
تقي زاده
Le Hamas a salué « l'opération héroïque de Haïfa » comme une réponse naturelle au génocide commis par Israël
Les mouvements de résistance palestiniens Hamas et Jihad islamique ont salué une opération de représailles anti-israélienne dans le nord des territoires occupés.
Dans un communiqué publié le lundi 3 mars, le Hamas a déclaré : « Cette opération est une réponse naturelle aux crimes continus de l’occupation contre notre peuple en Cisjordanie, à Gaza et à Qods. »
Ces crimes, selon le communiqué du Hamas, incluent « l’escalade des meurtres, des destructions et des déplacements forcés dans les camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie ».
Le Hamas a également condamné Israël pour « le siège étouffant en cours sur Gaza, les projets visant à vider la vallée du Jourdain des Palestiniens et la profanation continue de la mosquée al-Aqsa ».
Deux personnes ont été tuées et 6 autres blessées, dont deux dans un état critique, lors de l’opération anti-israélienne à la gare routière centrale de Haïfa, ce lundi.
Présidentielle française 2027: Le Pen et Bardella en tête, un duel incertain selon le dernier sondage
À deux ans de la présidentielle 2027, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont les personnalités dont les Français sont les plus nombreux à souhaiter la candidature, selon un sondage Ifop-Fiducial. Face à eux, Édouard Philippe et Gabriel Attal émergent, mais l’incertitude règne encore.
À l’approche de l’élection présidentielle de 2027 en France, un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, publié le 2 mars 2025, éclaire les ambitions et les attentes des Français. Dans ce paysage politique mouvant, le tandem du Rassemblement National (RN), formé par Marine Le Pen et Jordan Bardella, conserve une avance notable, tandis que le « bloc central » et la gauche peinent à imposer des candidatures claires.
« Sondage après sondage, le verdict est sans appel : les Français, y compris en Martinique, placent leur confiance en Marine Le Pen et Jordan Bardella pour répondre aux défis majeurs auxquels notre pays et notre île sont confrontés », s’est félicité le compte X du RN en Martinique le 2 mars.
Avec 42 % des Français souhaitant sa candidature pour une quatrième tentative à l’Élysée, Marine Le Pen domine l’étude Ifop-Fiducial. Une majorité écrasante des sympathisants RN (87 %) la soutient, mais son dauphin, Jordan Bardella, la devance légèrement, plébiscité par 43 % des sondés et 90 % des fidèles du parti. Cette proximité laisse entrevoir une possible rivalité interne.
L’incertitude plane surtout sur Le Pen, dont la participation dépend du verdict du procès des assistants parlementaires, attendu le 31 mars 2025. « 25 % des Français doutent » qu’elle se présente, note Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. À droite toujours, Bruno Retailleau (33 %) devance largement Éric Ciotti (20 %) et Éric Zemmour (17 %).
Un Palestinien enlevé à Jénine meurt suite à des tortures systématiques dans la prison israélienne de Megiddo
Deux groupes de défense des droits des prisonniers palestiniens ont annoncé la mort d’un détenu palestinien du camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, dans un centre de détention israélien, affirmant qu’il est mort des suites de la torture systématique qu’il a subie aux mains des geôliers.
La Commission des affaires des détenus et des ex-détenus et la Société des prisonniers palestiniens (PPS) ont annoncé ce lundi 3 mars dans un communiqué conjoint que Khaled Mahmoud Qasim Abdullah, 41 ans, un détenu administratif, est décédé le 23 février à la prison de Megiddo.
Les groupes de défense des droits de l’homme ont souligné qu’Abdullah, père de quatre enfants, était placé en détention administrative depuis le 9 novembre 2024.
Ils ont souligné que la mort d’Abdullah constitue un nouveau crime dans le dossier du service pénitentiaire israélien.
Les groupes ont souligné que le régime occupant israélien non seulement tue les détenus, mais dissimule délibérément leur sort pendant un certain temps après leur mort.
Iran: l’humiliation de Zelensky aux États-Unis est un signal d’alarme du retour à l’ère des brimades du XIXe siècle
Le comportement humiliant du président américain Donald Trump à l’égard de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison-Blanche, constitue un « signal d’alarme » indiquant un retour à l’ère des brimades du XIXe siècle dans les relations internationales, a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, ce lundi 3 mars à Téhéran.
Ces remarques font suite à une réunion houleuse dans le bureau ovale, vendredi, lors de laquelle Donald Trump avait haussé le ton pour exiger de Zelensky qu’il conclue un accord avec la Russie, faute de quoi il perdrait le soutien de Washington.
« Tout le monde a vu cela. Chacun peut avoir sa propre interprétation du dialogue et des discussions », a-t-il déclaré, faisant référence à l’altercation Trump-Zelensky.
« C’est un signal d’alarme et nous devons répondre à la question : “La politique internationale va-t-elle revenir au XIXe siècle, où les interactions entre les États étaient basées seulement sur le pouvoir, l’intimidation et la pression ?” Les deux guerres mondiales et leurs conséquences ont conduit la communauté internationale à conclure que le recours à la force devait être limité et que les relations devaient être fondées sur le droit », a-t-il déclaré.
France : une note fuitée révèle les détails d’un rapport de force avec l’Algérie
L’hebdomadaire français La Tribune Dimanche a publié, le 2 mars, une note interne émanant du ministère français de l’Intérieur dans laquelle figurent les détails de la stratégie visant à mettre en place un rapport de force avec l’Algérie.
Un document portant le titre « Crise politique avec l’Algérie : de la nécessité d’engager un rapport de force » vient d’être publié en exclusivité par La Tribune Dimanche. Il s’agit d’un document hautement confidentiel préparé par les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur relevant de la responsabilité du ministre, Bruno Retailleau.
Cette note, supposée confidentielle, dresse le constat de la dégradation des relations franco-algériennes et dévoile un plan visant à « accentuer la pression » sur Alger. Il s’agit d’une feuille de route pour l’établissement d’un rapport de force avec l’Algérie pour lequel avait plaidé Bruno Retailleau après l’attaque au couteau de Mulhouse.
Détestable projet «Grand Jerusalem»: la Palestine met en garde contre l’annexion de la Cisjordanie par Israël
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a mis en garde contre l’infâme projet israélien d’annexer de grandes parties de la Cisjordanie occupée sous le nom de « Grand Jérusalem ».
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministère a condamné les délibérations du soi-disant Comité ministériel israélien pour la législation concernant l’accaparement des terres en Cisjordanie dans le cadre dudit projet et son intention de présenter le plan pour obtenir l’approbation de la Knesset (Parlement israélien).
Le ministère a défini cette décision comme d’un crime majeur visant à faire avancer la politique d’annexion du régime de Tel-Aviv, le déplacement forcé des résidents palestiniens et la destruction des fondements essentiels de la vie en Cisjordanie occupée, sapant ainsi toute perspective d’établissement d’un État palestinien souverain et indépendant.
Le chef des secours de l'ONU juge « alarmante » la décision d'Israël de suspendre l'aide à Gaza
Le coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, Tom Fletcher, a vivement dénoncé la décision d'Israël de suspendre l'aide à Gaza, la qualifiant d'« alarmante ».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux dimanche, il a rappelé que « le droit international stipule clairement que l’aide humanitaire doit être autorisée à entrer dans la bande de Gaza ».
Plusieurs agences de l’ONU et experts des droits de l'homme ont averti que ce blocus constitue une violation flagrante du droit international et un acte d'inhumanité.
La France et le Royaume-Uni proposent un plan de cessez-le-feu d'un mois en Ukraine
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que Paris et Londres travaillaient à un plan de cessez-le-feu d'un mois en Ukraine, alors que l'Europe tente de soustraire les négociations de paix au contrôle des États-Unis.
Dans une interview accordée au journal français Le Figaro, dimanche 2 mars, Emmanuel Macron a déclaré que Londres et Paris proposent une trêve d'un mois « dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques».
Les combats au sol seraient donc, dans un premier temps, exclus de ce premier échelon de cessation des hostilités. « En cas de cessez-le-feu (total), il serait très difficile de vérifier que le front - qui s'étend plusieurs milliers de kilomètres, ndlr - est respecté», explique le président français. Au contraire, avec une telle trêve, « on sait la mesurer », estime-t-il encore.
Par ailleurs, le pensionnaire de l'Élysée l'assure, la possibilité d'un déploiement de troupes européennes pour garantir la sécurité des Ukrainiens, auquel la France et la Grande-Bretagne sont prêtes à participer, ne viendrait que dans un second temps. « Il n'y aura pas de troupes européennes sur le sol ukrainien dans les semaines qui viennent », ajoute Emmanuel Macron. « La question, c'est comment on utilise ce temps pour essayer d'obtenir une trêve accessible, avec des négociations qui vont prendre plusieurs semaines et ensuite, une fois la paix signée, un déploiement », ajoute-t-il.
Plus loin dans ses propos, Macron a proposé aux pays européens d’augmenter leurs dépenses de défense entre 3 et 3,5 % du PIB pour répondre aux priorités changeantes de Washington. « Depuis trois ans, les Russes consacrent 10 % de leur PIB à la défense ; Nous devons donc nous préparer à la suite. »
Macron s'exprimait avant une réunion de crise avec les dirigeants européens, convoquée par le Premier ministre britannique Keir Starmer, à Londres. La rencontre avait pour objectif de faire avancer les efforts déployés pour élaborer un plan de paix en Ukraine.
L'Iran approuve le lancement de nouvelles centrales solaires d'une capacité de 500 MW
Le ministère iranien de l’Énergie a donné son aval au lancement de nouvelles centrales solaires d'une capacité de 500 mégawatts dans le cadre d’une campagne destinée à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique du pays.
L'Organisation pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, affiliée au ministère iranien de l'Énergie, a annoncé ce dimanche 2 mars que ses experts avaient visité plus de 200 sites dans quatre provinces du pays pour approuver 150 projets de création de fermes solaires.
Alireza Mahmoudpour, un haut responsable de l'Organisation iranienne pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, a précisé que les visites avaient été effectuées en cinq jours sur 10 000 kilomètres de routes dans les provinces du Khorasan Razavi et du Khorasan du Nord, la province de Yazd dans le centre de l’Iran, ainsi que dans la province de Fars dans le sud du pays.
M. Mahmoudpour a noté que les 500 MW de capacité d'énergies renouvelables permettront à l'Iran de bien gérer les pics de demande d’électricité l’été prochain.
Il a ajouté que 1 000 MW supplémentaires d’énergies renouvelables seront en outre connectés au réseau électrique iranien d'ici l’été 2025.
Ce développement intervient dans le cadre des efforts continus de l’Iran pour augmenter considérablement sa production d’électricité à partir de sources renouvelables en vue de compenser les problèmes de production causés par les pénuries de carburant dans les centrales thermiques.
Le Yémen met en garde Israël et les États-Unis contre une nouvelle agression à Gaza
Le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a lancé un sévère avertissement à l'adresse du régime israélien et des États-Unis, en cas d'une nouvelle agression militaire contre la bande de Gaza. Le Yémen se dit prêt à reprendre ses opérations contre les intérêts américains dans la région.
Hazem al-Asad, membre du bureau politique d'Ansarallah, a annoncé que le mouvement était « prêt à s'engager dans une guerre globale visant les intérêts américains dans la région » si l'agression persistait.
Il a mis en garde les États-Unis contre tout appui au régime sioniste dans ses assauts contre Gaza ou toute agression contre le Yémen.
Reprenant cette position, Nasr al-Din Amir, un autre haut responsable du mouvement de résistance yéménite, a noté : « Les yeux sont fixés sur Gaza et les doigts sont sur la gâchette. »
Il a souligné que les missiles, les drones et toutes les unités militaires des forces armées yéménites étaient complètement prêts : « Nous avons fait nos preuves lors d’épreuves précédentes. »
En effet, les forces armées yéménites ont mené des opérations d'envergure contre des cibles sensibles israélo-américaines dans toute la région de l’Asie de l’Ouest pour contraindre le régime israélien à mettre fin à sa guerre génocidaire contre les Palestiniens dans la bande de Gaza qui a duré plus de 15 mois. Elles ont, en outre, pris pour cible les navires israéliens ou ceux transportant des fournitures vers les territoires palestiniens occupés.
En réponse à ces opérations, les États-Unis, le Royaume-Uni et le régime israélien ont violemment bombardé le Yémen, y compris sa ville portuaire vitale de Hudaydah, dans l’ouest du pays, ainsi que ses infrastructures civiles et défensives.