تقي زاده

تقي زاده

Sur la base de l’expérience acquise lors de ces dernières années, le mouvement du Hezbollah libanais constitue un sérieux danger pour Israël.

Selon la chaîne Al-Mayadeen, le Hezbollah libanais, l’Iran et les relations avec les pays arabes ont été les principaux sujets évoqués lors de la 17e conférence annuelle sur la sécurité organisée à Herzliya, près de Tel-Aviv.

Plus de 180 personnalités militaires, politiques et sécuritaires ainsi que des figures universitaires, médiatiques et judiciaires israéliennes et étrangères y ont assisté.  

Amos Gilad, chef du Centre d’Herzliya qui est depuis l’an dernier le conseiller militaire et politique du ministre israélien des Affaires militaires, ainsi que Gadi Eizenkot, chef d’état-major de l’armée israélienne, ont été les deux principaux orateurs du premier jour de cette conférence. Lors de leurs discours, ils ont, à plusieurs reprises, fait allusion au Hezbollah, à l’Iran, à la Syrie et aux relations entre Israël et les pays arabes.

Ils étaient unanimes sur le fait que les expériences acquises ces dernières années par le Hezbollah l’avaient transformé en un sérieux danger pour Tel-Aviv.

« Le Hezbollah représente la principale menace pour Israël. Il s’est renforcé et détient des dizaines de milliers de missiles. L’armée israélienne tente d’empêcher le fournissement d’armes sophistiquées à ce mouvement », a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne.

De son côté, Amos Gilad a dit que le Hezbollah constituait une menace stratégique pour le front intérieur d’Israël, sans omettre de préciser qu’il deviendrait de jour en jour plus armé et plus fort.

Les participants à cette conférence de trois jours, qui a eu lieu du 20 au 22 juin à Herzliya, ont également insisté sur l’impératif de couper court au renforcement de la puissance de l’Iran, qui est selon eux « une menace directe » pour Israël.

Gadi Eizenkot a aussi prétendu que le fait de juguler le développement de l’Iran en matière d’armements était un objectif d’ordre sécuritaire pour tous les pays de la région.

« Cette semaine, l’Iran a tiré des missiles en direction de la Syrie, ce qui est porteur de messages particuliers », a-t-il ajouté.

La chaîne al-Mayadeen a précisé que la confrontation avec l’Iran était le but d’Israël et de certains pays arabes. 

Quatre personnes ont été arrêtées hier jeudi au Maroc. Ils auraient projeté d’attaquer « des sites touristiques d’Essaouira », selon le ministère de l’Intérieur.

Les autorités marocaines ont annoncé, ce vendredi, le démantèlement d’une « cellule terroriste » liée à Daech qui planifiait selon elles des attaques « d’envergure » visant notamment des sites touristiques.

Les quatre membres de cette cellule ont été arrêtés hier dans la ville touristique d’Essaouira (sud), a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. D’après lui, ils planifiaient de perpétrer des attentats « d’une grande envergure », avec comme cible des « installations sensibles et des sites touristiques d’Essaouira ». L’opération a permis la saisie « d’armes blanches », selon le ministère.

Ce groupe prévoyait « d’élargir le champ de ses opérations terroristes à d’autres villes du royaume », a-t-il affirmé. Les autorités marocaines ont multiplié ces deux dernières années les annonces sur le démantèlement de cellules liées à Daech et l’arrestation de recruteurs présumés.

Avec Le Figaro

Le Premier ministre français vient de faire état de la probable augmentation du budget de la défense de son pays ainsi que l’avait promis Emmanuel Macron durant sa campagne à la présidentielle.

En effet, le journal Le Figaro a écrit en citant Édouard Philippe que Paris maintiendrait l’objectif fixé de consacrer 2 % du PIB au budget du ministère de la Défense d’ici à 2025, et ce, » malgré les contraintes budgétaires ».

Le Premier ministre a ainsi promis que la France fournirait tous ses efforts pour passer de 1,8 % à 2 %.

Il semble qu’il y ait derrière cet objectif fixé par Paris une idée de rapprochement avec Berlin et notamment la concrétisation d’un projet d’armée européenne.

Le Hezbollah mène une guerre psychologique contre le régime israélien en plantant de nouvelles pancartes le long de la frontière nord, entre le Liban et la Palestine occupée.

Sur les pancartes, on peut voir une photographie de la mosquée al-Aqsa et l’inscription « Nous arrivons ! » en arabe et en hébreu.

Auparavant, le Hezbollah avait déjà procédé de la sorte. Sur les pancartes précédentes était inscrit : « Nous serons là où nous devons être. »

Des attentats ont ensanglanté le dernier vendredi du mois sacré du ramadan au Pakistan, faisant au moins 30 morts et des dizaines de blessés, un bilan qui pourrait encore grimper selon les autorités.
Un premier attentat à la mi-journée a fait au moins 13 morts devant un QG de la police au Baloutchistan, province instable du sud-ouest.

Bien plus au nord, un marché bondé de Parachinar, à la frontière afghane, a été frappé en pleine heure de pointe, alors que les chalands s'affairaient à l'approche des festivités de l'Aïd, qui marquent la fin du Ramadan.

Le double attentat dans cette ville majoritairement chiite, capitale de la Zone tribale de Kurram, a fait au moins 13 morts et 124 blessés selon les autorités locales.

Une première explosion a retenti en fin d'après-midi, a indiqué Nasrullah Khan, un haut responsable local.

"Quand les secours se sont précipités sur le site pour aider les blessés, il y a eu une deuxième explosion", a-t-il précisé.

Le médecin chef du principal hôpital de Parachinar, Sabir Hussain, a indiqué avoir reçu 13 corps et 124 blessés.

Les autorités locales n'ont pas pu préciser le mode opératoire de ce double attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.

Le Premier ministre Nawaz Sharif a appelé à un renforcement de la sécurité à travers le pays et condamné un attaque "atroce".

Les marchés de cette ville reculée, proche de la frontière afghane, ont déjà été visés par deux attentats majeurs cette année, qui avaient fait 22 et 24 morts.

Depuis, "les bazars sont protégés par des barrières, et les véhicules n'y sont pas autorisés", a indiqué Sajid Hussain Turi, un élu local propriétaire du marché visé vendredi.
 
L'Iran a condamné samedi l'attentat déjoué à La Mecque en Arabie saoudite et s'est déclaré prêt à "coopérer" dans la lutte contre "les dealers de mort", malgré ses relations très tendues avec son rival régional saoudien.
 
Vendredi, les forces saoudiennes ont déjoué une action "terroriste" contre la Grande Mosquée de La Mecque, premier lieu saint de l'islam. Onze personnes, dont six pèlerins et cinq policiers, ont été blessées dans l'effondrement partiel d'un bâtiment où se barricadait un kamikaze qui s'est fait exploser.

Cette action " montre une fois encore que le terrorisme débridé qui vise le monde entier, la région et en particulier les musulmans et les pays islamiques, ne connaît ni religion, ni géographie, race ou nationalité, et qu'il peut même frapper le lieu le plus sacré des musulmans dans le monde", a déclaré Bahram Ghassemi, porte-parole des Affaires étrangères iraniennes.

L'Iran "a toujours condamné le terrorisme sous toutes ses formes, où qu'il frappe" et "a toujours dit être prêt à aider et à coopérer avec les autres pays pour combattre ces criminels, dealers de mort et semeurs ignorants de haine", a-t-il ajouté.
L’Iran, via la voix du porte-parole de sa diplomatie, a condamné les explosions terroristes dans la ville pakistanaise de Parachinar.
 
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Ghassemi, a condamné la double explosion terroriste dans un marché bondé à Parachinar et a sympathisé avec les familles des victimes, la nation et le gouvernement du Pakistan.

« Pendant le jour que les musulmans du monde ont participé dans des marches de l’unité pour défendre les souhaits de la Palestine et de s’opposer au régime sioniste, les terroristes ont tué des personnes jeûnées au Pakistan pour fournir les intérêts du régime sioniste et de montrer la liaison entre le terrorisme et le Sionisme », a-t-il ajouté.

Au moins 37 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées ce vendredi après-midi dans une localité principalement chiite des zones tribales du nord-ouest du Pakistan. Les explosions se sont produites sur un marché bondé de Parachinar, près de la frontière afghane.

La première explosion a eu lieu à l'heure de pointe sur un marché de Parachinar, à l'approche des festivités de l'Aïd el-Fitr. « Quand les secours sont arrivés sur le site pour aider les blessés, il y a eu une deuxième explosion », rapporte un haut responsable local interrogé par l'Agence France-Presse (AFP).
Un porte-parole de l’armée israélienne a tenu à faire allusion aux tirs de missiles contre les positions de Daech à Deir ez-Zor dans l’est de la Syrie, par le Corps des gardiens de la Révolution islamiques (CGRI) en représailles aux attentats de Téhéran revendiqués par Daech, reconnaissant que les attaques iraniennes avaient asséné un coup dur au groupe terroriste.
 
Sur son compte Twitter, Avikhai Deraai, porte-parole de l’armée israélienne, a écrit : « Cette semaine, l’Iran a tiré des missiles sol-sol en direction des positions de Daech en Syrie, lui infligeant de lourds dégâts. »

Il a déclaré que les intérêts des pays arabes sunnites constituaient des occasions pour Israël, avant de dire que l’Iran et l’axe chiite représentaient une menace centrale pour la stabilité de la région et le danger principal pour Israël.

Plus loin dans ses propos, ce haut responsable de l’armée israélienne a prétendu que si le monde voulait éloigner l’ombre de la guerre qui planait sur le Moyen-Orient, il devrait contrer l’influence iranienne dans la région.

« L’Iran est la source des aides d’ordre militaire et en armements aux groupes terroristes dans la région et dans d’autres points du monde », a-t-il encore prétendu.

Son aveu concernant l’efficacité des tirs de missiles du CGRI sur les positions de Daech en Syrie intervient alors que les autorités israéliennes, dont le commandant du chef d’état-major de l’armée et le chef du renseignement de l’armée, avaient préalablement essayé de minimiser ces attaques. 

La prise de position de ce porte-parole militaire israélien, qui d’ailleurs semble être clairement en faveur de l’Arabie saoudite, intervient deux jours après le coup d’État qui a écarté du pouvoir le prince héritier saoudien, Mohammed ben Nayef au profit du prince israélophile Mohammed ben Salmane. Le coup de force, qui a provoqué un séisme au sein de la famille royale saoudienne, a été chaleureusement accueilli par le président américain et par le régime de Tel-Aviv.

Ce vendredi, plusieurs journaux israéliens, dont The Jerusalem Post et Maariv, ont fait état de rencontres régulières secrètes qui se sont déroulées ces deux dernières années entre Mohammed ben Salmane et les autorités israéliennes. 
Le professeur Randny Shakespeare, commentateur politique anglais, a déclaré que le monde commençait à se rendre compte des crimes des États-Unis, d’Israël et du gouvernement saoudien, et que la journée de Qods était l’occasion de faire revivre les idéaux de la Palestine.
 
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, il a indiqué : « Les crises au Moyen Orient ont marginalisé la question de la Palestine et de Gaza, et le régime sioniste tente de faire croire qu’il pourra écraser tous les mouvements démocratiques. »
 
« Les médias occidentaux, a-t-il dit, tentent de faire oublier la question palestinienne et la régularisation des relations de certains pays arabes avec le régime sioniste, est vraiment une chose bizarre. Cependant, la situation montre que les États-Unis qui sont favorables à ces relations, sont en déclin et que les peuples dans le monde, commencent à se rendre compte des crimes des États-Unis, d’Israël et du gouvernement saoudien. »
 
« Ce réseau maléfique souhaite la destruction des pays islamiques et leur affaiblissement. Le fait que certains pays de la région, au lieu de combattre Israël se concentrent sur le combat contre l’Iran, montre qu’ils sont soutenus pas les Usa et opposés à la démocratie qui existe en Iran. La fin de la polarisation du monde autour d’une grande puissance est un bon signe et est le signe d’une prise de conscience dans le monde », a-t-il dit.
La Journée mondiale de Qods est célébrée ce vendredi 23 juin dans les quatre coins du monde.
En Iran, une série de marches grandioses ont commencé à 10 h 30 du matin (heure locale), dans les différentes villes, pour célébrer la Journée mondiale de Qods. Événement annuel qui coïncide, tous les ans, avec le dernier vendredi du mois bénis de ramadan.

Les Iraniens en jeûne expriment leur soutien au peuple opprimé palestinien et scandent des slogans d’anéantissement d’Israël.

Sur les pancartes portées par les manifestants sont inscrites « à bas les États-Unis », « à bas Israël », « à bas l’Arrogance mondiale et le sionisme international » et « les crimes commis dans la région sont l’œuvre des États-Unis ».

À la fin de la marche, les manifestants publieront également une déclaration finale où ils condamneront les crimes du régime israélien et de son allié américain.

La Journée mondiale de Qods a été instaurée en 1979 par l’Ayatollah Khomeini, fondateur de la République islamique d’Iran, et se déroule, chaque année, le dernier vendredi du mois de ramadan.