تقي زاده

تقي زاده

Quatre bus transportant les chefs du groupe terroriste de Jaïch al-Islam en provenance de la ville de Douma sont arrivés en Turquie à destination de l’Arabie saoudite, a annoncé la chaîne d’information Al-Mayadeen.

Selon l’agence de presse iranienne Fars News, le processus d’expulsion des terroristes de Jaïch al-Islam et de leurs familles via le point de passage près du camp de Muhayam al-Wafidine se parachèvera ce vendredi 13 avril.

Ces éléments terroristes de Jaïch al-Islam doivent se rendre à Jerablus dans le nord de la Syrie, près de la Turquie.

 

Ce vendredi matin, 3 500 terroristes accompagnés de leurs proches se sont dirigés, via le passage de Muhayam al-Wafidine, vers le nord-est d’Alep.

Al-Mayadeen a rapporté que ces éléments terroristes, qui n’avaient pas accepté de faire la paix avec le gouvernement syrien, avaient traversé Muhayam al-Wafedin à bord de 86 bus.

Alors que le retrait des terroristes de cette région se poursuit, de nombreux citoyens syriens ont pu rentrer chez eux.

Al-Mayadeen a souligné que quatre bus ayant à leur bord des chefs de Jaïch al-Islam étaient arrivés en Turquie. Selon la chaîne libanaise, 500 éléments de Jaïch al-Islam seront transférés de Syrie vers l’Arabie saoudite et puis vers le Yémen.

Certaines sources d’information ont annoncé, le jeudi 12 avril, que le processus d’évacuation des terroristes de Douma s’était achevé et que l’armée syrienne avait pris le contrôle de la ville.

Cela intervient alors qu’un site web proche des opposants syriens a prétendu que l’opération d’évacuation de Jaïch al-Islam vers Jerablus pourrait durer jusqu’à dimanche prochain.

D’après cette source, de 200 à 300 bus entreront dans la région afin de compléter l’opération de transfert des éléments de Jaïch al-Islam vers Jerablus.

Elle a également prétendu qu’un groupe armé affilié à Jaïch al-Islam était toujours présent sur place.

Le ministère russe de la Défense a annoncé pour sa part que la police militaire russe avait commencé, depuis hier, ses activités à Douma.

Il avait déclaré hier qu’au cours de ces dernières 24 heures, au moins 1 521 terroristes s’étaient déplacés depuis Muhayam al-Wafidine vers le nord d’Alep.

 

En Syrie, les forces russes contrôlent deux bases: la base aérienne de Hmeimim, près du port de Lattaquié, dans le nord de la Syrie, et la base navale au port de Tartous.

Toutes ces deux bases aériennes sont couvertes par des systèmes de défense antiaérienne et antimissile mobiles: des S-400 sont installés près de Hmeimim et des S-300VM défendent Tartous.

Ces systèmes sont en mesure de couvrir un périmètre allant jusqu’à 400 kilomètres dépendamment du type de missiles tirés et comptent parmi les meilleurs systèmes de défense à longue portée au monde.

Un système de missile sol-air BUK-M2E exposé lors du Salon international de l'aérospatiale MAKS-2017, à Joukovski, près de Moscou. ©RIA Novosti

En plus, le système à moyenne portée BUK-M2E et le système à courte portée Pantsir S1 viennent à l’appui des S-300 et S-400.

Le déploiement de ces systèmes assure une couverture de déni et anti accès ((A2/AD – Anti-access/Access-Denial) qui défend les bases stratégiques devant toute menace, soit en provenance d’un petit drone armé, soit des chasseurs volant à basse altitude et des missiles balistiques tactiques.

Un système de missile S-300VM. ©Wikipedia

La seule faille de ces systèmes de défense russes concerne l’identification de la cible. Une couverture radar renforcée pourrait être la solution d’autant plus que le système de détection et de commandement aéroporté (SDCA) A-50, installé en Syrie, permet largement aux systèmes antiaériens russes de remédier à cette faille.

Un système de missile Pantsir-S1. ©defencerussia

Pour tromper ces systèmes antiaériens russes, la seule chose que pourraient faire les États-Unis est de tirer une salve de missiles. Le problème est que ce type d’attaque au missile réduit largement son efficacité.

Pour la troisième semaine consécutive, des dizaines de milliers de Palestiniens devraient se rassembler ce vendredi 13 avril le long de la bande de Gaza.

Le mouvement a été baptisé « Grande marche du retour » pour réclamer le droit au retour des réfugiés palestiniens dans les territoires occupés et la fin du blocus imposé au Gaza.

La manifestation dégénère en violence, près de Khan Younès au sud de la bande de Gaza, le 30 mars 2018. ©AFP

Ces dernières semaines, l’armée israélienne a tiré à balles réelles sur les manifestants. Depuis le début de cette marche, 33 Palestiniens ont été tués.

Des manifestants palestiniens brûlent un drapeau israélien lors d'affrontements avec les forces de sécurité israéliennes à la frontière entre Gaza et Israël, à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 avril 2018. ©AFP  

Ce vendredi 13 avril, des dizaines de milliers de personnes devraient encore se rassembler près de la barrière de séparation avec Israël. Avec un mot d’ordre cette semaine: hisser les drapeaux palestiniens près de la frontière et brûler les drapeaux israéliens.

La France pousse-t-elle le Maroc à attaquer le Sahara occidental ? Cherche-t-elle à faire chanter Alger ?

Selon le quotidien Assabah, Paris aurait confirmé à Alger qu’elle ne s’opposerait pas à une opération armée éclair du Maroc dans la zone tampon entre les deux pays. Le Conseil de sécurité pourrait, lui aussi, donner son feu vert aux frappes aériennes de l’armée marocaine dans cette zone.

La rencontre du lundi 8 avril à Paris entre le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, et son homologue algérien Abdelkader Messahel a été particulièrement tendue, selon le journal. 

La France aurait mis en garde Alger, par la voie de son chef de la diplomatie et dans des termes sévères, contre toute initiative de l’Algérie susceptible de provoquer un conflit armé dans la région. Mais Alger cherche-t-il réellement un conflit armé ou la France vise plutôt à faire pression sur l'Algérie qui refuse de participer aux projets néocolonialistes français au nord de l'Afrique ?

Dans son édition du jeudi 12 avril, le quotidien Assabah affirme que la mise en garde française a été d’autant plus ferme qu’elle intervient peu avant la réunion d'Emmanuel Macron avec le roi Mohammed VI. Elle intervient également au moment où l’affaire du Sahara connaît des développements dangereux.

« Si le Polisario ne se retire pas de la zone tampon, comme prévu par l'accord de cessez-le feu, le Maroc a tout droit de riposter avec fermeté », aurait notamment affirmé le chef de la diplomatie française à son homologue algérien.

Paris serait favorable à une intervention militaire du Maroc, sous forme de frappes aériennes éclairs, à Bir Lahlou, Tifariti, Guerguarat et Mijk. C'est sur fond de ces menaces françaises qu'un avion militaire algérien s'est écrasé mercredi avec 265 personnes à bord dont 26 appartenant au front Polisario.

Le chef du groupe terroriste Jaïch al-Islam est sorti de la ville de Douma et des sources sur le terrain ont annoncé qu’il allait être relogé hors de Syrie. 
 
Aujourd’hui, jeudi, la ville de Douma, le plus grand fief de Jaïch al-Islam, groupe terroriste soutenu par Riyad, est tombé sous le contrôle complet de l’armée syrienne. Et l’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé à

Londres, a annoncé qu’Essam al-Buwaydhani, le chef de ce groupe, était sorti de la ville de Douma. Toujours d’après cet observatoire, le reste des terroristes aurait quitté aussi la ville en déposant les armes.

La chaîne libanaise Al-Mayadeen a rapporté, en citant des sources sur le terrain, que le chef de Jaïch al-Islam devrait être transféré hors de Syrie.

Les terroristes de Jaïch al-Islam ont également fourni à l’armée syrienne toutes les cartes des tunnels qu’ils ont creusés à Douma.

Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général Youri Evtouchenko, a annoncé que le drapeau syrien avait été hissé sur le toit des bâtiments de la ville de Douma.

Il y a quelques jours, les responsables syriens et russes ont conclu avec le groupe terroriste Jaïch al-Islam un accord qui prévoyait que tous les civils retenus en otages par les terroristes devaient être libérés et que les terroristes pourraient ensuite être transférés de Douma à Jerablus dans la province d’Alep.

« Aujourd’hui, une chose importante s’est produite dans l’histoire de la République arabe syrienne : le drapeau syrien flotte de nouveau sur la ville de Douma. Ce qui montre que le gouvernement a repris le contrôle de cette ville et de la Ghouta orientale », a indiqué Evtouchenko.

Le chef d’état-major des forces armées russes a également annoncé dans un communiqué qu’avec le retrait de plus de 165 000 personnes de Douma, le processus d’évacuation des terroristes et de leurs familles était presque achevé.
Lors des contacts téléphoniques jeudi 12 avril avec certains des dirigeants des pays européens, le chef du gouvernement italien a assuré que Rome n’assistera pas à une action militaire en Syrie. 
 
Le Premier ministre italien Paolo Gentiloni a annoncé jeudi que son pays ne participerait pas à une intervention militaire à l’encontre du gouvernement légitime de Bachar al-Assad. « Cependant, l’Italie apportera ses soutiens logistiques à ses alliés en vertu des accords internationaux et bilatéraux », a-t-il signalé, selon Press TV.

Mais la chancelière allemande Angela Merkel a annoncé jeudi que son pays ne rejoindrait pas les États-Unis dans leur initiative et a estimé que des mesures supplémentaires pour en finir avec la crise syrienne étaient inutiles.

Le président français Emmanuel Macron a assuré qu’il prendra ses décisions « en temps voulu ». Il a même prétendu que la France disposait de preuves concernant la récente attaque chimique en Syrie par le gouvernement de Damas. « Nous frapperons l'endroit d'où ces envois sont faits ou là où ils sont organisés. La ligne rouge sera respectée », a dit le président français.

Les pays occidentaux ont souvent imputé les attaques chimiques au gouvernement Assad au moment où l'armée syrienne et les forces de la Résistance accumulaient les victoires face aux groupes terroristes.
Le Kremlin a assuré jeudi que le canal de communication entre militaires russes et américains au sujet de leurs opérations en Syrie, destiné à éviter les incidents, était actuellement "actif", alors que Washington a menacé de frapper la Syrie. 
 
Ce canal "se trouve dans un état actif et la ligne est utilisée des deux côtés", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Ce canal de communication, dont la suspension avait été annoncée plusieurs fois auparavant lors de périodes de tensions, joue un rôle clef pour éviter les incidents au sol et dans le ciel syrien.

Il repose notamment sur une ligne téléphonique spéciale entre le centre de commandement des opérations aériennes de la coalition, situé au Qatar, et son équivalent russe.

Outre la ligne téléphonique dédiée, Russes et Américains se sont mis d'accord sur un certain nombre de procédures à respecter dans leurs opérations, comme des conventions sur les fréquences radio à utiliser dans les échanges entre pilotes des deux pays.

Russes et Américains ont également utilisé ce canal pour définir des zones dites de "déconfliction", des zones considérées comme très sensibles par l'un des deux partenaires et où toute intrusion est considérée comme une menace.
Les derniers rebelles dans la ville de Douma, ultime poche insurgée dans la Ghouta orientale près de Damas, ont remis leurs armes lourdes tandis que leur chef a quitté la zone en direction du nord du pays, a indiqué jeudi une ONG. 
 
 
"Les combattants du groupe Jaich al-Islam ont remis leurs armes lourdes à la police militaire russe à Douma mercredi", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Leur chef, Issam Bouwaydani, est sorti le même jour et est arrivé dans une zone rebelle dans le nord du pays.

"La plupart des hauts gradés de Jaich al-Islam, y compris leur chef Issam Bouwaydani, ont quitté Douma et sont arrivés mercredi soir dans le nord de la Syrie", a déclaré l'OSDH.

Ce départ intervient après un accord le weekend dernier avec Damas pour l'évacuation des derniers rebelles de Douma.

En vertu de cet accord, des milliers de combattants de Jaich al-Islam et leur famille ont été évacués et transportés vers des régions de la province d'Alep contrôlées par l'opposition.

Il n'était pas clair si d'autres évacuations auraient lieu jeudi.

La police militaire russe a commencé à patrouiller Douma jeudi dans le cadre de l'accord, selon le ministère russe de la Défense.

A Moscou, l'armée russe a indiqué que le drapeau du gouvernement syrien flottait jeudi sur Douma, marquant la reprise par l'armée syrienne du contrôle de "la totalité de la Ghouta orientale".

Le gouvernement syrien n'a pas annoncé officiellement pour l'instant la reprise de Douma, dernière partie de l'enclave de la Ghouta orientale échappant à son contrôle.
Le chef de l'ONU a appelé "à éviter une situation hors contrôle" en Syrie, la tension entre Washington et Moscou étant encore montée d'un cran après l'avertissement lancé par Donald Trump d'un tir imminent de missiles en représailles à l'attaque chimique présumée près de Damas, au coeur de nouvelles réunions jeudi. 
 
Dès le petit matin mercredi, le président américain avait donné le ton sur Twitter. 

"La Russie jure d'abattre n'importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et +intelligents!+ Vous ne devriez pas vous associer à un Animal qui Tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela", a écrit Donald Trump.

En appui au président, le Pentagone s'est dit "prêt" à présenter des options militaires pour frapper la Syrie. 

Mais après les tweets présidentiels va-t-en-guerre du matin, la Maison Blanche s'est montrée plus prudente.

"Le président tient la Syrie et la Russie pour responsables de cette attaque aux armes chimiques", mais "toutes les options sont sur la table, la décision finale n'a pas été prise", a déclaré sa porte-parole, Sarah Sanders. 

Les chefs du Pentagone, Jim Mattis, et de la CIA, Mike Pompeo, se sont rendus à la Maison Blanche mercredi. 

La perspective d'une action militaire des Américains, soutenus par la France et probablement le Royaume-Uni, s'inscrit dans un contexte extrêmement difficile entre l'Occident et la Russie. Les relations sont déjà passablement dégradées par l'affaire de l'ex-espion Sergueï Skripal empoisonné par un agent innervant en Angleterre le 4 mars.

Des tensions symbolisées par un dialogue de sourds à l'ONU. Un triple vote mardi --rare à l'ONU la même journée et sur le même sujet-- sur deux textes russes et un texte américain n'a abouti à aucune adoption.

La Bolivie, qui s'était rangée du côté de la Russie contre le texte américain, a demandé la tenue jeudi d'une réunion du Conseil de sécurité sur "l'escalade récente de la rhétorique concernant la Syrie".

Mercredi soir, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté les cinq membres permanents du Conseil de sécurité "à éviter une situation hors contrôle" en Syrie, réaffirmant sa "grande inquiétude face à l'impasse actuelle". 

- "Très tendues" -

Jugeant la situation "très tendue", le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a dit espérer "que toutes les parties vont éviter tout acte qui ne serait en réalité en aucun cas justifié".

L'ambassadeur russe au Liban Aleksander Zasypkin s'est fait plus menaçant sur la chaîne Al-Manar, basée au Liban, les missiles seront détruits, de même que les équipements d'où ils ont été lancés".

M. Trump a déploré que les relations entre les Etats-Unis et la Russie soient "pires aujourd'hui qu'elles ne l'ont jamais été, y compris pendant la Guerre froide".

Un constat d'échec pour le président américain qui avait fait de la relance des relations avec la Russie un des grands objectifs de sa politique étrangère.

z

Le président Bachar al-Assad a reçu aujourd’hui le conseiller supérieur du guide de la Révolution islamique en Iran pour les affaires internationales, Dr Ali Akbar Velayati, et la délégation qui l’accompagne.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : L’entretien a porté sur les développements accélérés de la guerre contre le terrorisme et les répercussions politiques résultant de ces développements.

Dr Velayati a, à cet effet, félicité le président al-Assad et le peuple syrien pour le recul du terrorisme de la Ghouta orientale et la libération de sa population.

Les deux parties ont fait savoir que les menaces lancées par certains pays de mener une agression contre la Syrie sont basées sur des mensonges créées par eux-mêmes et leurs outils des réseaux terroristes à l’intérieur et ce à la suite de la libération de la Ghouta orientale.

Le président al-Assad a affirmé qu’à chaque fois une victoire est réalisée sur le terrain, certains pays occidentaux haussent la voix et intensifient leurs mouvements pour changer le cours des événements.

«Ces voix et tout éventuel mouvement aboutiront à davantage de déstabilisation dans la région et menaceront la paix et la sécurité internationales», a dit le président al-Assad.

Pour sa part, Dr Velayati a indiqué que la fermeté de la Syrie et son peuple face aux plus mauvaises guerres terroristes est un modèle à suivre, affirmant que l’Iran se tiendra toujours aux côtés de la Syrie.