
تقي زاده
Washington: ce que l'Iran veut faire au Moyen-Orient
Un élu républicain a déclaré que l’Iran voulait faire sortir les États-Unis du Moyen-Orient.
Marco Rubio, député républicain au Sénat américain, a déclaré, ce mardi 6 mars, devant les participants à la conférence annuelle de l’AIPAC, que l’Iran entendait repousser les États-Unis du Moyen-Orient.
Il a accusé l’Iran de vouloir mettre sur pied une « force de miliciens chiites » dans les différents pays de la région afin de renvoyer les Américains du Moyen-Orient.
Interrogé pour savoir si les Américains prenaient les mesures nécessaires pour repousser l’Iran, Marco Rubio a répondu : « Laissez-moi expliquer d’abord ce qu’ils sont en train de faire. Ils tentent de nous faire sortir du Moyen-Orient via la formation de divers groupes chiites et la collaboration avec différents pays de la région. »
La République islamique d’Iran a, à maintes reprises, rejeté les allégations des États occidentaux l’accusant d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays. Les gouvernements irakien et syrien ont, à plusieurs reprises, loué le rôle constructif de l’Iran dans la lutte contre les groupes terroristes.
Marco Rubio a ensuite prétendu que l’Iran tentait de canaliser les événements du Kurdistan irakien dans ses intérêts et de tendre la main à la Turquie.
« L’Iran se livre à des efforts stratégiques pour chasser les Américains du Moyen-Orient afin de pouvoir devenir une grande puissance dans la région », a-t-il réaffirmé.
La conférence de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) réunit, chaque année, plusieurs politiciens américains et israéliens.
L’AIPAC est le lobby israélien le plus puissant aux États-Unis et exerce une influence majeure sur l’adoption des politiques américaines, veillant à ce que ces dernières soient sur la même longueur d’onde que les intérêts d’Israël.
Le Brésil a déposé une plainte devant l’OMC contre les USA
Le Brésil a déposé lundi une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les États-Unis et contre les nouveaux tarifs douaniers sur les importations d’acier décidés par la Maison-Blanche.
Il a par ailleurs exhorté l’administration américaine à reconsidérer sa décision.
« Le Brésil a ainsi déclaré à l’OMC que le système commercial mondial ne vivait pas des temps normaux et que cette institution devait désormais faire face à de sérieux défis, y compris des défis existentiels », indique le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le communiqué ajoute : « Le protectionnisme est au centre des menaces [pesant sur l’OMC] et la récente annonce unilatérale d’un membre important de l’OMC, à savoir Donald Trump, porte le danger à un nouveau niveau. »
La plainte du Brésil intervient après que le président américain Donald Trump a annoncé la semaine dernière qu’il voulait imposer une taxe supplémentaire de 25 % sur les importations d’acier et une de 10 % sur les importations d’aluminium.
« Nous avons de profondes préoccupations quant aux implications systématiques [de cette menace], qui pourraient avoir de graves conséquences qui ne sont dans l’intérêt de personne », poursuit le communiqué du ministère brésilien des Affaires étrangères.
Le ministre brésilien du Développement, de l’Industrie et du Commerce extérieur s’est quant à lui rendu à Washington pour tenter de faire changer d’avis les autorités américaines.
Selon une étude de la Confédération nationale de l’industrie du Brésil, de tels tarifs pourraient entraîner des pertes de 3,15 milliards de dollars américains par an pour l’industrie brésilienne.
Les forces turques contrôlent la porte orientale d’Afrin
L’armée turque et ses alliés terroristes ont réussi à se rendre maîtres de la région du Sharan, une zone considérée comme la porte orientale d’Afrin par le commandement de l’opération Rameau d’olivier.
L’armée turque et les terroristes de l’Armée syrienne libre visent les positions des militants kurdes à Afrin, dans la province d’Alep, depuis le 20 janvier 2018, dans le cadre d’une opération turque appelée Rameau d’olivier.
Et à l’occasion du 46e jour de cette opération, le site Enab Baladi vient d’annoncer que les forces soutenues par Ankara avaient réussi à prendre le contrôle de la localité de Sharan.
Selon Enab Baladi, avec la prise de contrôle de cette région, le nombre de zones sous le contrôle des forces soutenues par la Turquie est passé à quatre : Rajo, Balbal, Cheikh al-Hadid et Sharan.
L’importance de cette zone est due au camp de Kafr Jenah, l’un des principaux quartiers généraux des Unités de protection du Peuple (YPG).
Les unités kurdes, elles, affirment avoir réussi à résister aux forces soutenues par la Turquie, notamment dans la localité de Jundaris et de Rajo.
Sharan est une région d’une superficie de 331 kilomètres carrés qui est située à 13 kilomètres au nord-est d’Afrin.
Un expert des questions turques, Nasser Turkmani a déclaré à Enab Baladi que la première phase de l’opération Rameau d’olivier était sur le point de s’achever, la ligne de défense d’Afrin ayant été percée et le contrôle de 100 villages ayant été repris. Lors de la deuxième phase, c’est le front Tal Rafat qui va être activé, ce qui permettra de resserrer l’étau autour des miliciens kurdes.
Les USA prépareraient une nouvelle opération militaire en Syrie
Dans la droite ligne des allégations éculées sur les prétendues « attaques chimiques du gouvernement syrien contre les opposants », un journal américain évoque l’éventualité d’une nouvelle intervention militaire américaine contre la Syrie.
Le journal américain Washington Post a écrit le lundi 5 mars que le président US, Donald Trump, avait discuté des actions possibles avec le chef d’état-major John Kelly, le conseiller à la sécurité nationale H.R. McMaster et le secrétaire à la Défense James Mattis, lors d’une réunion tenue au début de la semaine dernière à la Maison-Blanche.
Sous le couvert de l’anonymat, un responsable américain a affirmé que le président Trump n’avait pourtant approuvé aucune action militaire ; « il était décidé que les États-Unis continuent à surveiller la situation », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, la porte-parole du Pentagone, Dana White, a démenti que James Mattis ait pris part à des discussions sur l’éventuelle attaque militaire en Syrie, ajoutant que « la conversation n’a pas eu lieu ».
Or, un autre haut responsable de l’administration US a laissé entendre que Mattis était « catégoriquement » contre l’action militaire, et que McMaster « était pour ».
Les pronostics sur de nouvelles attaques américaines contre la Syrie sous prétexte du prétendu usage par Damas des matières chimiques ne sont pas chose nouvelle. L’armée US a déjà mené des attaques contre la Syrie en utilisant de tels prétextes.
En avril 2017, l’US Army avait ainsi mené une attaque aux missiles contre la base aérienne de Shayrat, dans la province de Homs, dans l’ouest de la Syrie, sous prétexte de riposter à la présumée attaque chimique du mardi 4 avril à Khan Cheikhoun.
Birmanie: "le nettoyage ethnique des Rohingyas se poursuit"
Des centaines de Rohingyas continuent de passer la frontière du Bangladesh chaque semaine.
"Le gouvernement birman ne cesse de répéter au monde qu'il est prêt au retour des Rohingyas, mais dans le même temps les forces de sécurité continuent à les faire partir au Bangladesh", a ajouté Andrew Gilmour, dénonçant le rôle central de l'armée et l'inaction du gouvernement.
L'armée insiste sur le fait que l'opération militaire a été déclenchée fin août 2017.
La prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, à la tête du gouvernement civil en place depuis 2016 après des décennies de dictature militaire, est quant à elle accusée de jouer le statu quo avec l'armée et son opinion publique, largement anti-Rohingya, sur ce dossier.
Le retard d’Al Azhar dans les questions juridiques
Ce centre qui a une réunion chaque mois, est actuellement dirigé par Ali Jom’e, ancien mufti d’Égypte, et composé de professeurs d’Al Azhar, de membres du Centre des fatwas, d’ancien muftis égyptiens et de membres du Centre de recherches islamiques, et a pour mission de lutter contre les fatwas des extrémistes et d’ouvrir la voie de l’ijtihad.
Les questions abordées étaient le vêtement islamique, le gouvernement islamique et le rôle politique des femmes, la venue du Sauveur, le mariage, le divorce et d’autres sujets contemporains.
Ce comité n’a pas cependant, répondu aux attentes, et ses membres n’ont pas réussi à donner des réponses applicables et acceptables bien qu’une année soit peut-être une période trop courte pour un jugement impartial.
Gisements de gaz et de pétrole: la tension monte entre l’Égypte et la Turquie
Après les escarmouches diplomatiques, place aux frictions militaires : les marines des deux pays se défient en Méditerranée, près de Chypre, tandis que les médias égyptiens et turcs ont déjà engagé les hostilités. À l’origine, des gisements gaziers à Chypre, mais aussi la déposition des Frères musulmans du pouvoir égyptien en 2013.
C’est aux alentours de Chypre que se trouvent les plus grands gisements gaziers de Méditerranée. Une région exploitée par la Grèce, l’Égypte et, bien entendu, Chypre qui ont conclu un accord tripartite. Cet accord n’est pas du goût d’Ankara qui ne reconnaît pas sa légitimité et prétend y avoir des droits, du fait de son occupation du nord de Chypre, rapporte RFI.
Le ministre égyptien du Pétrole, Tarek al-Mala, s’est dit serein, car « l’accord de délimitation des frontières maritimes entre l’Égypte et Chypre signé en 2013 a été présenté à l’ONU et il contient des plans bien précis de la démarcation des frontières ».
« Personne n’est en droit de s’y opposer. S’ils veulent exploiter les gisements, ils peuvent le faire de l’autre côté de nos frontières, du côté de la Chypre », a-t-il affirmé, rapporte la chaîne RT.
« Les projets d’exploitation dans le champ gazier de Zohr, près de la ville côtière de Port-Saïd dans le nord de l’Égypte, sont totalement légaux. Nos activités dans ce champ ne sont pas secrètes. Nous connaissons nos limites », a-t-il rétorqué.
Les relations diplomatiques entre l’Égypte et la Turquie se sont tendues après la destitution, le 3 juillet 2013, du président égyptien Mohamed Morsi, proche des Frères musulmans et du Premier ministre turc. « Je ne respecterai jamais ceux qui sont arrivés au pouvoir par un coup d’État », avait réagi le président turc Erdogan.
Révolution égyptienne de 2011 : les USA impliqués (Moubarak)
Dans un enregistrement audio diffusé par ses partisans, l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak, a fait des révélations explosives sur les circonstances dans lesquelles a été mis en place le plan qui devait le renverser.
« Il s’agit d’un plan américain. Les Américains préparaient l’insurrection de janvier (2011, ndlr) depuis 2005. Je l’ai moi-même senti. Lors d’une réunion en septembre 2010, j’avais dit que les Américains, assurés qu’ils ne pouvaient plus rien tirer de moi parce que je refusais de leur céder la moindre base, le moindre port ou les télécommunications, ont alors décidé de m’évincer à tout prix », raconte le président déchu égyptien dans un enregistrement audio publié par ses partisans sur Facebook, cité par le site web algérien d’information Algeriepatriotique.
Se sachant sous pression depuis cette date, Hosni Moubarak s’est résigné, explique-t-il, à quitter le pouvoir, en s’engageant auprès de ses « protecteurs » américains de remettre le pouvoir à la fin de son mandat, en 2011, en jurant n’avoir jamais songé à se faire succéder par son fils, comme on le racontait: « Les Américains ont menti, s’insurge l’ex-président égyptien. Ce sont eux qui ont lancé la rumeur sur cette histoire de transmission héréditaire du pouvoir, et les gens les ont crus ».
L’ancien président égyptien Hosni Moubarak, renversé par le soulèvement populaire du printemps arabe de 2011, a retrouvé la liberté après six ans de détention. Le nouveau procès de Hosni Moubarak a tourné court, le juge ayant été mis en cause pour l’acquittement des dignitaires du régime déchu lors d’un précédent.
Moubarak poursuit ses aveux qui ne peuvent, cependant, plus refaire l’histoire ni réparer les dégâts occasionnés à l’Égypte. « Je leur ai dit que nous étions un régime républicain, mais cela ne servait à rien, car la machine américaine était déjà mise en route et était plus forte que nous ! » a conclu Hosni Moubarak.
La coopération irano-européenne n'a pas de rapport avec le dossier de l'accord nucléaire
À la veille de la visite du ministre français des Affaires étrangères à Téhéran qui porte, surtout et avant tout, sur l'accord nucléaire et le programme balistique de l'Iran, le président iranien a souligné que la coopération irano-européenne et le dossier de l'accord nucléaire relève de deux domaines différents.
Le ministre français des Affaires étrangères est arrivé, dans les premières heures du lundi 5 mars, à Téhéran. À l'agenda de sa visite, des entretiens au sujet du programme balistique de l'Iran ainsi que de son rôle en Syrie.
Jean-Yves Le Drian s'entretiendra, ce lundi 5 mars, avec le président iranien Hassan Rohani, son homologue Mohammad Javad Zarif et le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale Ali Chamkhani.
Le dimanche 4 mars, le président iranien a discuté, au téléphone, avec son homologue français Emmanuel Macron des relations de longue date qu’entretiennent les deux nations iranienne et française. « La RII est prête à coopérer avec la France dans le domaine économique, culturel et politique », a affirmé le président iranien, soulignant, en même temps, la ferme volonté de l’Iran de préserver et de renforcer sa défense nationale.
M. Rohani a rappelé que Téhéran respectait ses engagements dans le cadre du Plan global d’action conjoint, tout en réitérant la nécessité du respect, par les parties concernées, de l’accord nucléaire.
Le président iranien a affirmé que l’Iran et l’Europe entretenaient, certes, de très bonnes coopérations dans le domaine des questions d’ordre régionales, mais que cela n’a aucun rapport avec l’accord nucléaire. La coopération irano-européenne et le dossier nucléaire relèvent de deux domaines différents, a fait savoir le président iranien rappelant que l’UE, dans les circonstances actuelles, devrait mieux agir pour pousser les États-Unis à respecter le Plan global d’action conjoint.
Ces voix israéliennes qui dénoncent les crimes du régime de Tel-Aviv
Dans un édito, le quotidien émirati « Al-Khaleej » révèle la nature véritable du régime de Tel-Aviv, qui a provoqué l’ire de certains Israéliens.
Consacrant tout un article aux crimes perpétrés par le régime israélien, l’éditorialiste d’Al-Khaleej, se focalise sur le contenu de l’idéologie sioniste basée sur le racisme, s’exprimant par un colonialisme agressif, un apartheid spécifique et un racisme caractérisé.
« En clair, ce régime qui donne au peuple juif le statut de peuple élu par Dieu au détriment des autres, sur la terre, ne devrait jamais accepter de reconnaître le droit du peuple palestinien d’exister, étant donné que cette reconnaissance s’avère être au détriment de sa propre existence néfaste », note le journal.
Insistant sur le fait que rien ne peut camoufler et défendre les crimes barbares perpétrés par Israël à l'encontre du peuple innocent palestinien, le journal émirati fustige le soutien sans ambages américano-occidental au régime de Tel-Aviv qui le pousse à poursuivre ses agressions, ses crimes haineux et ses violations du droit international.
Le journal évoque également une attaque barbare des militaires israéliens contre les manifestations pacifiques des Palestiniens en Cisjordanie, dont l’attaque du village de Balein dans l’ouest de Ramallah, vendredi dernier, et le silence complice des dirigeants occidentaux face à ce crime.
Ces actes barbares ont même suscité des protestations des Israéliens mêmes.
Aujourd’hui, beaucoup d’étudiants israéliens sont contre le service militaire obligatoire dans l’armée.
Après ces incidents, une centaine d’étudiants israéliens ont signé une lettre ouverte pour condamner les exactions contre les Palestiniens et pour dire non à un service militaire obligatoire dans une armée qui a une réputation de criminelle et d’agresseur.
Tous ces étudiants ont été interpellés et risquent une peine de prison, selon le journal.