تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 24 février 2022 12:36

Israël met le feu aux Émirats

Tout comme les précédents accords militaires, la formation d’une coalition israélo-arabe pour faire face aux drones kamikazes révèle à son tour l’objectif principal de Tel-Aviv de converger avec les États arabes : transformer les pays du golfe Persique en une zone militaire lors de toute guerre future avec des groupes de résistance pour ainsi écarter le danger qui menace son existence.

Peu de temps après les opérations d’envergure de la Résistance yéménite, Ansarallah, contre le fin fond des Émirats arabes unis, ces derniers appellent leurs alliés à la formation d’une coalition avec pour mission de contrer la menace de drones.

À cet égard, les Émirats arabes unis ont organisé il y a quelques jours une conférence sur la lutte contre les drones yéménites avec la participation de représentants des États-Unis, de France et de Grande-Bretagne ainsi que de certains pays arabes.

Abu Dhabi a mis en garde lors de la conférence contre l’augmentation de l’utilisation des drones, en particulier par les forces yéménites d’Ansarallah, et a fait valoir qu’une action internationale intégrée était nécessaire pour faire face au développement de drones.

La nouvelle intervient alors que récemment, la chaîne de télévision sioniste Channel 12, citant des sources sécuritaires, a révélé qu’Israël et les États du golfe Persique, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont formé une coalition quadripartite pour contrer la menace des drones.

Les drones de Résistance : nouvelle préoccupation des sionistes et d’autres alliés de Washington dans la région

Il va de soi que ces drones peu coûteux, mais puissants, qui ne coûtent pas plus de 1 000 dollars, sont devenus un défi majeur pour le régime sioniste, les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. D’autant plus que les radars sophistiqués et très coûteux de fabrication américaine n’ont pas été en mesure d’intercepter le drone Hassan du Hezbollah qui s’est infiltré dans l’espace aérien des territoires occupés et a retourné intact au Liban après avoir accompli sa mission au cours d’un vol de 40 minutes.

À vrai dire, l’inefficacité dont ont fait preuve le Dôme de fer, les missiles, les chasseurs et les hélicoptères de l’armée israélienne semble être plus importante que l’infiltration réussie des drones du Hezbollah dans le ciel de la Palestine occupée. Le déploiement des systèmes antimissiles américains pour l’interception de drones n’est quant à lui pas sans défi : chaque missile tiré pas Patriot ou THAD représente le coût colossal d’un à cinq millions de dollars.

Par ailleurs, les sionistes ont déclaré à plusieurs reprises que les territoires occupés sont soumis à de multiples menaces et sont assiégés de toutes parts. Dans tout conflit futur, le régime sioniste devra d’une part combattre les groupes de résistance à l’intérieur de la Palestine et essayer d’autre part de rester à l’abri des missiles et des drones tirés du Liban, du Yémen et de l’Irak.

Sans oublier les drones iraniens dont le nombre est estimé à plusieurs dizaines de milliers et qui se classent parmi les drones les plus avancés au monde, selon de nombreux experts. En effet, à l’avènement des drones sophistiqués des groupes de résistance en Palestine et au Liban en passant par l’Irak et le Yémen, l’ère des chasseurs américains mis à disposition de l’armée israélienne pour être déployés dans la guerre contre les pays et les vaincre en quelques heures a bel et bien pris fin.

Face au danger croissant des drones de la Résistance, Israël tente de se protéger en s’emparant des biens des émirs arabes du golfe Persique par le biais d’une alliance quadripartite. À l’heure qu’il est, les sionistes sont confrontés à de nombreuses menaces aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

D’ailleurs, la guerre de 12 jours entre l’armée sioniste et les factions palestiniennes en mai dernier a montré à quel point le front intérieur d’Israël est vulnérable et que la puissance militaire du régime n’est plus efficace en raison des progrès significatifs des groupes de résistance, en particulier dans le domaine des missiles et des drones.

À présent, les circonstances dans la région sont telles que les sionistes considèrent comme inévitable la survenue d’une guerre régionale dans un avenir proche ou lointain ; une guerre qui, si elle éclate dans le contexte actuel en territoires occupés, pourrait être un prélude à la fin du régime. Ce dernier n’étant plus capable de mener la guerre sur le terrain de l’adversaire, le tir des missiles de la Résistance raisonnera dans les profondeurs des territoires occupés lors de toute confrontation future.

"Nord Stream 2" arrêté, menace de blacklistage contre le ministre russe de la Défense, US/OTAN prêt à lancer une offensive contre la région de Transnistriepositions des kamikazes de la CIA déjà pulvérisée à Donetsk , Armée russe en phase de prendre le contrôle de Donbass qui domine qui sur le champs de bataille qu'est devenu l'Ukraine, état que l'Occident a fait imploser en l'espace de quelques heures comme il avait cherché à en faire autant pour la Syrie en 2011 et pour l'Irak en 2014, à cette différence près que l’Ukraine est un Etat "ami"? A regarder de plus la pusillanimité avec laquelle le clan pro US a agi depuis 24 heures l'option militaire à grande échelle est écartés. et l'option des sanctions genre celles que l'axe US/Israël/OTAN a imposé dès 2018 à l'Iran quand il a compris que la confrontation militaire est impossible à gagner prime pour l'heure.

Les efforts du chef du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Cham pour étendre sa sphère d’influence dans le nord de la Syrie et s’y imposer comme le seul dirigeant ne se limitent pas à ses tentatives d’attirer les alliés d’Ankara et de s’approcher des États-Unis en fournissant des renseignements nécessaires au lancement d’opérations. Mais, ils comprennent également les démarches pour renforcer le réseau économique spécial qu’il a construit au fil des ans et qui a rapporté des millions de dollars.

Cité par le quotidien libanais, Al-Akhbar, Abu Mohammed al-Julani, le chef des terroristes de Hayat Tahrir al-Cham, n’est en effet aucunement en mesure d’étendre sa sphère d’influence et de contrôle dans le nord de la Syrie et ne fait que profiter de l’actuelle situation turbulente dans zones sous contrôles des groupes affiliés à la Turquie.

Plus tôt ce mois-ci, al-Julani s’est rendu dans des zones situées entre les régions occupées par la Turquie au nord d’Idlib et à l’ouest d’Alep, sous prétexte d’examiner la situation dans les camps, ont rapporté les sources sur le terrain à Idlib. Et de préciser qu’al-Julani a rencontré des responsables aux points de contrôle et les a informés d’un ensemble de nouvelles règles, dont la plus importante est que « les véhicules se dirigeant le soir vers les régions sous contrôle de Hayat Tahrir al-Cham en provenance des zones contrôlées par le gouvernement turc doivent être presque vides de carburant.

Al-Julani a également insisté sur l’interdiction d’entrée de tout matériel provenant d’un itinéraire autre que les points de passage sous contrôle de Hayat Tahrir al-Cham. Suite à visite d’al-Julani, une femme aurait été tuée sous prétexte de lutter contre le trafic de carburant alors qu’elle tentait de traverser le point de passage Atma-Deir Oak, zone contrôlée par les alliés d’Ankara. Il semble donc que loi fixée par al-Julani consiste à tuer quiconque ayant l’intention de retirer du carburant des zones sous son contrôle.

Les revenus mensuels de Hayat Tahrir al-Cham provenant des traversées sont estimés à 13 millions de dollars. Cependant, ce montant n’inclut pas le passage de Bab al-Hawa à la frontière avec la Turquie, qui génère à lui seul environ 40 millions de dollars par mois pour le groupe terroriste. Au total, une somme de 53 millions de dollars est mensuellement versée dans le trésor d’al-Julani.

Les statistiques montrent que depuis 2014, environ 37 000 camions transportant de l’aide sont arrivés de Bab al-Hawa. Mais après la prise de contrôle du passage par le groupe terroriste en 2017, al-Julani a imposé un mécanisme spécial pour distribuer l’aide aux institutions qui le soutiennent.

En référence aux sources locales, Al-Akbar indique que les “forces de sécurité” de Hayat Tahrir al-Cham ont transporté les camions d’aide vers des entrepôts en banlieue nord de Sarmada à Idlib. En effet, toutes les marchandises sont thésaurisées par l’un des proches d’al-Julani. Ainsi la majeure partie de l’aide est vendue sur les marchés d’Idlib, générant des revenus supplémentaires pour le groupe terroriste.

Par ailleurs, al-Julani, cherchant à attirer des capitaux turcs, tente de renforcer son contrôle dans le nord-ouest de la Syrie en construisant une ville industrielle dans la région de Bab al-Hawa, où le conflit est peu probable pour le moment et à côté duquel il y a la ville de Sarmada. Le positionnement est favorable à la création d’un complexe économique intégré qui sera connecté au système bancaire international par le biais des banques turques d’une part et du trésor de Hayat Tahrir al-Cham et d’autres organisations extrémistes d’autre part.

Pour aller plus loin, la localisation de cette ville, éloignée de la zone de conflit et proche de la frontière commune avec la Turquie, s’impose également dans les calculs des activités commerciales, notamment dans les domaines de l’argent et du carburant, de sorte que les entreprises de transfert d’argent et de construction travaillent intensivement pour créer d’énormes opportunités économiques aussi bien pour al-Julani que pour les ennemis de ce dernier.

Afin de ne pas mettre en péril ses intérêts, al-Julani s’abstient d’imposer ses contrôles sécuritaires dans la ville de Sarmada et tient à maintenir la sécurité de l’emploi sur les marchés de cette ville, quitte à en profiter même ses adversaires tels que le groupe terroriste Haras al-Din.

Ainsi de suite, la ville de Sarmada est devenue une zone de libre-échange sous les auspices du gouvernement turc qui y a facilité le développement urbain, incitant al-Julani à investir dans le secteur immobilier.

 

Le soutien d’Ansarallah yéménite à l’indépendance de Donetsk et de Louhansk a mis en colère les États-Unis. 

Le département du Trésor américain a annoncé, mercredi 23 février, avoir boycotté « un réseau impliqué dans le financement » d’Ansarallah.

Le Trésor américain accuse le réseau de « soutenir le bellicisme des Houthis contre le gouvernement du Yémen ».

Selon le communiqué du Trésor, « trois particuliers et neuf sociétés ont été soumis à des sanctions à ce propos ».

Le ministre israélien des Affaires militaires a déclaré que « l’Iran avait livré au Venezuela des drones de type Mohajer-6 ».

À la tribune de la Conférence des organisations des juifs américains, tenue à Qods occupée, le ministre israélien des Affaires militaires, Benny Gantz, a montré l’image d’un drone, disant qu’« il s’agit d’un drone fabriqué par l’Iran qu’utilise le Venezuela ». Benny Gantz a ajouté que « l’Iran fournit les drones Mohajer-6 au Venezuela ».

« Ce n’est pas la première fois que l’Iran exporte ses drones au Venezuela. Il a fait la même chose en 2012 », a-t-il indiqué.

Littéralement sous le choc par le méga coup de la nuit de 21 à 22 février du président Poutine où ce dernier  a signé d’un coup de plume l’annexion pure et simple de deux provinces ukrainiennes de Lougansk et Donetsk afin d’éviter à la Russie, en pleine composition d’alliance  en Asie de l’ouest,  à avoir sur les bras une guerre  d’attrition sans fin sur son flanc ouest, potentiellement propre à en bouffer la force et à la confondre dans ses ambitions géostratégiques, à la pousser surtout à quitter la Syrie d’abord le Moyen-Orient ensuite, à rompre tout bonnement avec la Résistance,  projet à quoi aspire dès le début du scénario ukrainien une Amérique de Biden,  le monde occidental n’ fait que très marginalement fait écho à un triple événement, sans doute à tort  puisque davantage d’attention aurait pu lui épargner peut-être l’électrochoc ukrainien : 

Entre le 21 et 22 février, peu après que le régime israélien dont le MAE vient de trancher en soulignant qu’en cas de guerre US/Russie, « Tel -Aviv restera éternellement ancré dans le camp américain », eut reconnu avoir raté l’interception d’un drone de reconnaissance du Hezbollah en Galilée Nord, et ce, en dépit d’une vaste opération « aérienne hybrides » impliquant tour à tour "Dôme de fer", les F-16 et les Apache de l’armée de l’air sioniste ,  les États Unis ont fait parler leurs pantins émiratis pour annoncer primo la création d’une coalition anti drone Israël/Emirat/Arabie, secundo la tenue à Abou Dhabi d’une conférence intitulée «Plate-forme sans pilote, leur développement et leur endiguent », tertio, une nouvelle initiative de l’unité Task Force 59 de l’US Navy consistant à lancer une patrouille de cent vedettes rapides –drones sous marins sans pilotes dans le golfe Persique, à l’effet, et là on innove guère, d’assurer la sécurité de navigation.

mardi, 22 février 2022 22:51

Qu'est-ce que le drone Hassan a découvert?

L’illusion de la capacité absolue de la défense aérienne israélienne, composée de plusieurs couches, est tombée, ce qui signifie une percée majeure dans la sécurité de l’espace aérien israélien. Après la nette percée du drone Hassan du Hezbollah libanais dans les territoires occupés palestiniens et l’incapacité de l’armée israélienne à l’intercepter, des sources informées de la Résistance libanaise ont expliqué le processus au cours duquel le drone est entré et sorti des territoires occupés.

À 11h40, le drone Hassan du Hezbollah a décollé d’un point du sud du Liban. Malgré tous les moyens d’alerte et de surveillance, le drone n’a pu être détecté par l’ennemi qu’à 12h10 alors qu’il a traversé environ 30 km dans le ciel des territoires occupés pour arriver dans la région de Rosh Pina, près de la ville de Safed », ont rapporté des sources de la Résistance libanaise.

Avant qu’il ne devienne clair pour les Israéliens que l’oiseau attaquant avait les caractéristiques d’un drone, des sonnettes d’alarme ont retenti et des efforts ont été déployés pour l’identifier. Le système de défense israélien Dôme de fer a tiré un missile Tamir sur le drone, mais a raté sa cible. Puis on a fait voler un chasseur F-16 pour terminer la mission, mais à cause de sa vitesse élevée il n’a pas non plus réussi à capturer le drone.

Après l’échec du Dôme de fer et de l’avion de combat dans leur mission, les Israéliens ont envoyé des hélicoptères pour tendre une embuscade au nord du lac de Tibériade, où ils croyaient que ce serait le début du chemin de retour du drone.

Le président iranien appelle à la coopération entre les exportateurs de gaz pour lutter contre l’hégémonie américaine et les sanctions imposées par les États-Unis.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé à une coopération accrue entre les pays exportateurs de gaz pour écarter les sanctions américaines imposées à certains membres.

Il a fait ces remarques mardi 22 février dans une allocution au sixième sommet du Forum des pays exportateurs de gaz FPEG (GECF selon le sigle anglais) à Doha.

« La communauté internationale doit empêcher et ne pas reconnaître toute mesure unilatérale et coercitive, comme les cruelles sanctions américaines qui visent les industries pétrolières et gazières des États membres du forum », a indiqué Raïssi.

« Dans le monde d’aujourd’hui où les nations se sont éveillées et aspirent à la liberté, le recours aux sanctions pour imposer la volonté et les exigences hégémoniques d’un pays particulier à des États indépendants n’a aucune efficacité ni aucune fonction. Néanmoins, cela met en danger les intérêts économiques des États membres du GECF ».

Alors que l’avancement de la Résistance yéménite se poursuit sans relâche, y compris la récente contre-attaque des combattants yéménites dans la province de Harad, qui a infligé de lourdes pertes à la coalition saoudienne, cette dernière semble tenter désespérément de lancer un nouveau complot en rassemblant ses partisans dans la province stratégique d’al-Mahra comme en témoigne l’arrivée d’un certain nombre d’officiers et d’experts israéliens de Mossad à l’aéroport d’al-Ghaydah.

La coalition saoudienne a reconnu qu’au moins 16 personnes avaient été blessées à la suite d’une frappe au drone des forces armées yéménites et les Comités contre l’aéroport de King Abdullah à Jizan.

Bien que la coalition saoudienne affirme avoir pris pour cible le drone, l’attaque a causé des dommages humaines ce qui fait état des propos contradictoires de la collation saoudienne.

Malgré le fait que la coalition saoudienne dispose de toutes sortes d’équipements militaires, il s’est avéré qu’elle n’est pas en mesure de résister aux frappes aériennes et terrestres de la Résistance yéménite. Il reste à voir si l’appel de la coalition saoudienne à l’aide d’Israël pour sauver leur tête conduira à un changement dans la situation déclinante des mercenaires saoudiens ou les poussera à la défaite à un rythme plus rapide comme ce que les Israéliens ont vécu a la guerre de Gaza.  

Après que les diplomates iraniens eurent insisté sur les revendications légitimes du pays en rejetant le paquet d’offres déraisonnable des Occidentaux, le président français Emmanuel Macron, dont le pays assume actuellement la présidence par rotation du Conseil de l’Union européenne, a eu en entretien téléphonique avec son homologue iranien Ibrahim Raïssi, manière de demander à la partie iranienne de mettre un bémol dans ses revendications d’ailleurs raisonnables lors des négociations. Le site Web de l’Élysée a écrit que M. Macron a demandé à son homologue iranien d’agir dans le sens d’accélérer le processus des pourparlers à Vienne.

La réponse du président Raïssi à l’étrange demande du « Mauvais flic » des négociations a été négative. C’est avec une fermeté impressionnante qu’Ebrahim Raïssi, au cours de ce long entretien téléphonique, a reproché à l’Occident son approche politique maximaliste au cours des vingt dernières années, mettant en garde contre les complots du régime sioniste, mais aussi contre les conséquences d’un suivisme aveugle aux politiques israéliennes.

Cette réponse a évidemment déplu au M. Macron, à tel point que le ministère français des Affaires étrangères a préféré ne pas publier des informations complémentaires sur les détails de la conversation téléphonique des deux chefs d’État.