تقي زاده

تقي زاده

Selon les versets Coraniques et les traditions, le Paradis et l’Enfer promis sont actuellement présents et ils nous seront complètement dévoilés dans l’au-delà, quand l’être humain aura obtenu sa demeure éternelle selon ses croyances, actions et caractères morals. Mais il existe une autre forme de Paradis et d’Enfer qui peuvent être vus dans ce monde au travers d’expérience mystique (Shahûd) ou qui seront visibles pour l’humanité dans le monde intermédiaire, sous la forme de plaisir ou de peine. Il existe des différences d’opinions sur la forme d’influence et de relation, entre la croyance et les actions, et les conditions d’apparitions dans l’au-delà, comme il existe des différences d’opinions sur l’explication du Paradis et de l’Enfer et leur forme. Mais de façon générale nous pouvons énoncer que le Paradis où le Prophète Adam (Que Dieu le bénisse) et son épouse Eve vivaient et quittèrent pour « descendre » sur la terre, comme le Paradis et l’Enfer qui entourent l’humanité, ou comme le Paradis et l’Enfer du monde intermédiaire (Barzakh) ne sont que des manifestations des vrais Paradis et Enfer promis, et non les Paradis et Enfer réels. Ce qui est certains c’est que l’Homme, par ses propres actions et décisions dans ce monde, entrera au Paradis ou en Enfer.

mardi, 10 décembre 2019 15:32

Morale, 8 leçons de la vie

Grâce au nom d’Allah le tout miséricordieux le très miséricordieux
Une magnifique histoire à lire jusqu’à la fin et à méditer
Un savant a demandé à son élève : ça fait combien de temps que vous êtes avec moi ?
L’élève a dit : depuis 40 ans Cher maître.
Le savant a dit : qu’est-ce que vous avez appris de moi durant cette période ?
L’élève a répondu : 8 leçons.
Le savant dit : Inna Lillah wa Inna Ilayhi Rajeoun..... ma vie c’est achever avec vous et vous n’avez appris que 8 leçons !
L’élève dit : je ne veux pas vous mentir je n’ai appris que ces leçons.
Le savant dit : je veux que vous m’expliquiez ces leçons rendez-moi les comptes je vous écoute.
L’élève a commencé à développer :

1- j’ai regarder autour de moi j’ai vu que tout le monde a un compagnon et un amis , mais quand il vas dans sa tombe on le laisse tomber, alors j’ai choisi le meilleur amis qui ne me laisse jamais tomber et quand je vais dans la tombe il m’accompagne c’est les bonnes actions.

2- j’ai regarder dans le Coran j’ai vu la parole de Dieu qui dit : (et pour celui qui aura redouté de comparaître devant son Seigneur, et préservé son âme de la passion, le paradis sera alors son refuge) 79/40-41 alors j’ai fait tout mon possible pour éloigner la passion jusqu’à me stabiliser sur l’obéissance de Dieu.

3- j’ai regarder les gens quand ils ont quelques choses qui a de la valeur ils le protège pour ne pas le perdre et j’ai regarder dans le Coran Dieu dit : (Tout ce que vous possédez s’épuisera, tandis que ce qui est auprès d’Allah durera) 16/96 alors à chaque fois que j’ai eu quelques choses qui a de la valeur je l’ai dirigé vers Dieu pour qu’il me le garde chez lui.

4- j’ai regarder les gens chaque un est fiers de ces biens ou sa lignée ou son appartenance noble puis j’ai regarder la parole de Dieu : (le plus noble d’entre vous auprès d’Allah, est le plus pieux) 49/14 alors j’ai travaillé sur ma piété pour être noble auprès d’Allah.

5- j’ai vu les gens comment ils sont jaloux en ce qui concerne les bienfaits de ce bas monde et j’ai regarder la parole de Dieu : (c’est nous qui avons réparti entre eux leurs subsistance dans la vie présente) 43/32 alors j’ai su que c’était Dieu qui réparti alors j’ai laissé la jalousie loin de moi ; et je me suis satisfait de ce que Dieu m’a réparti.

6- j’ai regarder les gens comment ils se font la haine et se font la guerre et j’ai regarder la parole de Dieu : (le Diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour ennemi.) 35/6 alors je n’ai plus pris les gens pour ennemi et je me suis concentré sur mon véritable ennemi le Diable seul.

7- j’ai regarder les gens comment chaque un se tue et s’humilie pour avoir plus de subsistance jusqu’à franchir la limite de l’illicite et j’ai regarder la parole de Dieu : (il n’y a point d’être sur terre dont la subsistance n’incombe à Allah) 11/6 alors j’ai su que je fais partie de ces être que leurs subsistance est garantie alors j’ai rempli mon devoir envers Dieu et je sais que Dieu fera sa part alors je me suis donné totalement à lui.

8- j’ai regarder les gens chaque un compte sur une créature comme lui sur ces biens sur son patrimoine sur son poste et j’ai regarder la parole de Dieu : (et quiconque place sa confiance en Allah, Allah lui suffit) 65/3 alors j’ai laissé la confiance sur les créatures et j’ai fait tout mes efforts pour n’avoir la confiance que sur Allah le créateur.

Le savant a dit : ce que vous avez appris vous suffit pour ce bas monde et surtout pour la vie éternelle.

Le meilleur ami est celui qui t’aime pour Dieu, et te rappelle toujours Dieu, et te rappelle la crainte d’Allah, et te fait aimer la rencontre de Dieu.

Allah nous Rassemble dans les meilleurs degrés au paradis avec le prophète Mohamad et sa sainte famille.

Nul n’arrête le Pentagone. Alors que le projet de déploiement militaire alentour de la Chine évoqué par Hillary Clinton en 2011 avait officiellement été abandonné, l’Otan vient de le faire acter par le Sommet de Londres. Le processus a été lancé et devrait commencer par l’adhésion de l’Australie en 2026.

Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, s’est exprimé le 7 août 2019 devant le Lowy Institute de Sydney. Il y a affirmé que ce n’est pas l’Otan qui veut se déployer dans le Pacifique, mais la Chine qui y menace les Alliés.

La presse internationale n’a retenu du Sommet du 70ème anniversaire de l’Otan à Londres que les éclats de voix qui l’ont précédé et les ricanements qui l’ont rythmé. L’important était évidemment ailleurs [1].

Lors de sa création, la fonction de l’Alliance atlantique fut résumée par son secrétaire général, Lord Hastings Lionel Ismay comme « Garder l’Union soviétique à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands hors jeu » (keep the Soviet Union out, the Americans in, and the Germans down) [2]. Cet objectif ayant disparu avec la « patrie du communisme », on s’est efforcé de présenter la Fédération de Russie comme sa continuation. Puis on a accepté l’idée d’autoriser l’Allemagne à disposer de sa propre politique. Enfin, on a envisagé d’étendre l’Alliance au Pacifique pour « endiguer » la Chine ; ce qui vient d’être confirmé.

Les insultes actuelles livrent une mauvaise image de l’Alliance, mais elles correspondent au retour de la rivalité séculaire franco-allemande. La France entend devenir une très grande puissance, à la fois grâce à sa bombe atomique et grâce à l’État supranational européen, tandis que l’Allemagne ne peut pas envisager de redevenir une puissance militaire sans la protection nucléaire de l’Otan [3].

Cette donne s’exprime à propos de la Syrie et du Sahel. Sur la Syrie, la France peste à propos de l’attaque turque contre les mercenaires kurdes du PKK/YPG, tandis que l’Allemagne se propose de déployer ses troupes sous contrôle de l’Otan. Aucun des deux ne parvient à avancer, les États-Unis restant les seuls maîtres du jeu. Sur le Sahel, la France commence à trouver trop lourd pour elle le poids du maintien du status quo, tandis que l’Allemagne serait prête à augmenter sa part, mais exclusivement sous commandement US. Là encore, aucun des deux États ne parvient à avancer. Tous ont compris ce qui se joue derrière la rhétorique anti-terroriste : le maintien des gouvernements actuels qui permettent l’exploitation des ressources de la région. Or, là encore, les États-Unis sont les seuls maîtres du jeu et entendent profiter les premiers de cette exploitation.

La nouveauté, c’est la possible ouverture du front chinois. Il supposerait de transformer l’Alliance atlantique en « Alliance atlanto-pacifique ». Selon les études du Pentagone, il conviendrait dès lors de faire adhérer l’Australie, l’Inde et le Japon de manière à encercler la Chine comme on l’a fait avec la Russie. Ce processus, qui devrait demander une décennie, vient de commencer avec le Sommet de Londres.

D’ores et déjà, l’US PaCom, c’est-à-dire le Commandement des États-Unis pour le Pacifique, a été renommé par le secrétaire à la Défense Jim Mattis US IndoPaCom [4].

Puis le nouveau secrétaire à la Défense Mark Esper, le secrétaire d’État Mike Pompeo et le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg se sont discrètement rendus à Sydney, début août dernier, tester les dirigeants australiens qui s’en sont trouvés très honorés quoi qu’effrayés par la perspective de devoir abriter des missiles nucléaires [5]. Des contacts ont identiquement été pris avec l’Inde et le Japon, mais ils furent beaucoup moins fructueux. En outre, les États-Unis ont revu leur politique vis-à-vis de la Corée du Sud, de l’Indonésie, du Myanmar, des Philippines, de la Thaïlande et du Vietnam afin de rapprocher leurs armées respectives. Ces États ont l’habitude de travailler avec le personnel du Pentagone, mais pas du tout les uns avec les autres.

Beijing avait compris dès 2014 que la volonté US de quitter le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire traduisait moins une perspective anti-Russe qu’une menace pour elle. Il est désormais évident qu’il y aura un déploiement de missiles nucléaires US tout autour de la Chine et que l’Otan suivra.

Pour les Chinois, c’est un retour en arrière, lorsqu’à la fin du XIXème siècle les États-Unis élaborèrent leur « doctrine de la Porte ouverte ». Il s’agissait d’instaurer un pacte entre les empires coloniaux afin qu’ils établissent une forme de libre-concurrence commerciale entre eux et exploitent des régions sous-développées au lieu de se faire la guerre entre eux pour s’approprier un territoire. Compte tenu de sa supériorité industrielle, Washington était sûr de l’emporter. Pour poursuivre cette agression, il développa un discours apaisant. Il soutint « l’intégrité territoriale et la souveraineté » des pays où il souhaitait faire des affaires. Il favorisa le renforcement des gouvernements locaux dans la mesure où seuls ceux-ci pouvaient garantir l’application de traités inégaux. De la sorte, les peuples se contrôlaient eux-mêmes à son profit. Le caractère mensonger des déclarations de principe US fut vérifié lors des agressions japonaises contre la Chine : Washington soutint toutes les demandes japonaises et laissa dépecer la Chine orientale.

C’est précisément cette expérience de s’être battu contre tous les Empires coloniaux ligués contre lui —y compris la Russie tsariste— qui a poussé le président Xi Jinping à se rapprocher de son homologue russe, Vladimir Poutine, car son pays a connu la même agression par la suite : les deux États savent dans leur sang qu’ils devront les affronter un jour ou l’autre. Cependant le Pentagone a fait le pari qu’une fois le danger venu, Moscou ne soutiendra pas Beijing ; une évaluation du risque antérieure aux missiles hypersoniques russes.

La Chine n’envisage pas cette guerre dans les mêmes termes que l’Otan : elle entend déplacer le champ de bataille dans la sphère informatique et détruire les armes de l’Alliance Atlantique-Nord Élargie par de cyber-attaques avant qu’elle ne s’en serve.

En octobre 2011, la secrétaire d’État Hillary Clinton lançait dans Foreign Policy son appel au « pivot vers l’Asie » (pivot to Asia) : les États-Unis devaient quitter l’Europe et le Moyen-Orient élargi pour se déployer en Extrême-Orient [6]. Le conseiller de Sécurité nationale, Tom Donilon, explicitait ce plan en mars 2013 devant l’Asia Society [7]. Il comportait notamment un dispositif diplomatique et financier, le projet d’Accord de partenariat transpacifique. Cependant, très vite le Pentagone rectifiait le tir : il ne s’agirait pas d’abandonner une partie du monde pour une autre, mais de s’étendre de l’une sur l’autre. C’était la notion de « rééquilibrage » (rebalance), seule compatible avec la poursuite de la « guerre sans fin » (war without end) au Moyen-Orient élargi. Ne parvenant pas à convaincre, le Pentagone mettait abruptement fin au débat en soulignant qu’il était impossible d’un point de vue budgétaire d’entretenir trois fronts à la fois [8]. Depuis lors, le Pentagone a acquis quantité d’armes qu’il a stockées dans le Pacifique.

Le président Donald Trump a tenté de stopper ce mirage en retirant les États-Unis de l’Accord de partenariat transpacifique dès son accession à la Maison-Blanche. Mais rien n’y a fait. Le Pentagone poursuit inexorablement sa marche et vient d’imposer sa vision à l’issue de neuf années de palabres.

Alors que du point de vue français, l’Otan est en état de « mort cérébrale », le Pentagone a commencé sa mutation en une organisation globale. Tous les États-membres ont signé sans réfléchir la Déclaration de Londres qui stipule : « Nous sommes conscients que l’influence croissante et les politiques internationales de la Chine présentent à la fois des opportunités et des défis, auxquels nous devons répondre ensemble, en tant qu’Alliance » [9]. Le processus est lancé.

[1] « Sommet de l’Otan : le parti de la guerre se renforce », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie) , Réseau Voltaire, 7 décembre 2019.

[2Whitehall, Peter Hennessy, The Free Press, 1989.

[3] « Six projets contradictoires d’ordre mondial », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 19 novembre 2019.

[4] « L’US PaCom devient US IndoPaCom », Réseau Voltaire, 3 juin 2018.

[5] “Australia-US Ministerial Consultations (AUSMIN) 2019”, Voltaire Network, 4 August 2019.

[6] “America’s Pacific Century”, Hillary Clinton, Foreign Policy, October 11, 2011.

[7] “The United States and the Asia-Pacific in 2013”, by Tom Donilon, Voltaire Network, 11 March 2013.

[8] “DoD Official : Asia Pivot ‘Can’t Happen’ Due to Budget Pressures”, Defense News, March 4, 2014.

[9] « Déclaration de Londres », Réseau Voltaire, 4 décembre 2019.

Au Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a averti que les manifestations anti-gouvernementales en cours pourraient conduire au « CHAOS, à l’effondrement et à la GUERRE CIVILE ».

- Quel est le SCÉNARIO d’une GUERRE CIVILE ? Est-ce une Possibilité réaliste ??

- Le PEUPLE LIBANAIS, pense que le soulèvement actuel a été déclenché par les TAXES mensuelles, imposées à l’application de messagerie WhatsApp.

- En fait, il ne s’agissait que de la plus récente d’une série de mesures, à commencer par les sanctions américaines imposées aux Banques libanaises, et aux PERSONNES FORTUNÉES, accusées d’avoir des liens avec le Hezbollah.

- Des RUMEURS, confirmées plus tard par l’administration américaine, se propagent au LIBAN selon lesquelles, davantage de SANCTIONS sont en préparation, et devraient toucher plus de banques et d’alliés libanais du Hezbollah, parmi les groupes chrétiens de la société libanaise.

- De nombreux Libanais riches et de la classe moyenne, ont PANIQUÉ devant les conséquences des attaques américaines visant le pays, avec encore plus de sanctions, déstabilisant le système bancaire et détruisant la confiance ... Créant ainsi, un RISQUE de fuite de capitaux.

- De nombreux Libanais, ont retiré leurs LIQUIDITÉS des Banques, et ont transféré leurs AVOIRS en dehors du pays.

- Malgré des DÉMENTIS répétés, le Président libanais Michel Aoun, a exercé de fortes Pressions sur la BANQUE CENTRALE, pour maintenir la VALEUR de la lire libanaise à 1.500 livres pour un dollar, au lieu de la laisser monter en flèche, à un taux attendu de 3 000 à 5 000 lires pour un dollar.

- Cela aurait eu des CONSÉQUENCES sur la réputation du Président, mais surtout sur la monnaie locale d’un pays, qui utilise le dollar comme base pour chaque achat, même dans un café ou un supermarché.

- En outre, la DETTE libanaise de 85 milliards de dollars, dans un pays infesté de Politiciens Corrompus, et qui importe, annuellement, 16 milliards de dollars, pour 2 milliards de dollars d’exportations, était à elle seule un FARDEAU  pour la LIRE libanaise. Le déficit et la DETTE  se rapprochent de 155%, du produit intérieur brut.

- Il y a environ 6 millions de Libanais dans le PAYS, mais entre 8 et 9 millions vivent à l’étranger.

- De nombreuses familles dépendent, du SOUTIEN financier de leurs proches. Mais depuis la persécution stricte et continue, des États-Unis contre le Hezbollah et ses partisans, aucun Libanais n’ose envoyer d’argent au LIBAN, de PEUR d’être accusé de
« soutien au terrorisme ».

- Les mesures américaines n’ont pas affecté le Hezbollah en tant qu’organisation, qui reçoit régulièrement des fonds de l’IRAN. Elles ont, toutefois, touché la société libanaise, y compris ceux qui soutiennent le Hezbollah et le commerce, qui a considérablement ralenti.

- L’activité immobilière a presque cessé avec une DÉVALUATION significative des ACTIFS  libanais, dans ce secteur.

- Les petites entreprises ont fermé leurs portes et les gens ont du mal à joindre les deux bouts.

- L’électricité fait régulièrement défaut, ce qui ouvre la voie aux entreprises de groupes électrogènes, mais crée un FARDEAU pour les familles libanaises, qui doivent payer leurs factures deux fois par mois.

- C’est la même chose pour l’eau potable dans tout le pays. L’infrastructure est faible, la collecte des ORDURES et le RECYCLAGE sont sporadiques, le trafic est dense, la mer est contaminée, et le prix des marchandises augmente, avec peu de contrôles par le GOUVERNEMENT.

- L’accumulation de dysfonctionnements dans presque tout le LIBAN, pousse les Libanais à s’unir et à se rebeller contre un système politique malsain, et PIRE encore, sectaire. Cette masse critique rend la société libanaise très vulnérable, au pire des SCÉNARIOS.

- De nombreux pays du Moyen-Orient ont cessé leur soutien monétaire habituel au Liban pour plusieurs raisons. L’accusation de « Gouvernement contrôlé par le Hezbollah », est un facteur important.

- En fait, à cause des récentes guerres au Moyen-Orient, Syrie, Irak et Yémen, les ALLIÉS  de l’Iran ont largement contribué à l’échec des PROJETS de changement de RÉGIME, menés par les États-Unis et les pays du Golfe, donnant le dessus à de puissants acteurs non étatiques. soutenant des objectifs similaires à ceux de l’IRAN.

- Les États-Unis et l’Arabie saoudite, en ont marre de « l’Axe de la résistance » : le Hezbollah au LIBAN, et Hashd al-Shaabi en IRAK.

- En aucun cas, ils ne permettront l’expansion de ces groupes, de leurs armes de précision, et de leur Puissance Militaire Révolutionnaire, non loin d’Israël. Chaque occasion d’affaiblir cet AXE, a été utilisée. Il ne reste qu’une chose : la GUERRE CIVILE.

- Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a averti que les manifestations antigouvernementales en cours, pourraient conduire à « un CHAOS, un Effondrement, et une GUERRE CIVILE ».

Quelles sont les perspectives réalistes, d’une GUERRE CIVILE ??

- L’armée libanaise reçoit des armes légères, le LIBAN n’est pas autorisé à recevoir des armes défensives ou offensives, qui pourraient empêcher les violations continues de son territoire, par ISRAËL, de la part de donateurs américains et britanniques.

- Ils forcent l’armée à stocker les armes reçues loin de la zone de contrôle du Hezbollah : l’ARMÉE libanaise se conforme aux souhaits des donateurs, amassant des armes principalement, dans la zone chrétienne du LIBAN.

- Le SCÉNARIO de GUERRE CIVILE, n’est qu’une possibilité, mais ne peut être ignoré. Rien n’est joué, mais certaines parties pensent que les États-Unis et l’Arabie saoudite, n’attendent que l’opportunité de la provoquer.

- Il ne fait toutefois aucun doute, que la direction prise par le LIBAN, ne fera que rendre le Hezbollah plus fort que jamais.

- L’IRAN met au point des ARMES plus sophistiquées, pouvant être utilisées par la guérilla, et partagées avec des ALLIÉS au LIBAN, en IRAK, en SYRIE, et au YÉMEN.

- Par conséquent, la seule possibilité de distraire le HEZBOLLAH, et de détourner l’APPUI dont bénéficie l’organisation, serait de l’engager dans une GUERRE CIVILE.

- L’Arabie saoudite n’envoie plus d’argent au LIBAN, parce que le Premier ministre Saad Hariri, refuse de prendre une position ferme contre le Hezbollah.

- Hariri ne peut pas accepter les souhaits américano-saoudiens, car le Hezbollah et ses ALLIÉS ont le dessus, et la MAJORITÉ au parlement.

- Mais les États-Unis et l’Arabie saoudite, peuvent injecter beaucoup d’argent au LIBAN, comme en SYRIE, pour tenter d’atteindre leur objectif, retourner une grande partie de la Population contre le HEZBOLLAH, même si l’issue n’est pas garantie.

- Si cela se produit, le meilleur candidat pour prendre les armes pourrait être Samir Geagea, l’ancien ALLIÉ d’Israël, qui est aujourd’hui financé par l’équipe américano-saoudienne,  contre le Hezbollah.

- Dans ce cas, et si le cours des événements mène à une autre GUERRE SECTAIRE, entre le Hezbollah et les « Forces libanaises » pro-américaines, parallèlement à celle en Syrie, les ALLIÉS du Hezbollah n’hésiteront pas à intervenir.

- Le HEZBOLLAH sera le protecteur des chrétiens, qui ne font pas partie des forces de Geagea, et qui jouent un RÔLE essentiel en matière d’équilibre, non seulement au LIBAN, mais également dans l’ensemble du Moyen-Orient.

- L’IRAN a amené en SYRIE, des ALLIÉS du Pakistan, de l’Iraq, de l’Afghanistan, du Soudan et du Liban. Les mêmes ALLIÉS, qui se trouvent encore en SYRIE, peuvent facilement passer au LIBAN, pour soutenir le Hezbollah.

- De nombreuses questions se poseront dans ce cas : Qu’adviendra-t-il de l’ARMÉE LIBANAISE ??

- Si le HEZBOLLAH et ses ALLIÉS prennent le contrôle de l’ARMÉE, le monde va-t-il boycotter et encercler le LIBAN, comme il l’a fait avec le Hamas à Gaza ??

- L’armée libanaise, sous sa direction actuelle, ne peut intervenir directement en faveur d’une partie ou de l’autre.

- Cependant, ses officiers seront divisés et des initiatives personnelles seront prises, comme lors de la GUERRE CIVILE de 1975-1989, au moment de la division de l’armée.

- Les États-Unis exerceront leur influence pour soutenir les membres de l’ARMÉE qui combattront le HEZBOLLAH, sur le schéma de l’Armée syrienne libre en SYRIE.

- Et si le HEZBOLLAH et ses ALLIÉS chrétiens l’emportent, la réponse est simple : toute guerre va certainement impliquer la RUSSIE, une superpuissance installée de l’autre côté de la frontière libanaise en Syrie, pour mettre FIN au CONFLIT, et certainement pas les États-Unis.

- Moscou a réussi en SYRIE, et peut réussir à contrecarrer les PLANS de changement de régime américain au LIBAN. Il peut développer les gisements de pétrole et de GAZ du LIBAN,  et empêcher Israël de violer sa souveraineté, apportant ainsi plus de stabilité à la région, et empêchant toute exacerbation du conflit palestinien.

- Sur le PLAN économique, l’IRAN construit des installations électriques et médicales, et développe l’industrie pharmaceutique en Syrie.

- Il est impatient de faire la même chose au LIBAN. L’IRAN a déclaré qu’il était prêt à fournir des ARMES, à l’armée libanaise.

- La RUSSIE a renouvelé son OFFRE, de faire de même, en vain à cause des pressions américaines sur le Liban.

- L’IRAN, la RUSSIE et la CHINE, peuvent également développer des routes, des moyens de communication, participer à la reconstruction du PAYS, et faire oublier les infrastructures médiévales du PAYS.

- La Route de la soie et un service ferroviaire entre toutes les villes libanaises et le monde extérieur, sont sur la table depuis la CHINE, prêts à démarrer lorsque l’embargo américain sur la relation libano-chinoise sera levé.

- Le HEZBOLLAH restera plus fort que jamais, seule garantie du LIBAN, contre les attaques israéliennes.

- La RUSSIE a sa propre politique, et voudra peut-être garder une certaine distance dans la lutte Hezbollah-Israël. Le HEZBOLLAH peut lancer des MISSILES contre ISRAËL, sans craindre une OPPOSITION interne.

- Il est FAUX de PENSER qu’une GUERRE CIVILE au LIBAN, se ferait au détriment du HEZBOLLAH, bien au contraire !

- Certes, déclencher une GUERRE CIVILE n’est pas dans l’intérêt du HEZBOLLAH, car les Libanais en ont assez de la guerre.

- Cependant, si un tel CONFLIT lui est imposé, le HEZBOLLAH ne sera pas vaincu in-sha-Allah.

- La question demeure : les États-Unis sont-ils CONSCIENTS, qu’avec chaque ERREUR qu’ils commettent, ils poussent le LIBAN dans les BRAS du HEZBOLLAH ????

(Texte de Elijah J. Magnier - Middle East Politics, le 14 novembre 2019)

L’Iran a récemment dévoilé des équipements capables de convertir des missiles surface-surface non guidés en armes guidées, écrit le journal National Interest.

Se référant à l’hebdomadaire Jane’s Defense Weekly, le National Interest écrit que la batterie de missile « Labayk » ressemble visiblement au système de guidage utilisé dans la famille des missiles Fateh-110 au propergol solide, avec cependant de légers changements sur ses surfaces de contrôle triangulaires qui sont au nombre de quatre.

D’après l’analyse de Jane’s Defense Weekly qui repose sur des images diffusées par la télévision iranienne, les pièces de contrôle du missile Fateh-110 sont installées entre le moteur et l'ogive de la fusée pour assurer le guidage du missile. Ces équipements semblent être compatibles avec les missiles de 610 millimètres d'artillerie lourde connus sous le nom de Zelzal, ajoute le rapport.

Cette évolution augmente les inquiétudes des experts militaires israéliens qui vivent déjà dans la peur « d’un arsenal estimé à 150 000 missiles du Hezbollah dirigés contre Israël ». L’article ajoute qu’actuellement la plupart de ces armes sont des armes « muettes ».

Au cours des derniers jours, l’armée syrienne et les miliciens kurdes ont réagi avec fermeté aux tentatives d’Ankara et de ses supplétifs armés destinées à occuper la région stratégique de Tall Tamer, appartenant à la province de Hassaké.

Selon le quotidien libanais al-Binaa, « les évolutions en Syrie ne se bornent pas aux aspects militaire et politique, car l’accord, signé à Sotchi entre Moscou et Ankara, portant sur l’est et l’ouest de l’Euphrate, reste également un sujet de controverse d’autant plus que la teneur de l’accord pourrait faire l’objet de modifications conformément aux intérêts géopolitiques de la Syrie et aux acquis militaires de l’armée régulière syrienne ».

Le quotidien libanais s’attarde par la suite sur les tentatives des pays agresseurs visant à entraver le déploiement de militaires syriens dans le nord et l’est de la Syrie. « La Turquie semble être totalement focalisée sur Tall Tamer et Ras al-Aïn », ajoute al-Binaa.

« Malgré le cessez-le-feu, issu de l’accord de Sotchi, l’armée turque et ses supplétifs armés attaquent, depuis un certain temps, les positions de l’armée syrienne et des Forces démocratiques syriennes, dirigées par les Kurdes, en banlieue de la ville de Ras al-Aïn, dans le nord-ouest de Hassaké, car ils ne se contentent plus des régions qu’ils ont occupées pendant le mois dernier dans le nord de la province de Raqqa et du nord-ouest de Hassaké. Or, les militaires syriens et leurs alliés kurdes ne restent pas les bras croisés et leur montrent une réaction ferme et appropriée. Tall Tamer doit son importance stratégique à son positionnement au bord de la route internationale Alep-Hassaké. Tall Tamer constitue une porte d’entrée pour la ville de Hassaké et la sépare en même temps de Ras al-Aïn. Tall Tamer est aussi un point de jonction entre Hassaké et d’autres provinces et elle mène à Qamichli, à al-Darbasiyah et à Amouda. D’où les agissements d’Ankara pour prendre le contrôle de cette ville stratégique qui lui permettra d’étendre son influence vers d’autres régions ».

Le quotidien libanais continue : « La Turquie envoie en effet des convois militaires sur place afin de durcir la pression sur les Forces démocratiques syriennes en souhaitant que celles-ci se retirent de Tall Tamer. Dans ce droit fil, la Turquie déploie des armes lourdes et des chars aux alentours de Tall Tamer pour ainsi empêcher l’armée syrienne de poursuivre son avancée dans les régions voisines. Des dizaines de blindés transportant les éléments terroristes à la solde de la Turquie sont déjà arrivés aux villages et aux petites villes qui sont situés dans le nord de Tall Tamer. Simultanément à ces agissements, Ankara et Moscou sont assis à la table du dialogue pour discuter de Tall Tamer et de la route internationale ».

Alors qu'à Manama, les Etats-Unis d'Amérique et la France ont littéralement déclaré la guerre à l'Iran en l'accusant  et toujours sans preuve, de projeter des "attaques" contre ses voisins, à l'Est-syrien, un front de combat, celui opposant les USA et leurs alliés d'une part à la Syrie et ses alliés de l'autre se forme: Samedi soir et sous prétexte d'avoir à mener une opération contre un Daech que le Pentagone continue à soutenir, à former et à financer dans la base d'al-Tanf, les Etats-Unis ont lancé une opération à Deir ez-Zor.  La chaîne Sky News citant la coalition US a ajouté que « lors de cette opération, les forces spéciales d’un nombre de pays membres de la coalition, ont pris part au "nettoyage" des positions des terroristes de Daech dans le gouvernorat de Deir ez-Zor ». Selon ce rapport, certains éléments de Daech auraient été tués et plusieurs autres arrêtés.

Quelques heures avant cette soi-disant opération anti-Daech, le chef du CENTCOM, le général Kenneth McKenzie avait déclaré qu’il y avait 500 membres du personnel américain dans l’est de la Syrie, ajoutant qu’il s’attendait à une reprise des opérations anti-Daech dans les jours et les semaines à venir.

« Maintenant, j'ai environ 500 membres du personnel américain généralement à l'est de l'Euphrate, à l'est de Deir ez-Zor, jusqu'à Hassaké dans l'extrême nord-est de la Syrie », a déclaré McKenzie à la presse samedi. « Nous avons l'intention de rester dans cette position en travaillant avec nos partenaires des SDF (Forces démocratiques syriennes) pour poursuivre les opérations contre l'Etat islamique (Daech, ndlr) dans la vallée de l'Euphrate, où ces cibles se présentent », a-t-il déclaré.

 
lundi, 25 novembre 2019 20:39

La raison de la colère de Mike Pence?

Pour être culotté les Américains le sont : le passage-éclair du numéro 2 américain Mike Pence à Al-Anbar où l'intéressé, boudé et humilié, s'est mis à menacer l'Etat irakien, à insulter l'Iran, à draguer les Kurdes, s'est toute de suite soldée par un retour des "fauteurs de trouble" dans les rues de la capitale et des villes du sud irakien. Parallèlement les médias saoudiens ont fait publier des pamphlets contre le ministre irakien de la Défense accusant d'implication dans une affaire des mœurs et tout ceci sur fond d'un regain d'agissements coté ambassade US.  Mais très visiblement la mayonnaise a du mal à prendre. 
Car l'armée irakienne qui, avant Daech, était largement infiltrée par des agents US, n'est plus ce qu'elle était depuis que les Hachd ont fusionné avec, sinon comment comprendre ce pamphlet anti Shemmari figurant dans les journaux saoudiens ou encore le fait que les unités antiterroristes irakiennes, créées par le Pentagone voient leur compte supprimer par instagram et facebook. L'édifice US se fissure en Irak.  

Aussi, à peine monté dans son avion qui devait le reconduire aux Etats-Unis, Mike Pence a eu la désagréable surprise d'apprendre qu'une vaste opération de la Résistance irakienne venait à être lancée à Al-Anbar, cette province où le Pentagone fait tout depuis des mois pour semer la discorde au sein des Hachd sunnites et chiites, mais sans succès.  

Depuis que la Chine aurait donné son feu vert à ce que ses S-300 remplacent ceux de la Russie, trop silencieux par les temps qui courent, la presse israélienne évoque de plus en plus la Corée du Nord. Passé le piteux état dans lequel se trouvent désormais les pourparlers de compromis Washington-Pyongyang avec pour corollaire la détérioration de la situation sécuritaire en mer de Chine, Israël a maintes raisons pour avoir peur du leader Kim. Certaines sources affirment que l'une des options nord-coréennes pour se venger des sanctions US lesquelles se maintiennent toujours et se renforcent même, consisterait à jouer "un intelligent tour" au régime israélien. Aussi les HQ-9 (S-300 chinois) pourraient ne pas être les seuls engins dont devraient se soucier l'Amérique et son poulain sioniste. Après tout, les USA se permettent de jouer avec tous leurs alliés-affidés sur l'échiquier syrien, pourquoi la Chine, elle n'en ferait pas autant ?

La Chine mais aussi la Russie dont les liens avec Kim ne cessent de s'approfondir. Surtout que déçue par les promesses vides de l'administration Trump, la Corée du Nord est, dit-on, largement tentée de livrer à Damas de quoi surprendre l'axe Tel-Aviv-Washington. Les démonstrations de force ne manquent pas d'ailleurs du côté nord-coréen. 

Les médias nord-coréens ont annoncé que les forces de l’armée nord-coréenne avaient débuté les exercices de tirs d’artillerie à la frontière intercoréenne en mer Jaune. C'est le dirigeant nord-coréen qui a donné un ordre de tirs pendant une visite dans une unité militaire sur île de Chargrin, sur la côte ouest de ce pays. Depuis les négociations nucléaires Kim/Trump, c’est la première fois que le leader de la Corée du Nord visite une unité militaire en début de la manœuvre. L’île de Chargrin se situe dans le nord de la frontière entre les deux Corées et elle a été plusieurs fois la scène de tensions sanglantes entre les deux pays, ces dernières années.

lundi, 25 novembre 2019 17:39

Macronie: "Sidi Bouzid" arrive en France

Alors que la France s'apprête à s'engager militairement dans le golfe Persique  pour ce que le Quai d'Orsay qualifie d''engagement sécuritaire indéfectible envers Israël", un premier cas d'auto-immolation est rapporté en France. La raison ? extrême précarité. Pour un régime macronien qui s'apitoie sur le sort des consommateurs iraniens de l'essence et qui se permet de donner des leçons du respect des droits de l'homme, de la liberté ou encore des leçons d'égalité au reste du monde, c'est plutôt limite. Il s'agit d'un étudiant à Lyon dans l’Est de la France qui accuse, dans une note retrouvée sur les lieux de son immolation, les trois derniers présidents français de lui avoir volé sa jeunesse! 

Se référant à la récente tentative d’un étudiant de 22 ans qui a tenté de s’immoler à Lyon en signe de protestation contre la précarité à laquelle il est confronté, le New York Times fait part de l’intensification des protestations estudiantines en France.

Plusieurs centaines d'étudiants se sont réunis le 12 novembre 2019 devant le Crous de Lyon où Anas K, âgé de 22 ans, s'est immolé. © AFP

Le journal américain évoque en effet dans un rapport la tentative de suicide d’un étudiant originaire de Saint-Etienne devant le bâtiment du Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de l’université Lyon II début novembre :

« Après qu’un étudiant a tenté de s’immoler par le feu à Lyon, des centaines de personnes se sont rassemblés dans différentes villes pour dénoncer le gouvernement d’Emmanuel Macron de créer ‘des incertitudes sur l’avenir de tous’ »