تقي زاده

تقي زاده

La pire découverte US en Irak après avoir pris pour cible des missiles-roquettes ce vendredi à Victory, en plein aéroport militaire de Bagdad? L'existence d'une DCA particulièrement forte, bien plus forte que le C-RAM ou Avenger ou Patriot à Samarra à Salaheddin, dont le feu a fait fuir un MC-9 américain! Samedi soir, le bruit des explosions a été entendu dans le ciel de la région d'Ad-Dawr dans la ville irakienne de Samara, selon la chaîne Telegram Saberin News. « Le bruit des explosions concernait le tir de la DCA dans la ville de Samarra sur des drones appartenant à l’armée américaine, qui effectuaient une mission de localisation des positions des combattants des unités de mobilisation populaire (les Hachad al-Chaabi), sans autorisation.

La chaîne Telegram du mouvement al-Nujaba a également indiqué que des sources de sécurité irakiennes avaient déclaré avoir pris pour cible un drone-espion américain survolant la province de Salaheddine. Le drone tentait de pénétrer dans l'espace aérien de Samarra, selon la même source.

 

La Chine a implanté des dizaines de sociétés fictives dans les territoires occupés par Israël afin d'avoir accès à une technologie militaire de pointe. Des informations militaires « confidentielles » israéliennes auxquelles pourraient désormais accéder la Chine, finiront-elles par tomber aux mains de la Résistance ?

Des dizaines de fausses entreprises de haute technologie ont vu le jour à travers les territoires occupés par Israël pour servir la dernière campagne de la Chine visant à extraire le savoir-faire militaire avancé des industries de défense israéliennes, selon un article de DEBKAfile, publié le 29 janvier.

"Une feuille de route industrielle", une "stratégie basée sur la gestion, l'orientation, la supervision de la production et son soutien" et ce, dans le strict objectif d'une "accélération de la production, de la création de l'emploi et de la production de la richesse", voici en quoi a consisté le cadre tracé par le Leader de la Révolution iranienne, ce dimanche lors d'une audience accordée aux acteurs économiques et industriels.

N'en déplaise aux détracteurs de l'Iran, détracteurs qui n'ont cessé tout au long des 40 dernières années de faire chanter économiquement, financièrement l'Iran, soit par des sanctions, soit par des restrictions, détracteurs dont le néolibéralisme s'est transformé, comble du ridicule, en ces temps de marasme économique liés au Covid 19, en un méga piège qui étouffe la production nationale, qui élargit le gouffre de la dette extérieure, quitte à réduire les exportations, l'Ayatollah Khamenei peut se féliciter au cinquième mois du mandat de Raïssi à la tête de l'exécutif non seulement des "points marqués dans la bataille" pour l’indépendance de l'économie iranienne face au dollar, mais encore du fait que "les sanctions US ont totalement perdu leurs impacts psychologiques et réels sur le marché iranien", l'Iran ayant enregistré non seulement une hausse de ses exportations non pétrolières grâce à un approfondissement net de ses liens avec ses voisins sur fond de son ancrage à l'Est, mais encore un élargissement substantiel de ses ventes pétro gazières via un mécanisme de troc dé-dollarisé qu'il maintient dans ses liens avec la Chine, mais aussi avec des États comme lui, producteur du pétrole et sanctionné par les USA, comme le Venezuela. Ce mois de janvier Bloomberg a fait un double aveu : l'Iran a vendu 1,5 million de barils à la Chine; le Venezuela a doublé sa production pétrolière grâce aux condensats de gaz que les Iraniens transportent aux Caraïbes et qui y servent à "ranimer" les puits de pétrole vénézuéliens et à faire du pétrole lourd que l'Iran importe, en échange et revend à des clients. Miracle économique anti-sanctions, n'est-ce pas?  

En ce sens, le Leader de la Révolution islamique a affirmé : « Nos responsables sont chargées de deux tâches principales : premièrement, la création d'un plan stratégique pour l'ensemble de l'industrie du pays et (en particulier certaines industries) ; deuxièmement, la gestion centralisée. Certes, je suis contre l'implication de l'État et des agences gouvernementales dans les activités économiques, mais je suis d'accord pour qu’ils donnent des conseils et supervisent et contribuent à ce que la gestion des ressources se fasse de façon équitable ». Que les néolibéraux appellent ceci du protectionnisme, l'Iran n'en a rien à cirer l'essentiel c'est que le secteur privé ne vampirise pas la production nationale. 

Tel-Aviv et Washington envisagent de reprendre les pourparlers indirects sur la démarcation des frontières maritimes entre les territoires occupés et le Liban, et ce, sans coordination avec Beyrouth et bien que des points obscurs subsistent dans le dossier.

Cité par l’agence de presse iranienne, Tasnim, Mohammad Hoteit, analyste politique et militaire libanais, affirme que la Maison Blanche a annoncé officiellement la visite prochaine à Beyrouth de l’émissaire américain Amos Hoekstein, récemment nominé comme médiateur dans les pourparlers indirects entre le Liban et le régime sioniste, sans préparation et coordination préalables avec le Liban.

Le ministère israélien de l'Énergie, ajoute-t-il, a également annoncé que les pourparlers sur le tracé de la frontière maritime avec le Liban reprendraient la semaine prochaine, sans toutefois annoncer comment et selon quelle formule.

Selon l’expert libanais, l’affaire soulève de nombreuses questions sur le retour du Liban à la table des négociations indirectes avec le régime sioniste alors que ce dernier s'est retiré des pourparlers avec le soutien des États-Unis et après que Beyrouth a présenté le plein respect de ses droits dans la région contestée comme une condition exigeante.

Alors que les responsables libanais n’ont pas encore adopté une position anonyme en la matière, poursuit Hoteit, Washington et Tel-Aviv ont interdit aux compagnies d’exploration étrangères de mener une quelconque opération dans la zone contestée tant qu'un accord n'aura pas été conclu sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et les territoires occupés.

Et lui d’avertir que dans des circonstances où le Liban s’épuise sous les pressions, le siège et les sanctions américaines ainsi que celles imposées par des États du golfe Persique, la décision de Washington et de Tel-Aviv s’inscrit dans le cadre du plan visant à profiter au maximum des tensions dans le pays de sorte à lui fermer toutes les voies de sortie à la crise économique.

Les Émirats arabes unis ont-ils commencé leur « deuxième retrait » du bourbier yéménite en retirant les forces de leurs alliés des « Brigades des Géants » de la guerre de Maarib et en les renvoyant dans leurs « bases » en Occident ? Est-ce la menace d’Ansarallah de bombarder l'exposition « Expo » à Dubaï qui a précipité cette étape « sans surprise » ? Quelle sera la réponse saoudienne ?

Dans un article paru par le journal Rai Al-Youm, le célèbre journaliste du monde arabe Abdel Bari Atwan a écrit : « En donnant l'ordre à leurs « Brigades des Géants» du sud d'arrêter leurs opérations militaires contre les forces d’Ansarallah dans les gouvernorats de Maarib et de Shabwa, les Émirats arabes unis ont « acheté » leur sécurité et leur stabilité, et ont pleinement répondu au message « éloquent » envoyé par le Mouvement Ansarallah à travers ses missiles et ses avions de guerre qui ont bombardé les villes d'Abou Dhabi et de Dubaï lundi dernier. En effet, les attaques d’Ansarallah ont montré que le coût de l'entrée des EAU sur le champ de bataille dans les provinces de Shabwa et Maarib serait très élevé pour Abou Dhabi. »

dimanche, 30 janvier 2022 15:46

Syrie/Irak: Ping-pong balistique anti-US!

Le samedi 29 janvier, alors même que les officiers du CentCom, se demandaient, hébétés, comment est-ce possible qu’une « roquette irakienne de pacotille » sur une salve de huit roquettes tirées la veille contre la piste d’atterrissage de la base Victory, puisse atteindre le cockpit d’un avion US stationné de plusieurs millions de dollars de manière à le mettre hors circuit et ce, en l’espace de quelques secondes sans que des batteries de DCA, CRAM, bien que activées et

plantées à proximité, ne soient foutus ni de l’abattre ni même de l’intercepter, cette base Victory qui sert de QG secret à l’US Air Force dans toutes ses opérations aériennes anti-Résistance et que dissimule et protège l’aéroport civil de Bagdad,  un peu comme cet autre QG aérien américain qu’est al-Tanf à Homs et que les gentils soldats libérateurs entourent d’un bouclier humain du nom de camp de réfugié de Rukban, de très mauvaises nouvelles sont tombées en provenance de Hassaké. 

Au fait si la mystérieuse roquette irakienne qui à en juger sa redoutable précision pourrait avoir été de la gamme « Fajr » équipé d’une part d’ailerons aérodynamiques de forme trapézoïdal pour contrôle et commande et stabilisation et de l’autre, de dispositif d’autoguidage et flaireur de type laser et optique pour ne pas rater la cible, remet à travers ce trou béant littéralement en cause la suprématie aérienne US en Irak, de roquettes similaires viennent d’en faire autant à Hassaké-Nord.

Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre roquettes, selon les yankee, de pacotille mais visiblement d’une extraordinaire technicité se sont abattus sur la base ultra protégée US, d’al Shaddadeh où drones Mc-4 et Mc-9 tout comme les hélico Apache décollent et atterrissent au moins depuis 20 janvier de façon récurrente non pas comme le prétendent les médias atlantistes pour « mater une mutinerie de daechistes » à la prison de Ghouiran, al-Sinaa, mais très exactement pour entre autre deux objectifs, d’abord recaser l’US Air Force dans le ciel syrien, maintenant que la Russie de Poutine a créé l’agréable surprise de rompre l’infaillibilité du soutien russe à Israël et de contrer non seulement les raids israéliens contre la Syrie, en escortant des MiG 29 et MiG 23 de l’armée de l’air syrienne dans le ciel du Golan occupé et sur la rive est de l’Euphrate mais encore affirmer sa pleine disponibilité à servir de « protecteur » aux  frappes aériennes de riposte que la Syrie s’apprête à lancer au Golan occupé, si l’entité procède au moindre agissement aérien nouveau.

dimanche, 30 janvier 2022 15:45

Syrie : duo Israël/Turquie a peur

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a prédit le début d'une « nouvelle période » positive dans les relations avec Israël lorsque son homologue israélien Isaac Herzog se rendra en Turquie avant la mi-février.

Erdogan a déclaré que la Turquie espérait ouvrir un nouveau chapitre avec les pays du golfe Persique et du Moyen-Orient, en particulier Israël et les Émirats arabes unis.

Mais pourquoi cet engouement? Au fait si Erdogan s'apprête à dérouler le tapis rouge au sioniste Isaac Herzog et fermer les bureaux et les canaux du Hamas, pour plaire aux Émirats arabes unis et à l'Arabie saoudite ou transférer le gaz palestinien volé en Europe pour satisfaire l'entité israélienne, c'est qu'il ne veut perde les prochaines élections.
 
Les experts estiment qu'Erdogan essaie de résoudre tous ses problèmes avant les élections. Mais il est en réalité toujours plongé dans le dossier syrien, car ses forces sont pratiquement présentes illégalement dans de grandes parties de ce pays, et soutiennent des groupes terroristes, dont certains sont directement affiliés au groupe terroriste al-Qaïda et sont impliqués dans des crimes qui ne sont pas moins hideux que les actions du groupe terroriste Daech.
 
Lors du discours du mercredi 26 janvier, Erdogan a évoqué la réconciliation avec les Émirats arabes unis et le régime sioniste. La détérioration de la situation économique en Turquie, la dévaluation de 40 % de la Livre turque en moins d'un an et la hausse de l'inflation à plus de 32 % ont réduit la popularité du Parti d'Erdogan (Justice et développement), c’est pourquoi il souhaite que les Émirats arabes unis investissent dans le gazoduc israélien pour que l’économie turque soit en quelque sorte redressée.   
 
D’autre part, plusieurs membres de son Parti s’en sont retirés en raison des décisions unilatérales d’Erdogan. On ne sait donc pas comment les relations avec Israël conduiront à la victoire du dirigeant turc lors de prochaines élections présidentielles et législatives car mine de rien il perd beaucoup de ses partisans en se rapprochant d’Israël ayant lancé un assaut meurtrier en 2010 contre la flottille du Mavi Marmara, un navire turc d'aide humanitaire à destination de Gaza, tuant une dizaine de militants turc.
 
Mais tout ne relève pas de l'économie dans ce rapprochement. En Syrie où le duo Turquie-Israël est mis à la rude épreuve depuis des semaines et c'est aussi la reconstitution de ce mécanisme à deux défaillants qui pousse Erdogan à ouvrir les bras au président sioniste. Cette semaine et alors qu'Ankara n'a cessé de menacer la Russie d'apporter son soutien à l'OTAN la Russie a lancé des patrouilles aériennes conjointes avec la Syrie sur les hauteurs stratégiques du Golan occupé ainsi qu'en Syrie orientale, signe qu'elle se fiche royalement des accords aériens avec Israël et que ces patrouilles, la Russie et la Syrie les mèneront, en s’apprêtant à des combats aériens. Côté turque du trio US/Turquie/Israël, l'heure est loin d'être apaisée après des semaines de violence à Idlib. Et comment ? Les pilotes syriens, là encore, apprennent comment ratatiner l'armée turque.

Division des forces de mission spéciale de l'armée arabe syrienne, communément appelées Forces du Tigre, avaient organisé un exercice militaire conjoint au cours duquel ils s'étaient entraînés à secourir des pilotes après des incidents aériens.

Les membres des services russes et syriens ont été formés aux mesures de sauvetage sûres ainsi qu'à la manière de traiter les pilotes qui ont été forcés de s'éjecter de leur avion. Des hélicoptères russes Mi-8MTPR-1 et Ka-52 ont participé à l'exercice.

TV Zvezda, qui est dirigée par le ministère russe de la Défense, a partagé une vidéo documentant l'exercice conjoint russo-syrien, qui était le premier du genre.

Le 24 novembre 2015, un avion d'attaque russe Su-24M a été abattu par un avion de chasse turc F-16 au-dessus de la campagne nord de Lattakia en Syrie. À l'époque, le pilote et le navigateur se sont tous deux éjectés de l'avion. Le navigateur Konstantin Murakhtin a été secouru par une force conjointe russo-syrienne. Cependant, le pilote Oleg Peshkov a été abattu par des tirs au sol de terroristes alors qu'il descendait en parachute.

Le nouvel exercice vise à améliorer la coordination entre les forces russes et syriennes lors des opérations de sauvetage et leur capacité à réagir rapidement aux incidents aériens.

dimanche, 30 janvier 2022 15:44

L'armée égyptienne à Maarib?

A la recherche d’une sortie honorable du bourbier yéménite qui ne cesse de tirer vers le bas ses alliés du golfe Persique, l'administration Biden entend refuser l’aide militaire à l'Égypte, menaçant cette dernière contre tout refus de participer à la guerre au Yémen.

L'administration Biden est sur le point de refuser 130 millions de dollars d'aide militaire à l'Égypte pour des raisons de droits de l'homme, ont déclaré vendredi 28 janvier des responsables du département d'État américain, cités par Reuters.

Le secrétaire d'État Antony Blinken a déclaré en septembre que l'aide serait suspendue, si l'Égypte ne répondait pas aux conditions spécifiques fixées par Washington. Plus tôt, des groupes de défense des droits de l’homme avaient appelé l'administration Biden à bloquer l'intégralité du financement militaire étranger de 300 millions de dollars au gouvernement égyptien d'Abdel Fattah al-Sissi.

La partie de l'aide retenue représente 10 % des 1,3 milliard de dollars qui ont été alloués à l'Égypte pour l’année 2020. Ce montant a été alloué à l'Égypte chaque année depuis 2017, selon un rapport de recherche du Congrès.

Mais l'annonce de vendredi intervient après que l'administration a approuvé plus tôt cette semaine la vente potentielle de radars de défense aérienne et d'avions C-130 Super Hercules à l'Égypte pour une valeur combinée de plus de 2,5 milliards de dollars, ce qui soulève des doutes quant à l'impact du montant retenu.

Conjointement à l’annonce, les sources arabes ont fait état de l’arrivée d’un certain nombre d'experts militaires égyptiens de haut rang dans la salle des opérations militaires de la coalition saoudienne qui fait suite à la visite inopinée du président égyptien à Abou Dhabi, effectuée, elle, après les deux opérations de représailles yéménites contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, écrit le journal Al-Araby Al-Jadeed.

Composée de sept experts militaires de haut rang, la délégation égyptienne s’est rendue dans la salle des opérations sur le terrain de la Brigade des Geants dans le sud du Yémen, avec pour mission de revoir le plan d’opération de la coalition saoudo-émiratie, a indiqué le journal.

Plus précisément, souligne Al-Araby Al-Jadeed,  les experts militaires égyptiens sont chargés de planifier l’expansion du champ des opérations offensives au sol contre les positions d’Ansarallah et de prévoir un programme intensif de sécurisation des zones vitales en coordination avec les commandants de la coalition.

Cette présence a beau être un geste symbolique de la part de l’Égypte, elle renvoie un message à la Résistance yéménite selon lequel, la sécurité du transit maritime dans le détroit de Bab al-Mandeb est mise en péril suite à la saisie du navire émirati près du port de Hudaydah, a fait noter Al-Araby Al-Jadeed.

Les sources proches du journal ont confié que Riyad avait auparavant versé un dépôt de trois milliards de dollars à la Banque centrale d'Égypte pour aider le gouvernement égyptien à faire face à la crise économique. De même, affirment-elles, deux banques émiraties ont annoncé qu'elles étaient disposées à prêter deux milliards et demi de dollars au Caire.

Par ailleurs, une source occidentale révèle qu’au cours de ces derniers jours, la mission diplomatique égyptienne aux États-Unis a joué un rôle central pour soutenir Abou Dhabi et Riyad en essayant de convaincre l’administration Biden de mettre Ansarallah sur sa liste noire.

dimanche, 30 janvier 2022 15:40

Mission du nouveau navire iranien?

En présence des commandants militaires de la Force navale de l’armée de la RII, la 80e flotte de la marine de l’armée a quitté, jeudi 27 janvier, le port de Bandar Abbas pour les eaux libres et internationales.

Selon ce rapport, jeudi matin, le convoi de la 80e flotte navale de l’armée iranienne a été envoyé au stage des étudiants de l'Université des sciences et technologies marines de l’Imam Khomeiny. Dans cette mission, le navire logistique Tonb, le navire logistique Bandar Abbas et le destroyer de classe Alvand de la marine stratégique de l'armée de la République islamique d'Iran sont présents.

La 80 flotte iranienne lève l'ancre alors même que sa mission relève du renseignement. D'autres missions seront lancées en mer Rouge bientôt? Probable. Le navire Soleimani que l'Iran promet de mettre a l'eau avant mars révèle rien que par ses armements embarqués la nature de sa mission. 

Des images satellites montrent le processus d'achèvement des navires de la catégorie de Shahid Soleimani, qui sont construits simultanément à Bouchehr, Bandar Abbas et Qeshm par les industries de Shahid Mahallati du CGRI, le ministère de la Défense et le secteur privé.

Nous avions déjà spéculé les emplacements de divers missiles antinavires et de défense du navire Shahid Soleimani. De toute évidence, les emplacements horizontaux et fixes ne sont pas bons pour les missiles de défense aérienne, et les missiles de croisière sont susceptibles d'être installés sur deux positions inclinées de chaque côté du fuselage.

En conséquence, les emplacements restants pour les missiles de défense aérienne seront à deux endroits près du pont de commandement et se lanceront naturellement verticalement.

Dans le domaine des missiles offensifs, les navires du CGRI sont depuis longtemps équipés d'une variété de missiles de croisière à courte et longue portée. Du prototype de Kowsar avec une portée de 15 km dans les années 1370 (calendrier iranien) à Zafar avec une portée de 25, Nasr avec une portée de 35 et ces dernières années des missiles Nasir avec des moteurs à réaction et une portée de 90 km ont été installés et utilisés sur des vedettes rapides de la Marine du CGRI.

Lors de la livraison massive de nouveaux navires de la Marine du CGRI en décembre 2021, il a été révélé que les vedettes rapides de ces forces étaient équipées de nouveaux missiles de croisière d'une portée de 150 km. Il n'est pas clair si les missiles de croisière à longue portée de 700 et 2000 km, ont été développés pour être montés sur des navires ou une plate-forme littorale, cependant, étant donné que l'industrie de la défense du pays est hautement qualifiée dans la fabrication de divers types de missiles de croisière d'une portée de plus de 1300 km, il est fort possible que le missile de croisière à longue portée de la Marine du CGRI soit lancé à partir de navires.

Le missile de croisière avec une portée de 2 000 km du CGRI peut être similaire au missile antinavire d’Abou Mahdi avec une portée de plus de 1 000 km, qui a été dévoilé à l'occasion de l'anniversaire de l'industrie de la défense du pays fin août 2020.

Chacun des trois missiles Qadir d'une portée de 300, de 700 et de 2000 km ou une combinaison d'entre eux peut être utilisé comme missile de combat dans le navire de Shahid Soleimani.

Dans le domaine des missiles de défense, jusqu'à l'année dernière, seuls des missiles MANPADS ont été observés sur des navires du CGRI, mais le test du système avancé de « Khordad 3 » sur le navire de ravitaillement de Shahid Siavashi et plus tard l'observation de ce système sur le navire polyvalent de Shahid Roudaki ont montré que les systèmes de défense aérienne indigènes construits par le CGRI peuvent être facilement montés sur ses navires de guerre.

Il est à rappeler que le système Khordad 3 et la génération précédente, à savoir Raad, utilisent des missiles d'une portée de 50 et de 75, et dispose désormais d'une portée de plus de 100 km. Le Khordad 3 utilise un radar d'engagement à réseau actif en bande X, chaque Khordad 3 peut simultanément détecter 100 cibles, engager 4 et guider 2 missiles sur une cible.

Chaque batterie du système Khordad 3 se compose d'un TELAR et de deux TEL et dispose donc de 9 missiles prêts à tirer, chaque bataillon dispose de quatre batteries et peut donc engager 16 cibles simultanément.

Chaque bataillon comprend également un radar de surveillance à réseau phasé en bande S Bashir 3-D qui a une portée de détection de 350 km. Le bataillon dispose également d'une unité de commandement et de contrôle (C2) qui assure la communication avec d'autres systèmes de défense aérienne et établit ainsi un réseau de défenses aériennes. Il peut également fournir une liaison de données supplémentaire en cas de brouillage radar.

En mai 2021, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a dévoilé ses nouveaux missiles, dont le système de défense aérienne « 9-Dey ». Ce système est conçu à partir de la combinaison de nouveaux missiles avancés « 9-Dey » avec le radar et le lanceur du système « Khordad 3 ». Le système de missiles de défense aérienne à courte et moyenne portée 9-Dey est chargé de détruire une variété de cibles ordinaires, telles que des chasseurs, des hélicoptères et des drones, en plus de la mission spécialisée de détruire les missiles de croisière rapides et les bombes larguées par les avions ennemis.

Dans les vidéos publiées lors de la visite du général de division Salami à la chaîne de production de missiles 9-Dey, l’expression « guidage de commande » peut être vue sur certains missiles. Le sens de cette phrase est que la méthode de guidage de ce missile consiste à recevoir des commandes de correction pour se déplacer vers la cible. En termes de poids, le missile 9-Dey pèse environ 200 kilogrammes. Les ailes et les ailerons de ce missile sont fixes et les lanceurs de ce missile ont une section transversale carrée.

Ce missile utilise des propulseurs à combustible solide et sa vitesse peut être estimée à plus de 3 à 4 fois la vitesse du son (Mach 3 à Mach 4) selon les exemples de la même classe dans le monde. Dans ce cas, le temps nécessaire pour atteindre la portée finale de 30 km peut être calculé entre 22 à 32 secondes. Les missiles 9-Dey ont également des fusibles de proximité laser avancés pour obtenir la meilleure position par rapport à la cible.