تقي زاده

تقي زاده

Cette atmosphère de fête est encore plus manifeste dans la ville sainte de Machhad (nord-est de l’Iran), où se trouve le mausolée de ce noble personnage.

L'imam Reza (P), huitième guide des chiites, est né le 11 Du al-Qada (onzième mois du calendrier musulman) de l'année 148 de l'hégire lunaire (765 après JC) dans la ville de Médine, située le Péninsule arabique.

En Iran, les chiites décorent les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements et des lumières colorées et distribuent des friandises dans le cadre des célébrations de l'anniversaire de la naissance de l'imam Reza (P).
 
Dans cette grande fête, certains artistes combinent des mélodies traditionnelles harmonieuses avec des services religieux pour honorer ce grand imam.

Cette atmosphère de fête est encore plus manifeste dans la ville sainte de Machhad (nord-est de l’Iran), où se trouve le mausolée de ce noble personnage.

En outre, le mausolée 'Shah Cheragh' (roi de la lumière), qui abrite les tombeaux des fils de l'imam Musa al-Kazem (paix et bénédictions de Dieu) et des frères de l'imam Ali ibn Musa al-Reza (P), à Shiraz (sud de l’Iran) sont remplis de lumière et de couleurs pour commémorer la naissance de l’imam Reza (P).

Une cérémonie similaire a lieu au mausolée de Hazrat Masumeh (la paix soit sur elle), sœur de l'Imam Reza (P), dans la ville sainte de Qom, au sud de la capitale iranienne, Téhéran.

Le forum international russe « Club de discussion Valdai » vient de publier une analyse sur son site web portant sur la prise de position de Londres vis-à-vis de l’Iran, sous l’influence des États-Unis. 

L’auteur de l’article est l’expert russe, Farhad Ibrahimov, de l’Institut Primakov d’économie mondiale et de relations internationales (Académie des sciences de Russie) qui met en garde contre les conséquences de l'alignement de Londres sur la politique de Washington contre l’Iran.

D’après Farhad Ibrahimov, la Maison-Blanche tente de créer un désaccord entre l’Iran et la Grande-Bretagne afin de semer la discorde au sein de l’Union européenne au sujet du mécanisme de règlement INSTEX, un instrument d’appui aux échanges commerciaux avec l’Iran. En réalité, le but de Washington serait de perturber les terrains d’entente qui pourraient exister entre l’Iran et l’Union européenne.

D’après l’auteur, le Royaume-Uni n’avait aucun intérêt à créer une escalade de tensions autour l’arrestation du supertanker Grace-1 à Gibraltar. « Si la marine britannique a arrêté ce supertanker, c’est parce que Londres n’agissait que sur instruction de Washington qui est prêt à utiliser toutes les méthodes, hormis militaires, pour accroître la pression sur l'Iran », a-t-il ajouté.

Les dirigeants Américains souhaitent que cet incident puisse influencer les décisions de Téhéran concernant son soutien à la Syrie. « Théoriquement, personne ne peut prouver que le pétrolier transportait du pétrole iranien vers la Syrie parce qu’il a été saisi sans les inspections requises par les agences de l’Union européenne », a-t-il souligné.

Il est peu probable que Donald Trump utilise des méthodes rigoureuses pour faire pression sur les Iraniens, car il a officiellement commencé sa campagne pour sa réélection en 2020. « Toute erreur de politique étrangère, y compris dans le cas iranien, pourrait effrayer son électorat », a écrit M. Ibrahimov.

Vaste mouvement de guerre dans le golfe persique : plus d'une semaine après l'interception du pétrolier Grace 1 dans les eaux internationales de Gibraltar, les Etats-Unis annoncent la formation d'une "coalition maritime anti-iranienne" qui croit pouvoir opérer librement dans le golfe Persique et en mer Rouge. Les Américains brandissent ainsi leurs bâtiments de guerre pour "intimider" l'Iran. Reste que le coup de la destruction du RQ-4A Global Hawk dans le ciel du sud de l'Iran n'a été qu'un début. 

Le mardi 7 juillet, l'Arabie saoudite a accusé Ansarallah d'avoir tenté à coup de vedette rapide piégé de s'en prendre à un cargo en pleine mer Rouge. Alors que ce même mardi le régime saoudien venait de confisquer plusieurs bâtiments humanitaires à destination de Hudaydah, cette fake News ne pourrait être anodine. En effet deux superpétroliers iraniens ont été piratés ces quatre dernières semaines par les alliés de Washington et ce, ou par leurre ou sur fond de ridicules arguments. Un superpétrolier iranien est retenu depuis un mois au large du port saoudien de Djeddah après avoir lancé à un appel de détresse pour cause d'une avarie technique.

 

Dans la nuit de mardi à mercredi, une violente offensive de l'armée supplétive d'Ankara, composée des terroristes qaïdistes du Parti al-Turkistani, soldée par une petite avancée, a été repoussée par l'armée syrienne et ses alliés. Avant la contre-offensive de l’armée syrienne, les terroristes avaient réussi à s’emparer du sommet d’une colline et d’une ville dans les montagnes turkmènes après avoir commencé leur opération la nuit dernière. Ce fut une démonstration de force de la Turquie face à la Russie mais aussi à la Chine dans la mesure où Lattaquié est un port stratégique pour Moscou qui y détient sa base aérienne et que la Chine a eu, à l'occasion de cette attaque le vent des capacités de l'armée turque à mobiliser les qaïdistes chinois de Xinjiang. 

L’armée de l’air syrienne a commencé à lancer de lourdes frappes sur les positions des terroristes, forçant la plupart d’entre eux à quitter la région avant qu’ils parviennent à se ressaisir. Secondées par des frappes, l’armée syrienne, et ses alliés, les Forces de défense nationale (FDN), ont liquidé les derniers terroristes, toujours présents sur ces sites. C’est la première fois depuis plus d’un an que l’armée syrienne lance une opération dans le gouvernorat de Lattaquié.

Les forces de la marine britannique ont saisi illégitimement la semaine dernière un pétrolier battant le pavillon panaméen dans le détroit de Gibraltar, sous prétexte qu’il transportait du pétrole iranien à destination de la Syrie ; ce que les responsables iraniens ont démenti.

Une semaine après l'abordage par les pirates armés de sa Majesté Elisabeth II, l'Iran s'impatiente : au conseil des ministres, le président Rohani a lancé une sévère mise en garde à l'encontre de la Grande-Bretagne, "allumeuse de la mèche" et dont "l'acte fol" (interception de Grace-1, NDLR) nuit à ses intérêts et aux intérêts de toute la région. 

Le président est revenu ensuite sur le calvaire que vivent les bâtiments britanniques depuis que le Royaume-Uni a obtempéré à l'ordre de la Maison Blanche. 

Selon le quotidien britannique The Times, un navire de la marine britannique a escorté ce mardi des pétroliers britanniques dans le détroit d’Hormuz.

Le HMS Montrose — une frégate de type 23 — aurait escorté le pétrolier Pacific Voyager alors qu’il traversait le détroit d'Hormuz et plus précisément, la mer qui sépare les Émirats arabes unis de l’Iran.

Selon certaines données radar, cette frégate qui a jeté l’ancre dans un port à Bahreïn aurait surveillé le Pacific Voyager dans le détroit d’Hormuz. Mais "surveiller" comment ? The Times ne l'explique pas.

« Le Royaume-Uni poursuit sa présence navale depuis de longues dates dans le golfe Persique. Et c'est la première fois que de telles contraintes s'imposent », précise le quotidien britannique Daily Star citant le ministère britannique de la Défense.

Israël s’inquiète du changement de stratégie du Hamas qui passe de la stratégie de tunnel à la stratégie de drone et de missile. 

Le porte-parole de l’armée israélienne a récemment annoncé la « découverte d’un tunnel » à la frontière de la bande de Gaza. Il traverserait les territoires occupés en 1958 et mènerait au Conseil régional d’Ashkelon, non loin de Gaza.

Dans la foulée, la chaîne 13 de la télévision israélienne a rapporté que le tunnel découvert par l’armée est celui qu’avait utilisé le Hamas pour capturer Guilad Schalit.

« Le Hamas aurait renoncé au développement de leurs tunnels et commence à comprendre que la stratégie de tunnel est peu efficace. Le Hamas se prépare à l’étape suivante où il produira des missiles de haute précision capables de frapper des régions lointaines et défier le Dôme de fer. Par ailleurs, le Hamas tente de mettre sur pied une certaine force aérienne afin de renforcer ses capacités de renseignement et de combat. Or, si les tunnels existent, le Hamas n’hésitera pas à les utiliser », a rapporté la chaîne 13.

« L’objectif de l’Iran est la réalisation complète de toutes les parties du PGAC », a déclaré le président Hassan Rohani.

Le conseiller diplomatique du président français, Emmanuel Bonne, en visite à Téhéran, a rencontré mercredi soir le président iranien Hassan Rohani.

En remerciant les efforts déployés par le président Emmanuel Macron pour une meilleure application du Plan global d’action conjointe (PGAC), le président Rohani a plaidé pour la diplomatie pour une application complète de tous les engagements définis dans l’accord sur le nucléaire iranien. « L’Iran laisse ouverte la voie de la diplomatie et du dialogue », a-t-il souligné.

« L’objectif de l’Iran est la réalisation complète de toutes les parties du PGAC », a ajouté le président Hassan Rohani.

Au cours de cette rencontre, Emmanuel Bonne a remis au président iranien le message écrit de son homologue français, Emmanuel Macron.

Le haut conseiller diplomatique du président français, Emmanuel Bonne, en visite à Téhéran depuis mardi, s’est entretenu mercredi, à midi, avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, l’amiral Ali Chamkhani, du mécanisme de l’application des engagements européens dans le cadre du PGAC et des questions d’intérêt régionale et bilatéral.

Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes a déclaré que la République islamique d’Iran « donnera une réponse foudroyante à toute menace contre sa sécurité et sa stabilité ».

Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad Baqeri. (Photo d'archives)

Après une visite des lignes frontalières du nord-est de l’Iran, le général de brigade Mohammad Baqeri a prononcé, ce mercredi 10 juillet, un bref discours devant un groupe d’oulémas, de religieux sunnites et chiites, ainsi que des chefs de tribu et des garde-frontières de la région placée sous l'égide de l’armée, du Corps des gardiens de la Révolution islamique, de la Force de l’Ordre et du Bassij.

Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne a rappelé que l’accord sur le nucléaire iranien aurait dû normaliser les relations commerciales et économiques avec l’Iran.

Lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), tenue ce mercredi 10 juillet, Mikhaïl Ulyanov a rappelé aux signataires du Plan global d’action conjoint (PGAC) que cet accord aurait dû susciter la normalisation des relations économiques et commerciales avec l’Iran.

« Le PGAC ne visait pas uniquement à régler les questions nucléaires mais aussi à normaliser les relations économiques et commerciales avec l’Iran. Il est clair que le PGAC ne pourra pas se reposer sur l’un de ces deux piliers », a expliqué le représentant russe.

Il a ensuite critiqué les États-Unis pour avoir imposé des sanctions contre le secteur pétrolier de l’Iran. « Qui a donné aux États-Unis le droit d’imposer à l’Iran des sanctions sur le plan pétrolier ? Qui leur a donné le droit de punir les autres pays pour coopérer avec l’Iran ? Ce droit appartient-il aux pays les plus puissants ? Si oui, on se dirige donc juste vers un ordre mondial totalitaire », a précisé Mikhaïl Ulyanov.

Et d’ajouter: « Si les mesures de Washington aboutissent à l’effondrement des systèmes de vérification de l’Agence internationale de l’énergie atomique en Iran, les États-Unis en seront les responsables. Les impacts négatifs de cet effondrement affecteront tous les systèmes de surveillance de l’Agence. »

M. Ulyanov a également demandé à tous les membres du Conseil des gouverneurs de condamner les politiques dévastatrices des États-Unis.

Dimanche 7 juillet, l’Iran a annoncé avoir dépassé le taux d’enrichissement de l’uranium fixé par le PGAC à 3,67 %. C’est au terme d’un délai de 60 jours donné à l’Europe et en réponse au refus européen de contrer les sanctions américaines que l’Iran a pris cette décision.