
تقي زاده
Rencontre du Guide suprême avec des élèves et des étudiants
A la veille du 3 novembre qui marque la Journée des écoliers et celle de la lutte contre l’Arrogance mondiale en Iran, l’honorable Ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la Révolution islamique, a reçu des milliers de lycéens et d’étudiants iraniens.
Dans son discours, le Guide suprême a mis en garde la jeune génération contre certaines fourberies qui dévient l’opinion publique, surtout la vision des jeunes, et visent à inculquer deux fausses idées.
La première étant que la résistance de l’Imam Khomeini –le fondateur de la République islamique d'Iran– face aux États-Unis n'émanait que de son zèle religieux et de son obstination. La deuxième, que la solution aux problèmes du pays résidait dans le dialogue et l’entente avec les États-Unis.
« On a voulu faire croire que la résistance de l’Imam Khomeini à l’Arrogance américaine était le fruit de son obstination et de son orgueil, non pas de sa raison ! Au contraire, la fermeté et la résistance de l’Iran islamique et de son peuple reposaient sur des raisonnements parfaitement déductifs. L’Imam Khomeini défendait les valeurs humaines », a expliqué l’honorable Ayatollah Khamenei.
Faisant allusion aux débats des deux candidats de l'élection présidentielle américaine, qui ont fait surface des vérités à scandales, il a déclaré: « Bien avant, nous en avions dévoilées certaines, mais personne n'a voulu croire ou bien, on a fait semblant de ne pas nous croire. Toutes les révélations faites lors de ces débats montrent à quel point les valeurs humaines aux États-Unis sont en perdition. »
"La discrimination raciale, le racisme, la pauvreté et l’appartenance de 90 % de la richesse des États-Unis à seulement 1 % de la population, la violation des droits civiques font partie des réalités de la société américaine", a rappelé le Guide suprême.
Concernant la deuxième idée reçue sur les avantages d’une entente avec Washington, qui s’est « dangereusement » répandue, il a affirmé : « Il existe des preuves qui attestent du caractère mensonger de cet argument, tout comme le Plan global d’action commun et l’attitude de Washington après les accords nucléaires. »
L’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé les nombres de fois où il avait pointé du doigt l’infidélité et l’hypocrisie des États-Unis : « Ils sont malhonnêtes ! Ce n’est plus moi qui le dit, mais les acteurs et les négociateurs qui ont œuvré nuit et jour pour la concrétisation de l’accord nucléaire. »
« Pourtant, il y a encore certains qui proposent être de concert avec les États-Unis concernant la Syrie, le Hezbollah libanais, l’Irak, le Yémen et même les affaires internes du pays ! Pourrions-nous compter sur l'aide d'un gouvernement qui n’a jamais cessé son animosité contre le peuple iranien ? C’est le progrès de l’Iran qui les perturbe. Je doute qu’un éventuel dialogue puisse remédier à nos problèmes économiques. Car, premièrement, il s'agit de traîtres aux propos fallacieux et qui plantent leurs couteaux dans le dos, alors que l'on s'y attend le moins. Deuxièmement, l’Amérique traverse elle-même une crise, et un pays en crise ne peut pas résoudre les problèmes d’un autre pays », a-t-il poursuivi.
L’honorable Ayatollah Khamenei a, une nouvelle fois, vivement critiqué la fausse idée selon laquelle « le règlement des problèmes du pays passe par une entente avec les États-Unis » : le dialogue ne ferait qu’accroître les problèmes qui doivent être résolus en s’appuyant sur "notre potentiel interne, la force et le savoir-faire de la jeune génération", a-t-il affirmé.
Lavrov: Moscou veut une coopération "honnête" en Syrie
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, annonce que Moscou est à la recherche d’une coopération "honnête" pour accéder à une solution politique en Syrie.
"Nous espérons que nos partenaires arriveront aux conclusions nécessaires afin de travailler pour une coopération constructive et atteindre une solution politique, impliquant à la fois le gouvernement syrien et les forces de l'opposition", a réitéré le chef de la diplomatie russe.
Il s’est attardé ensuite sur une résolution sur la Syrie qui a été ratifiée, il y a un an, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, précisant que le secrétaire d'État américain John Kerry avait alors précisé que la participation à une solution politique requerrait l'interruption des relations avec les terroristes. "Presque un an plus tard, nous attendons toujours la concrétisation de ces propos", a-t-il ajouté.
Les forces irakiennes s'approchent de l’aéroport de Mossoul
Les forces de la police fédérale continuent de progresser vers Mossoul. Dans cette avancée, 3 autres villages aux alentours de cette ville ont été libérés sans compter leur rapprochement à 16 kilomètres, précisément, de l’aéroport de Mossoul, rapporte Al-Forât News
Dans le cadre des opérations du 2 novembre, des unités militaires irakiennes ont réussi à reprendre des mains des daechistes le village d’al-Munirah, dans le district de Hammam al-Alil.
Les forces volontaires, quant à elles, sont parvenues à placer sous leur contrôle le site antique d'al-Seif à l’ouest de Mossoul. Ils ont tué nombre des terroristes qui avaient pris refuge dans des maisons à l'ouest de la ville.
Les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) ont nettoyé le village de Khobirat des éléments takfiristes. Elles se trouvent actuellement à 17 kilomètres de Tal-Afar et continuent leur progression vers cette ville.
Irak: le chef de Daech sur la corde raide
Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Daech, serait pris au piège à Mossoul, rapporte une haute autorité du Kurdistan irakien.
Fouad Hussein, chef de cabinet du président de la région du Kurdistan, a déclaré ce mercredi au journal britannique The Independant qu’Abou Bakr al-Baghdadi ne s’était pas montré en public depuis environ neuf mois et qu’il était certainement toujours en vie et caché quelque part à Mossoul.
Si al-Baghdadi venait à être éliminé, la structure de commandement militaire de Daech serait affectée, a-t-il précisé, avant d’ajouter : « Il se trouve à Mossoul et sa mort déstabilisera toute la structure de Daech. »
Il a souligné que la mort d’al-Baghdadi accélérerait la libération des zones contrôlées par les terroristes.
Pourtant, sa présence à Mossoul a fait de la ville une fourmilière où l’agglomération des terroristes est prête à tout pour défendre son chef.
Fouad Hussein a fait remarquer qu’al-Baghdadi était extrêmement dépendant des commandements basés à Mossoul et à Tal-Afar. « Daech sera vaincu, certainement. Mais quand ? On ne le sait pas », a-t-il dit. L’éradication de Daech dépend de plusieurs facteurs. L’une des probabilités est que les terroristes envisagent de détruire les cinq ponts qui enjambent le fleuve du Tigre dans le but d’obstruer l’accès des forces irakiennes à l’ouest de Mossoul.
Fallon: Londres sera prêt à faire la guerre contre la Russie dans 2 ans
C'est devant les membres du Comité spécial de la Défense de la Chambre des communes que le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon a annoncé que l’armée de son pays sera disposée d’ici deux ans à lancer une guerre contre la Russie.
Selon Fars News, pour Fallon, l'OTAN est en train de réagir contre les agressions et le défi russes et les alliés de l’Alliance seront disposés à combattre les troupes du président russe, Vladimir Poutine.
En allusion à la menace croissante de Moscou, le ministre britannique a évoqué les multiples agressions maritimes et aériennes russes pendant l’année en cours et les années précédentes.
À la question de savoir si la Grande-Bretagne était oui ou non capable de confronter la Russie en 2018 ou 2019, Michael Fallon a répondu que dans cette conjoncture l’armée britannique était prête à franchir des pas importants.
Pour rappel, la Grande-Bretagne a fait part la semaine dernière de son intention d'expédier 800 forces militaires en Estonie, près des frontières russes. Selon Londres, cette décision a été prise dans le sens de faire face à la menace croissante russe.
USA/élections: Trump a 4 points d’avance sur Clinton
À six jours des élections présidentielles aux États-Unis, le candidat républicain, Donald Trump, a 4 points d’avance sur sa rivale démocrate, Hillary Clinton, selon un sondage du Los Angeles Times.
Avec 47% des intentions de vote, Trump est en tête du dernier sondage effectué lundi par la revue américaine. Selon le Washington Examiner, c’est le deuxième sondage dans lequel Donald Trump devance Hillary Clinton.
Dans une autre enquête réalisée régulièrement par ABC News/Washington Post, c'est aussi la première fois depuis mai que le milliardaire passe devant. Il mène à 46 % contre 45 % dans un sondage incluant les quatre principaux candidats, son avance restant cependant dans la marge d'erreur (3 points).
L'enthousiasme pour la démocrate s'est particulièrement effrité depuis le choc vendredi de la réouverture de l'affaire des courriels, passée par un serveur privé lorsqu'elle était secrétaire d'État (2009-2013), avec la découverte de nouveaux messages, annoncée par le FBI, rapporte le Huffington Post.
Abus de pouvoir chez les Clinton
Aux dires d’un analyste américain, Hillary Clinton candidate démocrate à la Maison Blanche et son époux, Bill Clinton, sont devenus riches via leur abus d'autorité au sein du gouvernement américain.
C’est en recevant de l'argent de l'Arabie et leurs alliés en échange de certaines faveurs que le couple américain a accumulé une fortune, a annoncé Scott Bennett un ancien officier de l’armée américaine lors d’une interview accordée à la chaîne anglophone iranienne, PressTV.
À quelques jours de l’élection présidentielle américaine, la police fédérale américaine a publié des documents sur l'amnistie accordée par Bill Clinton en 2001 à Marc Rich, un sulfureux homme d'affaires américain, réfugié en Suisse.
Accusé en 1983 de fuite fiscale, d’extorsion et de fraude, Marc Rich est poursuivi par la police. Il est décédé en 2013.
D’après Scott Bennett la divulgation de ces documents montre que le FBI et les commissions du Congrès américain qui s’occupaient pendant les dernières années d’analyser Hillary Clinton et sa fondation sont arrivés actuellement au point final.
Le FBI, les membres du gouvernement et le Congrès sont à la recherche de trouver un lien entre le compte bancaire d'Hillary Clinton en Suisse et le gouvernement de ce pays et Marc Rich. Ce dernier reste l’un des personnages apparus en tant que partenaire de blanchiment d’argent des Clinton.
En tête du département d'État entre 2009 et 2013, Hillary Clinton a accepté des sommes offertes à la Fondation Clinton en contrepartie d’accorder, (elle et son époux) des aides aux pays, qui se sont engagés plus tard dans la guerre sectaire que les wahhabites saoudiens ont déclenchée pour déstabiliser la région.
À peine quelques jours avant la présidentielle américaine, la publication de ces documents par le FBI porte un autre coup à la campagne de Clinton. Déjà les Démocrates s’étaient indignés de la réouverture des enquêtes par le FBI sur des centaines de milliers de courriers électroniques d'Hillary Clinton.
La Chine et la Russie rivaliseront avec Boeing et Airbus
Moscou et Pékin vont développer un nouvel avion de ligne pour rivaliser avec les transporteurs aériens occidentaux Boeing et Airbus.
La maquette de cet avion de ligne a été présentée au Salon de l’industrie aéronautique de la Chine.
La Compagnie aéronautique unifiée (OAK) russe et la compagnie chinoise Comac prévoient de créer un avion équipé de deux moteurs à réaction avec une autonomie de 12 000 kilomètres et pouvant transporter jusqu'à 280 passagers. Les premiers modèles seront vendus vers 2025-2027 et le coût préliminaire de l'avion est estimé entre 200 et 260 millions de dollars (177 à 230 millions d'euros).
Des représentants de la compagnie américaine Honeywell, important fournisseur dans l’industrie automobile et aérospatiale, présents au Salon, ont discuté avec les responsables de la compagnie chinoise Comac.
La coopération russo-chinoise débutera dans le courant de l’année prochaine et le premier vol d’essai de l’avion est programmé pour 2022.
Cet avion de ligne est conçu avec des technologies très avancées et la Chine et la Russie contribueront chacune à l’élaboration du projet en fonction de leur potentiel de production.
Le document de coopération pour la construction de ce nouvel avion a été signé en 2014, lors du voyage de Vladimir Poutine en Chine. Ce projet constitue une partie de l’accord de coopération aéronautique entre la Chine et la Russie, estimé à 13 milliards de dollars.
Les pièces de cet avion seront produites en Russie et montées en Chine.
Iran: l'exportation record du pétrole fin octobre
L'Iran, qui dispose des quatrièmes réserves mondiales prouvées de pétrole et des deuxièmes pour le gaz, s'était fixé en mai un objectif d'exportation de 2,2 mbj pour l'été dernier, afin d'attendre son niveau d'exportation d'avant les sanctions.
L'Opep a décidé fin septembre de réduire sa production pour soutenir les cours. Mais trois pays membres, l'Iran, la Libye et le Nigeria ont été autorisés à produire aux niveaux maximum qui fassent sens.
A la mi-octobre, Téhéran a annoncé son intention d'augmenter sa production à 4 mbj, soit le niveau d'avant les sanctions en 2011.
Les migrants mineurs évacués en bus à partir de mercredi
"Plus aucune demande de transfert vers le Royaume-Uni sera traitée à Calais. Le suivi des dossiers et les départs vers le Royaume-Uni se feront à partir des centres pour mineurs", ajoute ce document qui précise que "les autorités britanniques" accompagneront les migrants lors du trajet.
Les bus partiront depuis le Centre d'accueil provisoire et les départs, qui commenceront à 08H00, auront lieu toute la journée, détaille encore ce texte qui certifie que "tout le monde aura une place réservée".
"Dans les prochains jours, il ne devrait plus y avoir de mineurs étrangers à Calais", avait affirmé François Hollande dans un entretien publié mardi par le quotidien régional La Voix du Nord.
Les mineurs isolés "vont être accompagnés dans des centres dédiés, où des officiels britanniques pourront examiner leur cas" et "ceux qui ne partiraient pas (vers la Grande-Bretagne, NDLR) seront pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance à travers tout le territoire", avait-il précisé.