تقي زاده

تقي زاده

Le secrétaire général du Hezbollah libanais a salué les positions de l’ayatollah Sistani en ce qui concerne les évolutions en Irak, indiquant : « L’appel de la référence religieuse à prendre l’arme contre les terroristes est une décision visant à protéger tous les Irakiens. »

Selon le quotidien As Safir, publié au Liban, Sayed Hassan Nasrallah, s’exprimait le dimanche 5 juin par la vidéo conférence, pour les responsables de l’Association Kachifat al Mahdi (aj) au Sud du Liban.

Faisant allusion à la domination des éléments terroristes de l’EIIL à Mossoul et dans d’autres régions irakiennes, il a salué les positions de l’ayatollah SIstani, ajoutant : « La fatwa émise par l’ayatollah Sistani de prendre en main des armes contre les terroristes, n’est pas en soutien à un groupe ou une tribu, mais cette fatwa présente une décision en soutien à tous les Irakiens. »

Le secrétaire général du Hezbollah a souligné : « Si le Hezbollah n’avait pas agi au moment propice, l’EIIL était à présent à Beyrouth. »

Faisant allusion aux protestations contre l’intervention du Hezbollah en Syrie, le secrétaire général du Hezbollah a précisé : « Pourquoi on n’entend pas ces voix en condamnation de l’EIIL ? Si nous n’avions pas agi au moment propice et par une méthode appropriée en Syrie, l’EIIL s’était maintenant installé à Beyrouth. »

Quatre Français, dont deux hommes ayant séjourné en Syrie, ont été interpellés mardi dans le sud-est de la France et placés en garde à vue pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme", a déclaré à l'AFP le ministère de l'Intérieur.

Âgés de 20 à 32 ans, ces deux hommes et deux femmes ont été interpellés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le Gard et le Vaucluse, a précisé le ministère confirmant une information du Midi Libre. Trois d'entre eux, une femme et les deux hommes, ont été arrêtés à Nîmes, a-t-on précisé de source judiciaire.

Les policiers agissaient sur commission rogatoire d'un juge antiterroriste parisien, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 28 février 2013 sur cette "filière syrienne de Nîmes", a ajouté une source judiciaire. Plus de cinquante procédures sur des filières syriennes sont en cours à Paris.

Le gouvernement a récemment lancé un plan de lutte contre les filières de recrutement de candidats à la rébellion en Syrie.

Un Français ayant combattu aux côtés de rebelles en Syrie a ainsi été arrêté samedi à Berlin à son retour en Europe, alors qu'il était "susceptible d'agir sur le sol français", avait-on appris dimanche auprès de la police allemande et du ministère français de l'Intérieur.

Depuis un an et demi, les candidats à la guerre sont de plus en plus nombreux et leur retour en Europe après un passage en Syrie présente aux yeux des responsables de l'antiterrorisme le principal risque d'attentat.

Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a limogé mardi plusieurs hauts commandants, une semaine après le début de l'offensive fulgurante des insurgés dans le pays.

L'envoyé spécial de l'ONU à Bagdad, Nickolay Mladenov, a jugé dans un entretien à l'AFP que l'attaque lancée le 9 juin par les insurgés constituait "une menace vitale pour l'Irak" ainsi qu'"un grave danger pour la région".

En une semaine, les combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui bénéficient du soutien de partisans du régime déchu de Saddam Hussein, ont pris le contrôle de la deuxième ville irakienne, Mossoul.

Durant les premiers jours de cette offensive, les forces de sécurité ont fait preuve d'une très faible résistance, nombre de policiers ou de soldats abandonnant leurs positions.

Dans ce contexte, M. Maliki a limogé mardi plusieurs hauts commandants. Le commandant en chef responsable de la province de Ninive, la première à être tombée en grande partie aux mains des insurgés, a notamment été démis de ses fonctions, de même que le chef de la troisième brigade d'infanterie, qui sera traduit devant un tribunal militaire pour désertion.

Le Premier ministre a par ailleurs ordonné à l'état-major de former des conseils de discipline pour enquêter sur les officiers ayant "abandonné leurs positions".

Dans la nuit de lundi à mardi, l'armée régulière est parvenue à repousser les insurgés qui ont "lancé une attaque à l'arme automatique" contre Baqouba, à 60 km au nord-est de Bagdad, a indiqué un général.

A une centaine de km de la frontière avec la Syrie, les insurgés ont aussi pris le contrôle de la plus grande partie de Tal Afar (380 km au nord-ouest de Bagdad), a indiqué un responsable du conseil provincial de Ninive.

A l'appel des leaders religieux, des milliers d'Irakiens déclarent être près à entrer dans l'armée pour combattre les insurgés.

Six ans de prison ferme ont été requis mercredi contre un candidat français à la rébellion arrêté en novembre 2012 au Mali, alors qu'il tentait de rejoindre des groupes extrémistes qui s'étaient emparés du nord du pays.

Français âgé de 26 ans, Ibrahim Ouattara a déclaré mercredi que la lutte armée était "nécessaire" et qu'il voulait "persister dans cette voie".

Il comparaissait depuis mardi devant le tribunal correctionnel de Paris avec deux complices présumés pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes".

Estimant qu'il s'agissait d'une de ces "filières rebelles dont on parle tant dans l'actualité", le procureur a souligné que ce type d'activités "créé dans la population un vrai sentiment de peur" en raison du potentiel retour de ces rebelles sur le territoire français.

"Quand on rejoint de telles zones, on sait où on va et pourquoi on y va", a-t-il poursuivi, soulignant que certains jeunes Français ayant rejoint les rebelles dans le nord du Mali avaient ensuite "combattu contre les troupes françaises" engagées dans l'opération Serval menée contre ces groupes à partir de janvier 2013.

Najat Hossein, membre du conseil de la province de Kirkuk a fait état du plus récent crime des terroristes de Daesh qui ont massacré des femmes et des enfants d’une famille dans un village dans le sud de cette province.

Najat Hossein a précisé, sur le plateau de la chaîne Al-Sumaria, que les terroristes après avoir occupé le village de Bashir dans la région de Tazeh à 35 kilomètres au sud de Kirkuk, ont massacré toutes les femmes et tous les enfants d’une famille. Selon Najat Hossein, après la libération de ce village, des nouvelles informations ont été révélées au sujet des exécutions collectives. Une source sécuritaire de la province de Kirkuk a annoncé mardi que les Peshmerga kurdes ont repris le contrôle de ce village.

 

 

 

 

Rappelons qu’il y a une semaine, nous avons écrit « Les Etats-Unis commencent à fournir des F-16 à l’Irak,

dix ans après avoir détruit la force aérienne irakienne« , et nous rapportions que : Les États-Unis vont livrer le premier des 36 avions de combat F-16 en Irak, ce que l’envoyé de Bagdad aux Etats-Unis a appelé un « nouveau chapitre » dans la capacité de son pays à défendre ses vastes frontières avec l’Iran et d’autres pays voisins.

… Plus tôt en mars, les États-Unis avaient fourni à l’Irak quelques 100 missiles Hellfire ainsi que des fusils d’assaut et d’autres munitions. Puis en avril, les Etats-Unis ont envoyé plus d’armes, en fournissant 11 millions de munitions et d’autres fournitures à l’Irak.

On ne sait pas combien de ces armes sont tombées dans les mains de l’Etat Islamique en Irak et au Levant affilié à Al-Quaïda (nous savons qu’au moins un hélicoptère de combat Black Hawk irakien a été capturé au cours de la ruée sur Mossoul).

Ce que l’on sait, ainsi que PBS Frontline l’a rapporté il y a deux semaines, pendant que l’administration Obama a dénié armer les « rebelles » syriens, c’est à dire les mêmes miliciens de l’EIIL qui ont franchi la frontière et sont maintenanten train de se battre en Irak.

C’est qu’en réalité, les Etats-Unis ont entraîné ces milices. (Lire : « l’administration Obama dit qu’elle n’a pas armé les rebelles syriens, les rebelles syriens affirment le contraire« )

… Les rebelles syriens eux-mêmes disent qu’ils sont déjà armés et entraînés par les Etats-Unis à l’utilisation d’armes sophistiquées et de techniques de combat, y compris, ainsi que l’a déclaré un rebelle, sur la manière « d’achever des soldats encore en vie après une embuscade. » Les interviews sont la dernière preuve que, après plus de trois années de guerre, les États-Unis ont renforcé leur fourniture et leur aide létale aux rebelles, comme PBS l’a noté « il semble que l’administration Obama autorise certains groupes de rebelles à recevoir des États-Unis des missiles anti-chars. »

Le commandant de l’unité a également révélé à Ali (journaliste de PBS) que leurs interlocuteurs états-uniens lui avaient demandé d’apporter de 80 à 90 membres de son unité à Ankara pour les former.

L’un des combattants a déclaré avoir reçu trois semaines de formation sur la façon de mener des embuscades, d’effectuer des raids et d’utiliser leurs armes. Ils ont également déclaré avoir reçu de nouveaux uniformes et des bottes

« Ils nous ont formés pour tendre une embuscade à des véhicules du régime ou de nos ennemis et à faire des barrages sur les routes », a déclaré un combattant, qui est identifié seulement sous le pseudonyme de « Hussein ». « Ils nous ont aussi formé sur la façon d’attaquer un véhicule, de faire des raids, de récupérer des informations ou des armes et des munitions, et comment en finir avec les soldats encore en vie après une embuscade

Pour résumer : les Etats-Unis étaient en train d’armer et de former les mêmes groupes djihadistes de l’EIIL / Al-Quaïda, tout en donnant en même temps des armes au régime en Irak pour les combattre. Et depuis que l’armée en Irak a jusqu’ici prouvé son inefficacité, c’est à présent au tour des drones états-uniens de « combattre » les mêmes « rebelles » avec lesquels les États-Unis collaboraient il y a à peine un mois.

Et qui est le vainqueur dans ce chaos ambiant ? Le complexe militaro-industriel états-unien, bien sûr, ainsi que les banques qui prêtent de l’argent aux gouvernements pour mener des guerres provoquées par les différents services secrets des « pays développés ».

Quelles sont les dommages collatéraux ? Des millions de personnes innocentes sur le terrain en Syrie et en Irak, et ailleurs aussi.

lundi, 16 juin 2014 14:51

Irak : une hécatombe de terroristes

«309 terroristes ont été tués, en 24 heures, dans les différentes opérations de l’armée irakienne», a annoncé le porte-parole du commandement général des Forces armées irakiennes.

«Epaulés par l’aviation irakienne, les militaires de l’armée régulière ont liquidé 279 terroristes, dans les provinces de Salaheddine, de Ninive et de Diyala. Ils ont, également, détruit 14 véhicules transportant des miliciens de l’EIIL, des munitions et des armements», a déclaré le général Ghassem Atta, avant d’ajouter : «Trente miliciens de l’EIIL ont été tués, dans le Nord de la province de Babylone, à une centaine de kilomètres du Sud de Bagdad. Sept véhicules, transportant des armes et des munitions, ont été, aussi, détruits». Sur le plan politique, la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, a estimé que les récentes attaques terroristes, en Irak, étaient une réaction à la victoire du peuple irakien aux élections parlementaires. «La RII s’oppose fermement à l’ingérence des Etats-Unis, en Irak», a-t-elle martelé.

Des combats ont opposé dimanche les forces du général dissident Khalifa Haftar à des groupes extrémiste à Benghazi, dans l'est de la Libye, faisant au moins huit morts et quinze blessés, selon des sources médicales et militaires.

Ces affrontements figurent parmi les plus violents signalés depuis le 16 mai, lorsque le général Haftar a lancé une offensive destinée selon lui à éradiquer les groupes armés implantés dans l'Est. Les heurts avaient alors fait au moins 76 morts.

Les combats de dimanche ont fait au moins cinq morts et 12 blessés, parmi les forces paramilitaires de Haftar, selon un bilan de l'hôpital d'Al-Abyar, à 70 km au sud-ouest de Benghazi.

Les groupes ex-rebelles ne soignent pas leurs blessés dans les hôpitaux publics et communiquent rarement sur leurs victimes. Mais dimanche, ils ont déploré deux morts et des blessés dans un raid aérien sur le quartier général du groupe de Rafallah Al-Sahati, a indiqué à l'AFP un de leurs commandant sous couvert de l'anonymat.

Deux hôpitaux de Benghazi ont fait état de leurs côté de un mort, dont l'identité n'a pas été révélée, et trois blessés dont deux civils de nationalité soudanaise.

Les forces paramilitaires de Khalifa Haftar ont lancé tôt dimanche une offensive terrestre et ont mené des raids aériens contre les banlieues ouest de Sidi Fradj et d'Alhawari, fiefs des groupes armés, dont Ansar Asharia, classé organisation terroriste par Washington.

Des tirs à l'arme lourde ont été entendus dans ces régions, tandis que des familles fuyaient les zones de combats, selon des témoins.

Les combats ont provoqué une coupure d'électricité dans une grande partie de la ville, durant une dizaine d'heures.

Selon la Compagnie d'électricité, une centrale électrique a été endommagée par des roquettes. Des techniciens ont réussi à réparer les dégâts, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la compagnie, Lotfi Ghoma.

Dimanche soir, les combats ont cessé, mais des tirs intermittents étaient toujours entendus depuis le centre de la ville, selon un correspondant de l'AFP.

Les versets coraniques insistent sur l’unité des musulmans. La mission des groupes extrémistes et terroristes consistent à mettre des discordes au sein de la communauté musulmane, a déclaré l’ayatollah Mohammad Mahdi Assefi, un des oulémas de la hawzah de Najaf.

Tous les musulmans se posent cette question : comment peut-on se libérer de cette situation? Quel est notre devoir dans la situation actuelle?, a dit l’ayatollah Assefi lors de son discours dans la conférence de l’Unité islamique à Londres.

Les musulmans doivent choisir une stratégie précise pour contrer les activités takfiristes. Nous cherchons à trouver un mécanisme qui garantit l’unité de l’Umma musulmane, a-t-il précisé.

Ce scientifique religieux a indiqué que le livre sacré des musulmans, le Coran a présenté l’unité comme un critère principal qui doit être respecté. Le Coran cherche à créer une Umma unique, celle que notre ancêtre Abraham avait nommé l’Umma islamique. Cette dernière est unie et a un Dieu unique, créateur de l’univers, a-t-il souligné.

Il faut que les musulmans se soumettre aux lois divines. Ils ne doivent pas s’excommunier. Nous devons chercher nos points communs. Ces derniers sont très nombreux. Nos points communs sont également très nombreux dans le domaine de Fiqh, a-t-il indiqué.

L'armée israélienne a arrêté environ 80 Palestiniens dimanche matin en Cisjordanie occupée, dans le cadre d'efforts menés pour retrouver les trois adolescents israéliens enlevés, a déclaré l'armée sioniste dans un communiqué.

Les 80 Palestiniens, dont des membres influents du Hamas et des membres de son Conseil législatif, ont été arrêtés à Hébron et ses environs, puis à travers la Cisjordanie dans une opération conjointe menée par l'armée, la police et Shin Bet (service de sécurité intérieure), a indiqué l'armée israélienne.

Par ailleurs, l'armée israélienne a imposé des bouclages de villes palestiniennes en Cisjordanie, centrées autour de la ville de Hébron et ses environs, à partir de minuit dimanche, et un bouclage de Bethléem est entré en vigueur quelques heures plus tard.

Une source de l'armée a fait savoir que les bouclages et arrestations avaient pour objectif de renforcer les efforts visant à recueillir des renseignements sur l'emplacement des trois adolescents juifs. La chasse à l'homme massive implique actuellement plus de 2.000 forces militaires.

Les trois adolescents d'une yeshiva (séminaire talmudique), dont deux étaient âgés de 16 ans et l'autre, de 19, ont été disparus.