
تقي زاده
L'Iran continuera à renforcer ses capacités de dissuasion (G. Salami)
Alors que les officiels US menacent désormais d'intercepter le supertanker iranien appareillant en Méditerranée, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a affirmé que l'Iran continuerait à tester ses missiles de plus en plus performants.
"Notre pays procède toujours à des essais de divers systèmes de défense et de systèmes stratégiques. Ce sont des mouvements incessants et indispensables pour le développement de notre pouvoir de dissuasion", a déclaré samedi le général de division, Hossein Salami avant d'ajouter : "Et la journée d'hier a été l'un des jours les plus réussis pour notre pays", at-il ajouté sans fournir de plus amples détails sur le lancement du missile.
En reconnaissant implicitement avoir attaqué les Hachd, Israël leur a rendu service"
« Les supposées attaques menées contre les Hachd al-Chaabi est une mauvaise nouvelle pour Israël et ce dernier a bien tort de s'en vanter », a déclaré Abdel Bari Atwan, le rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm.
« Les attaques menées par Israël contre les Hachd al-Chaabi constituent le meilleur cadeau que le régime israélien pourrait jamais offrir à cette organisation. Israël a avoué sans le vouloir que les Hachd al-Chaabi sont partie intégrante du front de la Résistance à l’instar du Hamas, du Hezbollah et du Jihad islamique et que cela est une évolution sans pareille et remarquable », a indiqué Abdel Bari Atwan qui affirme que sans l'aide US, Israël n'aurait pas pu agir.
« Ce que Washington ressent est que le contrôle de l’Irak lui a échappé et que les milliers de soldats américains opérant dans ce pays sont désormais les otages pour les Hachd al-Chaabi », a-t-il expliqué.
Atwan n’a pas exclu une imminente attaque au missile des Hachd al-Chaabi contre les territoires palestiniens occupés par Israël, ajoutant que le front de l’Irak était déjà ouvert tout comme les fronts de Gaza, du Liban et de la Syrie.
Les USA renforcent militairement leur présence en Amérique latine
Les États-Unis sont en train de construire une base militaire à la frontière entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay, a-t-on appris de l’agence de presse russe Sputnik.
Les États-Unis ont renforcé leurs activités militaires en Amérique latine, de sorte qu’ils sont en train de construire une base militaire à la frontière entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. Les États-Unis sont militairement de plus en plus présents en Amérique latine. Ils ont notamment attribué au Brésil un statut d’allié privilégié en dehors de l’OTAN et déploient leur base militaire dans une zone frontalière avec l’Argentine, le Brésil et le Paraguay.
« Les militaires américains y sont déjà. Leur base est en pleine construction », a déclaré à Sputnik l’homme politique uruguayen Wilson Ferreira Aldunate.
Selon Ernesto Lopez, directeur de l’Institut argentin des problèmes nationaux près de l’Université nationale de Lanus, l’objectif déclaré par Washington, notamment la lutte contre le narcotrafic et autres crimes très courants dans cette zone, n’a rien à voir avec la réalité.
Il a déclaré que la présence de Washington dans tel ou tel pays n’a jamais eu d’impact positif sur la réduction du taux de criminalité, mais a plutôt eu des répercussions négatives. Il a dit en avoir eu des preuves concrètes quand il était en poste en tant qu’ambassadeur au Guatemala. À l’époque, il a pu constater l’impunité absolue des criminels engagés dans le trafic de drogue et d’armes, ainsi que dans le blanchiment d’argent, et ce, malgré la « lutte » de Washington contre ces crimes. Il est évident, relève l’expert, que l’élargissement de la présence militaire américaine en Amérique latine a d’autres objectifs, dont le principal est de s’emparer des ressources naturelles dont regorge cette région.
« Il s’agit, entre autres, du lithium », souligne l’Argentin. Et d’ajouter que l’intérêt manifesté par les États-Unis à la « triple frontière » qui sépare le Brésil, l’Argentine et le Paraguay n’était sans doute pas dû au hasard.
« Des recherches y ont révélé un gigantesque gisement d’eau potable, sans doute la réserve la plus importante du monde », précise Ernesto Lopez, cité par Sputnik.
Il y a pire que les missiles de la Résistance
Si Le PM israélien, en net recul dans les sondages préélectoraux, se plaît ces jours-ci à menacer de frapper les "intérêts iraniens" où "ils se trouvent", c'est sans doute pour cacher une terrible réalité que la voici : depuis le premier août, le régime criminel d'Israël fait face à une vague sans précédent et inouïe d’opérations commandos qui s'abat sur les colonies du sud sioniste depuis Gaza mais aussi depuis La Cisjordanie. Tout l'appareil "sécuritaire" et médiatique israélien tente de démentir un quelconque lien entre ces opérations d'origine gazaouite et cisjordanienne, n'empêche que la réalité est là : le jeudi 21 août, les militaires sionistes au nombre desquels figure désormais une bonne dose de forces spéciales ont tiré sur un jeune Palestinien qui, disent-ils, s'est approché de la barrière de sécurité avant d'activer sa grenade et tenter de la lancer en leur direction.
Dans le temps, les soldats criminels israéliens ne rataient jamais leur coup dans des cas pareils. Mais jeudi soir ils n'ont fait que blesser le jeune Palestinien qui a grisé par terre pendant une heure avant que les sionistes autorisent son évacuation. il s'agit de loin de la sixième opération du genre depuis le début août qui signe un fait qui ne devrait pas échapper aux Sionistes: il y a désormais des armes de combat à Gaza tout comme en Cisjordanie .
Irak/Yémen: "Comment Israël tente de se tirer du piège dans lequel les USA l'ont poussé?"
Ansarallah n'exclut pas désormais d’éventuelles attaques de drones et aux missiles contre Israël, partie qui est en guerre ouverte contre le Yémen depuis 2015 et ce, sous couverture de "coalition pro-Riyad".
« En cas du moindre agissement d’Israël dans la région contre l’axe de la Résistance, les combattants d’Ansarallah n’hésiteront pas à frapper Israël à l'aide de drones et de missiles balistiques », affirme le mouvement cité par Sputnik. Pour un Ansarallah qui possède des missiles et des drones de plus de 1 000 kilomètres, l'annonce relève parfaitement du domaine du possible.
En effet Sputnik affirme que la dernière frappe au missile d’Ansarallah contre la région d’al-Dammam a été effectuée par un engin de plus de 1 000 kilomètres de portée et que cette attaque "a porté au grand jour l’incapacité des systèmes de défense aérienne saoudiens made in USA de Riyad à intercepter les tirs de missiles yéménites". « Sans doute, Israël se situe plus loin par rapport à l’Arabie saoudite. Cependant, certains rapports confidentiels confirment que le mouvement yéménite d’Ansarallah dispose de missiles balistiques d’une portée de 2 000 km, ce qui est largement suffisant pour atteindre Israël », a précisé l'agence russe qui ajoute : « Tant qu’Israël ne fera rien face à l’axe de la Résistance, Ansarallah ne passera pas à l’offensive».
Les sous-marins russes lancent les missiles balistiques Bulava et Sineva
Après l’essai par les États-Unis, dimanche dernier, d’un missile de portée intermédiaire, leur premier depuis la Guerre froide, le président russe Vladimir Poutine a promis vendredi des représailles. Or ce samedi, les Russes ont tenu leurs promesses, en testant les deux missiles Bulava et Sineva dans le pôle Nord et dans la mer de Barents.
Les missiles balistiques Sineva et Bulava ont été tirés à partir des sous-marins Toula et Yuri Dolgoruky depuis la région polaire de l'océan Arctique et la mer de Barents, selon l’agence de presse Ria Novosti.
Tous les deux missiles ont réussi à atteindre des cibles sur les terrains d'entraînement de Chizh dans la région d'Arkhangelsk et de Kura dans l’archipel de Kamchatka.
Le ministère de la Défense a souligné qu’à la suite des lancements, les caractéristiques techniques des missiles et l’opérabilité des systèmes de missiles avaient été confirmées.
Ces essais balistiques ont été effectués après que Vladimir Poutine avait ordonné au ministère de la Défense de s'apprêter à donner une « réponse symétrique » aux États-Unis.
Cisjordanie : 1ère opération anti-Israélienne à la bombe téléguidée
De la liquidation début août d'un militaire israélien en pleine colonie de Gush Etzion, à l'attaque à la bombe anti-israélienne ce vendredi 23 août à Ramallah, en passant par ces opérations commandos palestiniennes récurrentes à la "bordure de sécurité" avec Gaza, il y a quelque chose d'intimement fatale qui vient de se produire contre Israël: la perte totale du contrôle d'un "front intérieur" désormais élargi.
Vendredi 23 août vers midi, une "bombe artisanale" a explosé non loin d’un réservoir d'eau à l’extérieur de la colonie israélienne de Dolev, au nord de Ramallah, en Cisjordanie occupée. Trois colons ont été blessés dont l’un a succombé à ses blessures. Cette version est celle colportée par les médias mainstream qui demandent à être clarifiée : "En effet une commando de deux ou trois assaillants a pris le temps de poser la bombe de manière experte sur la route empruntée par les colons au petit matin. les assaillants se seraient ensuite retranchés dans les oliveraies attendre les colons avant d'activer la bombe et prendre la fuite sans laisser de trace", affirme DEBKAfile, site proche des renseignements de l'armée israélienne.
DEBKAfile commente en ces termes : "Cette opération n'est pas au contraire de la version officielle une action des "loups solidaires" mais le travail "d'une commando bien organisée, avec en amont " une planification, et une vaste travail d'espionnage". Pire "une issue de secours avait été également aménagée pour les auteurs de l'opération qui a bord de leur voiture immatriculée en Israël ont réussi à disparaître encore sous l’œil des caméras de surveillance".
Aussitôt après l'incident, le président du bureau politique de la Résistance palestinienne, Hamas, Ismaël Haniyeh, a déclaré que la Cisjordanie soutenait pleinement Qods et la mosquée d’al-Aqsa : « L’explosion de la Cisjordanie est porteuse d’un message à l’adresse des Israéliens: Qu’ils sachent que Qods ressemble à une poudrière qui ne devrait pas être provoquée. Bien que l’auteur de cette explosion n’ait pas encore été identifié, l’acte met en évidence la poursuite de la résistance face aux pressions ».
G7: "Paris et Londres esquissent un front uni face aux USA sur le nucléaire iranien"
La France et la Grande-Bretagne ont fait part vendredi de leur soutien, en marge du sommet du G7, à l’accord sur le nucléaire iranien. Certes le mécanisme "recompensatoire" que propose Paris pour empêcher l'Iran de poursuivre le processus de réduction de ses engagements nucléaires en riposte aux sanction US est fort aléatoire mais les observateurs soulignent "l'unité de vue" que l'Iran a créé au sein d'une Europe quasi déchirée par les ingérences US. Si Londres et Paris sont prêts à s'affronter autour de Brexit, la Grande-Bretagne étant devenu une "colonie US", le nucléaire iranien et la nécessité de préserver l'accord de Vienne continuent à souder Britanniques et Français. Daily Star s'en étonne et s'en félicite dans un article :
Malgré toutes leurs divergences, les chancelleries européennes continuent à dénoncer le retrait des États-Unis de l’accord signé à Genève en 2015: Ainsi, le président français et le Premier ministre britannique, à couteaux tirés autour de Brexit, ont annoncé dans des interviews séparées que leurs pays tenaient leurs engagements envers l’accord et tiendraient tête aux sanctions extraterritoriales des États-Unis contre l’Iran.
"Donald Trump devra rencontrer le Premier ministre britannique Boris Johnson en marge du sommet du G7 à Biarritz en France. L’accord sur le nucléaire iranien et le Brexit devraient être au cœur de leurs négociations. Que Londres, seul membre européen de la "coalition maritime anti-Iran" des États-Unis continue à s'estimer lié par le PGAC, cela est un effet qui n'est guère de peu d'importance. C'est comme l'initiative britannique de relâcher le pétrolier Grace 1 malgré les pressions US sur Londres et surtout justifier cette mise en liberté par une référence aux lois européennes. Il y a là un espoir de retrouvailles qui s'écoule très paradoxalement du dossier nucléaire iranien", affirme le journal.
Manifs anti-US à al-Anbar: Irak veut ses propres batteries antimissiles russes ou iraniennes
En se servant d'Israël à titre de bouclier pour cacher ses frappes contre les bases appartenant aux forces armées irakiennes, les États-Unis visaient un double objectif: affaiblir la Résistance irakienne au plus fort des efforts de guerre US censés ranimer Daech d'une part et donner à Israël, entité géo politiquement condamnée, le poids et la puissance qu'il n'a pas.
Or, force est de constater que l'Amérique a bien raté son coup: depuis le jeudi 22 août, date à laquelle le numéro deux des Hachd al-Chaabi, le commandant Abou Mahdi Mohandes, a publié un communiqué où il affirme avoir sous l’œil le moindre agissement militaire US et annonce riposter sans aucune forme de procès à toute nouvelle tentative de frappe anti-Hachd, les revers des États-Unis se multiplient: un drone américain a été abattu vendredi.
Le chargé d'affaire US, convoqué, et des fractions entières au Parlement réclament la révision du pacte stratégique signé avec Washington et ceci, sans compter que les efforts de ces derniers mois des Américains entrepris par la Jordanie interposée pour une "normalisation irako-israélienne" sont désormais partis en fumée. L'Irak affirme qu'il est prêt à entrer en guerre contre Israël si les informations sur l'implication de Tel-Aviv dans les frappes anti-Résistance s'avéreraient vraies.
Le dirigeant iranien accuse le Royaume-Uni de tensions au Cachemire
Le dirigeant iranien blâme le Royaume-Uni, l'ancien grand colonisateur, pour la situation tendue qui règne actuellement au Cachemire, contestée par l'Inde et le Pakistan.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : L'ayatollah Seyed Ali Khamenei a déclaré mercredi que l'escalade de la tension au Cachemire, principalement musulmane, était due aux "mesures malveillantes" du Royaume-Uni lorsqu'il a quitté le sous-continent indien, son ancienne colonie.
"Pour prolonger le conflit au Cachemire, la gauche britannique intentionnellement ouverte est blessée dans la région", a dénoncé le leader de la révolution islamique iranienne lors d'une rencontre avec le président persan Hasan Rohani et son cabinet ministériel à Téhéran, la capitale.
Le leader a exprimé ses regrets devant la situation des musulmans au Cachemire, où les restrictions imposées par le gouvernement central indien sont en augmentation, et a exhorté New Delhi à suivre une "politique juste" en ce qui concerne le cachemire.
"Nous entretenons de bonnes relations avec le gouvernement indien, mais ce pays devrait adopter une politique juste à l'égard de la population du Cachemire et éviter toute oppression des musulmans dans cette région", a-t-il déclaré.
Le Cachemire a été le théâtre de nouvelles manifestations et est sous blocus depuis le début du mois d'août, lorsque l'Inde a abrogé l'article 370 de la Constitution, qui confère à cette région contestée un statut autonome.
Depuis lors, au moins 4 000 personnes ont été arrêtées dans la région du Cachemire, sous le contrôle de l'Inde, après que les autorités eurent imposé une interdiction d'informatique (et d'information) ainsi que des restrictions de mouvement et de rassemblement.
Le Pakistan, pour sa part, a prévenu qu'il ferait tout son possible pour contrecarrer tout changement unilatéral du statut du Cachemire. Dans le même sens, il a dans un premier temps dégradé les relations diplomatiques avec l'Inde et annoncé un embargo sur le commerce bilatéral, ainsi que la suspension de certains accords et échanges commerciaux.
Islamabad a également promis de porter devant la Cour internationale de justice (CIJ) le différend avec l'Inde concernant le Cachemire, en particulier pour les violations des droits de l'homme perpétrées sur ce territoire.
L'Inde et le Pakistan ont divisé le territoire du Cachemire après leur indépendance du Royaume-Uni en 1947. Les différends autour de la zone à majorité musulmane ont entraîné deux guerres et d'innombrables affrontements entre les deux pays.