تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 13 mars 2022 00:16

L'Iran sort sa DCA anti-drone

Avec la production de « Sateb », la République islamique d’Iran figure désormais parmi les six pays au monde capables de fabriquer des canons laser.

Seuls deux ans après l'annonce de l'acquisition du savoir-faire de la fabrication de l'arme laser, l'Iran est capable de contrecarrer la menace des drones et des missiles de croisière, le canon laser « Sateb » étant à ce jour déployé dans plusieurs centres et installations importants en Iran.

Aujourd’hui, l’industrie iranienne de la défense est en mesure de concevoir et de fabriquer des systèmes d'arme laser pour la défense aérienne à courte portée. La connaissance de la conception et de la production de systèmes de défense laser est l'un des acquis les plus importants réalisé ces dernières années par l'industrie de la défense de la République islamique.

Les canons lasers sont équipés d’un projectile, qui est un faisceau laser, se déplace à la vitesse de la lumière et continue à tirer tant qu'il y a un flux d'énergie. D’ailleurs, le corps composite des appareils militaires furtifs reste extrêmement vulnérable face aux lasers de haute puissance qui peuvent les détruire en une fraction de seconde.

En termes de DCA, l’Iran utilise non seulement le laser pour intercepter les drones mais encore des drones pour contrer d’autres drones ; le porte-parole de l'exercice militaire conjoint Zolfiqar 1400 ayant annoncé en novembre dernier l'exploitation du drone de guerre électronique et anti-radar « Omid » qui a été mis à l'épreuve pour neutraliser les radars ennemis simulés lors de l’exercice.

Par ailleurs, les unités sous-marines de l’armée iranienne ont utilisé des torpilles de surface pour contrer les menaces souterraines et terrestres au moyen des sous-marins « Tareq » et « Ghadir », a noté l’amiral Seyyed Mahmoud Moussavi, porte-parole de l'exercice militaire conjoint Zolfiqar 1400.

Le sous-marin « Tareq » a touché sa cible de surface en tirant une torpille, et le sous-marin « Ghadir », de fabrication nationale, a pu détruire sa cible en mer en tirant une torpille avancée de type « Valfajr ».

Avec les efforts incessants des jeunes scientifiques et spécialistes de l'armée de la République islamique d'Iran, du ministère de la Défense, des sociétés de la connaissance et d'autres centres scientifiques et de recherche du pays, l’Iran compte aujourd'hui entièrement sur les capacités internes pour répondre aux besoins de défense, a souligné l’amiral Moussavi.

Et lui de poursuivre que l'utilisation d'équipements et d'armes indigènes peut prouver l'inefficacité des sanctions imposées par les ennemis au cours des années qui ont suivi la Révolution islamique.

Les ennemis n’ont jamais voulu et n’ont jamais pu établir la sécurité dans la région, a indiqué le responsable militaire iranien avant de conclure qu’aujourd'hui, le terrorisme, le sionisme et leurs partisans menacent la sécurité de la région, donc l'établissement d'une sécurité durable nécessite la vigilance et la coopération de tous les pays de la région.

 

En 2016, un an après son arrivée au pouvoir, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a fait décapiter 47 dissidents dont le leader chiite Nimr Baqir al-Nimr. En 2022 c’est 81 personnes en un jour.

L'Arabie saoudite a exécuté 81 hommes au cours des dernières 24 heures, dont sept Yéménites et un ressortissant syrien, pour « allégeance à des organisations terroristes étrangères » et « croyances déviantes », a déclaré l'agence de presse officielle Saudi Press Agency.

« Ces individus (...) ont été reconnus coupables de divers crimes, dont le meurtre d'hommes, de femmes et d'enfants innocents », a déclaré SPA samedi, citant un communiqué du ministère de l'Intérieur.

« Les crimes commis par ces individus comprennent également le fait de prêter allégeance à des organisations terroristes étrangères, telles que Daech et al-Qaïda», a-t-il ajouté.

La Russie est prête à frapper les convois de l'OTAN livrant des armes aux forces armées ukrainiennes.

Sur fond de l’envoi d’armes en masse aux forces armées ukrainiennes, la Russie a averti l'Occident qu'elle était prête à frapper toute cible hostile, y compris les convois militaires se dirigeant vers l'Ukraine, a rapporté Avia.pro, citant le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov.

« Nous avons averti les États-Unis que le pompage orchestré d'armes en Ukraine à partir d'un certain nombre de pays n'est pas seulement un geste dangereux, mais c’est aussi une action qui transforme les convois correspondants en cibles légitimes », a mis en garde le haut diplomate russe.

« Ce sont les États-Unis qui sont à l'origine de la tension maximale sur les plateformes internationales, je ne parle même pas de ce qu'ils font matériellement en soutenant le régime criminel de Kiev », a-t-il poursuivi.

dimanche, 13 mars 2022 00:10

Satellite: la Russie met en garde les USA

Les sanctions occidentales contre la Russie pourraient provoquer le crash de la Station spatiale internationale, a averti samedi le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos, appelant à la levée des mesures punitives.

Le patron de l'agence spatiale russe a averti que la Station spatiale internationale [ISS] pourrait s'écraser sur terre si les sanctions contre la guerre en Ukraine ne sont pas levées, a rapporté la chaîne d’information britannique LBC.

Le chef de Roscosmos, Dmitri Rogozine, a publié une carte montrant où l'ISS survole, ce qui implique que la Russie serait moins à risque de subir des dommages si elle tombait hors de son orbite.

 

Près de 3 000 nouvelles sanctions anti-russes au cours des deux dernières semaines (depuis le début de la guerre d'Ukraine) ont conduit le Kremlin à utiliser tous les moyens politiques pour neutraliser ces sanctions et en limiter leurs effets juridiques et économiques. Y compris le nucléaire iranien? C'est ainsi que les médias mainstream commente la condition posée par le négociateur Oliyanov à Vienne comme quoi les sanctions occidentales ne devraient pas affecter les coopérations russes avec l'Iran. Mais qu'en est-il réellement? Est-ce une exigence unilatérale des Russes ou un jeu irano-russe parfaitement coordonné censé mettre à l'échec la stratégie de confusion US à Vienne. 

En effet ces derniers jours le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est concentré sur les pourparlers de Vienne et a clairement affirmé que la crise ukrainienne n'affectera pas le processus de coopération commerciale Moscou-Téhéran. ceci étant, les autorités russes entendent utiliser la capacité des "pourparlers de Vienne" comme "levier régulateur" dans le conflit avec l'OTAN sur l'Ukraine.

Le conflit ukrainien ne doit pas être considéré comme une guerre normale comme le montrent les révélations qui tombent les unes après autres depuis le lancement de l’opération spéciale russe le 24 février dernier.

Formé aux dépens des États-Unis, le gouvernement ukrainien dirigé par Volodymyr Zelensky, allié de l’Occident, est en train de contempler la migration et le déplacement de son peuple en même temps qu’il essaie de se défendre en appelant les forces étrangères à se rendre en Ukraine et battre à titre de volontaire.

Lors d’une conversation téléphonique avec l’ambassadeur des États-Unis à Kiev et divulguée il y a quelques années, Victoria Nuland, actuellement le numéro trois du département d’État, a admis que l’administration américaine a dépensé 5 milliards de dollars pour la "Révolution orange" en Ukraine en 2014. Les aveux de Nuland sont des documents indéniables qui prouvent que les États-Unis veulent établir un gouvernement pro-occidental en Ukraine et ceci n'a rien de nouveau.

Nuland a assisté à l'audience du Sénat américain pour donner des explications. Interrogée par le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio sur l’existence des armes chimiques et biologiques en Ukraine, Nuland a répondu : « L'Ukraine a des laboratoires de recherche biologique financés par la Defense Threat Reduction Agency du Pentagone".

Nuland a ajouté que les États-Unis travaillaient avec des responsables du gouvernement ukrainien pour extraire les matériaux utilisés dans l'étude afin qu'ils ne tombent pas entre les mains des forces russes.

Au cours des deux dernières décennies, les Etats-Unis et le régime sioniste n'ont cessé de mettre en œuvre des projets visant à affaiblir ou à vaincre la Résistance libanaise ; le résultat : ils sont tous tombés à l'eau. 

Après que le complot des ennemis de la Résistance contre le Hezbollah libanais dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier-ministre libanais Rafiq Hariri en 2005 a capoté, le régime sioniste a lancé une guerre contre le Liban en 2006 pour compenser sa défaite. Cette guerre a eu pour résultat la transformation du Hezbollah en une force de dissuasion libanaise anti-Israël qui empêche la réalisation des projets des Etats-Unis dans la région.

La branche du renseignement militaire israélien estime que le Hezbollah libanais dispose de drones capables de cibler au cœur des territoires occupés.

Le régime sioniste s'exprime explicitement sur le danger des missiles et drones du Hezbollah libanais qui mettent en péril la sécurité de l’entité sioniste dans diverses dimensions offensives et défensives.

vendredi, 11 mars 2022 12:45

Les assassins de Soleimani en débandade

Selon une source d’information américaine, un certain nombre de responsables américains de l'administration Donald Trump, complices dans l'assassinat du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, ont été placés sous haute protection.

La chaîne d’information américaine, CBS News a obtenu deux évaluations de la menace persistante soumises au Congrès par le département d'État en janvier 2022, qui citent une "menace sérieuse et crédible" contre la vie de l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo et de Brian Hook, envoyé spécial du département d'État pour l'Iran.

Un petit coup pour mettre les points sur les "i" ! Alors même que le baril du pétrole bat déjà des records, une attaque au drone a pris pour cible jeudi 10 mars la raffinerie saoudienne de Jizan. Certes, Riyad a tenté aussitôt d’en minimiser les effets, mais les Américains, principaux destinataires du message, auraient dû le comprendre en premier. Voici comment Riyad a reconnu tardivement l'attaque.

Un responsable du ministère saoudien de l'Énergie a confirmé l'attaque au drone sur la raffinerie de Riyad tôt jeudi, affirmant qu'elle avait provoqué un petit incendie qui a été maîtrisé.

Et de prétendre « L'attaque n'a tué ni blessé personne et l'exploitation de la raffinerie n'a pas été affectée. »

« Les actes terroristes contre des installations sensibles déstabilisent les ressources énergétiques mondiales », a allégué le ministère saoudien de l'Énergie dans un communiqué sans mentionner les auteurs de l'attaque du drone.

À son tour, le gouvernement saoudien a annoncé ce vendredi matin une frappe de drone sur une raffinerie de pétrole de Riyad.