lillâh al-hamd ‘alâ ma hadânâ, wa lahu ash-shukru ‘alâ ma awlânâ»; «الله اکبر الله اکبر، لا اله الا الله و الله اکبر، و لله الحمد علی ما هدانا، و له الشکر علی ما اولانا».[23]
« Cela me fait plaisir que quiconque pendant l'année se libère (pour le culte) à quatre nuits: la veille de la ‘Aid al-Fitr, la veille de la ‘Aid al-Adhâ, la veille du 15 de Sha'bân et la veille du premier de Rajab.[24]
«mon père, 'Alî b. al-Husayn (a) est resté à la mosquée la veille de la ‘Aid al-Fitr et a prié jusqu'au matin et a gardé la veille de nuit et a dit: Ô mon fils, Cette nuit n'est pas moins importante que la nuit du Qadr«.[25]
Jour de la ‘Aid al-Fitr
  • Parmi les actions hautement recommandées de la journée de la 'Aid al-Fitr, il est recommandé de faire la grande ablution qui peut être fait après Fajr, mais il y a un désaccord sur le temps de cette action, avant de sortir pour la prière de la ‘Aid, la prière Zuhr ou le coucher du soleil étant la dernière fois qu'il peut être fait.[26]
  • La prière de la ‘Aid est recommandée durant de l'occultation, mais pendant la présence des imams (a), elle estobligatoire.[27]
  • Il est recommandé de manger quelque chose en particulier la date avant la prière de la ‘Aid al-Fitr.[28]
  • Dire les Takbîrs, selon les instructions est recommandé après la prière Maghrib à la veille de la 'Aid et aussi dans laprière Fajr au matin de la 'Aid et dans la prière de la 'Aid.[29]
  • Le jeûne dans le jour de la ‘Aid al-Fitr est interdit[30]. Il est recommandé de réciter l’invocation de Nud'ba[31] et d'élargir l'alimentation de la famille.[32]
  • Voyager en ce jour, après le lever du soleil avant de tenir la prière de la 'Aid (en cas d'obligation) est interdit, sinon il estrépréhensible.[33]
Vacances de la ‘Aid al-Fitr
La ‘Aid al-Fitr est l'une des plus importantes ‘Aids des musulmans dans différents pays arabes et non-arabes qui est suivi par les vacances de 2 à 12 jours et la fermeture des institutions gouvernementales, les banques et les écoles.
 
 
Pays
Afghanistan
Bahreïn
Indonésie
Iran
Irak
Jordanie
Koweït
Malaisie
Pakistan
Qatar
Oman
Arabie Saoudite
Soudan
Syrie
Turquie
Émirats Arabes Unis
Vacances
3
5
5
2
9
4
7
7
3
12
4
12
5
5
9
4
Bibliographie
  • Le Coran.
  • Âmulî, Muhammad Taqî, Misbâh al-Hudâ fî Sharh ‘Urva al-Vuthqâ, Téhéran, 1310 H.l.
  • Charîf Radhî, Muhammad b. Husayn, Nahj al-balâgha, par: Sâlih, Subhî, Hijrat, Qom, 1414 H.l.
  • Shaykh Mufîd, Masâr al-chî‘a, Kungira Shaykh Mufîd, Qom, 1413 H.l.
  • Halabî, Abû as-Salâh, Taqî ad-dîn b. Najm ad-dîn, al-Kâfî fî al-Fiqh, par: Ridâ Ustâdî, Kitâbkhâna ‘ûmûmî Amîr al-Mu’minîn (a), Isfahân,1403 h.l.
  • Ibn Bâbivayh, Muhammad b.‘Alî, Man lâ Yahdhuruhu al-Faqîh, par : ‘Alî Akbar Ghaffârî, Jâmi‘a Mudarrisîn, Qom, 1413 h.l.
  • Ibn Manzûr, Muhammad b. Mukrim, Lisân al-‘Arab, Beyrouth, Dâr Sâdir, e.d 3, 1414 H. l.
  • Ibn Tâwûs,Iqbâl al- A‘mâl, ed. A‘lamî, 1417 H.l. 1996 a.c.
  • Khuzâ‘î, Husayn b.‘Alî, Rawd al-Jinân va Rawh al-Janân fî Tafsîr al-Qurân, al- Islâmîya,Téhéran, s.d.
  • Kulaynî, Muhammad b. Ya’qûb , al-Kâfî, Dâr al-Hadîth, Qom, 1429 H.l.
  • Najafî, Muhammad Hasan, Javâhir al-Kalâm fî sharh sharâyi‘ al-Islâm, Dâr Ihyâ’ ath-Thorâth al-‘Arabî, Beyrouth, 1404 H.l.
  • Nûrî, Husayn b. Muhammad Taqî, Mustadrak al-Vasâ’il va Mustanbit al-Masâ’il, Mu’assisa Âl al-Bayt ‘alayhim as-salâm, Qom, 1408 h.l.
  • Tabâtabâ’î, Muhammad Husayn, al-Mîzân fî Tafsîr al-Qurân, Jâmi‘a Mudarrisîn, Qom, s.d.
  • Tûsî, Muhammad b.Hasan, Misbâh al-Mutahajjid va silâh al-Muta‘abbid, Mu’assisa A‘lamî, Beyrouth, 1418 H.l, 1998 a.c.
  • Yazdî, Sayed Kâzim Tabâtabâ’î, ‘Urva al-Vuthqâ fî mâ Ta‘umm bih al-Balvâ (Muhashshâ), Jâmi‘a Mudarrisîn, 1419 H.l.
Références
  1.  
·  Ibn Manzûr, v5, p55
·  ·  traduction de Blachère
·  ·  Ibn Manzûr, v5, p55
·  ·  Ibn Tâwûs, v1, p33-35
·  ·  Âmulî, v8, p384
·  ·  traduction de Blachère
·  ·  traduction de Blachère
·  ·  traduction de Blachère
·  ·  Tabâtabâ’î, v20, p269
·  ·  Kulaynî, v7, p650
·  ·  Nûrî, v6, p154
·  ·  Nahj al-balâgha, maxime 428
·  ·  Ibn Bâbivayh, v2, p174
·  ·  traduction de Blachère
·  ·  Ibn Bâbivayh, v1, p552
·  ·  Âmulî, p589-590
·  ·  Masâr al-shî‘a, P29
·  ·  Ibn Tâwûs, P577
·  ·  Ibn Tâwûs, P572
·  ·  Yazdî, v4, p222
·  ·  Ibn Tâwûs, p575
·  ·  traduction de Blachère
·  ·  Ibn Tâwûs, 574
·  ·  Tûsî, 589; Ibn Tâwûs, p577
·  ·  Ibn Tâwûs, p577
·  ·  Âmulî, v7, p86
·  ·  Najafî, v11, p332-333
·  ·  Najafî, v11, p377
·  ·  Najafî, v11, p378 et 382
·  ·  Najafî, v16, p324
·  ·  Ibn Tâwûs, p604
·  ·  Kulaynî, p155
·  Kulaynî, p155
 
Assalam alaykum en cette nuit du 27e du mois Ramadan, je prie Dieu le tous Miséricordieux de destiner une  année béni pour nous tous et tous les musulmanes, Amine.
Sans oublier le peuple opprimé du Palestine, ce vendredi, le dernier du mois Ramadan les musulmanes vont manifester contre l’injustice d’Etat d’Israël, oui les peuples manifestent car on ne peut pas compter sur les Etats arabes du Moyen orient, on parle même de triste collaboration et d’alliance de certain Etat avec Israël (voir Arabie Saoudite-Israël)
 
L`invocation du Noble Prophète(p) la nuit 27 du mois Ramadan
 
رَبَّنا آمَنّا فَاغْفِرْ لَنا ذُنُوبَنا، وَ كَفِّرْ عَنّا سَيِّئاتِنا، وَ تَوَفَّنا مَعَ الاْبْرارِ;
 
رَبَّناوَآتِنا ما وَعَدْتَنا عَلى رُسُلِكَ، وَ لا تُخْزِنا يَوْمَ الْقِيامَةِ إِنَّكَ لا تُخْلِفُ
الْميعاد.
 
رَبَّنا اَمَتَّنَا اثْنَتَيْنِ وَ أَحْيَيْتَنَا اثْنَتَيْنِ، فَاعْتَرَفْنا بِذُنُوبِنا فَهَل إِلى خُرُوج مِنْ سَبيل.
 
رَبَّنَا اصْرِفْ عَنّا عَذابَ جَهَنَّمَ، إنَّ عَذابَها كانَ غَراماً

. رَبَّنا هَبْ لَنا مِنْ أزْواجِنا وَ ذُرِّيّاتِنا قُرَّةَ اَعْيُن، وَاجْعَلْنا لِلْمُتَّقينَ اِماماً
 
رَبَّنا عَلَيْكَ تَوَكَّلْنا، وَ إلَيْكَ أَنَبْنا وَ اِلَيْكَ الْمَصيرُ. رَبَّنا لا تَجْعَلْنَا فِتْنَةً لِلَّذينَ كَفَرُوا، إِنَّكَ أَنتَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ
 
رَبَّنَا اغْفِرْ لَنا، وَ لاِخْوانِنَا الَّذينَ سَبَقُونا بِالاْيمانِ، وَلاتَجْعَلْ فِى قُلُوبِنا غِلاًّ لِلَّذينَ آمَنُوا، رَبَّنا إِنَّكَ رَؤُفٌ رَحيـمٌ


Seigneur! Nous avons entendu l'appel de celui qui a appelé ainsi à la foi: «Croyez en votre Seigneur» et dès lors nous avons cru. Seigneur, pardonne-nous nos péchés, efface de nous nos méfaits, et place nous, à notre mort, avec les gens de bien.


Seigneur! Donne-nous ce que Tu nous as promis par Tes messagers. Et ne nous couvre pas d'ignominie au Jour de la Résurrection. Car Toi, Tu ne manques pas à Ta promesse».


«Notre Seigneur, Tu nous as fait mourir deux fois et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir?»
«Seigneur, écarte de nous le châtiment de l'Enfer». - car son châtiment est permanent


«Seigneur, donne-nous, en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous un guide pour les pieux».


«Seigneur, c'est en Toi que nous mettons notre confiance et à Toi nous revenons [repentants]. Et vers Toi est le Devenir.


Seigneur, ne fais pas de nous [un sujet] de tentation pour ceux qui ont mécru; et pardonne-nous, Seigneur, car c'est Toi le Puissant, le Sage».


«Seigneur, pardonne-nous, ainsi qu'à nos frères qui nous ont précédés dans la foi; et ne mets dans nos cœurs aucune rancœur pour ceux qui ont cru. Seigneur, Tu es Compatissant et Très Miséricordieux».
 
Invocation à dire dans les dix dernières nuits du mois de Ramadan  
l’Imâm Jafa As-Sâdeq (le 6em Imam de descendant du prophéte(psl)  disait durant chacune des 10 dernières nuits du mois de Ramadan :
“Notre Dieu, Tu as dit dans Ton Livre descendu: {Le mois de Ramadan durant lequel le Coran a été révélé, direction pour les hommes, et évidences de la Direction et de la Loi }(185/II),
Tu as alors magnifié l’honneur du mois de Ramadan en faisant descendre durant ce mois le Coran et en le dotant de la nuit d’al-Qadr que Tu as rendue meilleure que mille mois.
Mon Dieu, ces jours du mois de Ramadan sont déjà passéset ces nuits se sont déjà écoulées, et j’ai abouti, ô mon Dieu, (depuis le début) à ce que Tu connais mieux que moi et que Tu as recensé (en nombre) mieux que l’ensemble des créatures, aussi je Te demande, par ce que T’ont demandé Tes Anges proches ainsi que Tes Prophètes-Messagers et Tes Serviteurs vertueux, de prier sur Mohammad et la famille de Mohammad, de m’affranchir (la nuque) du Feu [de l’enfer], de me faire entrer au paradis par Ta Miséricorde, de m’accorder la faveur de ton Pardon et de Ta Magnificence, de m’accorder Ton Assurance, le Jour de la Peur, de toute chose effrayante que Tu as préparée pour le Jour du Jugement Dernier.
Mon Dieu, je sollicite Ton noble Visage, Ta Majesté grandiose d’empêcher que les jours et les nuits du mois de Ramadan ne se terminent et que Tu aies quelque chose à charge contre moi, un péché que Tu me reprocherais ou une faute pour lesquels Tu voudrais me châtier et que Tu ne m’aurais pas pardonnés.
Mon Souverain, mon Souverain, mon Souverain, je Te demande, ô point de divinité autre que Toi, puisque , point de divinité autre que Toi, d’augmenter Ta Satisfaction de moi, si Tu as été satisfait de moi durant ce mois, et si Tu ne l’as pas été, alors de l’être à partir de maintenant, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux, ô Dieu, ô Un, ô Impénétrable, ô celui qui n’engendre pas et n’est pas engendré et qui n’as pas d’égal.
O Celui qui a ramolli le fer pour Daoud (que la paix soit sur lui), ô Celui qui a libéré Ayyoub (que la paix soit sur lui) de la misère et des épreuves, qui a soulagé Ya’coub (que la paix soit sur lui) de l’affliction, qui a dissipé les soucis de Youssef (que la paix soit sur lui),prie sur Mohammad et sur la famille de Mohammad, comme Tu es digne de prier sur eux tous, fais de moi ce dont Tu es digne et ne fais pas de moi ce dont je suis digne.
Parmi Les autres actes de piétés durant cette période
Faire ablution total au couche de soleil de préference
Accomplir 2 rak‘ah de prière dont chacune consiste à réciter 7 fois la sourate le culte pur (sourate 112) après la récitation de la sourate al-Hamd. Et tout de suite après la fin de la prière, dire 70 fois :
Astagh-fir-ullâha wa atûbu ilayahi
(je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui)
Les meilleurs des actes d'adoration pendant ces  nuits sont l'istigh-fâr (dire astagh-fir-ullâh = je demande pardon à Allah), le du‘â' (prière de demande) pour l'exaucement de nos besoins dans ce monde et dans l'autre, pour nous-même et pour les autres croyants, en particuliers pour nos parents et nos proches, les vivants et les morts, le thikr (l'invocation d'Allah), la prière sur le Prophète Mohammad (P) et sur sa Progéniture, autant de fois que l'on peut et la lecture de saint Coran.
 
- La lecture du du‘â' :
O celui qui était avant toute chose puis qui a crée toute chose, puis qui demeure alors que toute chose disparaît, o celui à qui rien ne ressemble, o celui qui n'a pas, dans les cieux les plus élevés ni dans les terres les plus basses, ni au dessus d »eux, ni en dessous d'eux, ni entre eux, de dieu qui serait adoré autre que lui, à toi la louange, d'une louange que nul ne peut recenser en dehors de toi, aussi, prie sur Muhammad et la famille de Muhammad d'une prière que nul ne peut recenser sauf toi.

- dire :
Allâhumma-j‘al fîmâ taq-dhî wa tuqaddiru min-al-amr-il-mahtûmi, wa fîmâ tafruqu min-al-amr-il-hakîmi fî laylat-il-qadri, wa fîl-qadhâ'-il-lathî lâ yuraddu wa lâ yubaddalu, an taktubanî min hujjâji Baytik-al-Harâmi, al-mabrûri hajjuhumu, al-mach-kuri sa‘yuhumu, al-magh-fûri thunûbuhumu, al-mukaffaru ‘anhum sayyi'âtuhum, wa-j‘al fîmâ taq-dhî wa tuqaddiru an tutîlu ‘umrî wa tuwassi‘a ‘aliyya fî rizqî,

(O mon Dieu ! Fais que je sois, dans tout ce que Tu décrètes et tout ce que Tu décides en ce qui concerne ce qui se produira inévitablement, et que dans toute Sagesse que Tu détaches en cette Nuit du Destin, et dans le Décret qui ne sera ni mis en échec ni changé, au nombre des Pèlerins de Ta Maison Sacrée, dont le pèlerinage sera agréé, dont l’effort sera remercié, dont les péchés seront pardonnés, les actes de malfaisance seront expiés. Et fais que lorsque tu décrètes et décides, Tu m’accordes une longue vie et une large subsistance.)

Ce vendredi est le dernier vendredi du mois de Ramadan. Le vendredi est aussi le jour voulu par Dieu comme un jour de rassemblement pour les Musulmans à travers la prière du Vendredi, où ils L'invoquent, L’évoquent et se repentissent devant Lui de toutes leurs fautes. Il est le jour de la présence devant Dieu dans tout le Monde islamique afin que le Musulman renouvelle sa foi et évoque Dieu dans toutes ses affaires. De cette façon, il agit conformément à l'ordre divin qui dit: ((Accourez à l'invocation de Dieu)) (Coran LXII, 9). Et de cette façon, il termine la prière du Vendredi pour rejoindre le domaine de l'action, qu'elle soit dans le commerce ou dans une autre profession, conformément à l'ordre divin qui dit: ((Lorsque la prière est achevée, dispersez-vous sur la terre à la recherche des bienfaits de Dieu et invoquez souvent le nom de Dieu)) (Coran LXII, 10).

La valeur de ce vendredi consiste dans le fait qu'il est le dernier du mois de Ramadan, le jour où se rassemble tout l'esprit de ce mois, le jour où chaque Musulman doit s'asseoir avec son Seigneur et s'interroger sur ce qu'il a fait durant les jours passés du mois et sur ce qu'il doit faire durant le reste de ses jours. Ce de cette question que parle l'invocation rapportée des Gens de la Famille et qui dit : "Seigneur ! Voilà que les jours du mois de Ramadan s'achèvent et ses nuits se terminent. Je suis arrivé dans une situation que Tu connais plus que moi et plus que toutes les créatures. Je Te supplie au nom par lequel T'ont supplié Tes anges les plus proches, Tes prophètes envoyés et Tes bons serviteurs, si Tu es satisfait de moi, d'être encore plus satisfait. 

Al-Qods : Au cœur des messages divins

Le dernier vendredi du Mois de Ramadan est aussi le jour où tous les Musulmans du monde doivent se rappeler al-Qods, pour que ce jour soit celui d'al-Qods. L'intérêt qu'il faut donner à ce jour ne doit pas se réduire aux célébrations à travers lesquelles les gens pensent qu'ils ont fait leur devoir vis-à-vis d'al-Qods. Ce jour institué comme un jour d'al-Qods à l'initiative de l'Imam Khoméyni a pour finalité de porter la cause d'al-Qods au cœur de la conscience islamique, et ce en raison de sa signification spirituelle en rapport avec l'histoire des messagers et des messages divins. Ce jour est aussi en rapport avec la politique à travers l’injustice qui a frappé al-Qods lors des Croisades et qui continue à la frapper sous l'occupation sioniste.

Cette cause doit rester omniprésente dans la conscience et ne pas s'effacer devant les problèmes posés par les détails de la situation politique dans la région, détails qu'on cherche à privilégier dans l'intention d'inciter les Musulmans, et les Palestiniens en particulier à oublier l'essentiel. Les questions du mur, des colonies, des crimes perpétrés par les Israéliens et de l'humiliation des Palestiniens ne doivent jamais nous faire oublier al-Qods. N'est-il pas significatif que la politique américaine agit à travers l'alliance avec la politique israélienne dans le sens d'écarter la question d'al-Qods de toute négociation dans le but de la renvoyer jusqu'à la fin des opérations de colonisation dans la ville sainte de sorte à ce qu'il ne reste rien à négocier ?

Aussi, nous devons nous rappeler al-Qods et les centres d'études islamiques doivent étudier les dimensions de la question dans le sens où al-Qods constitue le grand titre de tout ce qui intéresse les Musulmans sur tous les plans religieux, politiques et de sécurité.

 

La question du Voyage Nocturne (Isra'):

((Gloire à Celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée très éloignée dont Nous avons béni l'enceinte, et ceci pour lui montrer certains de nos signes. Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement)) (Coran XVII, 1). Ce verset évoque le voyage miraculeux où le Prophète (P) s'est rendu très rapidement à la Mosquée al-Aqsâ pour commencer à communiquer son message à tous les peuples, car toute l'histoire des messages divins est présente dans cette Mosquée, mais aussi parce que le message islamique qui est le seau de tous les messages les réunit et insiste sur leurs éléments authentiques. Le Noble Coran est ainsi révélé pour affirmer la foi dans tous les Livres Révélés depuis les Feuilles d'Abraham jusqu'à la Torah et l'Evangile et, de ce fait, l'Islam se distingue des autres religions par sa devise : (( Nous ne ferons pas de différence entre Ses prophètes )) (Coran II285). Tout en complétant les messages antérieurs, l'Islam reste en liaison avec les autres religions et cette liaison trouve son expression dans la construction par Abraham (p) de la Mosquée Sacrée à la Mecque et dans la liaison entre celle-ci et la Mosquée Très Eloignée (al-Aqsâ) à al-Qods. Le Voyage Nocturne du Prophète Muhammad (P) de la première à la seconde Mosquée, avant son Ascension aux Cieux, symbolise de son côté l'unité de ces deux Mosquées. Cette unité doit nous inciter à agir dans le sens de l'ouverture vis-à-vis de toutes les mosquées pour affirmer l'unité des Musulmans dans leur engagement au service de l'Islam vrai et authentique. Les divergences de doctrines et de points de vue ne doivent pas conduire à des schismes antagonistes : ((Attachez-vous tous fortement au pacte de Dieu et ne vous divisez pas)) (Coran III, 103).

De même, cette unité doit nous inciter à nous ouvrir dans le sens du dialogue avec les adeptes des autres religions: ((Dis: O Gens du Livre ! Venez à une parole commune entre nous et vous: Nous n'adorons que Dieu, nous ne lui associons rien; nul parmi nous ne se donne de divinités en dehors de Dieu. S'ils se détournent, dis-leurs: Attestez que nous sommes Musulmans)) (Coran III, 64). Il nous est donc nécessaire de nous ouvrir vis-à-vis des autres religions même si nous ne nous accordons pas avec elles sur certaines questions de doctrine ou d'histoire. Pour ce qui est de la question politique, elle ne diffère pas de la question religieuse car, en Islam, la politique est un message dont le but est de faire de l'homme un esclave de Dieu afin d'être libre dans ses relations avec les hommes. A ce propos, la Tradition dit: "Ne soit pas l'esclave d'autrui, car Dieu t'a créé libre".

samedi, 24 juin 2017 18:42

Ajustements au Moyen-Orient

Alors que les États du Moyen-Orient élargi se divisent entre partisans et adversaires du cléricalisme, Washington, Moscou et Pékin négocient une nouvelle donne. Thierry Meyssan évalue l’impact de ce tremblement de terre sur les conflits palestinien, irako-syrien et yéménite.

La crise diplomatique autour du Qatar a gelé divers conflits régionaux et a masqué des tentatives de règlements de quelques autres. Nul ne sait quand aura lieu le lever de rideau, mais il devrait faire apparaître une région profondément transformée.

1— Le conflit palestinien

Depuis l’expulsion de la majorité des Palestiniens hors de chez eux (la Nakhba, le 15 mai 1948) et le refus par les peuples arabes de ce nettoyage ethnique, seules la paix séparée israélo-égyptienne des accords de Camp David (1978) et la promesse d’une solution à deux États des accords d’Oslo (1993) ont partiellement modifié la donne.

Cependant lorsque l’on révéla les négociations secrètes entre l’Iran et les États-Unis, l’Arabie saoudite et Israël décidèrent à leur tour de discuter. À l’issue de 17 mois de rencontres secrètes, un accord fut conclu entre le Gardien des deux mosquées et l’État juif [1]. Celui-ci se concrétisa à travers la participation de Tsahal à la guerre du Yémen [2] et le transfert de bombes atomiques tactiques [3].

Rappelons que cet accord prévoyait également de faire évoluer l’Arabie saoudite de sorte que sa société reste salafiste et que ses institutions deviennent laïques. Il prévoyait aussi l’indépendance du Kurdistan irakien (qui tiendra un référendum en septembre) et l’exploitation à la fois des champs gaziers du « quart vide » (qui sont à cheval sur l’Arabie et le Yémen, d’où la guerre actuelle) et de ceux de l’Ogaden (d’où le retrait cette semaine des troupes qataries de la frontière djiboutienne).

En définitive, l’Égypte a décidé de céder les îles de Tiran et de Sanafir à l’Arabie saoudite, comme elle s’y était engagée il y a un an. Ce faisant, Riyad a reconnu de facto les accords de Camp David qui gèrent notamment le statut de ces territoires. Israël a confirmé avoir obtenu des garanties saoudiennes.

Observons que la décision égyptienne n’a pas été prise sous la pression saoudienne (Riyad avait vainement bloqué ses livraisons de pétroles, puis un prêt de 12 milliards de dollars), mais en raison de la crise du Golfe. Les Séoud ont officialisé leur rupture avec les Frères musulmans qui couvait depuis la transmission par le président al-Sissi de documents attestant d’un projet de coup d’État de certains membres de la Confrérie contre eux. Dans un premier temps, l’Arabie avait cru pouvoir discerner entre de bons et de mauvais Frères musulmans. Elle avait déjà accusé le Qatar de soutenir les putschistes, mais les choses avaient évolué pacifiquement cette fois. Désormais Riyad entend combattre toute la Confrérie ce qui le conduit à revoir sa position à propos de la Syrie.

La cession de ces îles, égyptiennes depuis la Convention de Londres de 1840, n’a d’autre sens que de permettre à l’Arabie saoudite de reconnaître implicitement, 39 ans plus tard, les accords de paix égypto-israéliens de Camp David.

De son côté, Téhéran a accueilli la direction politique du Hamas (laquelle est principalement composée de Frères musulmans) à la fois au nom de la solidarité avec la cause palestinienne et parce qu’il partage la même conception de l’islam politique.

La prochaine étape sera l’établissement de relations commerciales publiques entre Riyad et Tel-Aviv ainsi que l’expose The Times du 17 juin (des sociétés israéliennes seraient autorisées en Arabie et la compagnie d’aviation El-Al pourrait utiliser l’espace aérien saoudien) [4], puis la reconnaissance de l’initiative de paix du prince Abdallah (Ligue arabe, 2002) et l’établissement de relations diplomatiques (le prince Walid ben Talal deviendrait ambassadeur) [5].

Ce projet pourrait amener à la paix en Palestine (reconnaissance d’un État palestinien et indemnisation des réfugiés), au Liban (retrait des fermes de Shebaa) et en Syrie (arrêt du soutien aux jihadistes et retrait du Golan).

La question du Golan sera particulièrement difficile car l’administration Netanyahu a affirmé —non sans provocation— son annexion tandis que les États-Unis et la Russie ont violemment réagi à l’expulsion de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD) et à sa substitution par al-Qaïda [6]. Il n’est cependant pas impossible qu’au cours de la guerre de Syrie, Washington ou Moscou ait pris l’engagement auprès de Tel-Aviv de ne pas modifier le statu quo du Golan.

Ce projet de règlement général reflète la méthode des hommes d’affaire Donald Trump et Jared Kushner : créer une situation économique qui impose un changement politique. Il se heurtera nécessairement à l’opposition des Frères musulmans (Hamas), et du triangle de l’islam politique : l’Iran, le Qatar et la Turquie.

2— Le conflit irako-syrien

La totalité des acteurs de la région s’accordent à considérer qu’aujourd’hui l’Irak et la Syrie forment un unique champ de bataille. Toutefois les Occidentaux, qui s’accrochent aux mensonges de l’administration Bush Jr. (même s’ils admettent l’inanité des armes de destruction massives imputées à Saddam Hussein) et à la narration romantique des « printemps arabes » (même s’ils reconnaissent que ce mouvement n’a jamais tenté d’apporter de liberté mais au contraire d’imposer l’islam politique), s’entêtent à les considérer comme distincts.

Nous renvoyons nos lecteurs à mon livre Sous nos yeux pour ce qui concerne la manière dont la guerre a débuté [7]. Toujours est-il que depuis le début de la crise autour du Qatar, la guerre se limite en Irak et en Syrie à
(1) la lutte contre Daesh (Mossoul et Rakka) et à
(2) celle contre la Turquie (Baachiqa et Al-Bab) [8].

Ce qui est évident pour tous dans la région, c’est que depuis l’accession au pouvoir à Pékin du président Xi Jinping porteur du projet des deux routes de la soie, Washington a poussé à la création d’un « Sunnistan » à cheval sur l’Irak et la Syrie. Pour ce faire, il a financé, armé et encadré Daesh afin de couper l’axe de communication Beyrouth-Damas-Bagdad-Téhéran-Pékin.

Depuis quatre mois, l’administration Trump étudie et négocie la manière dont elle pourrait modifier cette politique et conclure un partenariat avec Pékin au lieu de la confrontation actuelle [9].

Alors que sur le terrain, s’enchaînent des événements contradictoires, les armées irakienne et syrienne ont subitement avancé depuis le début de la crise autour du Qatar. Elles ont libéré de Daesh leurs territoires frontaliers et sont aujourd’hui sur le point d’établir leur jonction (c’est-à-dire de rétablir la route de la soie). Les deux armées ne sont plus séparées que par deux cent mètres de terrain contrôlés illégalement par l’armée US [10].

Quant aux combats au Sud de la Syrie, ils ont miraculeusement cessé. Un cessez-le-feu a été proclamé unilatéralement par Damas à Deraa. En réalité, Moscou et Washington ont donné l’assurance à Tel-Aviv que la Syrie ne laisserait se déployer à sa frontière que des troupes russes et non pas iraniennes, pas plus que celles du Hezbollah libanais.

Bref, si le Pentagone suit les ordres de la Maison-Blanche, le conflit devrait largement cesser. Il ne resterait que l’occupation turque de l’Irak et de la Syrie, sur le modèle de l’occupation turque de Chypre dont l’Union européenne s’est lâchement accommodée. Les États-Unis et l’Arabie saoudite qui étaient des ennemis de l’Irak et de la Syrie redeviendraient à nouveau leurs alliés.

3— Le conflit yéménite

Les Yéménites pourraient faire les frais de l’évolution actuelle. S’il est clair que l’Arabie saoudite est entrée en guerre pour installer un gouvernement favorable à l’exploitation jointe des champs pétroliers du « Quart vide » et pour la gloire personnelle du prince Mohamed Ben Salman, il semble que l’aide apportée par l’Iran aux Houthis et à l’ancien président Saleh détourne les yeux des pays arabes et de la « communauté internationale » des crimes qui s’y commettent.

Il faut en effet choisir son camp et presque tous ont opté pour l’Arabie saoudite contre le Qatar et ses alliés turc et iranien. Ce qui était positif en Palestine, en Irak et en Syrie, s’avère négatif au Yémen.