
تقي زاده
Manœuvres navales: le CGRI innove!
Pour la première fois, un missile de croisière avec une portée de 180 kilomètres a été tiré depuis le navire logistique transatlantique « Martyr Roudaki », appartenant à la Force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, au quatrième jour de l’exercice Grand Prophète-17 qui se déroule dans les eaux du Sud.
Le navire transatlantique « Martyr Roudaki » est un navire lourd, polyvalent et à longue portée qui est en mesure de transporter différents types de drones et de systèmes de missiles, de défense antiaérienne et de radar.
Le navire, avec un poids de 12 000 tonnes, une longueur de 150 mètres et une largeur de 22 mètres, est équipé d’une antenne réseau à commande de phase 3D, de missiles sol-sol, sol-air, de systèmes de télécommunication intégrés très sophistiqués réservés aux guerres électroniques, de systèmes de missile 3-Khordad, de drones et de bateaux. Tous ces équipements ont été conçus et fabriqués de A à Z en Iran.
Le navire « Martyr Roudaki » ressemble à une ville flottante qui est prête à accomplir les missions transatlantiques pour garantir la sécurité des trajectoires maritimes et secourir, si nécessaire, les navires cargos et les navires de pêche de l’Iran et des pays de la région.
Mais le quatrième jour de l'exercice a également été marqué par le tir conjugué drone-missiles de croisière.
Lors de cette phase de manœuvre, des missiles de croisière ont été tirés à partir de plates-formes flottantes et côtières avant d’atteindre simultanément leur cible en mer.
Dans une autre partie de l’exercice, un drone a frappé en même temps deux cibles appartenant à l’ennemi fictif, alors que les forces impliquées dans la manœuvre surveillaient la zone générale du détroit d’Hormuz.
L’amiral Alireza Tangsiri, commandant de la Force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a déclaré que les missiles de croisière maritimes de fabrication iranienne étaient furtifs, résistants aux guerres électroniques et d'une très grande précision, grâce à leurs radars très puissants.
L’amiral Tangsiri a ajouté que les drones à longue portée de la Force navale du Corps des gardiens de la Révolution islamique avaient identifié le champ d’opération de l’ennemi fictif par leurs radars optiques et thermiques avant de transférer immédiatement les images du champ de conflit au centre de commandement.
« Les drones d’assaut de haute précision intelligents ont ensuite détruit les cibles ennemies en peu de temps. »
Chose inouïe, trois drones, ayant différentes fonctions comme attaque, reconnaissance et optique ont été exploités lors des opérations du quatrième jour de la manœuvre.
A quoi rime la montée de tension anti US dans les zones de présence russe?
Dix clash anti US à Qamichli et Hassaké juste après une fin novembre-début décembre marqué par cinq attaques aux missiles contre al-Omar, Connoco, al-Tanf et Kharab al-Jisr et ce alors même que les Yankees commencent à avoir bien peur du martien de leur présence en Irak où cinq de leurs convois ont été frappés en deux jours. La Russie, elle, largement inquiète quant aux évolutions en Ukraine semble juger désormais réellement nocive la présence US.
Selon le site web américain, South Front, les militaires syriens et les forces populaires continuent de resserrer l’étau autour des effectifs de la coalition dirigée par les États-Unis dans la région nord-est de la Syrie.
Avertissement balistique de la Résistance yéménite au régime de Riyad
Jeudi le régime saoudien a frappé à trois reprises Sanaa tout comme ce vendredi. Les heures à venir seront cruciales, Ansarallah ayant lancé déjà un sans précédent avertissement.
Au Yémen, un membre du Conseil politique d'Ansarallah a déclaré que l'armée et la Résistance yéménite fourniraient bientôt une riposte foudroyante aux frappes aériennes de l'armée saoudienne contre Sanaa.
Israël reconnaît son implication dans l’assassinat du général Soleimani à Bagdad
Le journal électronique Rai Al-Youm s’est penché dans une note sur l’arrière-plan de la reconnaissance officielle du régime sioniste concernant son implication active dans l'assassinat de l'ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique(CGRI), le général Qassem Soleimani.
Le général israélien et ancien chef de la division du renseignement militaire « Aman », Tamir Hayman, a admis mardi 21 décembre publiquement et pour la première fois qu'Israël avait participé à l'assassinat du général Qassem Soleimani, menée par les États-Unis en 2020.
Il a évoqué les assassinats du général Qassem Soleimani et de Baha Abou al-Ata, haut commandant du groupe Jihad islamique, comme deux actions importantes de son mandat à la tête de la division Aman.
« On ne connaît pas les motivations derrière cet aveu officiel du général israélien Tamir Hayman mais avec ce degré de clarté, il aura de graves conséquences : il rend légitime toute opération de représailles contre des cibles israéliennes en dehors de la Palestine occupée », a rapporté le journal.
Le convoi de la coalition attaqué
Ces deux derniers jours, 5 convois logistiques US ont été attaqués à Bassora, Babel, Nasseriya et Salahedine et Bagdaf ce qui fait douter de ce que le porte-parole du commandement des opérations conjointes irakiennes, le général de division Tahseen al-Khafaji, a déclaré mercredi comme quoi il n’y aurait plus de "troupes étrangères en Irak, à l'exception d'un nombre limité de conseillers."
Le commandement des opérations conjointes irakiennes a prétendu mercredi que « toutes les forces étrangères, chargées d’une mission de combat, en Irak, avaient quitté le pays ».
Al-Khafaji a ajouté que la mission des forces étrangères en Irak est passée du combat au conseil. Evidemment, Khafaji n'a pas précisé en quoi les Irakiens dont le pays est occupé depuis 2003 de façon intermittente par les Américains, pourraient avoir besoin des conseils de l'occupant qui renonce ici au treillis militaire au profit du passeport diplomatique pour pouvoir rester et continuer à nuire sous le masque de conseiller ou retranché derrière la "coalition".
Mais aux dernières nouvelles, le premier convoi de l'OTAN vient d'être attaqué à Salaheddine. Ce qui devrait bien tirer la sonnette d'alarme à l'adresse des Britanniques et des Français qui ont désormais pour mission de servir de boucliers aux Yankees.
"On prendra le contrôle de Bab el Mandeb et de là, de la mer Rouge... quitte à faire face aux Yankee"
La mort subite de l'ambassadeur d'Iran à Sanaa, Hassn Irlo, qu'une grosse campagne de désinformation du camp d'en face, commencée déjà dès son évacuation tardive pour cause d'opposition de Riyad, tend à mettre non pas sur le compte de Covid-19 mais bel et bien d'une quelconque d’opération israélo-américano britannique, n'a rien changé à la donne, l'offensive d'Ansarallah à Maarib battant son plein même après la disparition d'Irlo, ce qui fait tomber littéralement à l'eau les verbiages saoudo atlantistes autour de la mort de l'ambassadeur. Au fait s'il est vrai que le diplomate a été un vétéran de la guerre, et que cette thématique n'a cessé ces derniers jours d'être exploité par le camp d'en face, il est autant vrai que rien n'obligeait Hassan Irlo à endosser les habits de la diplomatie, à prôner sans cesse une solution diplomatique à la crise, sa présence ayant pu prendre une nature exclusivement militaire sans même qu'elle se fasse connaitre du grand public.
Poutine pourrait attaquer avant d’être attaqué
En cas d'aggravation de la situation à la frontière de l'Ukraine et de la Russie, l'OTAN a l'intention de transférer rapidement une armée de 40 000 personnes sur le territoire de l'Ukraine. Selon le site web russe Avia-pro, les forces devraient être déployées dans la région de Donbass. À l'heure actuelle, les unités de la Force opérationnelle interarmées sont en état d'alerte maximale et, en cas de conflit entre l'Ukraine et la Russie, une armée de 40 000 militaires devrait être transférée en Ukraine dans les 120 heures.
Selon le journal Die Welt, c’est la première fois qu’une telle décision a été prise, ce qui indique que l'OTAN se prépare à un conflit direct avec la Russie.
Il n’est toujours pas clair quelle serait l’origine des forces qui seraient déployées. Auparavant, le Canada et la Grande-Bretagne s’étaient ouvertement opposés à la fourniture de toute aide militaire à l'Ukraine, pourtant la Pologne et l'Allemagne se sont montrées en faveur d’une telle décision.
La Russie n'a pas encore réagi à cette décision, cependant, il est tout à fait évident que la partie russe prendra des mesures très dures en cas d'apparition d'une armée de l'OTAN en Ukraine.
Fatima Zahra (as), un modèle pour l’humanité
 l'occasion du martyre de Fatima Zahra (as), nous expliquerons ces trois choses les plus aimées auprès de Fatima Zahra (as).En effet, il est rapporté dans un hadith que Fatima Zahra (as) a dit :
« Je n’aime que trois choses dans ce bas monde; la lecture du Coran, regarder le visage du Messager de Dieu (pslf) et faire l'aumône dans le chemin de Dieu.» [1]
1. La lecture du Saint Coran
La lecture est très importante dans la vie de tout musulman qui veut suivre le chemin de la perfection. Le Messager d’Allah a dit au sujet de la lecture du Coran ceci : « Anas a dit : le Messager d'Allah m'a dit (pslf) : « O mon fils, ne néglige pas la lecture du Coran, car le Coran ravive le cœur mort et protège l'âme contre l'indécence et la turpitude». [2]
Il est évident que la simple lecture du Coran ne suffise pas pour être bénéfique à l’homme et l’aide à endiguer la turpitude ; au contraire seulement une lecture accompagnée de la méditation et la pratique sera utile et bénéfique pour l’homme comme l’a bien expliqué imam Jafar Sadiq (as). [3]
Fatima Zahra (as) n’a jamais abandonné l’amour du Coran même au dernier moment de sa vie; c’est ainsi que dans son testament, elle a demandé à l’Imam Ali (as) de réciter le Coran en sa faveur la première nuit de son enterrement en ce terme: « Après ma mort, donne-moi le bain mortuaire et habille-moi mon linceul puis prie sur moi et enterre… alors assie-toi à côté de ma tombe récite beaucoup le Coran pour moi…» [4] alors tout comme Fatima Zahra, nous ne devons pas négliger la lecture et la méditation du Coran dans notre vie.
2. Regarder le visage du Messager de Dieu (pslf) :
Fatima Zahra (as) aimait beaucoup regarder le visage du Messager d’Allah (pslf), soit parce qu'il était son père, soit parce qu’il était l’envoyé de Dieu et son guide spirituel. Quoi qu’il en soit, le fait de regarder le visage du Messager procure d’innombrables bienfaits.
Ainsi, si Fatima regardait le visage du Messager de Dieu (pslf) en tant que son père, ce regard est une adoration, comme le Messager de Dieu (pslf) lui-même l’a dit: « …regarder le visage des parents par compassion et gentillesse est une adoration… » [5]
Mais il se peut que regarder le visage du Messager de Dieu (pslf) signifie avoir un amour et une affection sincères pour lui, dans ce cas Fatima Zahra (as) nous indique que nous devions porter sincèrement l’amour du Noble Prophète dans nos cœurs.
3. Faire l'aumône dans le chemin de Dieu.
Fatima Zahra (as) n'est pas quelqu'un qui dit un mot et n'agit pas en conséquence. Elle aimait vraiment la charité pas pour chercher le paradis ni la gratitude de gens, mais seulement pour la satisfaction d’Allah. Le Saint Coran témoigne que Fatima Zahara (as) aimait vraiment faire l’aumône lorsqu’il dit : « Ils donnent de la nourriture qu’ils aiment - bien qu’ils en aient besoin - au pauvre, à l’orphelin, au captif [nécessiteux]; « Nous vous offrons cette nourriture pour l’agrément (l’amour) de DIEU [Unique], nous n’attendons de vous ni récompense ni gratitude. » [6]
Ce verset a été révélé en l'honneur de Fatima Zahra (as); alors qu’eux même avaient jeûné pendant trois jours d'affilée, ils donnèrent leur nourriture aux pauvres, aux orphelins et aux captifs; pour chercher l’agrément d’Allah sans attendre ni récompense ni gratitude.
Par ce geste, Fatima Zahra nous montre encore la voie à suivre pour chercher l’agrément d’Allah.
Notes :
1] Molla Ali Aqa Khiyabani Waîz Tabrizi, Waqayi’ Al- Ayam, p.295 et Mohamad Dashti, Nahjul Hayat, hadith 164: حُبِّبَ إِلَیَّ مِنْ دُنْیاکمْ ثَلَاثٌ تِلاوَةُ کِتَابِ اللهِ وَ النَّظَرُ فِی وَجهِ رَسولِ اللَّهِ وَ الاِنفَاقُ فِی سَبیلِ اللَّهِ
2] Tafsir Bour’han, vol.1, p.19 : وَ عَنْ أَنَسٍ، قَالَ: قَالَ لِي رَسُولُ اَللَّهِ (صَلَّى اَللَّهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ): «يَا بُنَيَّ، لاَ تَغْفُلْ عَنْ قِرَاءَةِ اَلْقُرْآنِ - إِذَا أَصْبَحْتَ، وَ إِذَا أَمْسَيْتَ - فَإِنَّ اَلْقُرْآنَ يُحْيِي اَلْقَلْبَ اَلْمَيِّتَ، وَ يَنْهَى عَنِ اَلْفَحْشَاءِ وَ اَلْمُنْكَرِ».
3] Waram ben Abi Firas, Tanbih Al-Khawatir wa Nazhat Al-Nawazir, Vol.2, p.236: عَنْ أَبِي عَبْدِ اَللَّهِ جَعْفَرِ بْنِ مُحَمَّدٍ اَلصَّادِقِ عَلَيْهِ السَّلاَمُ : فِي قَوْلِهِ تَعَالَى اَلَّذِينَ آتَيْنٰاهُمُ اَلْكِتٰابَ يَتْلُونَهُ حَقَّ تِلاٰوَتِهِ قَالَ يُرَتِّلُونَ آيَاتِهِ وَ يَتَفَهَّمُونَ مَعَانِيَهُ وَ يَعْمَلُونَ بِأَحْكَامِهِ وَ يَرْجُونَ وَعْدَهُ وَ يَخْشَوْنَ عَذَابَهُ وَ يَتَمَثَّلُونَ قِصَصَهُ وَ يَعْتَبِرُونَ أَمْثَالَهُ وَ يَأْتُونَ أَوَامِرَهُ وَ يَجْتَنِبُونَ نَوَاهِيَهُ
4] Mohammad Baqir Majlissi, Bihar Anwar, Vol.79, p.27, hadith 272689 : عن أبي عبد اللّه، عن آبائه عليهم السّلام قال: إنّ فاطمة عليها السّلام لمّا احتضرت أوصت عليّا عليه السّلام، فقالت: إذا أنا متّ فتولّ أنت غسلي، و جهّزني، و صلّ عليّ، و أنزلني قبري، و ألحدني، و سوّ التراب عليّ، و اجلس عند رأسي قبالة وجهي فأكثر من تلاوة القرآن...
5] Cheikh Toussi, Al-Amali, Vol.1, p.454 : قَالَ رَسُولُ اَللَّهِ (صَلَّى اَللَّهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ) : اَلنَّظَرُ إِلَى اَلْعَالِمِ عِبَادَةٌ، وَ اَلنَّظَرُ إِلَى اَلْإِمَامِ اَلْمُقْسِطِ عِبَادَةٌ، وَ اَلنَّظَرُ إِلَى اَلْوَالِدَيْنِ بِرَأْفَةٍ وَ رَحْمَةٍ عِبَادَةٌ، وَ اَلنَّظَرُ إِلَى أَخٍ تَوَدُّهُ فِي اَللَّهِ (عَزَّ وَ جَلَّ) عِبَادَةٌ.
6] Coran (76 : 8-9) : وَ يُطْعِمُونَ اَلطَّعٰامَ عَلىٰ حُبِّهِ مِسْكِيناً وَ يَتِيماً وَ أَسِيرا إِنَّمٰا نُطْعِمُكُمْ لِوَجْهِ اَللّٰهِ لاٰ نُرِيدُ مِنْكُمْ جَزٰاءً وَ لاٰ شُكُوراً
Imam Muhammad al-Baqir as
Le CGRI simule la "prise" de Haïfa..?
Les chroniqueurs militaires de tout bord en conviennent ce mercredi matin 22 décembre du fait que la 15ème manœuvre militaire d’ampleur des forces armées iraniennes à avoir été organisé depuis le décembre 2020, et que l’Iran a baptisé Grand Prophète 17 et dont le troisième jour se déroule en ce moment même, entre autres théâtres dans les eaux du golfe Persique et
du détroit d’Hormuz, a quelque chose de parfaitement spectaculaire aussi bien en termes d’images inouïes qu’en reproduisent en temps réel depuis 72 heures les médias iraniens que par les détails que les organisateurs tiennent à communiquer pour chaque secteur opérationnel impliqué, aérospatial, navale, et côtière, où l’élément « missile » est omniprésent, que ce soit de type balistique, ou de croisière ou encore de ces fameux drones à sens unique qui se sont fait connaître en 2019 quand Ansarallah yéménite, ingénieux fabriquant, s’en est servi pour frapper le nerf de la guerre US-OTAN-Israël à son encontre, le pétrole, quitte à être sacré unique force armée à avoir pesé de tout son poids sur le destin énergétique du monde.
La chaîne de Sa Majesté « Sky News » tout comme l’agence Reuters vont jusqu’à mettre en garde contre l’émergence d’un équivalent « iranien » de ce monopole médiatique américano-otanien qui consiste, « en cas de guerre » à « en couvrir les vicissitudes à mesure que les événements se reproduisent », ce qui « s’avère un réel danger pour toute opération future dans la mesure où le public occidental n’a guère l’habitude de suivre en direct ses défaites, habitué qu’il est à se voir toujours en vainqueur ».
Au fait les médias de Sa Majesté ne mentent pas complètement mais, à leur habitude, ils ne disent pas non plus trop ouvertement toute la vérité car ce que les forces iraniennes sont sur le point de mettre en scène depuis trois jours sous les yeux ahuris des généraux du CentCom, de la Ve flotte et évidemment de Tel-Aviv est moins une démonstration de force de pacotille que la liquidation « simulée » d’Israël d’une part et de toute force ou décrite comme telle qui s’y opposerait, si d’aventure les F-35 Adir décollaient des bases de Nevatim, d’al-Udeid ou d’al-Dhara, et ce, en empruntant le ciel saoudien, qui comme le disait le porte-parole d’Ansarallah ne s’ouvre que sur les ennemis des Musulmans, venaient à s’aventurer dans l’espace aérien iranien.
C’est ainsi que de rares observateurs ont cru voir Haïfa et sa base naval « Alit » qui à tout hasard a connu son second explosion en l’espace de quatre mois, mardi 15 décembre, quand un sous-marin israélien de classe Dolphin a été mortellement accidenté par « un mystérieux court-circuit » qui a fini par déclencher un incendie puis « la mise hors service du bâtiment » un peu comme en septembre de cette même année où un navire des commandos navals « imbattables » d’Israël, Shaytet-13 que Wikipedia compare à la Royale Navy en termes d’invincibilité, a pris là encore feu « à tout hasard » et en plein exercice en « mettant cette fois hors service un effectif de Shaytet-13 ». La disparition de Haïfa a-t-elle été simulée ?
Une vidéo de 15 minutes tournée au premier jour de l’exercice visualisent des nuées de drones Shahed-129, Mohajer-6 et de ce mystérieux UAV iranien dont le nom, Bavar, est de plus en plus entendu mais les images ne sont pas disponibles, qui ciblent à coup de bombe intelligente Qaem et de missile intelligent air-sol Almas (diamant) des installations côtières lesquelles semblent être des répliques des sites pétrochimiques de Haïfa, largement permissibles au moindre secousse, avec leurs réseaux de pipelines, propres à transiter du méthanol et de substances pétrochimiques, et leurs stocks d’ammoniac et d’éthylène ou alors leurs réservoirs de nitrogène et d’eau potable et d’air compressé ou de système d’extinction de feu qu’en Arabie les Samad et les Qassef K2 yéménites ont si largement et si triomphalement atteints. Avouons que ce petit missile à moteur jet, à combustible solide, d’une portée de 8 km et doté d’ailerons rétractables ne rate même pas une seule cible, équipé qu’il est de censeurs thermique et qui lui joue le rôle de dispositif de navigation.
Mais juste plus impressionnant encore, ce sont les drones Omid qui juste avant les frappes, décollent depuis des submersibles pour atteindre les côtes avec la mission de perturber les radars ennemis et là on y voit les radars de Dôme de fer. Mais plus impressionnant que le chapitre des drones, ce sont des vedettes rapides de classe Ashoura, équipés non seulement de missiles anti-navire ou de roquettes comme les analystes israéliens tendent à le répéter à satiété, mais de torpilles et de plus mortelle qui soit au monde, Hoot, redoutable arme qui n’existe qu’en Iran et qui est au fait un missile hypervéloce dont la vitesse, actuellement de 360 km/h pourrait atteindre jusqu’à 500 km/h grâce au phénomène de supercavitation.