تقي زاده

تقي زاده

Le président iranien a mis l’accent sur la détermination de la République islamique de créer une synergie au sein du monde musulman pour soutenir le peuple palestinien, avant de souligner que les efforts diplomatiques se poursuivent dans le but de mettre un terme aux crimes commis par les forces israéliennes dans la bande de Gaza.

Lors de sa rencontre avec le secrétaire général adjoint du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Jamil Mazhar, qui s’est tenue ce mercredi 11 juin à Téhéran, Massoud Pezeshkian a affirmé que soutenir les peuples opprimés du monde, notamment le peuple palestinien, constitue une politique « fondamentale, inaltérable et profondément enracinée dans les principes de la Révolution islamique ».

Faisant allusion à la poursuite des crimes incessants perpétrés par le régime israélien ainsi qu’à la situation déplorable du peuple palestinien sans défense, le président iranien a indiqué que le manque d’unité, de cohésion et de coopération entre les pays musulmans est à l’origine de la poursuite de cette cruauté.

Le régime israélien a lancé un raid militaire de grande envergure au cœur de Naplouse, en Cisjordanie occupée. Il s’agit de la plus importante incursion de ce type depuis des années.

Les médias ont rapporté ce mardi 10 juin que le raid avait été lancé peu après minuit, heure locale, lorsqu'un grand nombre de véhicules militaires ont fait irruption dans la ville en provenance de plusieurs directions.

Les troupes israéliennes ont apporté des réservoirs de carburant pour les véhicules, une mesure rare lors d'incursions de courte durée.

Les soldats israéliens ont ouvert le feu sur des Palestiniens, dont un secouriste, fait recours aux gaz lacrymogènes, procédé à l'arrestation de plusieurs personnes et violemment perquisitionné des maisons pendant l'incursion.

Des images diffusées par les médias locaux montrent un Palestinien, les mains levées, s'approchant des soldats israéliens avant qu'une bagarre n'éclate et que des coups de feu ne soient entendus en arrière-plan.

Les médias israéliens ont, quant à eux, rapporté que deux Palestiniens ont été tués après avoir prétendument tenté de s'emparer de l'arme d'un soldat. Néanmoins, un journaliste palestinien présent sur place a affirmé que les deux hommes avaient été tués alors qu'ils tentaient de rentrer chez eux. Les ambulances ont été empêchées de les atteindre.

 

Le jour du «Ghadir»(18 Dhul-Hajja), Le jour de l’accomplissement de la religion  (Un aperçu du Personnalité du Maître des Croyants, Ali ibn AbiTalib)

 
 
Notre attachement à l’Autorité (Wilaya) de ‘Ali est un attachement à l’Islam tout entier.

Dieu dit dans Son Livre Glorieux : «O Messager, transmis ce qui t’a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n’aurais pas transmis Son Message. Et Dieu te protégera contre les gens» (Coran V, 67).

En vérité, le Prophète (P) avait transmis la totalité du Message qui lui a été révélé par Dieu. Il n’y avait aucune qualification qu’il n’a pas transmise, aucun concept qu’il n’avait pas fait connaître et aucune pratique dont il n’avait pas tracé le plan. Pourtant Dieu (à Lui la Gloire) a voulu qu’il transmette une autre chose qui est partie intégrante du Message.
 
Une chose qui protège le Message contre la falsification et la déformation: Le Message ne peut être porté après le Messager que par la personne qui a vécu et pratiqué le Message dans sa raison, dans sa moralité, dans sa spiritualité, dans sa vigueur, dans son ascétisme et dans sa science. Qui pouvait être cette personne ? Il ne pouvait s’agir que d’un seul homme : «’Ali est avec la Vérité ; la Vérité est avec ‘Ali». «Je suis la cité de la science, ‘Ali en est la porte», «Cela ne te satisfait pas d’être, pour moi, ce qu’a été Aaron, pour Moïse, sachant qu’il n’y a pas de prophète après moi ?».

La grâce parachevée et la religion accomplie

Dieu (à Lui la Gloire) a dit au Prophète (P) que les incrédules et les hypocrites diront que tu as confié l’Imamat à ton cousin et gendre ; que cela ne t’afflige pas «Dieu ne dirige pas les gens incrédules». Alors, le Prophète (P), en retour du pèlerinage, fit halte à l’heure de midi au moment où il faisait très chaud dans ce désert, puis il appela ‘Ali et, lui saisissant la main avec la sienne, il l’a lui leva au point que tous les pèlerins aient pu voir leurs aisselles et dit : «N’ai-je pas sur les croyants plus d’autorité qu’ils n’ont sur eux-mêmes » ? « Mais si, répondirent-ils ». « Seigneur ! Sois-en témoin. Répliqua-t-il».
 
Puis il dit : «Pour ceux que j’ai été le maître, ‘Ali est aujourd’hui le maître. Seigneur soutiens ceux qui le soutiennent, aide ceux qui l’aident, détourne-toi de ceux qui se détournent de lui et fais que la vérité soit avec lui là où il se dirige. Ai-je transmis le message ? Seigneur ! Sois-en témoin ». Alors, la voix de la Révélation retentit encore une fois pour dire : «Aujourd’hui, j’ai rendu votre religion parfaite ; j’ai parachevé ma grâce sur vous ; j’agrée l’Islam comme étant votre religion» (Coran V, 3).
 
Ce jour-là –le Jour du Ghadir- est le jour de l’Autorité (Wilaya), le jour de la continuité de l’Islam dans l’homme qui, seul, après le Messager de Dieu, concrétise la totalité de l’Islam. L’accomplissement de la religion y est l’accomplissement de la Prophétie par l’Imamat qui est une ligne, une méthode, un engagement fidèle et une attitude dans la vie.

Ainsi, nous nous dressons derrière ‘Ali (p), non seulement au Jour du Ghadir, mais aussi tous les jours. Nous nous dressons derrière lui car il est la pensée pure et claire de l’Islam, car il est l’homme qui s’est vendu à Dieu sans rien laisser à lui-même, car il a donné à l’Islam sa raison, son esprit et son mouvement. Il a commencé son mouvement avec le Prophète (P) dès sa tendre enfance. Le Prophète (P) l’a nourri de son bon caractère, de sa science et de son esprit et cela lui a permis de vivre l’esprit du Prophète, sa raison, son esprit et son mouvement.
 
Il vivait avec le Prophète dans sa maison et dans sa mosquée. Il «était avec lui dans la guerre comme dans la paix, car il était avec Dieu (à Lui la Gloire), car il était pour l'Islam tout entier.

Avec Ali (p), la ligne et la méthode

Notre attachement à la wilaya de ‘Ali et des Imams de la descendance de lui et de Fatima-Zahra(p), est un attachement à la totalité de l’Islam, du Coran et de la Sunna. C’est Dieu (à Lui la Gloire) qui nous a voulu de nous joindre à eux car ils ont porté le Coran et la Sunna comme personne d’autre ne l’a fait. Pour cette raison, notre attachement à la Wilaya nous coûte cher car ‘Ali (p) n’est pas simplement un sentiment qui palpite dans nos cœurs : Il est une ligne qui gère toute notre vie et une méthode qui règle tout notre mouvement.
 
Il représente la vérité tout entière et quiconque ne suit pas la vérité dans sa vie pratique n’a aucun rapport avec ‘Ali même s’il hausse la voix pour l’acclamer. Il en est de même pour quiconque ne suit pas la justice. ‘Ali était un partisan de Dieu ; comment serait-il donc possible pour quelqu’un qui n’est pas un partisan de Dieu d’être un partisan de ‘Ali ? ‘Ali disait aux gens qui l’entouraient : «Nous ne sommes pas, moi et vous, sur la même ligne : Je vous veux pour Dieu et vous me voulez pour vous-mêmes».
 
Il a ainsi passé toute sa vie à éduquer les gens et à leur enseigner la connaissance de Dieu. Il a connu Dieu au point de pouvoir dire : «Même si je voyais ce qu’il y a derrière le Voile, cela n’ajouterait rien à ma certitude». ‘Ali (p) éduquait les gens en leur apprenant la crainte révérencielle ainsi que les principes de la vie selon la volonté divine.

‘Ali (p) a vécu pour l’Islam au point de renoncer à son propre droit mais il ne s’est pas affaibli et il n’a pas reculé. Il ne s’est pas comporté avec rancune car il n’avait de rancune pour personne. Son cœur était ouvert pour tous, pour ses ennemis et ses amis. Il nous a commandé de suivre son exemple en disant : «dissipe le mal dans le cœur d’autrui en le déracinant de ton propre cœur».
 
Il n’avait pas de rancune même envers ceux qui l’avaient mis à l'écart et frustré de ses droits. Il était l’expression du bien car il était partisan de Dieu et quiconque est partisan de Dieu ne peut que vivre le bien dans son cerveau, dans son cœur et dans sa vie tout entière.
Je me résignerai tant que les droits des Musulmans seront respectés

Venez donc et puisons de la mer de ‘Ali (p). Venez donc et essayons d’apprendre de ‘Ali (p) les moyens de sauvegarder l’Islam et de le mettre à l’abri du sectarisme. ‘Ali (p) n’était pas sectaire dans la mesure où il n’était pas enfermé vis-à-vis des gens. Nous savons qu’il a ajourné ses revendications sans renoncer à ses droits lorsqu’il a constaté que la situation est menacée par la discorde. Il a dit à ce propos : «Je me résignerai tant que les droits des Musulmans seront respectés et tant que je serai le seul à être injustement traité».
 
Il acceptait d’être injustement traité mais ne l’acceptait pas pour l’Islam et les Musulmans. Il donnait ses bons conseils et ses avis constructifs même à ceux qui l’avaient frustré de ses droits, ce qui a incité ‘Umar Ibn al-Khattab de dire à son égard : «Sans les conseils de ‘Ali, ‘Umar aurait péri». Il a dit aussi : «Si ‘Ali avait été choisi comme calife, il aurait dirigé le peuple sur la voie droite». Il a passé toute cette période -longue de vingt-cinq ans- à résoudre les problèmes confrontés par les Musulmans après les conquêtes et à manifester son attachement à l’unité et aux intérêts majeurs des Musulmans.

La revendication du pouvoir par l’Imam ‘Ali

En accédant au califat, l’Imam ‘Ali (p) a voulu prendre Dieu pour témoin sur l’arrière fond de sa revendication du califat comme étant une mission et non un objet de désir nourri par l’ambition ou la convoitise. Dans cette situation, il était semblable à quelqu’un qui s’adresse à Dieu en disant : «Seigneur ! Tu sais ce à quoi je pense; mais mon problème est que je vis dans une société qui ne me comprend pas».
 
Il vivait dans une société qui ne se rendait pas compte de sa profondeur, de sa pureté et de sa vaste envergure. Il disait : «Seigneur ! Tu sais que nous n’avons pas revendiqué notre droit pour nous emparer du pouvoir (à la manière de ceux qui luttent pour évincer gouverneur et occuper sa place), ni pour acquérir une part des choses de ce bas monde (argent et biens périssables), mais pour redonner à Votre Religion sa vraie nature et pour faire triompher le bien sur la terre (contre la corruption qui sévissait dans la pensée, dans la mentalité et dans les pratiques) afin d’assurer la sécurité pour les opprimés parmi Tes serviteurs et l’application de Tes lois abandonnées.
 
Seigneur ! Je suis le premier à avoir écouté et obéi et je n’ai été précédé que par le Messager de Dieu (PPlf) qui a commencé à faire la prière avant moi ». Le Messager de Dieu était le premier à avoir fait la prière et l’Imam (p) était le second et le rapport de l’Imam avec Dieu passait par son rapport avec la prière qui représente l’ascension spirituelle de l’homme vers Dieu.

Après cela, l’Imam (p) s’est mis à montrer aux gens les aspects pratiques de la conduite du gouverneur en Islam et les caractéristiques de la personne chargée de diriger les affaires publiques. Il dit à ce propos : «Vous avez été informés que le gouverneur responsable de faire la justice en ce qui concerne les liens de mariage, les crimes, les qualifications légales et la direction des affaires des Musulmans ne doit pas être cupide car celui-ci ne cherche qu’à s’accaparer des biens publics (en entassant l’argent qui est destiné à être distribué aux besogneux),
ni ignorant car l’ignorant peut égarer le peuple par son ignorance (alors que le savant peut leur offrir sa science qui est capable de les bien guider), ni insociable car il peut s’isoler du peuple, ni quelqu’un qui s’allie avec certains contre certains autres, ni quelqu’un de corrompu car celui qui accepte d’être suborné peut porter atteinte aux droits (en prononçant des jugements en faveur de ceux qui le payent), ni quelqu’un qui supprime la Sunna car une telle action conduit la communauté à sa perte».

Etre partisan de ‘Ali et le prix à payer

Ali (p) était un partisan du droit dans tous ses actes et paroles. Si nous voulons renouveler l’allégeance à ‘Ali à l’occasion du Jour du Ghadir, on devrait lui dire : « O Commandeur des Croyants : Tu étais le premier à te joindre à l’Islam et à t’engager au service de la vraie croyance. Nous te prêtons donc serment d’allégeance et nous nous engageons à être musulmans dans le sens de l’Islam tel qu’il a été apporté par le Messager de Dieu (P).
 
Toute ta vie était consacrée au droit et à la vérité et nous nous engageons à être des partisans du droit et de la vérité dans toutes les affaires de la doctrine, de la loi, de la pratique, de la politique et de la vie sociale. Regarde-nous, ô Commandeur des Croyants, du haut endroit que tu occupes et demande au Seigneur de nous affermir sur la voie de la croyance». ‘Ali exigeait beaucoup de ses partisans. Il ne pourrait jamais nous accueillir au Jour du Jugement si nous nous traitons avec injustice.

Nous devons, encore une fois, nous approcher de ‘Ali (p) et ne pas le perdre comme l’avaient perdu ceux qui ont vécu à son époque. Nous devons le bien lire, le bien comprendre et le bien suivre. Rappelez-vous toujours de ce qui a été rapporté de l’Imam Muhammad al-Baqir (p) : «Il est facile pour quiconque de dire ‘j’aime ‘Ali et je suis son partisan’ sans pourtant agir conformément à ses dires.
 
Il est aussi facile de dire qu’on aime le Messager de Dieu (P) -lui qui était meilleur que ‘Ali- sans pourtant suivre son exemple ! Sachez donc que quiconque obéit à Dieu est notre partisan et quiconque désobéit à Dieu est notre ennemi. Nous être partisan ne se fait que par l’action et la piété». Voilà ce qu’est la ligne de la Wilaya (la reconnaissance de l’autorité de ‘Ali) : Agir conformément aux commandements de Dieu et s’éloigner de ce qu’Il a interdit. C’est en cela que consiste l’engagement pratique sur la voie de la Wilaya. Celle-ci n’est pas un mot. Elle est une pensée, un cœur, une attitude, un mouvement et une vie pratique.

Dans un poste publié ce mercredi 11 juin sur X, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé qu’un accord avec les États-Unis est « à portée de main », dès lors que le droit de l’Iran à l’enrichissement de l’uranium sera reconnu et que les sanctions anti-iraniennes seront levées.

Ces remarques ont été formulées alors que l’Iran et les États-Unis doivent tenir le 6e cycle des pourparlers indirects sur le programme nucléaire pacifique de Téhéran dans la capitale omanaise Mascate le 15 juin.

Les négociations ont souvent connu des hauts et des bas, malgré la satisfaction exprimée par les deux parties quant au déroulement des pourparlers, car l’administration du président américain Donald Trump a mis des bâtons dans les roues par ses exigences excessives, notamment une réduction à zéro du niveau d’enrichissement de l’uranium de l’Iran, et en alimentant des inquiétudes sans fondement sur la volonté de Téhéran de se doter de l’arme nucléaire.

 

Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), a qualifié de « gros mensonge » le récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire d’Iran. La présentation de « faux » rapports ne fait que ternir la crédibilité de l’Agence, a-t-il souligné.

Un récent rapport du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, sur le programme nucléaire iranien affirmait que Téhéran n’avait pas signalé ses activités nucléaires sur trois sites non déclarés et soulevait des inquiétudes quant aux stocks d’uranium enrichi jusqu’à 60 % de pureté du pays.

« L’affirmation selon laquelle la République islamique d’Iran n’a pas respecté ses engagements au titre de l’accord de garanties est un gros mensonge », a déclaré mercredi Mohammad Eslami, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

« Il n’existe aucune preuve à cet égard. Aucun rapport des inspecteurs de l’AIEA n’indique une opposition ou une obstruction de l’Iran dans l’exercice de ses responsabilités », a déclaré M. Eslami.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a dénoncé la toute récente incursion dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa par le ministre d’extrême droite israélien Itamar Ben-Gvir, affirmant qu’elle vise à inciter à une « guerre de religion » sur le site sacré.

« L’intrusion de l’extrémiste Itamar Ben-Gvir, le soi-disant ministre de la Sécurité nationale, dans la sainte mosquée Al-Aqsa et sa visite provocatrice dans son enceinte… représentent un défi flagrant et un mépris pour les sentiments des musulmans et pour le caractère sacré et le statut de la mosquée Al-Aqsa dans le monde de l’islam », a déclaré le Hamas dans un communiqué mercredi.

Le mouvement a souligné que cette profanation « répétée » confirme « l’arrogance de ce régime extrémiste et son insistance à alimenter une guerre de religion ».

« Nous mettons en garde contre les incursions croissantes des colons et leur pratique de rituels talmudiques dans l’enceinte d’Al-Aqsa », indique le communiqué.

Le Hamas a promis que le peuple palestinien continuerait à défendre la mosquée al-Aqsa et à s’opposer aux complots israéliens visant à judaïser et à diviser Al-Aqsa.

Le groupe a également exhorté tous les épris de liberté au sein des nations arabes et musulmanes à soutenir la mosquée Al-Aqsa, face à l’escalade des incursions.

Mercredi 11 juin, 53 pays africains et la Chine ont appelé tous les pays, notamment les États-Unis, à revenir sur la bonne voie pour résoudre les différends commerciaux, a rapporté l’agence de presse officielle chinoise Xinhua.

Ceci intervient à la suite d’une rencontre entre le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, et des responsables africains dans la ville de Changsha, située dans la province méridionale du Hunan.

Le 2 avril 2025, à l’occasion du « jour de la libération en Amérique » annoncé par Trump dans le cadre de ses fameuses batailles commerciales, la Maison-Blanche avait annoncé de nouveaux droits de douane élevés jamais imposés à plusieurs pays africains. Ces nouvelles taxes douanières incluent des droits de douane allant jusqu’à 50 % sur les produits en provenance du Lesotho, 47 % pour Madagascar, 40 % pour l’île Maurice, 38 % pour le Botswana et 31 % pour l’Afrique du Sud, principal exportateur du continent vers les États-Unis.

 

Téhéran a déclaré avoir préparé une série de mesures proportionnées à prendre si l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) adopte une résolution anti-iranienne. 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a indiqué mardi que les options de Téhéran avaient été élaborées en coopération avec l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

Il a critiqué un dernier rapport du directeur général de l’AIEA concernant le programme nucléaire iranien, lequel prétendait que l’Iran n’avait pas signalé ses activités nucléaires dans trois sites non déclarés, et soulevait des inquiétudes quant au stock d’uranium enrichi jusqu’à 60 % de pureté.

 

Une commission indépendante des Nations unies a accusé le régime israélien de commettre un génocide en attaquant des civils ayant trouvé refuge dans des écoles et des sites religieux à Gaza.

Une commission internationale d’enquête des Nations unies a affirmé mardi que les attaques israéliennes contre des écoles et des sites religieux et culturels à Gaza constituent des crimes de guerre et « le crime contre l’humanité d’extermination ».

La commission, dirigée par l’ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, présentera ses conclusions complètes au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève le 17 juin 2025.

 

Les forces armées yéménites ont revendiqué une opération militaire ciblée contre l'aéroport Ben Gourion situé près de Tel-Aviv, en réponse à la guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza.

Selon un communiqué publié ce mardi 10 juin, l'opération a impliqué deux missiles balistiques : un missile hypersonique Palestine 2 et un missile Zulfiqar. L'un des missiles a frappé directement l'aéroport, échappant aux systèmes d'interception.

L'attaque a perturbé le trafic aérien, poussé les colons à se mettre à l'abri et déclenché les sirènes d'alerte aérienne à Tel-Aviv, à Qods occupée ainsi que dans les colonies de Cisjordanie. Les forces armées yéménites se sont engagées à poursuivre leurs opérations jusqu'à ce qu'Israël mette fin à son agression contre Gaza et lève le siège.

Comme l’indique le communiqué, l’armée yéménite a confirmé l’interdiction du trafic aérien vers l’aéroport Ben Gourion, exhortant les compagnies aériennes à suspendre immédiatement tous leurs vols à cette destination. Par ailleurs, en réponse aux attaques israéliennes sur Hudaydah, les forces yéménites ont mis en garde les entreprises contre tout contact avec le port de Haïfa, désormais désigné comme cible.

Les forces armées yéménites ont affiché leur détermination inébranlable. « Le Yémen, nation à la foi inébranlable, demeure déterminé. Loyal et résolu, il ne faiblit ni ne trahit. Audacieux et décidé, il ne s'incline que devant Dieu. »