تقي زاده

تقي زاده

Le chasseur Chengdu J-20 considéré comme un élément clé de l'armée de l'air chinoise pourrait parfaitement briser le monopole américain en matière d'avions de chasse, tout comme le déclaraient dès le départ les experts militaires chinois.

En février dernier, la Chine a fait part de l’entrée en service du nouveau chasseur chinois de cinquième génération Chengdu J-20 dans l’espoir de réduire l’écart militaire avec les États-Unis, a rapporté Fars News. 

Le premier vol d'essai de cet engin avait été effectué il y a sept ans, en 2011. Il a été présenté au public qu'en 2017.

Un chasseur J-20 au sol. (Photo d'archives)

Vu la rapidité et les investissements, la Chine ne tardera pas à faire part de l’essai de chasseurs de sixième génération.

Les Caractéristiques

Le J-20 est un avion de combat polyvalent furtif capable d’entrer en combat aérien et de mener des frappes contre les cibles terrestres. Alors que les capacités de ce chasseur sont encore méconnues cependant il est souvent comparé au F-22 américain et au Su-57 russe.

La configuration générale du J-20 présente une aile de type delta et des plans canards à l'avant. Sa longueur est estimée à 23 mètres et son envergure à 14.

J-20 en vol. (Photo d'archives)

Ce jet de cinquième génération est équipé des missiles "PL-12" et "PL-10" avec une capacité de combat de 360 degrés. On peut même tirer ces missiles sans les avoir verrouillés sur les cibles. Ces missiles sont en coordination avec le casque du pilote, et ce dernier équipé de son viseur de casque peut tirer un missile sur la cible.

Le J-20 changera l’équilibre de la puissance aérienne dans la région et cassera le monopole aérien des États-Unis

Le groupe de réflexion américain «International Studies» a rapporté en 2017 que le J-20 est équipé d'un système électronique avancé, et si on l’équipe de missiles à longue portée, il pourrait présenter une menace pour la flotte aérienne américaine. Abraham Ayat, un analyste des affaires militaires, pense que le J- 20 a rapidement devancé le F-22 . Comme d'autres sources l'ont dit, le chasseur J-20 constitue une menace plus sérieuse pour les États-Unis que l'avion russe PAK FA.

Alors que le projet de construction et de développement de ce chasseur très avancé n'a pas encore été fermé, la Chine développe un autre chasseur furtif nommé "J-31" dont le premier vol d’essai a été effectué en 2014.

Le destroyer américain USS Donald Cook, armé de missiles de croisière Tomahawk, serait arrivé près du port de Tartous sur les côtes syriennes.

Un destroyer de la Marine, l'USS Donald Cook, était en route dans l'est de la Méditerranée lundi après avoir fait escale à Larnaca, à Chypre, annonce Haiti Press Network.

Selon certaines sources d'informations, équipé de Tomahawk, l'arme de choix lors d'une attaque américaine il y a un an sur un terrain d'aviation en Syrie après une prétendue attaque au gaz sarin contre des civils à Khan Cheikhoun, le destroyer américain s'apprêtait à lancer des missiles vers la Syrie lorsque les chasseurs-bombardiers russes qui survolaient la zone à basse altitude ont perturbé le destroyer américain qui naviguait en Méditerranée.

 

Le Pentagone a démenti cette nouvelle et déclaré que le destroyer en question envisageait de jeter l’ancre au large de Chypre.

Cela intervient alors que le président américain, Donald Trump a promis, lundi 9 avril, qu'une "décision majeure" serait prise sur la Syrie dans les deux prochains jours.

Prétextant l’attaque chimique présumée contre la ville syrienne de Douma dans la Ghouta orientale les États-Unis se préparent à attaquer ce pays.

Il y a tout juste un an, Donald Trump avait lancé un raid américain sur la base aérienne de Shayrat située au sud-est de Homs. Selon le gouverneur de Homs, neuf civils, dont quatre enfants, ont péri dans les frappes américaines qui ont aussi touché les villages avoisinant la base, faisant plusieurs autres victimes. 

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré hier lundi qu'il «n'exclut rien» après l'attaque chimique présumée en Syrie.

Certaines sources ont déclaré à Reuters que Washington envisageait de lancer une attaque militaire multinationale contre la Syrie prétextant la récente attaque présumée chimique contre Douma.

Les experts militaires de la guerre en Syrie estiment que la France, et peut-être même la Grande-Bretagne pourraient être les partenaires potentiels de Washington dans toute attaque militaire contre la Syrie.

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia a fustigé Londres, Paris et Washington de formuler "calomnie, insultes et rhétorique belliciste".

« L'intox sur l'attaque chimique présumée à Douma n'est qu'une tentative de Londres d'effacer ses traces dans l'affaire Skripal », a-t-il dénoncé.

Il a estimé que la présumée attaque chimique en Syrie était une mise en scène, appelant à une enquête impartiale sur l'incident présumé. L’ambassadeur russe à l’ONU a précisé que les troupes russes étaient disposées à escorter les enquêteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques jusqu'à la zone de la prétendue attaque.

Face à l'acharnement contre la Syrie sous prétexte d'une attaque présumée attaque chimique à Douma, dans la banlieue de Damas, l’ambassadeur russe à l'ONU, selon qui les États-Unis ont semé le «chaos» partout où ils se sont ingérés a demandé à ce qu'une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se rende en Syrie.

C'est lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU tenue hier, lundi 9 avril, que Vassily Nebenzia a appelé à une enquête impartiale sur l'incident présumé.

Vassily Nebenzia, l’ambassadeur permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU. ©Reuters

 «Comprenez-vous le seuil dangereux auquel vous menez le monde ?», a-t-il dit à l'attention des pays occidentaux, évoquant les menaces dont font l'objet Damas et Moscou.

«Partout où vous allez, tout ce que vous touchez, vous ne laissez que le chaos derrière vous. Vous tentez de pêcher dans ces eaux troubles, mais tout ce que vous attrapez, ce sont des mutants», a-t-il poursuivi.

L'ambassadeur s'est encore dit profondément préoccupé par le fait que Washington, Londres et Paris, qui «suivent aveuglément» leur allié américain selon Moscou, se soient engagés «dans une politique de confrontation contre la Russie et la Syrie sans aucune justification».

Jugeant les menaces américaines contre la Russie pire que durant l'époque de la Guerre froide, Vassily Nebenzia s'est tourné vers l'ambassadeur américaine Nikki Haley, lui assurant que Moscou voulait entretenir avec les États-Unis «des relations normales et civilisées». «Ce que vous refusez avec arrogance, ignorant les bases de la courtoisie», a-t-il ensuite ajouté.

«Vous êtes mal avisé de penser que vous avez des amis», a également averti Vassily  Nebenzia. «Vos soi-disant amis sont juste ceux qui ne peuvent pas vous dire non, c'est votre seul critère d'amitié», a-t-il soutenu.

L'ambassadeur russe à l'ONU a appelé à une enquête impartiale sur l'incident présumé, soulignant que celle-ci devrait commencer par la présomption d'innocence. Il a précisé que les troupes russes étaient disposées à escorter les enquêteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques jusqu'à la zone de la prétendue attaque.

Toutefois, l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley a prévenu, devant le même Conseil de sécurité le 9 avril, que Washington répondrait à la présumée attaque chimique, et ce peu importe ce que déciderait l'ONU.

Le 29 mars, pourtant, le président américain Donald Trump avait affirmé vouloir retirer militairement les États-Unis de Syrie. Les responsables de l'administration ont par la suite précisé qu'il n'y aurait pas de retrait immédiat, mais que Donald Trump était opposé au maintien à long terme des troupes dans le pays.

Vassily Nebenzia a pour sa part mis en garde contre de «graves conséquences» si les pays occidentaux lançaient une offensive militaire contre l'armée syrienne.

Avec RT

L’annonce de la vente de la technologie pour fabriquer des sous-marins par les États-Unis à Taïwan a ravivé les tensions entre Pékin et Washington.

Les autorités chinoises se sont fermement opposées à la vente d’armes américaines à Taïwan.

« La ferme opposition de la Chine à la vente d'armes américaines à Taïwan est depuis toujours claire et cohérente », a indiqué lundi le porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, Wu Qian, lors d'une conférence de presse, cité par l'agence de presse Xinhua.

Insistant sur le fait que Taïwan fait partie de la Chine et réitérant sur le principe d'une seule Chine qui est « le fondement politique des relations sino-américaines », Wu Qian a fait part des protestations de Pékin contre l'approbation par le département d'État américain d'une licence concernant la vente à Taïwan de technologies militaires ayant trait aux sous-marins.

« La Chine appelle les États-Unis à respecter le principe d'une seule Chine et ceux des trois communiqués conjoints sino-américains et à cesser toute forme de contacts militaires avec Taïwan, y compris la vente d'armes », a expliqué Wu Qian.

 

La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen à bord d'un sous-marin lors d'une sortie en mer depuis la base navale de Tsoying le 21 mars 2017. ©AFP

Insistant sur le fait que, Taïwan est une partie inaliénable de la Chine, ce porte-parole a déclaré que la vente d'armes par les États-Unis à Taïwan viole le droit international ainsi que les normes fondamentales des relations internationales.

« L'armée chinoise possède la capacité et la détermination nécessaires pour venir à bout de toute tentative de scission de la patrie et prendra toutes les mesures requises pour défendre la souveraineté et la sécurité nationales et l'intégrité territoriale »,  affirme M. Wu, cité par Xinhua.

Autorisée par Trump, la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), l’agence chargée des exportations de matériels militaires américains, a recommandé au Congrès d’accepter plusieurs ventes d’armes destinées à Taïwan. Le total s’élève à 1,3 milliard de dollars.

Le ton monte entre Donald Trump et Vladimir Poutine après les récentes accusations d’attaques chimiques en Syrie.

Le président russe a mis en garde contre les « provocations » et les spéculations « sans fondement » contre Moscou après une présumée attaque chimique contre la ville syrienne de Douma, dernier bastion des terroristes en Ghouta orientale.

Cette réaction ferme de Poutine intervient après la publication de plusieurs communiqués par les gouvernements occidentaux et leurs alliés condamnant unanimement « le recours à l’arme chimique par le gouvernement syrien, samedi, à Douma ».  

Cette vague d’accusation et de condamnation contre Damas et son allié russe alimentée par les Occidentaux intervient alors qu’il n’existe aucune preuve sur l'implication du gouvernement Assad dans la récente attaque chimique en Syrie.

Les États-Unis ont fait impertinemment planer lundi la menace d'une « action militaire imminente » pour faire « payer » Bachar Assad et ses alliés après cette nouvelle attaque chimique présumée en Syrie, pointant particulièrement Moscou qui met en garde en retour contre « de graves conséquences » en cas de frappes occidentales, rapporte l’AFP.

« Le risque d’une attaque au missile augmente », titre le quotidien américain The New York Times.

Les accusations proférées par Trump interviennent alors que l’absence des preuves fondées met en cause le sérieux des accusations du clan occidental et que les sources gouvernementales américaines ont déclaré que les premières enquêtes n’ont pas pu pour le moment déterminer qui est le vrai responsable de cette attaque présumée chimique à Douma.

Selon un rapport de l’AFP citant un communiqué du Kremlin, lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel, la partie russe a attiré l'attention sur le caractère « inadmissible » des provocations et spéculations sur cette attaque chimique.

C'est une première. Trump a pointé pour la première fois directement Moscou, d’être responsable de cette attaque chimique présumée.

Les véhicules de guerre et les missiles russes se déplacent à travers le pays. Ces agissements sont plus visibles dans l’ouest près des frontières avec l’Ukraine et la Biélorussie, dans la région de Transbaïkalie ainsi qu’au Moyen-Orient.

Les 8 et 9 avril, nous étions témoins du déplacement de véhicules de transport de troupes ainsi que de missiles sol-sol russes Iskander, a rapporté Al-Masdar News. Certaines sources ont fait part du déploiement de systèmes de contrôle-commande sur les principales installations maritimes et aériennes russes. Et ce, alors que les autorités russes se sont abstenues de se prononcer là-dessus.

D’après certains experts, ces agissements s’expliquent par l'appréhension d’une éventuelle attaque de la part des États-Unis et de l’OTAN contre la Syrie sous prétexte des récentes allégations sur l’attaque chimique à Douma.

Le ministre ukrainien de la Défense, Stepan Poltorak. ©Getty Images

D'autre part, le ministre ukrainien de la Défense Stepan Poltorak a affirmé que la Russie avait déployé 11 bataillons de 70 000 mille soldats près de la frontière ukrainienne.

La Syrie a mis en garde contre les graves répercussions des « agressions israéliennes » de son territoire et contre « l’appui continu de Tel-Aviv aux réseaux terroristes ».

Selon l’agence de presse syrienne SANA, « l’agression israélienne contre l’aéroport T4 » dans la banlieue de Homs ne saurait se faire sans l’appui inconditionnel du gouvernement américain à Israël.

Dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité et dont l’agence SANA possède une copie, le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatrié a indiqué que « l’agression israélienne constitue une réponse indirecte aux victoires obtenues par l’armée syrienne qui a réussi à chasser les terroristes armés des zones aux environs de la ville de Damas, de sa banlieue et d’autres régions syriennes ».

La lettre ajoute que les agressions continues de l'armée israélienne contre la Syrie ne pourraient en aucun cas protéger Israël et ses sbires. « La Syrie se réserve le droit de défendre son territoire, son peuple et sa souveraineté par tous les moyens garantis par la Charte des Nations unies et le droit international », ajoute le ministère dans son message.

La diplomatie syrienne demande de nouveau au Conseil de sécurité d’assumer son rôle qui consiste à la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales et à condamner les agressions flagrantes d'Israël et à prendre des mesures drastiques qui s'imposent.

Le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a déclaré dimanche que les ennemis de la révolution avaient augmenté leurs attaques parce qu'ils craignaient que le pouvoir de l'Iran augmente.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "La raison des attaques sans précédent contre le système islamique (de l'Iran) est le pouvoir croissant de ce système, puisque les ennemis sont très alarmés par cette puissance montante et ont augmenté leurs attaques", a déclaré l'ayatollah Khamenei.

Dans des déclarations faites à certains des plus hauts responsables des Forces armées iraniennes, le chef perse a considéré l'ère actuelle comme l'ère de la dignité de la République islamique d'Iran.
 
En outre, il a fait valoir que malgré tous les complots et malgré les ennemis, le pouvoir du système islamique de l'Iran continuera de croître jour après jour.

D'un autre côté, il a souligné que parmi les principaux objectifs des forces armées figure l'augmentation du pouvoir, de la sécurité et de la dignité, ainsi que la capacité de réagir au moment opportun. Pour cette raison, il a souligné qu'il est nécessaire d'éduquer et de former adéquatement ceux qui remplaceront les officiers dans le futur.

Peu avant le discours du commandant en chef des forces armées, le chef de l'état-major de l'armée, le général Mohamad Hussein Baqeri, a présenté un rapport sur les réalisations et les activités des forces armées au cours des douze derniers mois.
 
"En cette nouvelle année, nous nous sommes engagés à accroître les efforts et les mesures pour atteindre les objectifs", a déclaré M. Baqeri.

Le Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI), à l'occasion du 39ème anniversaire de la victoire de la Révolution islamique (11 février 1979), a souligné que le peuple iranien a neutralisé à plusieurs reprises "les complots, les discordes, les crises et des pièges "orchestrés de l'étranger pour déstabiliser le pays.

En condamnant la violente frappe aérienne du régime israélien sur la base aérienne T4 à Homs, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré: « Il s’agit ici d’une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Syrie. Cet acte est contraire à toutes les lois et normes internationales et cela complique davantage la situation actuelle en Syrie et dans la région du Moyen-Orient. »

« Dans le contexte actuel où les évolutions sur le terrain se font en faveur du gouvernement syrien, cette action vise à renforcer les groupes terroristes ainsi qu'à détourner l'opinion publique de la catastrophe actuelle à Gaza qui a vu des dizaines de Palestiniens tués et des milliers d'autres blessés », a déclaré Bahram Qassemi.

Téhéran a réaffirmé une fois de plus son soutien total à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la Syrie et elle appelle tous les États libres à ne pas rester indifférents face à l'invasion israélienne d'un État membre de l'ONU: invasion qui met clairement en danger la paix et la sécurité du monde entier.

Ce lundi 9 avril, la chaîne de télévision syrienne Al-Ekhbariya a annoncé que la base aérienne T-4 dans le Rif de Homs avait été ciblé par un missile. L'agence de presse syrienneSANA a annoncé qu'il s’agissait en réalité de plusieurs missiles qui s’étaient abattus sur la base et que les États-Unis étaient responsables de cette attaque. Le Pentagone a ensuite nié et le ministère russe de la Défense a, quant à lui, annoncé quelques heures plus tard que c’était le régime d'Israël qui en était responsable.

L'attaque ayant été menée avec au moins huit missiles a fait 15 victimes. Le ministère russe de la Défense a annoncé que l'armée de l'air syrienne avait réussi à neutraliser cinq des missiles.

Des habitants de Gaza ont enterré samedi des proches, dont un journaliste, après la mort de neuf Palestiniens dans les derniers manifestations près des Territoires occupés. 
 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a "salué" l'armée israélienne.

Des milliers de Palestiniens ont pris part, pour le deuxième vendredi de suite, à des protestations près de la barrière de sécurité séparant les territoires occupés de l'enclave palestinienne.

Des manifestations ont éclaté, comme le 30 mars, date à laquelle la bande de Gaza avait connu son bilan le plus sanglant (19 morts) depuis l'offensive israélienne de 2014 contre Gaza.

Des manifestants ont incendié des pneus pour se protéger des balles des snipers israéliens.

Neuf manifestants ont été tués par balles et près de 500 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Parmi eux figure le journaliste trentenaire Yasser Mourtaja qui a succombé à ses blessures infligées lors des manifestations à l'est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué le ministère samedi.

Une vidéo prise au moment du transport vers l'hôpital de Yasser Mourtaja, qui travaillait pour l'agence Ain Media basée à Gaza, le montre portant une veste avec l'inscription "PRESS" (presse).

- "Tirs délibérés" -
Présent à ses côtés lorsqu'il a été atteint, son frère, Motazem, a affirmé que "la cible était très clairement les journalistes".

Selon le syndicat des journalistes palestiniens, cinq journalistes ont été blessés vendredi, et ils étaient, a-t-il affirmé, clairement identifiables à leur veste.

Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a condamné "avec la plus grande indignation les tirs délibérés de l'armée israélienne contre des journalistes".

De son côté, le syndicat des journalistes en Israël a réclamé des éclaircissements sur la question des journalistes palestiniens visés par les soldats, dans une lettre au chef d'état-major Gadi Eisenkot.


Samedi, des dizaines de proches et de confrères du journaliste ont participé à une procession entre l'hôpital et sa maison lors de laquelle son corps était recouvert d'un drapeau palestinien et d'un gilet avec la mention "PRESS".

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé Israël d'attaquer des journalistes qui essayaient de montrer la "vraie image d'un peuple opprimé sous blocus".