
تقي زاده
La Jordanie met en garde contre les armes de destruction massive d’Israël
Le chef de la Commission de l’énergie atomique de la Jordanie a déclaré que les armes nucléaires israéliennes représentaient un très grand danger pour la région du Moyen-Orient.
Le responsable de la Commission de l’énergie atomique de la Jordanie a en effet réaffirmé que le programme d’armement nucléaire d’Israël représentait un sérieux danger pour la sécurité régionale et qu’il était la plus grande source de la prolifération des armes nucléaires dans le Moyen-Orient.
Le Pentagone n’a aucune preuve de la menace iranienne en Syrie
Dans le dernier rapport trimestriel du Lead Inspector General for Overseas Contigency Operation (LIG-OCO) sur l’état d’avancement de l’opération dite « Inherent Resolve », nom de code de l’intervention de l’armée américaine contre Daech en Syrie et en Irak, il est écrit que le Pentagone ne détient aucune preuve valable qui prouverait que les forces iraniennes et leurs alliés auraient attaqué les positions américaines en Syrie.
Le rapport s’est largement concentré sur l’Iran, le mentionnant 105 fois en 130 pages. Cependant, tout en accusant Téhéran de représenter une menace croissante pour les forces américaines, le rapport admet que le ministère de la Défense n’a « aucun document » qui prouverait que des troupes iraniennes ou des milices alliées à l’Iran ont réellement attaqué les États-Unis en Syrie.
Contrairement à l’Iran et à la Russie, la présence des États-Unis en Syrie est illégale. Damas a, à plusieurs reprises, condamné la présence américaine et demandé le retrait des troupes US de son territoire.
Pourtant, Washington n’a fait que changer de position : tantôt, Donald Trump a annoncé au mois de mars le retrait des forces américaines de Syrie, tantôt, son conseiller à la sécurité nationale John Bolton a déclaré en septembre que les troupes des États-Unis ne quitteront pas la Syrie tant que les troupes iraniennes seront déployées à l’étranger.
L’Iran va maintenir sa présence militaire en Syrie malgré les pressions insistantes des États-Unis, a affirmé l’attaché militaire iranien à Damas, Abolqassem Alinejad.
En vertu d’un accord de coopération militaire signé lors de la visite à Damas du ministre iranien de la Défense Amir Hatami, l’Iran s’est engagé à soutenir le président syrien Bachar al-Assad face aux groupes de l’opposition.
Walid al-Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères, a déclaré à ce sujet que les conseillers militaires iraniens travaillaient aux côtés de l’armée syrienne et que la propagande des médias occidentaux quant à une présence strictement militaire de l’Iran en Syrie était mensongère.
Contrairement aux États-Unis, à la Turquie et à la France, la présence iranienne a reçu l’aval du gouvernement syrien.
Gaza : les balles des militaires israéliens font un mort et plusieurs blessés
Dans la bande de Gaza, les balles des militaires israéliens ont fait un mort et plusieurs blessés parmi les Palestiniens.
Dans l’après-midi de ce jeudi 8 novembre, un citoyen palestinien est tombé en martyr et plusieurs autres ont été blessés sous les balles israéliennes près de la barrière séparant la bande de Gaza des territoires occupés par Israël. Les forces d’occupation ont empêché l’entrée des ambulances sur les lieux, a rapporté le site Palestine al-Youm.
Mois de Rabiol-awal, le mois de la réjouissance et de la joie du Prophète (s), sa famille et ses compagnons
Le Grand Prophète, Muhammad (صلی الله علیه و آله) vers la fin de sa vie noble.
Le Messager de Dieu (P) fut tout fait de lumière, tout fait de bien, tout fait de clémence et tout fait de message et de bons caractères inégalables. Il était la lumière qui éclairait les raisons des hommes par le Message et leur vie par la loi, et qui ouvrait leurs cœurs vis-à-vis de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire. Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Nous ne t’avons envoyé que par miséricorde pour les univers)) (Coran XXI, 107).il a durant toute sa vie, été tellement éprouvé, lui qui a dit : « Aucun prophète n’a été maltraité comme je l’ai été moi-même ».
Dieu, le Très-Haut, dit : ((Muhammad n’est qu’un messager, -des messagers avant lui ont passé. S’il mourrait donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talents ? Quiconque retourne sur ses deux talons ne saura faire à Dieu le moindre mal, tandis que Dieu bientôt rétribuera les reconnaissants)) (Coran III, 144).
Dieu, le Très-Haut, dit : ((Muhammad n’est qu’un messager, -des messagers avant lui ont passé. S’il mourrait donc, ou s’il était tué, retourneriez-vous sur vos talents ? Quiconque retourne sur ses deux talons ne saura faire à Dieu le moindre mal, tandis que Dieu bientôt rétribuera les reconnaissants)) (Coran III, 144).
Dieu, le Très-Haut, a donc affirmé dans ce Verset que le Prophète (P) meurt, mais le Message continue d’exister et que les Musulmans devraient assumer la responsabilité du Message, qu’ils devraient croire au Message, agir pour le Message et appeler les hommes à adhérer au Message.
On sait que le Prophète (Psl) était tombé malade vers la fin de sa vie. Il s’était présenté à la mosquée avec la tête bandée tellement il souffrait. Comme il était faible, il s’appuyait du côté droit sur le Commandeur des croyants, ‘Alî Ibn Abû Tâlib (p) et, du côté gauche, sur al-Fadl Ibn ‘Abbâs(Ra). Monté à la tribune, le Prophète (Psl) a dit : « O gens ! Je ne tarderai pas de vous quitter. Que celui à qui j’ai promis quelque chose vienne pour que je le lui rende. Que celui à qui je dois quelque chose vienne pour me le dire. O gens ! Personne n’a auprès de Dieu quelque chose d’autre que l’action ».
« O gens ! Ne prétendez à rien et ne souhaitez rien. Car, par Dieu qui m’a envoyé par la vérité comme prophète, rien ne me sauvera qu’une action de compassion. Si je désobéis je serais perdant. Ai-je communiqué mon message ? Seigneur ! Sois-en témoin ».
Fâtima az-Zahrâ’ (p) était venue voir le Prophète (P) juste avant sa mort. Il l’a alors couvée de ses bras et, lui chuchotant quelques mots, elle s’est mise à pleurer. Il l’a couvée une seconde fois et là, elle s’est mise à sourire. L’assistance lui a demandé de l’informer sur ce qui se passe mais elle a refusé de dévoiler le secret que le Messager de Dieu (P) lui a communiqué. Elle ne l’a dévoilé qu’après sa mort en disant : « Quand il m’a couvée, la première fois, il m’a dit qu’il allait mourir, et c’est alors que j’ai pleuré. Quand il m’a couvée la seconde fois, il m’a dit que je serai la première parmi les siens qui mourra après lui, et c’est alors que j’ai souri ». Cela prouve que la relation spirituelle était très profonde entre az-Zahrâ’ (p) et son père (P).
Les biographies du Prophète (P) nous parlent de la manière avec laquelle il se préparait pour rencontrer son Seigneur. Quelques jours avant sa mort, Il a dit : "L'ordre m'a été donné de demander le pardon pour les habitants de Baqî' (le cimetière de Médine). (C'est donc un enseignement prophétique qui incite à la nécessité de visiter les tombes. Les visiter équivaut à un cadeau qu'on offre à nos morts). En arrivant à Baqî', il a longuement demandé pardon pour les morts avant de leur adresser ces paroles aux morts en ces termes : «Bien à vous le bonheur où vous vivez par comparaison à ce qui est vécu par les vivants… Les discordent s’approchent comme des gros amas de nuit ténébreuse. Les dernières suivent les premières et chacune sera pire que la précédente'" ». Après avoir longuement invoqué Dieu de les pardonner, il s’est tourné vers ‘Alî (p) et il lui a dit : « Gabriel me présentait le Coran une fois par ans et cette année-ci il l’a fait deux fois. Je pense que c’est parce que l’heure de ma mort s’est approchée. Ô ‘Alî, on m’a donné à choisir les trésors de ce monde ci avec la vie éternelle ou la rencontre avec mon Seigneur et le Paradis, et j’ai choisi ce dernier ».
D'après Ibn Sa'd, qui le tient de Abû Sa'îd al-Khudarî, le Prophète (P) a dit :
"O gens les croyants sont des frères, et les biens de l’un ne sont pas licites pour un autre contre son gré. Ai-je bien communiqué mon Message ? Seigneur, sois en témoin! Ne redevenez pas après moi des incrédules qui s'entretuent. O gens votre Seigneur est un et votre père est un. Votre père à tous est Adam, et Adam est créé de poussière. Le plus noble d’entre vous est celui qui est le plus pieux. Un Arabe n’est supérieur à un non Arabe que par la piété". Il a dit aussi : “Je ne tarderai pas à être appelé et j’irai. Je vous laisse les deux Choses Grandioses : Le Livre de Dieu et les Membres de ma Famille, une corde tendue entre le ciel et la terre. Le Subtil, l’Informé m’a annoncé qu’elles ne se sépareront pas avant de venir me rejoindre au bord du Bassin. Voyez donc comment les traiter après ma mort".
28 SAFAR: ANNIVERSAIRE DU DÉCÈS DU MESSAGER D'ALLAH, MOUHAMMAD (paix et salut sur lui et sa famille)
La Dernière Prière et le Dernier Sermon du Prophète(P) dans son Masjid
Tôt le lundi matin (le jour de Sa mort), le Prophète, toujours la tête bandée, sortit au Masjid, soutenu par deux hommes. Après les prières, il fit un court sermon, d'une voix qu'on entendait au-delà des portes extérieures du Masjid, lequel était inhabituellement rempli par les gens anxieux qui étaient venus s'enquérir de son état après la crise de la nuit précédente.
Dans son sermon, le Prophète dit que les esprits malfaisants étaient proches et que la plus noire partie d'une nuit noire et tempétueuse s'approchait. A la fin du sermon, Abû Bakr dit: «Ô Prophète! Par la Grâce de Dieu, tu es mieux aujourd'hui!».
Osâmah était lui aussi présent, pour recevoir les bénédictions du Prophète qui lui dit: «Dépêche-toi avec ton armée; que la bénédiction de Dieu soit avec toi». Osâmah retourna au camp et donna l'ordre du départ le même jour. Abû Bakr revint chez lui à al-Souh.
La Mort du Prophète(p)
Le Prophète regagna sa maison et, exténué, se jeta sur son lit. Ses forces le lâchèrent rapidement. Il appela toutes ses femmes près de lui et leur donna les instructions nécessaires en leur ordonnant de rester tranquilles dans leurs maisons et de ne pas se montrer dans un état de l'Epoque de l'Ignorance (Sourate al-Ahzâb, 33: 33).(237)
Fâtimah, sa fille bien-aimée pleurait. Il l'appela, la fit asseoir à côté de lui et chuchota quelques mots dans son oreille. Elle fondit en larmes. Le Prophète glissa encore quelques mots dans son oreille et essuya ses larmes avec ses mains. Elle parut alors réconfortée et sourit.
Puis il appela al-Hassan et al-Hussayn, ses deux fils chéris qu'il n'avait cessé de caresser dans son giron depuis des années, voulant les embrasser pour la dernière fois. Al-Hassan posa son visage sur celui du Prophète et al-Hussayn se jeta sur sa poitrine. Chacun d'eux se mit à sangloter et à crier avec une telle amertume que toute l'assistance vit leurs larmes perler dans leurs yeux. Le Prophète les étreignit et les embrassa avec beaucoup d'affection et ordonna à toutes les personnes présentes de les traiter, ainsi que leur mère avec grand amour et respect, exactement comme il les traitait lui-même (le Prophète avait l'habitude de se lever et de faire un ou deux pas en direction de Fâtimah chaque fois qu'il la voyait venir vers lui. Il l'accueillait toujours avec une joie manifeste. Puis baisant sa main, il la faisait asseoir à sa propre place).
Ensuite, il appela 'Alî qui prit place près du lit. Le Prophète lui ordonna de rendre la somme qu'il avait empruntée à un certain Juif pour couvrir les frais de l'expédition d'Osâmah, et lui enjoignit d'endurer avec patience et résignation les troubles auxquels il serait confronté après sa mort. Il lui demanda de rester patiemment sur son droit chemin menant à l'autre monde, lorsqu'il constaterait que les gens se trouveraient sur celui menant vers le monde d'ici-bas.
Le Prophète prit la tête de 'Alî sous son manteau qui les couvrit tous deux, et ce jusqu'à ce que 'Alî ait sorti sa tête pour annoncer la mort du Messager de Dieu.
Ibn Sa'd et al-Hâkim ont noté que le Prophète avait rendu le dernier soupir, sa tête dans le giron de 'Alî ("Madârij al-Nubuwwah").
Les derniers mots prononcés par le Prophète, selon 'Alî furent: «La compagnie bénie dans le Ciel. Les prières», après quoi il s'est étiré doucement, et puis tout a été fini. Que la paix éternelle soit sur lui et sur les membres de sa famille qui se sont sacrifiés pour la cause de l'Islam et qui nous ont dirigés sur le droit chemin.
Fâtimah, se frappant le visage et se lamentant d'amertume rejoignit les autres femmes qui gémissaient bruyamment.
C'était à peine midi passé, le Lundi 28 Safar que le Prophète rendit l'âme, à l'âge de soixante-trois ans.
Le jour de son décès retenu unanimement est cependant un lundi.
Selon une tradition, avant la mort du Prophète, quelqu'un avait demandé la permission de lui rendre visite, alors qu'il se trouvait dans un état d'inconscience. Fâtimah répondit au visiteur que le moment ne convenait pas à une telle intrusion. Sans prêter attention à la réponse, le visiteur avait demandé encore la permission de se rendre auprès du Prophète, et Fâtimah lui répondit de la même façon. Il réitéra sa demande une troisième fois sur un ton si horrible que Fâtimah en fut terrifiée.
Jibrîl (l'Ange Gabriel) qui était descendu en ce moment-là pour visiter le Prophète dit à ce dernier: «Ô Prophète! C'est l'ange de la Mort. Il te demande la permission d'entrer. Jamais auparavant, il n'a demandé la permission à aucun homme, et jamais par la suite il ne fera preuve d'une telle sollicitude envers aucun autre».
Le Prophète demanda alors à Fâtimah de le laisser entrer.
L'ange de la Mort entra et s'arrêtant devant le Prophète, dit: «Ô Prophète du Seigneur! Dieu m'a envoyé à toi et m'a donné l'ordre d'agir selon ton désir. Ordonne-moi d'arracher ton âme, je le ferai; ou bien ordonne-moi de la laisser, et je t'obéirai».
Alors, Jibrîl s'interposa: «Ô Ahmad! Le Seigneur te désire (auprès de Lui)». «Vas-y donc, dit le Prophète à l'ange de la Mort, et fais ton travail». Jibrîl fit ses adieux au Prophète dans ces termes: «Que la paix soit sur toi, Ô Prophète du Seigneur! Ma descente sur terre se termine avec toi». Le Prophète en décida ainsi et un gémissement de voix céleste s'éleva du convoi funèbre invisible.
Le plateau du Golan sera restitué à la Syrie
Tout en saluant les habitants du Golan occupé pour avoir boycotté l’élection des maires et des conseils municipaux, le directeur du bureau des affaires du Golan auprès du gouvernement syrien a affirmé que cette région serait rendue à la Syrie.
En protestation contre la tentative israélienne de judaïser le Golan, situé dans le sud de la Syrie, les habitants de cette région ont pris part à un sit-in.
Les USA n’envisagent pas d’envoyer du renfort dans le golfe Persique
Le département à la défense vient d'apposer une fin de recevoir catégorique à une demande bien imprudente du général Jospeh Votel, commandant en chef du CentCom US au Moyen-Orient. Fraîchement de retour de sa visite inopinée à al-Tanf en Syrie, le général a demandé au Pentagone un renforcement de la présence militaire US dans le golfe Persique. Ce qui pourrait signifier les inquiétudes au sein du CentCom quant à une possible confrontation avec l'armée syrienne et ses alliés et partant, une possible défaite. la chaîne CNN, elle, affirme que la demande renvoie au rétablissement des sanctions pétrolières contre l'Iran qui pourrait pousser l'Iran "à bloquer le détroit d'Hormuz".
"Cette demande a été formulée par crainte d’une réaction de la part de l’Iran à la nouvelle salve de sanctions rétablies par les États-Unis", a rapporté CNN citant le CentCom. Le Pentagone, lui, a répondu qu'il ne disposait d'aucune information concernant une décision iranienne de représailles militaires.
Tel-Aviv est une menace pour les militaires russe en Syrie (Sergueï Lavrov)
Les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie, effectuées en dépit des mises en garde de Moscou, mettent en danger les militaires russes et ont finalement conduit à la destruction de l’Il-20 le 17 septembre, a annoncé lundi le chef de la diplomatie russe.
Les frappes israéliennes en Syrie ont à plusieurs reprises mis en en danger la vie des soldats russes qui y sont déployés, a indiqué le lundi 5 novembre, Sergueï Lavrov, dans une interview accordée au journal espagnol El País.
Les Nations unies examinent la lettre de l’Iran contre les États-Unis
Le porte-parole du secrétaire général des Nations unies a affirmé que l'approche de son organisation dans le dossier nucléaire reste la même et que l'ONU a bien reçu la lettre de Téhéran adressée à Antonio Guterres qui porte plainte contre Washington pour avoir rétabli, au mépris du droit international, des sanctions unilatérales contre l’Iran. Cette lettre est en cours d'étude, selon le porte-parole.
« Nous examinons la lettre de l’Iran et nous y donnerons une réponse appropriée », a affirmé Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies.

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a apporté son soutien au PGAC (Accord sur le nucléaire iranien) en appelant toutes les parties à le respecter et à y rester attachées, en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité.

Pour de nombreux experts, le retour des sanctions US contre l'Iran est d'ors et déjà un échec: à côté de l’expression « pression implacable sur le régime iranien », scandée lundi par le chef de la diplomatie américaine à propos des nouvelles sanctions contre l’Iran, il faudrait ajouter un astérisque: sauf dérogations.
En effet, huit pays bénéficient néanmoins d’exemptions pour le pétrole. La Chine, l’Inde, la Turquie, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan, l’Italie et la Grèce continueront d’importer du brut iranien, sans subir la « pression maximale » promise par le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin à toute entreprise étrangère qui « tente[raient] de les contourner ».
Ces dérogations marquent une première victoire de l'Iran dans sa grande bataille contre le régime des sanctions ainsi que le confirmait le président iranien, Hassan Rohani, le lundi 5 novembre: « Nous allons briser fièrement le carcan des sanctions... Nous sommes en situation de guerre économique et nous affrontons une tentative d’intimidation. Je ne pense pas que dans l’histoire américaine il y ait eu jusqu’à présent quelqu’un à la Maison Blanche qui contrevienne à ce point au droit et aux conventions internationales. »
Washington est beaucoup plus isolé qu’entre 2012 et 2015.. Aucun des États parties au PGAC, aucun allié traditionnel des États-Unis, aucune puissance économique majeure, ni aucun des principaux acheteurs de pétrole iranien n’a rejoint les États-Unis en 2018, relevait récemment Elizabeth Rosenberg, qui a supervisé les sanctions contre l’Iran au département du Trésor entre 2009 et 2013.
Mme Rosenberg doutait même de la capacité de Washington à faire respecter les sanctions: « Les États-Unis ont les moyens financiers de faire pression sur tous les pays et les entreprises pour qu’elles restent éloignées de l’Iran, mais beaucoup auront en même temps de nombreux avantages à s'en échapper. Les États-Unis vont devoir faire face à la tâche herculéenne de repousser tous ceux qui tenteront de frauder. »
Le représentant iranien auprès de l'ONU, Gholam Ali Khochrou, a envoyé lundi dernier une lettre à l’adresse de Antonio Guterres, l'appelant à condamner la nouvelle slave de sanctions illégales et unilatérales américaines contre l’Iran.
Le diplomate iranien s’est dit étonné de voir que l’ordre international et les intérêts des autres pays sont piétinés par un pays membre qui exhorte ouvertement les garants des résolutions et de la charte de l’ONU à agir de la même manière.