
تقي زاده
Pourquoi Israël n'a pas réagi à la spectaculaire opération anti-pirate de mer US du CGRI en mer d'Oman?
Le vendredi 31 octobre, Israël qui venait d'envoyer un de ses F-15 escorter un B1 américain dont la mission consistait à survoler, au-dessus du détroit d'Hormuz, en se faisant plus visible qu'il ne fallait aux radars ultra performants iraniens, histoire d'intimider l'Iran, une tentative assez risible à laquelle les Iraniens n'ont pas tardé à répondre quelques heures plus tard, en annonçant avoir déjà fabriqué 25 kg d'uranium enrichi à 60%, n'avait, alors, aucune idée de ce méga coup qui se préparait en mer d'Oman. Aussi, depuis ce mercredi 3 novembre, date à la quelle la force navale du CGRI a diffusé pour la première fois et à la grande surprise des Yankee les images ahurissantes de sa chasse aux pirates de mer US qui tentaient, navires USS Sullivan et Murphy et Sentinel à l'appui, d'empêcher les forces iraniennes de saisir le pétrole iranien et de le ramener au bercail, c'est motus bouche-cousue à Tel-Aviv!
l'Algérie demandera-t-elle à l'Iran des missiles tactiques Qiam?
L'axe US/Israël/France qui "colonise" le Maroc a amorcé un jeu fort dangereux: tuer des civils algériens en plein Sahara occidental à coup de drone au risque de provoquer une foudroyante riposte de l'Algérie. Quelle sera la nature de cette riposte? L'Algérie déploie des lanceurs de missiles à la frontière avec le Maroc, après avoir accusé le Royaume d'avoir visé deux camions en route vers la Mauritanie, tuant 3 Algériens, a-t-on appris du quotidien en ligne Raï al-Youm, citant des médias espagnols. Des médias espagnols ont rapporté que l'armée algérienne avait déployé un groupe de lanceurs de missiles près de la frontière avec le Maroc, après que l'Algérie a accusé le Royaume d'avoir visé deux camions en route vers la Mauritanie, causant la mort de trois Algériens. Jeudi 4 novembre, le journal espagnol La Razon a publié des images montrant le déploiement par l'Algérie de plates-formes de missiles près de la frontière avec le Maroc, sans préciser où elle les a obtenues. Il n'a pas encore été possible de vérifier l’exactitude de ce qu’a rapporté le journal espagnol chez les sources algériennes, qu'elles soient officielles ou médiatiques. Le journal précise que des images satellites montrent le déploiement par l'armée algérienne de sept lanceurs mobiles de missiles dont la portée n'a pas été déterminée.
Lire aussi: Maghreb Press du 3 novembre 2021
Le journal ajoute que le récent incident, dans lequel trois Algériens ont perdu la vie, a provoqué un état de « tension maximale entre les deux pays », se demandant si une guerre imminente éclatera aux portes de l'Espagne. La Razon réaffirme que le Maroc est également prêt à riposter en cas d’une offensive algérienne. La présidence algérienne a annoncé mercredi que l'incident ne resterait pas impuni.
Deux officiers supérieurs disparaissent hors d'Israël
Le régime sioniste paiera cher le martyre d’un prisonnier palestinien, a mis en garde le Jihad islamique, et ce, alors que deux officiers israéliens ont été détenus en dehors des territoires occupés.
Khaled al-Batsh, membre du bureau politique du Mouvement du Jihad islamique a mis en garde le régime sioniste sur les conséquences du martyre de chacun des prisonniers en grève de la faim dans les prisons du régime israélien, a rapporté Palestine al-Yawm ce samedi 6 novembre.
Le haut dirigeant du Jihad islamique s’adressait à un rassemblement de Palestiniens devant le bureau de la Croix-Rouge à Gaza en guise de solidarité avec les prisonniers palestiniens.
Il a appelé les médiateurs à prendre des mesures immédiates pour secourir les prisonniers en grève de la faim et à faire arrêter les actions illégales contre les détenus dans les prisons sionistes.
La grève de la faim de six prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes se poursuit, a affirmé Palestine Al-Yawm précisant que l’un d’entre eux, nommé « Kaid al-Fasfus » est en grève depuis 115 jours consécutifs.
L’Iran annonce des manœuvres militaires aériennes, terrestres et navales...
Le contre-amiral Habibollah Sayari, commandant de la base militaire Zolfaqar de l’armée de la République islamique d’Iran a déclaré que « les principales étapes et la phase opérationnelle de l’exercice conjoint Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran débuteront demain 7 novembre avec la participation des quatre forces armées. »
« La phase principale et la phase opérationnelle de cet exercice conjoint, avec la participation des unités des forces terrestres, de la défense aérienne, navale, de l’armée de l’air et de la base de défense aérienne se dérouleront dans une zone de plus d’un million de kilomètres carrés au sud-est du pays, de l’est de Jask au port de Gwadar aux confins des provinces d’Hormozgan et du Sistan et du Baloutchistan sur terre et, de l’est du détroit d’Hormuz à l’orbite de 10 degrés au nord de l’océan Indien en mer et d’une partie de la mer Rouge », a déclaré le contre-amiral Sayari.
Karabakh : les routes appartiennent aux pays qui les empruntent (Russie)
Depuis que le président azéri a enfourché à l'instigation de ses amis israéliens et de son confident le Sultan Erdogan le cheval anti Iran injectant une bonne dose de sionistes et de terroristes takfiristes non loin des frontières iraniennes et puis et surtout en exigeant des taxes aux chauffeurs routiers iraniens chaque fois que ces derniers veulent traverser un petit tronçon de quelques kilomètres dans le Haut-Karabakh pour se rendre en Arménie, quitte à courir une crise ouverte potentiellement capable de devenir une escalade militaire Azerbaïdjan-Iran.
Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu le vice-premier ministre russe, Alexei Overchuk, informe le bureau de presse du Premier ministre.
Le Premier ministre a salué la visite du vice-premier ministre russe Alexei Overchuk en Arménie, notant qu'il s'agit d'une bonne occasion de discuter de l'agenda actuel. Jusqu'ici la Russie avait refusé de se positionner en faveur ou en défaveur de l'Iran ce qui semble avoir changé.
la réponse iranienne au B1 US?
Le contre-amiral Habibollah Sayari, commandant de la base militaire Zolfaqar de l’armée de la République islamique d’Iran a déclaré que « les principales étapes et la phase opérationnelle de l’exercice conjoint Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran débuteront demain 7 novembre avec la participation des quatre forces armées. »
Les étapes préliminaires et d’entraînement de l’exercice Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran ont été effectuées au cours des jours précédents.
« La phase principale et la phase opérationnelle de cet exercice conjoint, avec la participation des unités des forces terrestres, de la défense aérienne, navale, de l’armée de l’air et de la base de défense aérienne se dérouleront dans une zone de plus d’un million de kilomètres carrés au sud-est du pays, de l’est de Jask au port de Gwadar aux confins des provinces d’Hormozgan et du Sistan et du Baloutchistan sur terre et, de l’est du détroit d’Hormuz à l’orbite de 10 degrés au nord de l’océan Indien en mer et d’une partie de la mer Rouge », a déclaré le contre-amiral Sayari.
Il a ajouté que « cet exercice a commencé ses étapes préliminaires la semaine dernière et entrera dans ses étapes principales à partir de demain, et son objectif est d’augmenter la capacité de combat de l’armée de la République islamique d’Iran ».
« Une vaste zone opérationnelle, une haute maîtrise de renseignement, l’utilisation d’équipements et de munitions de renseignement indigènes, la présence d’unités de drones, l’utilisation de capacités de guerre électronique et le système de contrôle de l’armée de la République islamique d’Iran sont les caractéristiques de cet exercice », a précisé le contre-amiral Sayari.
Le vendredi 31 octobre, peu après le cuisant revers de la 5e Flotte à détourner en pleine mer d’Oman le pétrole iranien, l’US Air Force a procédé à un bombage de torse aérien en envoyant un B1 survoler le golfe Persique et les côtes iraniennes façon de se défouler après une pareille déculottée. Mais le B1 est-il capable de briser la DCA iranienne ?
L’exercice conjoint spécialisé de défense aérienne intitulé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat » est organisé depuis plusieurs années conjointement entre l’armée et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
La phase opérationnelle de la dixième édition de l’exercice de l’armée de l’air, baptisé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat 1400 », s’est déroulée dans les zones désertiques du centre de l’Iran avec la participation du réseau de défense aérienne du pays ainsi que de divers radars de reconnaissance, de systèmes de défense aérienne antimissiles à courte et moyenne portées couvrant toutes les altitudes.
Au cours de l’exercice, de nouveaux systèmes de défense aérienne à courte portée de fabrication nationale (antimissiles et anti-drones) de l’armée et du CGRI ont été dévoilés et testés en plein succès, y compris Joshan, Majid, Dezful et Zubin.
Le système de défense aérienne Joshan dévoilé pour la première fois lors de l’exercice fonctionne à partir de l’interaction de missiles Sayyad-3 avec un radar passif.
Les radars actifs et passifs sont parmi les radars les plus connus au monde. Un radar passif n’émet aucun signal et fonctionne à partir de la réception des réflexions des signaux par l’objet à détecter. Ce type de radar utilise une source de rayonnement non coopérative.
L’utilisation de radars passifs présente de nombreux avantages. Le plus important de ces avantages est la capacité spéciale de détecter des cibles avec une faible section efficace radar et des cibles volantes à haute altitude et à basse vitesse. Ce système peut être déployé dans différentes régions du pays. Aucune onde n’est émise par le radar passif de système de défense aérienne de Joshan, il est donc peu probable qu’elle soit détectée par les systèmes d’espionnage ennemis ; et l’ennemi ne peut pas l’attaquer.
En cas de l’approche des cibles hostiles, le radar passif transmet leurs données au système de défense aérienne de Joshan équipé de missiles Sayyad 3 d’une portée de 120 km, et les missiles sont tirés immédiatement.
Lors du récent exercice, en plus des radars de détection précoce d’al-Fajr 2, Kavosh, Meraj, Fatah et Bashir, le radar Qods est également a été mis en service pour la première fois dans le réseau intégré de défense aérienne du pays.
Soudan: Israël piégé ?
Le processus de normalisation des relations avec le régime sioniste implose ; Tel-Aviv devrait reconsidérer son soutien au coup d’État militaire au Soudan, a écrit le journal Haaretz dans un article intitulé « D’abord l’Arabie saoudite, maintenant le Soudan : pourquoi la stratégie de normalisation d’Israël implose ? »
Un an et deux jours après l’annonce festive selon laquelle le Soudan et Israël avaient convenu de normaliser leurs relations, Tel-Aviv se trouve face à un dilemme stratégique survenu à la suite de la prise de pouvoir par l’armée soudanaise à Khartoum, affirme le journal dans son numéro du vendredi 5 novembre.
Les spéculations sur la complicité – pour ne pas dire l’implication directe - des responsables israéliens dans le complot ont fait surface presque immédiatement après la publication d’un rapport indiquant qu’une délégation de sécurité soudanaise s’est secrètement rendue dans les territoires occupés, il y a quelques semaines, indique Haaretz.
Pour le journal israélien, les spéculations semblent être validées à la lumière de la révélation de la visite d’une délégation israélienne composée de représentants du ministère des Affaires militaires et du Mossad effectuée à Khartoum au lendemain du coup d’État pour des entretiens sur des questions non spécifiées.
À l’heure qu’il est, a poursuit le journal, on ignore qui a dirigé la partie israélienne. Mais du côté de Khartoum, c’est probablement Mohamed Hamdan Dagalo, le tristement célèbre commandant des Forces paramilitaires de soutien rapide et un allié clé du général Abdel Fattah al-Burhan, chef des Forces armées soudanaises et l’homme responsable du putsch, qui a présidé la délégation soudanaise.
Malheureusement, même s’il n’y a aucune raison de croire que l’armée israélienne et les responsables du renseignement ont été complices de la prise de contrôle militaire (une possibilité sur laquelle même certains journalistes israéliens ont ouvertement spéculé), Israël est loin d’être un spectateur innocent, a dénoncé Haaretz.
Israël est une partie prenante ayant des intérêts particuliers, formellement liés à la transition politique du Soudan, souligne Haaretz évoquant haut et fort la décision insensée de l’administration Trump l’année dernière de forcer Khartoum à accepter de normaliser les relations avec Tel-Aviv en échange d’un ensemble d’incitations financières vitales, y compris le retrait tant attendu du Soudan de la liste noire des États-Unis.
À une époque où le Soudan était gouverné par un accord de cohabitation fragile entre les parties prenantes militaires et civiles et subissait un délicat processus de « démocratisation », une décision aussi controversée que la reconnaissance d’Israël risquait de renforcer davantage les éléments qui constituaient le plus grand obstacle à une transition en douceur vers un gouvernement civil, a analysé Haaretz.
Plus loin dans l’article, le journal accuse l’ancien Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d’avoir mis de côté les intérêts à long terme d’Israël au profit d’une victoire à court terme dans les relations publiques sous forme d’un nouvel accord de normalisation avec un pays musulman. Ce faisant, il a rejoint Donald Trump, alors président des États-Unis, afin de remporter une victoire rapide à peine deux semaines avant l’élection présidentielle américaine.
Cependant, il est trop tôt pour dire comment se déroulera le coup d’État militaire au Soudan, mais les récentes actions israéliennes montrent que Tel-Aviv n’a pas de véritable politique envers Khartoum. Les relations israélo-soudanaises ont besoin d’une perspective plus large et plus subtile, d’autant plus que les nouveaux chefs militaires au Soudan n’ont pas réussi à obtenir la légitimité de Washington et d’autres grandes puissances occidentales.
À cet égard, la forte condamnation de l’administration Biden, qui a déjà suspendu 700 millions de dollars d’aide financière au Soudan, devrait entraver le rapprochement entre Israël et les dirigeants soudanais plutôt qu’à le stimuler, comme Tel-Aviv semble déterminé à le montrer, ironise Haaretz.
Le fait que des responsables israéliens ont confirmé le rapport sur la visite de la délégation israélienne à Khartoum la semaine dernière suggère que certains à Tel-Aviv jugent utile de démontrer qu’Israël remet en cause le consensus de ses alliés sur la manière de réagir au putsch au Soudan, a fait noter Haaretz.
Contrairement à l’acquiescement mondial au coup d’État contre-révolutionnaire en Égypte qui a renversé le gouvernement de Mohammed Morsi, il est peu probable que les puissances occidentales acceptent le putsch contre-révolutionnaire à Khartoum, a estimé le journal.
Renverser un leader musulman, même s’il a été élu démocratiquement, est une chose, détourner un processus politique qui promet une démocratie à l’occidentale en est complètement une autre, a conclu Haaretz avant d’appeler le nouveau Premier ministre israélien et son cabinet à reconsidérer leur approche par rapport à Khartoum.
Uranium à 90% : l'Iran est loin?...
Que signifie avoir 25 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 % et de pouvoir atteindre promptement les 90 % ? La « bombe » est-elle prête ? La panique de Washington et de Tel-Aviv en est la preuve ?
Dans un récent article publié par Rai Al-Youm, Abdel Bari Atwan a écrit : « Les États-Unis d’Amérique ont envoyé un bombardier géant B-1 capable de transporter des bombes nucléaires, accompagné d’un avion F-15 israélien, dans l’espace aérien du golfe Persique. L’Iran a riposté en révélant que des commandos du CGRI avaient libéré un pétrolier saisi par des navires de guerre américains dans la mer d’Oman, après un atterrissage bien planifié à bord du navire. Washington ne répond pas et rejette catégoriquement cette attaque. »
La mesure provocatrice américaine est venue en réponse aux conseils israéliens exprimés par Dennis Ross, l’envoyé américain et ancien conseiller d’Obama au Moyen-Orient, dans un article dans lequel il a déclaré : « L’administration américaine devrait adresser des menaces claires à l’Iran quant à son intention de recourir à la force s’il ne revient pas aux négociations de Vienne ».
Behrouz Kamalvandi porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a répondu à ces menaces en révélant que les réserves iraniennes d’uranium enrichi à 60 % dépassaient à peu près les 25 kilogrammes, et celles d’uranium enrichi à 20 % dépassaient les 210 kilogrammes.
M. Kamalvandi a confirmé que les scientifiques du pays et les superviseurs des opérations d’enrichissement et des programmes de centrifugation ont la capacité et l’efficacité d’augmenter le taux d’enrichissement à 90 % à tout moment, ce qui est le pourcentage nécessaire pour produire des armes nucléaires.
Selon Abdel Bari Atwan, les Israéliens, qui sont les plus inquiets au Moyen-Orient, de cette accélération des progrès nucléaires iraniens dans le domaine de l’enrichissement, disent que l’Iran est au bord de l’accès à la bombe nucléaire, et peut produire une bombe en quelques jours, car tous les paramètres sont prêts, dont l’uranium enrichi moderne, les engins centrifuges en quantité suffisante et l’uranium métal, et enfin, il dispose de missiles et de drones capables d’emporter des ogives nucléaires.
« Dennis Ross est le premier à révéler cette préoccupation israélienne dans son article du journal Foreign Policy, et a utilisé la description du “seuil nucléaire”. Mais force est de constater que l’administration Biden ne répond pas aux incitations de Tel-Aviv et ne s’engage pas dans une confrontation avec l’Iran, d’autant plus qu’elle n’a pas pansé les plaies de la grande défaite en Afghanistan, qui signifie l’effondrement du nouveau “siècle américain”, et avec lui l’hégémonie américaine sur le monde », souligne Rai Al-Youm.
En effet, ce que M. Kamalvandi a mentionné pour la première fois au sujet du stock d’uranium enrichi à 60 % de son pays est un message à Israël, qui mène actuellement des manœuvres avec toutes les armes en vue de frapper l’Iran au cas où les négociations nucléaires de Vienne échoueraient. Tout comme d’autres déclarations officielles des Iraniens, les propos du porte-parole de l’OIEA soulignent que « nous sommes prêts à toutes les possibilités, et la réponse à votre agression sera surprenante par son ampleur et beaucoup plus dangereuse que vous ne le pensez ».
Le gouvernement israélien et sa direction militaire vont-ils démanteler les symboles de ce message et abandonner leur arrogance ? La « fausse » réponse est non, comme une tentative de rassurer ses colons qui ne se sentent pas en sécurité et s’attendent à un avenir sombre pour leur entité, et beaucoup d’entre eux ont commencé à faire leurs valises en vue de partir, conclut l’article.
Idlib: Iskandar chasse le Sultan ...
Le bluff du Sultan dans le nord syrien commence à lui coûter trop cher : outre que le coup de bluff risque de se traduire par l'émergence de deux bases aériennes d'envergure russes à Qamichli truffées de Su-35 et de S-400 en connexion avec Hmeimim et ce, au grand dam d'Incirlik, la Russie pourrait être tenté de tirersa vengeance "arménienne" à Idlib.
On se rappelle en effet comment la Turque s'est bien moquée des Iskandar et des Pantsir-S arméniens dans le Haut Karabakh à l'aide de tout un plan d'attaque mis en oeuvre par l'OTAN et fourni à Aliev lequel plan donnait les coordonnés des sites de DCA d'Arménie aux unités de drones de Bayraktar. Or la Russie menace désormais de pulvériser les mercenaires de la Turquie à coup d'Iskandar et là, les Bayraktar turcs ne sauraient pas de grand recours.
En vue de réprimer les ambitions d'Ankara, la Russie met en place une nouvelle base militaire près de Manbij, à l’est d'Alep. Elle aurait l'intention de déployer un système de défense antiaérienne à longue portée S-400 dans le nord-est. Des systèmes de défense antiaérienne Pantsir-S et des antennes radars à courte portée sont déjà déployés à l'aéroport de Qamichli. Au cours des derniers jours, les forces russes et les troupes syriennes ont pris part à une série d'exercices militaires conjoints dans le nord et le nord-est de la Syrie en coordination avec les Forces démocratiques syriennes (FDS).
Les exercices visent à faire étalage de la ferme volonté de Damas et de ses alliés de contrecarrer toute attaque de l’armée turque visant les FDS afin de protéger la stabilité et la sécurité de la région. les miliciens kurdes des FDS et l’armée syrienne ne peuvent pas être considérés comme de véritables alliés ; ils sont simplement contraints de coopérer face à un ennemi commun qu’est la Turquie.
Signe des temps, l'action d'envergure de la Syrie et de la Russie contre la Turquie qui défend contre ses intérêts l les intérêts US/OTAN commence à intéresser voire à impliquer la Chine, inquiète de la présence des séparatistes de Xinjiang à Idlib. L'agence de presse officielle syrienne SANA a fait part, vendredi 5 novembre, d’une conversation téléphonique entre le président Bachar Assad et son homologue chinois Xi Jinping. Selon SANA, les deux présidents ont discuté des relations bilatérales entre Damas et Pékin et des moyens de développer les coopérations mutuelles.Lors de cet entretien téléphonique, Bachar Assad a déclaré que Damas était prête à contribuer à l’essor des liens entre les institutions gouvernementales des deux pays, notamment parce que la Syrie connaît une sécurité de plus en plus stable. Il a ajouté que l'initiative la Ceinture et la Route pourrait épanouir l’économie et accélérer le développement.
Dans une autre partie de ce rare contact téléphonique, le président syrien a remercié son homologue chinois pour l'importante aide humanitaire que la Chine avait offerte au peuple syrien pour alléger ses souffrances au cours des dernières années. Bachar Assad a ensuite réaffirmé que la Syrie était déterminée à libérer toutes ses terres de la présence des terroristes et des forces étrangères occupantes et à faire avancer en même temps le processus du dialogue entre les partis politiques sans aucune ingérence extérieure jusqu'à atteindre une stabilité totale.
De son côté, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la Chine accordait une importance toute particulière au développement des relations sino-syriennes. « Nous saluons la participation de la Syrie à l'initiative de "la Ceinture et la Route" et à l'initiative du développement mondial », a déclaré M. Xi, selon la CGTN. Selon le président chinois, Pékin est prêt à travailler avec Damas pour favoriser l’organisation d’un dialogue en Syrie.
Les relations sino-syriennes ont beaucoup progressé depuis 2021. En juillet, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est rendu à Damas pour une visite officielle, devenant le premier responsable chinois à se rendre en Syrie depuis le déclenchement de la guerre en 2011. Notons que la Chine a fourni un important soutien militaire à l'armée syrienne dans sa lutte contre les takfiristes ouighoures qui opèrent au nord-ouest d’Idlib. Un axe Syrie-Résistance-Russie-Chine est-il sur le point de se former contre US/OTAN dans le nord de la Syrie?
CGRI: "pirates de mer" israéliens paniquent!
Le vendredi 31 octobre, Israël qui venait d'envoyer un de ses F-15 escorter un B1 américain dont la mission consistait à survoler, au-dessus du détroit d'Hormuz, en se faisant plus visible qu'il ne fallait aux radars ultra performants iraniens, histoire d'intimider l'Iran,
une tentative assez risible à laquelle les Iraniens n'ont pas tardé à répondre quelques heures plus tard, en annonçant avoir déjà fabriqué 25 kg d'uranium enrichi à 60%, n'avait, alors, aucune idée de ce méga coup qui se préparait en mer d'Oman. Aussi, depuis ce mercredi 3 novembre, date à la quelle la force navale du CGRI a diffusé pour la première fois et à la grande surprise des Yankee les images ahurissantes de sa chasse aux pirates de mer US qui tentaient, navires USS Sullivan et Murphy et Sentinel à l'appui, d'empêcher les forces iraniennes de saisir le pétrole iranien et de le ramener au bercail, c'est motus bouche-cousue à Tel-Aviv!
Elles renvoient à toutes ces déculottées "navales" que l'entité connait depuis le mois de mai, et qui ont commencé d'abord par le blocage du site offshore Tamar au second jours de l'opération de l’Épée de Qods sous les coups des missiles antinavire et des drones sous marins de Gaza et qui se sont poursuivis par ces "étranges" incidents visant tour à tour "les navires puis les commandos marins israéliens" et qui ont poussé l'entité à suspendre même le cours de leurs entrainement , puisque " des incendies et des mutilations de soldats ou des collisions entre navires devenait trop légion". D'ailleurs ces déboires ont fini par pousser Israël à renoncer à déployer ses propres sous-marins au détroit de Bab el-Mandeb où il a peur d'Ansarallah et de ses drones et mines, et à n'agir qu'à l'ombre de la Ve flotte.
Il y a trois semaines, en effet, juste après l'annonce de la création d'une Task Force 59 de drone US à Bahreïn, Israël a annoncé pompeusement avoir mené son premier exercice naval conjoint avec la Ve flotte en mer Rouge comme si cette intégration NavCent l'immunisait automatiquement . c'était sans compter avec la dynamisme anti-empire inhérente à l'axe de la Résistance, qui n'en déplaise à l'US Air Force et à ses B1 , sillonnent toutes les mers et les détroits de la région.
Ce mercredi alors même que les Sionistes comptaient faire sensation en annonçant à partir de ce 5 novembre, la tenue d'une nouvelle manœuvre navale conjointe avec l'US Navy, "impliquant pendant deux semaines, des forces '''antiterroristes"", des forces de commando et des forces d’attaque à découvert, et simulant des techniques de guerre dans des zones ouvertes et des environnements urbains », les images choc du CGRI sont tombées.. Désormais Israël peut-il réellement compter sur NavCent pour l'installer définitivement en mer Rouge soit sur ces îles yéménites de Socotra et de Mion où il a pour mission de couper le corridor anti sanction US de la Résistance? A en juger cette information qui au contraire de celle liée au premier face-à-face naval US Navy /CGRI en mer d'Oman fait la manchette de tous les médias israéliens ce samedi la réponse serait "NON".
Times of Israel écrit : "Le ministère de la Protection de l’environnement a notifié mercredi à une société publique d’oléoducs qu’il n’accorderait pas de permis pour un projet visant à utiliser une route terrestre israélienne pour acheminer le pétrole brut du Golfe vers l’Europe, invoquant des inquiétudes quant à d’éventuelles fuites. Cette décision, annoncée mercredi, fait pratiquement échouer un contrat lucratif de dix ans signé en décembre entre des responsables israéliens et émiratis, qui aurait permis d’augmenter considérablement la quantité de pétrole pompée dans les terminaux d’Eilat et d’Ashkelon. Le projet avait été critiqué par des militants et d’autres groupes, qui ont fait remarquer que l’oléoduc vieillissant était déjà responsable du pire déversement environnemental jamais constaté dans le pays, et qui craignaient qu’un autre incident ne dévaste le riche éventail de coraux de la mer Rouge au large d’Eilat, tout en nuisant au tourisme dans la ville. La proposition a été gelée par le ministère en juillet.
" Une pollution de corail ou .... la crainte d'une Epée de Qods bis ... ou d'une opération anti piratage signée Résistance en plein Eilat? n'est ce pas que Tamar contient du gaz palestinien piraté et que Léviathan pompe le gaz libanais ? ... Le commandant en chef du CGRI, département Ghazvin le répétait ce matin : "L'US Navy s'est réduit au rang d'un vulgaire pirate de mer que nous pourchassons..." Alors Israël, pas même besoin d'en parler ...