تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 27 octobre 2016 18:44

Irak: l'étau se resserre autour de Daech

Des combattants du groupe Daech rasent leur barbe à Mossoul à l'approche des forces irakiennes qui ne sont plus qu'à quelques kilomètres de certains faubourgs du fief extrémiste.
 
Satisfaits des débuts de cette vaste offensive, les pays occidentaux impliqués tournent désormais leur attention vers Raqa, le dernier bastion de Daech dans la Syrie voisine.


En attendant, les troupes d'élite irakiennes sont désormais positionnées à environ cinq kilomètres des quartiers est de la deuxième ville d'Irak, au dixième jour de l'offensive. Sur les autres fronts, les troupes engagées se trouvent à des distances plus éloignées, notamment au sud.

Face à cette avancée, les combattants de Mossoul s'adaptent.

"J'ai vu des membres de Daech et leur apparence a totalement changé", a témoigné un habitant de l'est de Mossoul contacté par l'AFP. "Ils ont coupé leur barbe et changé de tenue" pour se fondre dans la population, ajoute cet ancien entrepreneur se présentant comme Abou Saïf.

Les insurgés changent d'apparence "parce qu'ils doivent avoir peur d'être pris pour cibles par des tireurs" ou "qu'ils se préparent à quitter la ville", pense-t-il.

Les habitants de Mossoul ont un accès limité ou nul à la télévision et internet mais disent entendre désormais clairement les combats sur les front du nord et de l'est. Ils témoignent aussi du passage au-dessus de la ville d'avions à une altitude plus faible que ces derniers jours.

Sur le terrain, l'équilibre des forces est très désavantageux pour Daech, qui s'appuierait sur quelque 3.000 à 5.000 combattants dans Mossoul même, soit environ 10 fois moins que les effectifs mobilisés par Bagdad et ses alliés.

Mais l'avancée des forces irakiennes est rendue délicate et dangereuse par les tactiques de guérilla utilisées à grande échelle par les insurgés, qui n'hésitent pas à sacrifier leur vie.
Née il y a 18 mois, la "Jungle" de Calais s'est vidée mercredi en quelques heures, ravagée par de violents incendies mais, malgré sa mort annoncée par le gouvernement, quelques migrants s'apprêtaient encore à passer la nuit au milieu de ses décombres."C'est vraiment aujourd'hui la fin de la Jungle", "il n'y a plus personne sur le camp", a répété mercredi soir à l'AFP la préfète du Pas-de-Calais Fabienne Buccio. "Notre mission est remplie (et) une page se tourne" pour ces migrants qui "vont pouvoir commencer une nouvelle vie" en France, avait-elle dit quelques heures plus tôt.

En trois jours, 5.600 migrants (Soudanais, Afghans et Erythréens surtout) ont été "mis à l'abri", selon le gouvernement. C'est un peu moins que le nombre de personnes recensées sur le camp mentionné ces derniers jours encore par l'Etat (6.400).

Peu avant 20H00, le site était quasiment désert et seuls quelques migrants, a constaté l'AFP, erraient dans le campement, qui n'était pas bouclé par les forces de l'ordre, tant il est vaste (une dizaine d'hectares). L'Etat compte sur le déblaiement massif de la "Jungle" dès jeudi pour dissuader toute tentative de continuer à y séjourner.

Parmi les irréductibles, Ahmad et Nihas, deux Pakistanais qui refusent de quitter les lieux, ont en tout cas regagné leur tente, un sac de couchage à la main: "cette nuit, on dort ici".

Javid, Afghan de 16 ans, a vu sa tente partir en fumée "mais ce n'est pas grave, j'en squatterai une autre", puisque les migrants "sont tous partis", dit-il en riant. Souleiman, un sud-Soudanais, assure qu'il va dormir dans la mosquée voisine, malgré un "grand risque" d'incendie la nuit.

En revanche, juste au bord de la "Jungle", le Centre d'accueil provisoire (CAP), qui contient 1.500 places dans des conteneurs et n'héberge plus que des mineurs, affiche complet. Si bien que certains risquent de dormir dehors mercredi soir, ont mis en garde les associations. "C'est possible et je le regrette", a dit Pierre Henry, le directeur général de France Terre d'asile (FTDA).
 
L'Espagne a annoncé mercredi que la Russie avait annulé une escale à Ceuta d'un groupe aéronaval russe en route vers la Syrie, initialement prévue à partir de vendredi et qui avait alarmé ses alliés.
 
L'Espagne était sous pression de l'Otan pour refuser à cette flottille russe la possibilité de se ravitailler dans son port de Ceuta, qu'elle lui avait accordée dès le mois de septembre.

L'ambassade de la Fédération de Russie à Madrid vient de nous communiquer qu'elle retirait la demande d'autorisation d'escale pour ces vaisseaux, escale qui est donc annulée, a annoncé le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué.

Quelques heures auparavant, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg avait réaffirmé que la possible utilisation du porte-avions russe pour augmenter les frappes sur Alep suscitait l'inquiétude de l'Alliance atlantique, et que celle-ci était partagée par tous ses membres.

Madrid dit avoir d'abord demandé des éclaircissements à Moscou au sujet de l'éventuelle participation de ces vaisseaux à des actions belliqueuses visant la ville syrienne d'Alep.

Samedi, le Premier ministre irakien, Haïdar Al-Abadi, a déclaré qu'il n'y a pas d'accord avec la Turquie sur la participation de ses soldats à la bataille visant à reprendre la ville irakienne de Mossoul, actuellement sous le contrôle de Daech.Un communiqué publié par le cabinet de M. Al-Abadi indique que le Premier ministre a reçu dans son bureau le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, qui est arrivé plus tôt dans la journée de samedi pour discuter de l'offensive irakienne contre les combattants de Daech à Mossoul.

"Les informations selon lesquelles il y aurait eu un accord entre l'Irak et la Turquie sont erronées,'' a déclaré M. Al-Abadi selon le communiqué.

"Une délégation turque est arrivée à Bagdad dimanche et des pourparlers ont eu lieu, mais l'Irak n'a pas considéré ses suggestions comme suffisantes,'' a dit M. A-Abadi.

"Nous disons à tout le monde que la bataille de Mossoul sera exclusivement livrée par des Irakiens et que nous n'autoriserons aucune force à intervenir,'' a ajouté M. Al-Abadi.

Vendredi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, va se rendre à Moscou, la capitale russe, pour des pourparlers sur la crise syrienne, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, selon Press TV.
 
Il est prévu que M. Zarif participe à une réunion trilatérale avec ses homologues russe et syrien, Sergueï Lavrov et Walid al-Muallem, sur l'évolution de la situation dans la région, notamment le conflit en Syrie, aurait affirmé M. Qasemi.

M. Zarif participera également à une réunion distincte avec M. Lavrov pour discuter des relations entre Téhéran et Moscou, a-t-il ajouté.

L'Iran a exhorté la Russie à renforcer la coopération stratégique sur les questions régionales et internationales, en particulier sur la crise en cours en Syrie.
Tahira Oktar, femme syrienne résidant à Londres est l'une des directrices qui a connu un succès considérable en lançant 4 écoles islamiques pour encourager les enfants musulmans à acquérir les connaissances scientifiques et artistiques à côté de l'apprentissage du Saint Coran et des enseignements islamiques.Tahira Oktar est la mère de 4 enfants et la directrice et  fondatrice de l'école Olive Tree, à Londres, capitale britannique.
En raison de sa passion pour enseigner le Saint Coran à ses enfants, elle a lancé des cours de l'enseignement du Saint Coran chez elle et le fruit de son initiative est la création de 4 écoles islamiques à travers Londres.
Elle explique à ce propos : "L'idée du lancement de ces écoles date d'il y a 8 ans, au moment où je cherchais une école où ma fille pourrait apprendre le Coran et les enseignements islamiques à côté de l'apprentissage des sciences et de l'art. J'ai alors découvert qu'une telle option n'existait pas, parce que les écoles n'offraient qu'un enseignement classique."
"De l'autre côté, ajoute-elle, je cherchais un centre où on appliquerait de nouvelles méthodes modernes et attrayantes dans l'enseignement des matières scolaires aux enfants."

Initiative d'une syrienne à lancer 4 écoles islamiques à Londres
Faisant allusion à ce que, durant ses recherches, elle a rencontré des mères qui avaient le même problème, Tahira Oktar souligne : "Leurs revendications m'ont servi de source d'inspiration parce que j'ai décidé d'abord, de voyager en Syrie et d'apprendre la lecture et le tajveed du Saint Coran, chez les grands maîtres et d'obtenir un diplôme et les autorisations nécessaires à l'enseignement du Saint Coran."

Initiative d'une syrienne à lancer 4 écoles islamiques à Londres
Cette directrice réussie a ajouté : "Après avoir obtenu les autorisations, j'ai regagné Londres et commencé à enseigner le Coran chez moi."
Après 8 années d'expérience, cette maman syrienne dirige 4 écoles islamiques à Londres où le Coran et les enseignements islamiques sont enseignés aux élèves à côté de l'enseignement général.
Au moins 17 personnes ont été blessées mercredi matin dans un attentat à la bombe survenu dans un quartier de Sharan, chef-lieu de la province afghane de Paktika (est), a indiqué un responsable local.
 
"Une bombe artisanale dissimulée sous un étal a explosé en bord de route dans le 1er district de police", blessant au moins 17 civils, a déclaré à Xinhua Bakhatyar Gul Zadran, chef du conseil provincial.

Les victimes ont été admises dans plusieurs hôpitaux de cette ville située à 155km au sud de Kaboul, mais aucune ne se trouve dans un état grave, selon des responsables locaux.

Si aucun groupe n'a revendiqué cet attentat, M. Zadran a pointé du doigt les talibans, car aucune cible militaire ne se trouvait près du site de l'attentat.

Les civils afghans paient un lourd tribut aux violences qui frappent leur pays : plus de 2.560 d'entre eux ont été tués et plus de 5.830 blessés au cours des neuf premiers mois de l'année sur tout le territoire, selon les derniers chiffres de la Mission d'assistance de l'ONU en Afghanistan
mercredi, 26 octobre 2016 15:15

La Gambie annonce son retrait de la CPI

La Gambie a décidé de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé mardi soir son ministre de l'Information Sheriff Bojang, après des décisions similaires de deux autres pays africains, le Burundi et l'Afrique du Sud.
 
Dans une déclaration à la télévision nationale reprise sur les réseaux sociaux et diffusée sur youtube, le ministre a accusé la CPI de "persécution envers les Africains, en particulier leurs dirigeants", alors que selon lui "au moins 30 pays occidentaux ont commis des crimes de guerre" depuis la création de cette juridiction sans être inquiétés.

L'Afrique du Sud avait également annoncé qu'elle quiterrait la CPI.
lundi, 24 octobre 2016 03:08

À la recherche du bouc émissaire

Le conflit opposant les États-Unis à la Russie et à la Chine évolue sur deux fronts : d’un côté, Washington cherche un éventuel bouc émissaire à qui faire porter la responsabilité de la guerre contre la Syrie, de l’autre Moscou qui a déjà relié les dossiers syrien et yéménite, tente de les lier à la question ukrainienne.

Washington à la recherche du bouc émissaire

Pour se désengager la tête haute, les États-Unis doivent faire porter la responsabilité de leurs crimes à un de leurs alliés. Ils ont trois possibilités : soit faire porter le chapeau à la Turquie, soit à l’Arabie saoudite, soit aux deux. La Turquie est présente en Syrie et en Ukraine, mais pas au Yémen, tandis que l’Arabie est présente en Syrie et au Yémen, mais pas en Ukraine.

La Turquie

Nous disposons désormais d’informations vérifiées sur ce qui s’est réellement passé le 15 juillet dernier en Turquie ; des informations qui nous contraignent à réviser notre jugement initial.

En premier lieu, il s’avérait que confier la gestion des hordes jihadistes à la Turquie après l’attentat ayant touché le prince saoudien Bandar bin Sultan n’allait pas sans problèmes : en effet, si Bandar était un intermédiaire obéissant, Erdoğan poursuivait sa propre stratégie de création d’un 17ème empire turco-mongol, ce qui l’amenait à utiliser les jihadistes en dehors de sa mission.

En outre, les États-Unis ne pouvaient pas ne pas sanctionner le président Erdoğan qui rapprochait économiquement son pays de la Russie alors qu’il était militairement membre de l’Otan.

Enfin, avec la crise autour du pouvoir mondial, le président Erdoğan devenait le bouc émissaire idéal pour sortir de la crise syrienne.

D’un point de vue états-unien, le problème n’est pas la Turquie, indispensable allié régional, ni le MIT (services secrets) d’Hakan Fidan qui organise le mouvement jihadiste dans le monde, mais Recep Tayyip Erdoğan.

Par conséquent, la National Endowment for Democracy (NED) a d’abord tenté en août 2013 une révolution colorée (la « révolution des manchots ») en organisant des manifestations au parc Gezi d’Istanbul. L’opération a échoué ou Washington s’est ravisé.

La décision a été prise de renverser les islamistes de l’AKP par les urnes. La CIA a à la fois organisé la transformation du HDP en véritable parti des minorités et a préparé une alliance entre lui et les socialistes du CHP. Le HDP a adopté un programme très ouvert de défense des minorités ethniques (kurdes) et des minorités sociétales (féministes, homosexuels), et inclus un volet écologique. Le CHP a été réorganisé à la fois pour masquer la surreprésentation des alévis [1] en son sein et en vue de promouvoir la candidature de l’ancien président de la Cour suprême. Cependant, si l’AKP a perdu les élections de juillet 2015, il n’a pas été possible de réaliser l’alliance CHP-HDP. Par conséquent de nouvelles élections législatives se sont tenues en novembre 2015, mais elles ont été grossièrement truquées par Recep Tayyip Erdoğan.

Washington a donc décidé d’éliminer physiquement M. Erdoğan. Trois tentatives d’assassinat ont eu lieu entre novembre 2015 et juillet 2016. Contrairement à ce qui a été dit, l’opération du 15 juillet 2016 n’était pas une tentative de coup d’État, mais d’élimination du seul Recep Tayyip Erdoğan. La CIA avait utilisé les liens industriels et militaires turco-US pour recruter une petite équipe au sein de l’armée de l’Air afin d’exécuter le président lors de ses vacances. Cependant, cette équipe a été trahie par des officiers islamistes (ils sont presque un quart dans les armées) et le président a été prévenu une heure avant l’arrivée du commando. Il a alors été transféré sous escorte de militaires loyalistes à Istanbul. Conscients des conséquences prévisibles de leur échec, les comploteurs ont lancé un coup d’État sans préparation et alors qu’Istanbul grouillait encore de monde. Ils ont évidemment échoué. La répression qui a suivi n’a pas eu pour but d’arrêter les seuls auteurs de la tentative d’assassinat, ni même les militaires qui se sont ralliés au coup d’État improvisé, mais l’ensemble des pro-états-uniens : d’abord les laïques kémalistes, puis les islamistes de Fethullah Gülen. Au total, plus de 70 000 personnes ont été mises en examen et il a fallu libérer des détenus de droit commun pour incarcérer les pro-US.

La folie des grandeurs du président Erdoğan et son délirant palais blanc, son trucage des élections et sa répression tous azimuts en font le bouc émissaire idéal des erreurs commises en Syrie. Cependant, sa résistance à une révolution colorée et à quatre tentatives d’assassinat laissent à penser qu’il ne sera pas possible de l’éliminer rapidement.

L’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite est tout aussi indispensable aux États-Unis que la Turquie. Pour trois raisons : d’abord ses réserves pétrolière d’un volume et d’une qualité exceptionnelles (bien qu’il ne s’agit plus pour Washington de les consommer, mais simplement d’en contrôler la vente), ensuite pour les liquidités dont elle disposait (mais ses revenus ont chuté de 70 %) et qui permettaient de financer des opérations secrètes hors du contrôle du Congrès, enfin pour sa main-mise sur les sources du jihadisme. En effet, depuis 1962 et la création de la Ligue islamiste mondiale, Riyad finance pour le compte de la CIA les Frères musulmans et les Naqchbandis, les deux confréries dont est issue la totalité des cadres jihadistes dans le monde.

Toutefois le caractère anachronique de cet État, propriété privée d’une famille princière étrangère aux principes communément admis de liberté d’expression et de religion, contraint à des changements radicaux.

La CIA a donc organisé, en janvier 2015, la succession du roi Abdallah. La nuit de la mort du souverain, la majorité des incapables ont été démis de leurs fonctions et le pays a été entièrement réorganisé conformément à un plan pré-établi. Désormais, le pouvoir est réparti en trois principaux clans : le roi Salmane (et son fils chéri le prince Mohammed), le fils du prince Nayef (l’autre prince Mohammed) et enfin le fils du roi défunt (le prince Mutaib, commandant de la Garde nationale).

Dans la pratique, le roi Salmane (81 ans) laisse son fils, le sémillant prince Mohammed (31 ans), gouverner à sa place. Celui-ci a accru l’engagement saoudien contre la Syrie, puis lancé la guerre contre le Yémen. En outre, il a lancé un vaste programme de réformes économiques et sociétales correspondant à sa « Vision pour 2030 ».

Malheureusement, les résultats ne sont pas au rendez-vous : le royaume est enlisé en Syrie et au Yémen. Cette dernière guerre se retourne contre lui avec les incursions des Houthis sur son territoire et leurs victoires sur son armée. Au plan économique, les réserves pétrolières sécurisées touchent à leur fin et la défaite au Yémen empêche d’exploiter le « Quart vide », c’est-à-dire la région à cheval sur les deux pays. La baisse des prix du pétrole a certes permis d’éliminer bien des concurrents, mais elle a aussi asséché le Trésor saoudien qui se trouve contraint d’emprunter sur les marchés internationaux.

L’Arabie n’a jamais été aussi puissante ni aussi fragile. La répression politique a atteint des sommets avec la décapitation du chef de l’opposition, le cheikh Al-Nimr. La révolte ne gronde pas uniquement parmi la minorité chiite, mais aussi dans les provinces sunnites de l’Ouest. Au plan international, la Coalition arabe est certes impressionnante, mais prend de l’eau de toutes part depuis le retrait égyptien. Le rapprochement public avec Israël contre l’Iran soulève un tollé dans le monde arabe et musulman. Plus qu’une nouvelle alliance, il illustre la panique qui s’est emparée de la famille royale, désormais haïe de tous.

Vu de Washington, le moment est venu de choisir les éléments qu’il convient de sauver en Arabie saoudite et de se débarrasser des autres. La logique voudrait donc que l’on revienne à la répartition du pouvoir précédente entre les Sudeiris (mais sans le prince Mohammed bin Salman qui s’est montré incapable) et les Chammars (la tribu de feu le roi Abdallah).

Le mieux, aussi bien pour Washington que pour les sujets saoudiens, serait que le roi Salmane décède. Son fils Mohammed serait écarté du pouvoir qui reviendrait à l’autre prince Mohammed (le fils de Nayef). Tandis que le prince Mutaib conserverait son poste. Cette succession serait plus facile à gérer pour Washington si elle intervenait avant l’investiture du prochain président, le 6 janvier 2017. L’impétrant pourrait alors rejeter toutes les fautes sur le défunt et annoncer la paix en Syrie et au Yémen. C’est sur ce projet que travaille actuellement la CIA.

En Arabie comme en Turquie et dans d’autres pays alliés la CIA cherche à maintenir les choses en l’état. Pour cela, elle se contente d’organiser en sous-main des tentatives de changements de dirigeants, sans jamais toucher aux structures. Le caractère cosmétique de ces modification facilite l’invisibilité de son travail.

Moscou tente de négocier ensemble le Moyen-Orient et l’Ukraine

La Russie est parvenue à relier les champs de bataille syrien et yéménite. Si ses forces sont publiquement déployées au Levant depuis un an, elles sont officieusement présentes au Yémen depuis trois mois et y participent désormais activement aux combats. En négociant simultanément les cessez-le-feu à Alep et au Yémen, elle a contraint les États-Unis à accepter de lier ces deux théâtres d’opération. Dans ces deux pays, ses armées montrent leur supériorité en matière conventionnelle face aux alliés des États-Unis, tout en évitant une confrontation directe avec le Pentagone. Cette esquive empêche Moscou de s’investir en Irak, malgré ses antécédents historiques dans ce troisième pays.

Toutefois, l’origine de la querelle entre les deux Grands est fondamentalement l’interruption des deux routes de la soie en Syrie, puis en Ukraine. Logiquement, Moscou tente donc de lier les deux dossiers dans ses négociations avec Washington. C’est d’autant plus logique que la CIA elle-même a déjà créé un lien entre les deux champs de bataille via la Turquie.

En se rendant à Berlin, le 19 octobre, le président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, entendaient convaincre l’Allemagne et la France, à défaut des États-Unis, de lier ces dossiers. Ils ont donc échangé l’allongement de la trêve en Syrie contre l’arrêt du blocage ukrainien des accords de Minsk. Ce troc ne peut qu’irriter Washington qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour le saboter.

Bien sûr, au final, Berlin et Londres s’aligneront sur leur suzerain otanien. Mais du point de vue de Moscou mieux vaut un conflit gelé qu’une défaite (en Ukraine, comme en Transnitrie par exemple), et tout ce qui entame l’unité de l’Otan anticipe la fin du suprémacisme états-unien.

lundi, 24 octobre 2016 03:01

l'origine de Achoura

D’abord, le nom Achoura qui colle à jamais à celui du nom de l’Imam Hossein (as) qui incarnait les vertus et valeurs les plus nobles de notre société humaine, la dignité et l’honneur, le savoir et la générosité. Qu’il me soit permis, à travers son souvenir et celui de ses sincères et dévoués compagnons à Karbala, la terre du refus de l’injustice, de l’iniquité et de l’oppression de dire et redire mon affection indéfectible à la sainte famille du Noble Prophète de l’Islam Mohammad Al Moustapha (Pslf), mes frères et amis.
Elle est ensuite symbolique de par l’exemple que nous offre le Symbolique, elle l’est encore de par le choix du thème en ce début 21ème siècle Achoura est-il un jour de fête ou de deuil qui sera campé dans un élan de modernité mais aussi d’ancrage profond dans la tradition, les valeurs, la religion, en parfait intellectuel de notre époque, ouvert au monde et fier de son être, de sa culture.
L’événement tragique du martyre de l’Imam Hossein (as) à Karbala a profondément influencé le cours du temps de plusieurs manières, dans les domaines de la philosophie, de la philologie, de la Pensée politique, de la réforme sociale et de la résurgence culturelle dans le monde en générale. Il est constaté, dans beaucoup de pays musulmans, une culture inspirée et motivée par ‘Achoura’. Même au cours de la période des dynasties, Omeyyade, abbasside ou Ottoman et celle de la domination étrangère des territoires islamiques, cette culture fut à la base de l’émergence de la meilleure expression poétique et littéraire sous la forme des élégies (marâthiya) qui exerça une influence marquée sur la culture arabo-africaine, influence qui s’est étendue aux communautés non musulmanes aussi.
Aujourd’hui, l’on peut trouver l’influence du mouvement de ‘achoura’ dans notre contrée ouest africaine aussi bien dans la littérature non musulmane (tajabone) que musulmane. L’impact du mouvement de ‘Achoura’ sur la politique et la culture musulmanes et son rôle à changer et modeler l’histoire de l’islam et du monde peuvent être discutés sous différents angles : impact sur la Théologie musulmane, sur le Mysticisme, la Philosophie, son impact sur les réformes socio-économiques du monde musulman, son impact sur les révoltes dans le monde musulman ainsi que sur la Culture, la Littérature, les Arts et autres expressions créatives.
Ceci dit, et pour entrer dans le vif du sujet, je commencerai par cette citation de l’Imam Hossein ci-après : ‘Je ne me suis pas soulevé par orgueil, ni pour la corruption et encore moins par iniquité. En vérité je me suis soulevé pour réformer la Communauté de mon grand-père. Je veux ordonner le recommandable et agir comme mon père (Ali ibn Abi Taleb) et mon grand-père (Mohammad) Pslf’. C’est par ces mots extraits du discours de l’Imam Hossein (as) à Karbala que nous tenterons de parler de la tragédie du massacre de l’Imam Hossein et la quasi-totalité de l’illustre famille du Grand Prophète de l’Islam, Mohammad Al Moustapha (Pslf), à Karbala qui a eu lieu le 10ème jour du mois de Muharram en l’an 61 de l’hégire.
Tamxarite est le mois où la justice se souleva contre l’injustice et le vrai contre le faux. C’est le mois, par la ferveur des millions de musulmans qui commémorent le martyr du petit-fils du Prophète de l’islam et la quasi totalité de sa famille à Karbala. C’est le sang du prince des martyrs qui réchauffe davantage le sang de toutes les nations musulmanes éprises de paix et de justice. Le Tamxarite doit être toujours maintenu vivant. C’est le moment de le dire avec la provocation des adversaires de l’Islam qui font tout leur possible afin de venir à bout de l’Islam, il est impératif que tous les musulmans s’inpirent des fameux propos de l’Imam Hossein ibn Fatima Zahra (as) susmentionné.
L’Imam Hossein, cet homme qui a brandi dans les ténèbres de l’injustice et de l’iniquité, le rayonnant flambeau du martyr, a soulevé la bannière de la révolte et enseigné à nouveau aux déshérités et aux va-nu-pieds les mots d’ordre de la victoire du sang sur la glaive au moment ou régnait le fer et l’acier. Ce qui a abouti finalement au renversement de la dynastie inique des Omeyyades.
Grâce aux gens qui ont le cœur fendu et brisé et qui continuent toujours de porter, pendant des siècles durant, le deuil à cause de l’amour qu’ils vouent à la famille du Prophète Mohammad (Pslf) et de l’achoura (Tamxarite) cet événement sanglant qui sera toujours perpétué de génération en génération. Il témoignera toujours cette vérité que possède l’Islam originel de Mohammad Al Moustapha (Pslf). Sans le soulèvement de Tamxarite, il serait difficile et même impossible de faire le distinguo entre Islam Originel de Mohammad (Pslf) et celui de la dynastie Omeyyade qui a dirigé le monde musulman pendant mille mois (93 ans) et a eu toute la latitude de modifier et de changer tout ce qui était à la portée de leurs mains tachetées du sang des membres de la sainte famille du Prophète (Pslf).
Pourquoi l’Imam Hossein s’est-t-il soulevé contre l’oligarchie Omeyyade ?
La raison est qu’après la disparition du Sceau des Prophètes de l’Islam Mohammad (Pslf) et la fin du règne des quatre khalifes, les Omeyyades sous l’égide de leur chef Moawiya allaient pousser leur iniquité dans le but de venir à bout du Sublime Islam, en assassinant d’abord l’Imam Ali ibn Abi Taleb (as) et en empoisonnant son fils Imam Hassan (as). Le choix porté sur Yazid pour succéder à son père de Moawiyya avait comme but de faire de l’Islam une royauté qui transformera la spiritualité en idolâtrie. Les coups portés à l’Islam, leur comportement de monarques tyranniques pratiquant les jeux de hasard, consommant de l’alcool, et s’adonnant à la prostitution à grande échelle. Le soulèvement du plus grand des martyrs (as) consistait à un mouvement contre le règne du ‘Taghoût’, ce même règne impie qui désirait donner à l’Islam une autre couleur que celle qu’il avait, il a un tout petit peu même réussi, en partie, à la déformer. Ils voulaient que l’Islam devienne une dynastie alors que la religion est venue pour renverser la dictature, le despotisme et la tyrannie et instaurer la souveraineté divine dans le monde par la justice et l’équité. L’Islam a pour vocation de briser les idoles, de rétablir à sa place Allah, l’Unique. Mais ceux-là voulaient éliminer Allah et le faire remplacer par leur idole préférée ‘Taghoût’, nous ramenant ainsi à l’ère de la ‘Jahiliya’ (ignorance primaire). L’assassinat de l’Imam Hossein (as) n’était pas en soi une défaite mais plutôt un soulèvement divin alors qu’un soulèvement divin ne peut en aucun cas échouer.
Les Omeyyades ont voulu détruire les bases soutenant les principes de l’Islam en créant un Etat basé sur l’ethnie, la race et la langue pour mieux souiller la religion islamique au nom du Khalifat de ce même Islam. On tenta aussi de ternir son image en pratiquant de l’injustice et menant de mauvaises actions.
L’Imam Hossein (as) s’aperçut que l’on ne pouvait pas rester bras croisés devant de tels faits. En effet, comme nous l’apprend l’Islam, si ses enseignements sont menacés, il est du devoir des responsables musulmans de prendre toute leur responsabilité pour les défendre. Ils doivent dénoncer et faire comprendre aux gens que cela est contraire au vrai Islam tel qu’enseigné par le Noble Prophète Mohammad (Pslf). Sinon, aucune excuse ne saurait être acceptée de leur part. ‘Accepter l’injustice et la commettre sont un. Tous les deux ont une même et seule source, qui est l’impiété’, selon le Prophète Mohammed (Pslf).
Le combat de l’Imam Hossein (as) avait pour but d’établir la justice divine, ainsi que la préservation et la sauvegarde des principes sacro-saints divins. Ce qui a abouti à son assassinat. L’Imam a sacrifié tout son honneur, toute sa vie, celle de ses enfants et tout ce qu’il possédait pour la survie des principes islamiques. Il s’est soulevé contre Yazid ibn Moawiya pour que le pouvoir ne se repose dans des mains de quelqu’un comme lui ou de gens suivant son exemple. L’Imam Hossein (as) ne pensait qu’à l’avenir de l’Islam et des Musulmans, car l’Islam se propageait grâce à sa souplesse et l’ordre politique et social qu’il créé dans les sociétés humaines. L’Imam Hossein (as) se sentait dans l’obligation de résister à ce pouvoir despotique, quitte à se faire tuer afin de modifier, par son martyre, la situation catastrophique que vivait le monde islamique.
Ils ont commis un génocide envers la quasi-totalité des membres de l’illustre famille du Prophète (Pslf) dont le seul tort est d’avoir agi pour Dieu et son Prophète Mohammad (Plsf) et pour l’Islam.S’il n’y avait pas de ‘Achoura’ et le dévouement de la famille du Noble Prophète (Pslf), la Révélation de la Mission prophétique et les grandes peines qu’à supportées le Saint Prophète (Pslf) pour anéantir les partisans du ‘Taghoût’ l’Islam serait à la portée des Omeyyades. En effet, lui Yazid répétait toujours : ’Point de nouvelle Révélation, plus de Message.’ Cependant, il convient de préciser que de nombreux événements ont eu lieu durant ce mois beni.
C’est ainsi que le premier jour, d’après la tradition prophétique, correspond à la libération du Prophète Yousouf de la prison où il était détenu par Pharaon ; le cinquième jour est celui où Moussa traversa la Mer Rouge d’après le livre intitulé ‘Tawdhihul Maghâsside’ (L’éclairessissement des objectifs) ; toujours par rapport aux événements qui ont eu lieu durant ce mois, il est dit que le septième jour correspond au jour où Dieu s’adressa au Prophète Moussa au sommet du Mont Sinaï ; Le neuvième jour celle où le Prophète Yunous (Jonas) est rejeté par la baleine, c’est aussi le jour de la naissance du Prophète Yahiya (Jean Baptiste) et de Mariam (la Vierge Marie). Contrairement à la tradition répandue qui veut que tous ces évènements soient intervenus le même jour de Tamxarite.
Le jeûne du 10ème jour est aussi le fruit de l’imagination et le récit fort controversé. En effet, il est dit que le Prophète Mohammad (Pslf) avait demandé à ses compagnons de jeûner le 10ème jour de ce mois. Or, pour avoir vécu des années durant avec les juifs, le Sceau des Prophètes (Pslf) ne pouvait ignorer toutes les traditions des juifs et être ainsi mieux informé que qui que ce soit. D’ailleurs, dans son discours d’adieu à Arafat, il avait annoncé qu’il ne serait pas de ce monde l’année prochaine. Si la fête d’Achoura n’est célébrée qu’à cause de ces évènements comme il est dit que c’est le jour où Adam fut créé, c’est le jour où le Prophète Ibrahim fut sauvé du bûcher de Nemrod, et ce qui déjà précité on arrivera à se demander pourquoi les Musulmans ne fêtent-ils pas Noël et Pacques (chrétiennes) et Yawm Kippour (juive) qui sont aussi des fêtes de gloire pour les Prophètes (Salut de Dieu sur eux) de ces deux grandes religions monothéistes ?
Du moment où l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs, les Omeyyades ont pris les devants pour masquer les crimes odieux perpétrés à l’encontre de la famille du Prophète. Le Jour de l’An musulman se fête aussi au premier jour et non au dixième. Ils ont tout fait pour masquer ce génocide de Karbala. En demandant aux musulmans de jeûner, de faire l’aumône, d’aller rendre visite à un savant, de frotter la tête d’un orphelin, de se raser, de se laver, de… Tout cela représente de bonnes actions certes, mais il est absurde de restreindre ces faits et gestes au seul jour de Tamxarite.
En conclusion quelles en sont les leçons ?
L’une des principales leçons à tirer de cet évènement est que toute action de changement de la morale de la Communauté ne peut se permettre d’affronter ouvertement la moralité corrompue qui sévit car elle serait vite isolée, renfermée sur elle-même et inefficace. Il faut donc procéder de façon à pouvoir donner conscience à la Communauté, l’acte entrepris devant alors être sensé et légitimé. C’est ainsi que l’Imam Hossein (as) a agi, et son action fut reconnue véridique et légitime ; alors que celle des Omeyyades fut taxée d’injuste et de tyrannique.
C’est grâce à cette vision lucide que les Musulmans ont pu s’ouvrir à de nouveaux horizons d’une moralité qui s’oppose au défaitisme. Cette lucidité a secoué la conscience des Musulmans et la secoue encore de nos jours. Ce n’est pas en ébranlant la conscience des Musulmans pendant une seule génération ou en dévoilant la vérité des Omeyyades que le prix du sang de l’Imam Hossein (as) sera payé. La réelle valeur de son martyre réside dans le fait qu’elle préserve son rôle moteur, motivant et purificateur chez toutes les générations musulmanes, tout au long de l’histoire. En pénétrant notre conscience commence la fut le cas pendant presque quatorze siècles, nous apprenons à affronter toutes les tentations et toutes les menaces. Il nous faudra réaliser la grandeur du sacrifice de l’Imam Hossein (as) et le comparer avec tous ceux minimes, que nous sommes parfois appelés à faire, avec ce que nous offrons ou faisons en faveur de l’Islam. L’Islam exige une part infime de sacrifice : il nous faut lui consacrer une partie de notre temps, de notre réconfort, de nos intérêts personnels et de nos désirs, pour mobiliser nos efforts et capacités sur cette voie. Quel sacrifice pourrait être comparé à celui-ci voire même sa dignité, selon les normes de la vie ici-bas ? C’est en vivant cet acte et sa réelle signification que la valeur du martyre de l’Imam Hossein (as) exercera son influence tout au long de l’histoire.
Par conséquent, il est nécessaire que les croyants ou les hommes épris de paix et de justice s’inspirent de cet acte généreux hosseinite qui est une révolution philosophique, intellectuelle, culturelle et scientifique qui caractérise une ère de l’humanité à laquelle toutes les cultures ou ethnies savent qu’elles doivent y accéder. Il ne suffit pas, pour y accéder, d’y figurer comme simple partisan animé par un simple sentiment envers l’Imam Hossein (as). Il nous faut un sentiment basé sur des critères moins contestables qui consistent, sans aucun doute, dans la réinterprétation et la reconstruction de l’idéologie islamique en fonction des défis du temps, pour que celle-ci prenne la forme de la découverte au niveau du Lettré, de l’Intellectuel ou du Penseur ou qu’elle se démocratise en ‘tours de mains’ innovés par le Chercheur.
A cet égard, seuls les Philosophes, les Historiens, les Littéraires, les Artistes, les Hagiographes sont mieux placés pour distinguer parmi les nouveautés sociologiques, culturelles, philosophiques et intellectuelles d’Achoura, etc.… celles qui peuvent être adaptées aux conditions socioculturelles de leur pays ou continent. Ce sont les meilleurs agents d’un savoir moderne vivant pour leur propre société. En retour, ils peuvent servir de médiateurs pour faire bénéficier cette culture hautement positive (Liberté, Indépendance, Dignité, Honneur) qui est le fruit de la vraie sagesse prophétique et imâmite venant des profondeurs de ceux qui font la condition de notre humanité.
La bannière de l’Islam est aujourd’hui déployée partout dans le monde alors que celle de Yazid & C° ne l’est plus. Aujourd’hui, des millions de croyants visitent le mausolée de l’Imam Hossein (as) à Karbala alors que le tombeau de Yazid est méconnu de tout le monde. Nest-ce pas là une belle victoire préliminaire ?! Ceci est un bon exemple pour toute personne persévérante éprise de paix, de justice et de liberté.