تقي زاده

تقي زاده

Le deuxième Forum des médias et des centres de réflexion du Sud global 2025 se déroule à Kunming, capitale la province du Yunnan en Chine, du 5 au 9 septembre.

Cet événement a rassemblé environ 500 participants, dont des journalistes, des universitaires, des responsables gouvernementaux et des entrepreneurs, représentant 110 pays ainsi que des institutions internationales et régionales.

L’objectif principal de ce forum était de favoriser le dialogue international et de créer des synergies entre les médias et les groupes de réflexion du Sud global. Les organisateurs entendaient ainsi transformer le poids économique croissant des pays du Sud en une influence médiatique proportionnelle, afin de se faire entendre et d’accroître son impact à l’échelle mondiale.

L’événement, centré sur la coopération Sud-Sud, a vu le lancement officiel du « Réseau conjoint de partenariat de communication des pays du Sud global », regroupant plus de 1 000 médias, centres de réflexion et institutions de 95 pays.

Lors de la séance d’ouverture, plusieurs intervenants ont souligné la nouvelle « réalité politico-économique » incarnée par le Sud global. Les alliances émergentes — telles que l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et le format BRICS+ — ont été présentées comme des leviers essentiels pour consolider le statut international de ces pays.

Les débats ont mis en lumière la montée de la multipolarité et l’« asymétrie géopolitique » persistante entre Nord et Sud, tout en y voyant le fondement d’une position de force renouvelée des pays du Sud. La gestion souveraine des ressources naturelles a été identifiée comme un pilier central pour instaurer des relations plus équitables avec les économies développées.

Les pays d’Asie centrale, quant à eux, ont été décrits comme des « nœuds de communication Nord-Sud », capables de faciliter le dialogue en période de crise ou de bipolarité accrue.

Les centres de réflexion ont insisté sur leur rôle important dans la production d’analyses scientifiques rigoureuses, la conception de systèmes d’alerte précoce et l’amélioration de la communication entre les États et les citoyens. L’intelligence artificielle (IA) a été largement plébiscitée comme un outil indispensable pour renforcer la prévisibilité et optimiser la prise de décision. Il a été proposé de créer des projets collaboratifs basés sur l’IA entre les centres de réflexion des pays du Sud, tout en renforçant les réseaux de coopération existants.                                 

Lors de la table ronde « Médias et IA », les experts ont examiné les potentialités offertes par les technologies émergentes tels que la traduction automatique adaptée aux langues locales, la détection des fakes news, l’archivage des preuves numériques.

Les participants ont également exprimé des préoccupations concernant les dangers d’une dépendance excessive aux technologies numériques et le phénomène de « colonisation des données ».

Ils ont souligné que les outils développés dans les pays du Nord doivent être adaptés aux contextes locaux pour éviter de perpétuer des inégalités.

Les participants ont plaidé pour des investissements accrus dans les modèles linguistiques locaux, la formation de talents spécialisés en IA et la conclusion de partenariats équitables avec les acteurs internationaux.

Les participants ont estimé que le succès des pays du Sud dépendra de leur unité stratégique, de leur courage politique et de leur capacité à élaborer un discours indépendant et influent. Un appel a été lancé pour renforcer systématiquement les liens entre l’expertise des centres de réflexion et la puissance de diffusion des médias, afin que les récits authentiques du Sud soient enfin audibles et visibles sur la scène internationale.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a exprimé la solidarité de l’Iran avec le peuple vénézuélien dans un contexte de tensions accrues avec les États-Unis, dénonçant les actions unilatérales et d’intimidation de Washington contre d’autres États.

Araghchi a fait ces remarques ce dimanche 7 septembre lors d’une conversation téléphonique avec son homologue vénézuélien, Yvan Gil Pinto, alors que le président américain Donald Trump a ordonné un important renforcement des moyens militaires américains dans les Caraïbes et a accru les menaces contre le président vénézuélien Nicolas Maduro.

« La menace de recourir à la force contre des pays en développement indépendants constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies et un danger évident pour la paix et la sécurité internationales », a-t-il ajouté.

Le diplomate iranien a en outre appelé à une prise de conscience collective de la communauté internationale, soulignant qu’« il est impératif que tous les gouvernements responsables œuvrent à empêcher la propagation de l’anarchie et de l’insécurité en reconnaissant la gravité de la situation actuelle ».

 

Répondant positivement à l’appel du collectif EuroPalestine et d'autres organisations solidaires de la cause palestinienne, des milliers de personnes sont descendus dans la rue, ce samedi 6 septembre, place de la République à Paris pour dénoncer les bombardements israéliens et appeler à des sanctions internationales.

Par voie d’un communiqué, EuroPalestine avait appelé à se mobiliser « contre le génocide en cours à Gaza » et à exiger « des sanctions immédiates contre Israël ».

L’appel avait circulé largement sur les réseaux sociaux avec un visuel montrant un enfant courant devant des immeubles bombardés, sur fond de fumées massives.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a prononcé un discours ce samedi 6 septembre à la conférence nationale sur les « Capacités et opportunités d’investissement dans les zones de libre-échange et commerciales d’Iran ».

Faisant référence à la zone de libre-échange de Shenzhen en Chine, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré : « Shenzhen était un tout petit village dont la principale occupation était la pêche. Suite aux pressions et restrictions internationales, la Chine a transformé ce village en zone de libre-échange, et Shenzhen est aujourd’hui l’un des pôles technologiques et commerciaux mondiaux. »

« Aujourd’hui, nous sommes également confrontés à des pressions et des restrictions internationales, mais nous disposons de capacités uniques qui, si elles sont utilisées à bon escient, peuvent façonner un avenir différent pour nous. L’histoire nous a montré que les nations qui, dans les circonstances les plus difficiles, ont innové et choisi de prendre l’initiative, ont su ouvrir la voie au développement et aller de l’avant », a noté le premier diplomate iranien.

« La première condition pour avancer est d’avoir un regard franc sur les réalités actuelles. Nous nous trouvons dans une situation où notre pays est confronté à des sanctions multiples, très complexes et généralisées, qui ont eu des impacts sur l’économie, le commerce extérieur et la vie de notre peuple, et ce fait est indéniable. Dans le même temps, nous ne devons pas nous faire une image apocalyptique des sanctions, comme si nous étions arrivés à un point où nous n’avons plus le choix et devons simplement capituler. C’est totalement faux. Ceux qui nous ont imposé des sanctions ont affirmé avoir l’intention de paralyser l’Iran. L’appellation qu’ils avaient choisie était “sanctions paralysantes”, dans l’espoir de paralyser le pays. »

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a prononcé un discours ce samedi 6 septembre à la conférence nationale sur les « Capacités et opportunités d’investissement dans les zones de libre-échange et commerciales d’Iran ».

Faisant référence à la zone de libre-échange de Shenzhen en Chine, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré : « Shenzhen était un tout petit village dont la principale occupation était la pêche. Suite aux pressions et restrictions internationales, la Chine a transformé ce village en zone de libre-échange, et Shenzhen est aujourd’hui l’un des pôles technologiques et commerciaux mondiaux. »

« Aujourd’hui, nous sommes également confrontés à des pressions et des restrictions internationales, mais nous disposons de capacités uniques qui, si elles sont utilisées à bon escient, peuvent façonner un avenir différent pour nous. L’histoire nous a montré que les nations qui, dans les circonstances les plus difficiles, ont innové et choisi de prendre l’initiative, ont su ouvrir la voie au développement et aller de l’avant », a noté le premier diplomate iranien.

« La première condition pour avancer est d’avoir un regard franc sur les réalités actuelles. Nous nous trouvons dans une situation où notre pays est confronté à des sanctions multiples, très complexes et généralisées, qui ont eu des impacts sur l’économie, le commerce extérieur et la vie de notre peuple, et ce fait est indéniable. Dans le même temps, nous ne devons pas nous faire une image apocalyptique des sanctions, comme si nous étions arrivés à un point où nous n’avons plus le choix et devons simplement capituler. C’est totalement faux. Ceux qui nous ont imposé des sanctions ont affirmé avoir l’intention de paralyser l’Iran. L’appellation qu’ils avaient choisie était “sanctions paralysantes”, dans l’espoir de paralyser le pays. »

 

Un nouveau sondage révèle que la majorité des Libanais s’opposent au désarmement du Hezbollah avant l’obtention de garanties, a rapporté la chaîne Al Manar.

Selon un sondage réalisé par le cabinet d’études International Information, 58,2 % des personnes interrogées rejettent le désarmement du Hezbollah sans garanties concernant le retrait israélien et la cessation des violations.

Le taux le plus élevé d’opposants au désarmement du Hezbollah sans garanties a été enregistré parmi les chiites (96,3 %), tandis qu’il a diminué parmi les autres communautés, atteignant 59,3 % chez les druzes et 44,5 % chez les maronites, selon le sondage.

 

Les États-Unis et le régime israélien ont tenté d’affaiblir les capacités nucléaires, balistiques et défensives de l’Iran lors de la guerre imposée de 12 jours en juin dernier, mais ils n’ont pas atteint leurs objectifs principaux, a déclaré le commandant en chef de l’armée de la République islamique d’Iran, le général de division Amir Hatami.

« L’intention de l’ennemi était d’anéantir totalement la capacité nucléaire de la République islamique d’Iran, mais en vain. Cette capacité est le fruit d’une science et d’une technologie indigènes impossibles à détruire », a-t-il souligné ce samedi 6 septembre lors de sa rencontre avec un groupe de commandants, de forces armées et de pilotes iraniens, après ses visites aux unités de l’armée dans les villes de Hamedan, d’Ispahan et de Tabriz.

Au cours des 12 jours de guerre, l’ennemi n’a pas réussi à enrayer la puissance balistique de l’Iran, a déclaré le général Hatami, avant d’indiquer que l’Iran a réussi à mettre l’ennemi à genoux et à cibler des objectifs dans les territoires palestiniens occupés avec ses missiles.

 

Mauvaise nouvelle pour Donald Trump : aux États-Unis, le taux de chômage a augmenté en août à 4,3% alors que les créations d’emplois sont en berne.

Les États-Unis ont créé peu d’emplois le mois dernier et le taux de chômage a progressé, selon les données officielles publiées vendredi par le service des statistiques du département américain du Travail (BLS).

« Ils (les auteurs du rapport, ndlr) disent qu’on perd des emplois et le mois suivant ils disent, au fait, on a une correction (des chiffres) », a cherché à relativiser Donald Trump depuis le Bureau ovale.

Une réaction bien différente du mois dernier. Le précédent rapport du BLS, déjà considéré comme décevant, avait mis en rogne le président qui avait alors limogé la directrice. Selon lui, les chiffres avaient forcément été « bidonnés » de manière partisane pour saper son bilan.

La première économie mondiale a créé 22 000 emplois en août, un niveau bien inférieur à ce à quoi les États-Unis étaient habitués, selon le ministère du Travail. Les analystes s’attendaient à 75 000 créations d’emplois, selon le consensus publié par MarketWatch.

Le taux de chômage a progressé à 4,3 % contre 4,2 % en juillet et 4,1 % en juin. Il s’agit du plus haut niveau depuis l’automne 2021.

La publication pourrait achever de convaincre la banque centrale des États-Unis (Fed) de baisser ses taux pour soutenir l’économie, à l’issue de sa prochaine réunion le 17 septembre.

Le mois dernier, la publication de ce rapport officiel avait créé deux ondes de choc.

La première, parce qu’il comportait de fortes révisions du nombre d’emplois créés par la première économie mondiale les mois précédents - montrant que le marché du travail est plus fragile que ce qui avait été jusque-là imaginé.

La seconde, parce que le président américain avait décidé dans la foulée de renvoyer Erika McEntarfer, la responsable du service à l’origine du rapport (BLS).

Pour soutenir les échanges commerciaux intra-africains, l’exportation et la transformation des matières premières en Afrique, la Banque africaine d’import-export a lancé la Société africaine du commerce et de la distribution, dont la création a été annoncée à l’occasion de la Journée des diasporas africaines.

L’annonce officielle a été faite le 5 septembre à Alger par le président d’Afreximbank, Oramah Benedict, à l’occasion de la Journée des diasporas africaines. La nouvelle entité a pour mission de soutenir le commerce entre pays africains, tout en facilitant la valorisation et la transformation locale des ressources.

La cérémonie de lancement s’est tenue en marge de la Journée des diasporas africaines, présidée par le Premier ministre algérien par intérim, Sifi Ghrieb, et en présence de plusieurs responsables africains. Cette journée s’inscrit dans le cadre de la 4ᵉ édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025), organisée du 4 au 10 septembre.

Le directeur de l’Unité financement, commerce et entreprises d’investissement à l’Afreximbank, Ayman El-Zoghby, a expliqué à l’agence de presse officielle algérienne (APS) que les opérations de la Société africaine du commerce et de la distribution avaient déjà commencé pendant l’année en cours en commercialisant une gamme de produits avant son lancement officiel. Il a expliqué, dans ce sens, que ce nouvel organe économique nourrit l’objectif de générer de la valeur ajoutée dans les pays du continent en transformant notamment les matières premières produites par l’Afrique au lieu de les exporter à l’état brut.

La Société africaine du commerce et de la distribution est détenue par Afreximbank et dispose de près d’un milliard de dollars de capital social. Selon Ayman El-Zoghby, la société « commencera ses opérations de manière plus efficace et à plus grande échelle et disposera de ses propres ressources de financement ».

 

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani, a appelé à un renforcement des relations bilatérales et à une coopération élargie avec l’Irak voisin, compte tenu de l’évolution de la situation mondiale.

M. Larijani a lancé cet appel lors d’une rencontre samedi 6 septembre avec Seyyed Ammar Hakim, haut dignitaire chiite irakien et chef du Mouvement national de la sagesse, en visite officielle à Téhéran.

« Compte tenu de la situation actuelle, la coopération entre l’Iran et l’Irak doit devenir plus objective et concrète », a déclaré le haut responsable iranien de la sécurité.

M. Larijani a également qualifié l’Irak de pays ami et fort dans la région, jugeant la coopération entre Téhéran et Bagdad de stratégique.

De son côté, Ammar Hakim a déclaré que l’agression militaire israélienne de 12 jours contre l’Iran, contrairement aux calculs de l’entité sioniste, avait renforcé la puissance de la République islamique en Asie de l’Ouest, après quoi les musulmans ont salué le rôle dominant de l’Iran.