تقي زاده

تقي زاده

*La Science d’Allah :*
*A quoi mène la connaissance d’Allah ?*
N°1

*Être musulman c’est croire en Allah, Créateur de l’Univers et s’engager à Lui obéir, L’adorer comme il se doit dans l’espoir de Le rencontrer dans Sa Toute Miséricorde.*

*Avoir la foi en Allah est une chose et avoir la connaissance d’Allah qui permet de vivre une vie dans Son adoration, soumis à Ses commandements en est une autre. Qu’est-ce qui pousse à passer un musulman à l’action et à aligner sa vie à l’Obéissance du Tout-Miséricordieux ?*
*Beaucoup d’éléments peuvent le déterminer.* *Pourtant une science est aussi déterminante qu’accessible dans ce parcours.*

*La connaissance d’Allah :*
Définition*
C’est l’acte intellectuel par lequel le musulman, le croyant recherche à saisir qui est son Créateur, à apprendre à Le connaître dans le but de L’adorer.
C’est la plus grande forme d’adoration, la base de toute acte cultuel censé être pratiqué dans l’unique but de satisfaire son Créateur. Elle est le premier devoir du musulman sur Terre puisqu’elle lui permettra :
*d’atteindre le Tawhid*
*de L’aimer*
*de savoir comment L’adorer*
*d’avoir un coeur et une âme purs*
 
*La valeur de la connaissance de Dieu,*
 
"Si les hommes connaissaient la valeur de la connaissance de Dieu, ils ne jetteraient pas leurs regards sur les attraits de la vie de ce monde.* *[…] 
En vérité, la connaissance de Dieu est le compagnon et l’ami de toute solitude, la lumière de toute obscurité, la force de toute faiblesse et le remède de toute maladie."*
 
*Imâm Sâdeq, Al-Kâfi, 8/247/347*
 
A suivre ...

Le Messager d’Allah (pslf), décrivant le croyant a dit :

*Le croyant est doux dans ses gestes.* 

*Il est beau à regarder.*

*Il vise le sommet des choses.*

*Il a un caractère agréable, ne tient pas rigueur à ceux qui le détestent.* 

*N’est pas crédule vis-à-vis de ceux qu’il aime.* 

*Ses provisions sont moindres et il aide beaucoup les autres.*

*Il excelle dans son travail comme si quelqu’un l’observe et il ne surveille pas les autres.*

*Il est généreux en donation, ne rebute jamais un nécessiteux.*

*Il mesure ses paroles, retient sa langue.*

*N’accepte pas l’injustice même s’il s’agit de son ami.*

*Ne rejette pas la vérité même si elle provenait de son ennemi.*

*Il n’apprend que dans le but de savoir et il n’acquière le savoir que pour agir.*

*Il est plein de tact, quand il est avec les gens de la vie d’ici bas et il est le plus pieux quand il est avec les gens qui parlent de l’au-delà.*

*Biharu-ul-Anwar : 67/71/34*

*L’Imam*

*Zaynu-ul-Abidine (as) a dit :*
*Le Messager est passé à proximité d’un groupe qui transportaient des pierres, il leur dit : Que faites vous ? Ils dirent :* *Nous testons le plus fort du moins fort parmi nous. Il dit :* *Voulez-vous que je vous apprenne, qui est le plus fort du moins fort parmi vous ? Ils dirent :* *Oui Messager d’Allah.
* *Il dit :*  *Le plus fort et le plus puissant parmi vous est celui qui ne commet pas de péché ou de mensonge lorsqu’il est satisfait, qui ne dévie pas de la vérité lorsqu’il est en colère et qui ne s’accapare pas ce à quoi il n’a pas droit, s’il est puissant.  
*Ma’ani-al-Akhbar : 366/1*
samedi, 06 novembre 2021 22:14

Hadith du jour: Les mérites des mères

Le vénéré prophète* *Muhammad (Paix, Bénédictions et Salut d’Allah sur lui-même et sa sainte famille) a dit:*


*"Lorsqu'une femme (mariée) tombe enceinte, elle est considérée auprès de Dieu comme une personne en état de jeûne, accomplissant la prière et d'autres actes de dévotion.*

*Elle est également considérée comme une personne qui a renoncé à sa vie et ses biens dans le chemin de Dieu.*

*Lorsque cette femme accouche, elle obtient une RÉCOMPENSE qu'aucune personne ne peut imaginer et comprendre la grandeur.*

*Durant l'allaitement de son bébé, à chaque tétée, elle obtient une récompense équivalant à la récompense de l'AFFRANCHISSEMENT d'un esclave de la descendance de sa sainteté,*

*le Prophète Ismail (Paix et salut d'Allah sur lui).*
*A la fin de l'allaitement, un ange la frappe sur le flanc et dit : "Répète cet acte car il t'accorde le PARDON de Dieu.*"

*" (Fin de citation).*

*Mes chers amis,*

*Comprenons tous donc après ces paroles prophétiques, que l'allaitement maternel est d’une IMPORTANCE DIVINE.*
*J'exhorte encore une fois mes sœurs nourrices, à privilégier le LAIT MATERNEL, car il renferme tous les nutriments et toute la baraka nécessaires pour l'épanouissement de nos bébés.*

samedi, 06 novembre 2021 22:11

Les Enseignements du Saint Prophète* sawas

Les Enseignements du Saint Prophète*(sawas)

*Au nom d'Allah*
*le Très Miséricordieux, le Tout* *Miséricordieux*
 
*Le Sceau des Prophètes (SAWA)*, *dont le rôle en tant que prophète et sauveur, avait été mentionné dans les écritures divines,**était célèbre pour sa bienfaisance, sa pureté et son honnêteté avant le commencement de sa mission prophétique.*
*Les gens de son époque avaient la pleine confiance en lui et une telle réputation à cette époque,* *décrite à juste titre comme l'époque de l'ancienne Jahiliya* *[littéralement l'époque de l'Ignorance]* *révèle la haute position du Prophète de l’Islam (SAWAS) qui a dit:*
*«J'ai été nommé en tant que prophète pour compléter les vertus morales.«*
 
*Le Prophète de l’Islam (SAWA) qui par la grâce d'Allah, n'était l'adepte d'aucune école de pensée humaine et n'avait été instruit que par Dieu, à travers les révélations divines, est devenu le grand éducateur de toute l'humanité et a donné des leçons de morale, de bienfaisance, de miséricorde, de djihad, de fierté,*
*de résistance et de générosité afin de libérer l'humanité de l'oppression, de l'ignorance, de l'humiliation et de l'injustice, et de lui enseigner les connaissances et la sagesse, la purification morale et l'éthique,**la justice et l'équité, afin d’ élaborer un idéal chez les hommes justes et dans le monde réel, et non dans l'esprit des intellectuels ou des poètes.*
*Pour cette raison, le Prophète (SAWAS) a été et sera toujours le maître de toutes les vertus comme la justice, les valeurs humaines, la connaissance, la fraternité, la croissance, la perfection et le progrès continu.*
 
*Malheureusement, à l'époque contemporaine, les communautés humaines souffrent d'une ignorance plus importante et plus tragique, en dépit de tous les progrès indéniables qu'elles ont faits dans les domaines matériels.*
*La Jahiliya (époque de l’ignorance) moderne a déformé toutes les vérités.*
*Les moyens de communication et les médias les plus avancés dominent et exploitent les âmes et les biens des communautés humaines.*
 
*Extraits de Discours*
*de L’honorable Ayatollah Sayed Ali Khamenei Guide suprême de la Révolution islamique*

Par leur récent aventurisme dans la mer d’Oman, les États-Unis entendaient déclarer à l’Iran qu’au cas où ce dernier ne rejoindrait pas les négociations, ils l'empêcheraient de vendre son pétrole.

Washington a déjà employé tous ses moyens juridiques et économiques pour boycotter l’Iran et le moyen militaire reste la seule option qu’il n’a pas encore choisie.

Dans ce droit fil, les Américains pourraient faire appel aux pirates de mer pour nuire à l’Iran tout en restant à l’abri de ses conséquences.

Lire aussix: Le CGRI déjoue la piraterie US

En outre, le récent aventurisme des États-Unis s’explique aussi dans le cadre d’une confrontation militaire navale entre l’Iran et Israël.

En empêchant la saisie du pétrolier iranien par les Américains, le CGRI leur a envoyé un message d’autorité et prouvé que même à l’approche des négociations pour la levée des sanctions, il ne lésinera sur rien pour garantir les intérêts de la nation iranienne.

La manière dont le Corps des gardiens de la Révolution islamique a fait échouer la nouvelle tentative des Américains, montre l’inefficacité absolue du moyen militaire face à l’Iran.

vendredi, 05 novembre 2021 09:11

L'Iran sort sa DCA anti-B1 américain!

Le vendredi 31 octobre, peu après le cuisant revers de la Cinquième flotte à détourner en pleine mer d’Oman le pétrole iranien, l’US Air Force a procédé à un bombage de torse aérien en envoyant un B1 survoler le golfe Persique et les côtes iraniennes façon de se défouler après une pareille déculottée. Mais le B1 est-il capable de briser la DCA iranienne ?

L’exercice conjoint spécialisé de défense aérienne intitulé "Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat" est organisé depuis plusieurs années conjointement entre l’armée et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

La phase opérationnelle de la dixième édition de l’exercice de l’armée de l’air, baptisé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat 1400 », s’est déroulée dans les zones désertiques du centre de l’Iran avec la participation du réseau de défense aérienne du pays ainsi que de divers radars de reconnaissance, de systèmes de défense aérienne antimissiles à courte et moyenne portées couvrant toutes les altitudes.

Au cours de l’exercice, de nouveaux systèmes de défense aérienne à courte portée de fabrication nationale (antimissiles et anti-drones) de l’armée et du CGRI ont été dévoilés et testés en plein succès, y compris Joshan, Majid, Dezful et Zubin.

Le système de défense aérienne Joshan dévoilé pour la première fois lors de l’exercice fonctionne à partir de l’interaction de missiles Sayyad-3 avec un radar passif.

Les radars actifs et passifs sont parmi les radars les plus connus au monde. Un radar passif n’émet aucun signal et se fonctionne à partir de la réception des réflexions des signaux par l’objet à détecter. Ce type de radar utilise une source de rayonnement non coopérative.

L’utilisation de radars passifs présente de nombreux avantages. Le plus important de ces avantages est la capacité spéciale de détecter des cibles avec une faible section efficace radar et des cibles volantes à haute altitude et à basse vitesse.

Ce système peut être déployé dans différentes régions du pays. Aucune onde n’est émise par le radar passif de système de défense aérienne de Joshan, il est donc peu probable qu’elle soit détectée par les systèmes d’espionnage ennemis ; et l’ennemi ne peut pas l’attaquer.

En cas de l’approche des cibles hostiles, le radar passif transmet leurs données au système de défense aérienne de Joshan équipé de missiles Sayyad 3 d’une portée de 120 km, et les missiles sont tirés immédiatement.

Lors du récent exercice, en plus des radars de détection précoce d’al-Fajr 2, Kavosh, Meraj, Fatah et Bashir, le radar Qods est également a été mis en service pour la première fois dans le réseau intégré de défense aérienne du pays.

Le radar Qods a la capacité de détecter des cibles furtives jusqu’à une portée de 500 et une altitude de 30 km.

Système de commandement basé sur l’intelligence artificielle :

Ce système, en identifiant les menaces et en les analysant en termes de statut et de position d’une part, et ayant la capacité d’agencer divers systèmes de défense, fournit les suggestions nécessaires au commandement pour former la meilleure réponse possible aux menaces ennemies. Par conséquent, la vitesse et la précision de la décision sont considérablement augmentées, en particulier face aux attaques ennemies à grande échelle.

Bien que l’intelligence artificielle ait déjà été utilisée dans divers secteurs défensifs du pays, y compris les frappes simultanées de drones ou les raids Fuji, l’utilisation de cette nouvelle science dans un domaine sophistiquée comme la défense aérienne est annoncée pour la première fois.

Il est à noter que dans les combats modernes, les attaques à grande échelle consistent aux attaques combinées incluent les missiles de croisière, les missiles balistiques et surtout les frappes de drones.

De telles attaques sophistiquées ont été lancées lors de l’opération de frappe aérienne Muharram de l’armée de l’air du CGRI contre les bases de Daech dans l’est de la Syrie.

Toutes les opérations menées dans le cadre de l’exercice de défense aérienne conjointe ont été menées sous la direction du réseau intégré de défense aérienne et sous le seul commandement de la base de défense aérienne conjointe de Khatam al-Anbiya, ce qui aidera à réduire la possibilité de pénétration de cibles hostiles dans les cercles défensifs et à augmenter la possibilité de leur destruction dans la plus grande distance possible.

 

vendredi, 05 novembre 2021 09:09

Drones d'Israël contre Alger?

Ce premier raid aérien qui a coûté la vie le premier novembre à trois Algériens alors qu'ils traversaient le Sahara occidental vers Tindouf Rabat vient d'y nier toute implication et il a peut-être raison.

Car à regarder de plus près les images des camionnettes calcinés l'opération à laquelle le président Tebboune a fait mercredi allusion en évoquant "une arme sophistiqué" et en promettant de la venger présente de curieuses similarités avec ces raids qui ont eu lieu tout au long de 2019 et début 2020 en Irak ou sur la frontière syro-irakienne lesquels raids visaient la Résistance irakienne. En termes plus clairs le modus operandi est trop israélien pour qu'on ne s'en doute pas... Surtout que le Sahara est depuis 2020 est devenu un peu la chasse gardée des Sionistes qui a la faveur des accords d'Abraham veulent y lancer des travaux de prospection pétrolière voire y ériger une usine à drone kamikazes. En août quand de vastes incendies se sont déclarés en Kabylie parallèlement à la visite de Lapide à Rabat où il prétendait faire partie de l' alliance Maroc-Israël contre celle Iran-Algérie, des sources n'avaient pas écarté l'hypothèse d'une attaque aux drones massive. Le communiqué de la présidence affirme : Plusieurs facteurs désignent les forces d'occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat.

Le communiqué de la présidence algérienne ne précise ni l'endroit exact où l’attaque a eu lieu, mais certaines sources, a indiqué à indique que "les camionneurs algériens ont été tués entre Aïn Bentili et Bir Lahlou en territoire libéré, par où passe la route entre l’Algérie et la Mauritanie."

" Les deux camionneurs à bord de leurs véhicules MAN, en étaient à leur premier voyage et étaient accompagnés par un troisième algérien de Ouargla habitué du trajet. [....] Les deux camions étaient à l’arrêt lorsqu’ils ont été touchés par des tirs d’artillerie provenant du mur de séparation marocain se trouvant à plus de 25 km des lieux. Les deux camions se trouvaient sur la route qui est fréquentée par le trafic routier et ne s’étaient pas écartés. "

L'attaque a donc visé les camionnettes dans l'objectif précis d'en tuer les passagers ce qui laisse penser que le convoi n'était pas n'importe quel convoi , peut-être bien militaire et a destination du Front Polisario. 

Puis, la présidence algérienne n'a pas non plus donné plus de précisions sur "l'armement sophistiqué" que le Maroc est accusé d'avoir utilisé dans l'attaque, mais Rabat avait pris livraison à la mi-septembre d'une première commande de drones de combat israéliens , et on en a vu la manifestation a travers des assassinats ciblant les commandants du Polisario.  

Que se passe-t-il au juste? Israël en se retranchant derrière Rabat a lancé une nouvelle attaque contre l'armée algérienne visiblement a coup de drone moins culotté que celle visant la Kabylie mais bien précise ou en d'autres termes après avoir éliminé physiquement des membres du Front Polisario c'est a l'ANP qu'il s'en prend. Mais l'expérience de la guerre contre Israël a prouvé que l'entité n'a pas l'habitude de reculer et que ces attaques aux drones qu'il multiplie tendront à coup sûr d'amplifier. Et si Israël s'exerçait aux attaques aux drones contre les sites énergétiques algériens ? Après tout la précipitation avec laquelle l'entité a signé avec le Maroc des contrats gazier d'une durée de 8 ans lui permettra d'avoir largement le temps de cibler le secteur si ardemment convoité de l'énergie en Algérie...

« Leur assassinat ne restera pas impuni », réaffirme la présidence algérienne dans son communiqué en rendant hommage aux trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d'État... Ainsi soit-il !

vendredi, 05 novembre 2021 09:08

Maarib libérée : une pierre, trois coups

Les forces de l’armée yéménite et des Comités populaires ont réussi à récupérer de nombreuses régions des provinces d’Al-Bayda, Shabwa et Maarib.

La progression des forces de Sanaa dans Maarib est fulgurante et selon Yahya Saree, porte-parole des forces armées yéménites, il ne reste que deux villes jusqu’à la libération complète de la totalité de la province.

Les objectifs de la libération de Maarib

Le site Internet Al-Ahed énumère trois objectifs avec trois résultats pour la libération du Yémen. Maarib est important pour le Yémen de trois points de vue : politique, militaire et économique.

Du point de vue politique, Maarib fait partie du territoire occupé du Yémen et en aucun cas, elle ne peut rester entre les mains de ses occupants. Elle doit retourner dans le giron de la souveraineté nationale.

Du point de vue militaire, tant qu’elle est le foyer des forces affiliées à l’Arabie saoudite, des éléments d’al-Qaïda, de Daech, des takfiristes, des résidus du Parti réformiste (affilié au gouvernement démissionnaire) et d’autres mercenaires de Riyad, ce foyer dangereux menace toutes les zones adjacentes, à savoir al-Jawf au nord, Sanaa à l’ouest et al-Bayda au sud.

Du point de vue économique, l’Arabie saoudite utilise Maarib comme un outil pour bloquer et couper le pétrole, le gaz et l’électricité dans le but d’affecter tous les aspects de la vie des gens. Avec la libération de Maarib, une partie de ce siège oppressif sera brisée et les complots de la coalition de Riyad seront déjoués.

Les résultats de la libération de Maarib

D’abord, au niveau national, la défaite de la coalition et en particulier son projet de démembrement amènera les Saoudiens à la table des négociations sans chantage. Elle mettra également un terme à leurs manœuvres politiques et à leurs jeux dangereux en faveur de l’avenir du peuple yéménite.

Deuxièmement, les habitants de Maarib retourneront dans leurs maisons et leurs fermes après des années d’exode forcé. D’un autre côté, le retour de la sécurité et de la paix fera chuter les prix des matières premières, ce qui s’est récemment produit dans les villes libérées du sud du Yémen.

Troisièmement, au niveau régional, le prince héritier Mohammed ben Salmane perdra l’une de ses cartes gagnantes. Il perdra également son statut de puissance régionale et extrarégionale. En somme, toutes ses cartes seront grillées.

vendredi, 05 novembre 2021 09:06

Drone iranien: Méga-gaffe US?

L’industrie des drones ou véhicules aériens sans pilote (UAV) en République islamique d’Iran connaît ces dernières années une croissance considérable et s’est transformée en une entreprise de grande envergure. Et ce nouvel envol n’a pas échappé au viseur des pays occidentaux.

Le drone Mohajer est le premier drone iranien de fabrication locale qui a conduit à la création de la première industrie d’UAV appelée Quds Air Industries. Ensuite, l’industrie aéronautique iranienne (HESA) s’est tournée vers la construction de drones et a connu un grand essor.

Les États-Unis peuvent-ils boycotter l’industrie des drones iranienne ?

En juillet dernier, le Wall Street Journal annonçait que l’administration Biden prévoyait de dérouler une série de sanctions contre la capacité croissante de frappe de drones et de missiles de précision de Téhéran.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken vient de déclarer que les États-Unis utiliseraient tous les moyens possibles pour empêcher la fourniture de matériaux et de technologies liés à l’industrie des drones à l’Iran.

Au sujet d’un éventuel boycott de l’industrie iranienne des drones, Ruhollah Modaber, un expert en affaires internationales, a précisé dans une interview avec l’agence de presse YJC que les propos des responsables américains étaient explicables : « Premièrement, dans le système international, les drones sont des armes conventionnelles et ne sont mentionnés comme armes non conventionnelles dans aucune convention juridique ou militaire internationale. Si les États-Unis veulent boycotter l’industrie iranienne des drones, ils violent en réalité le droit international et la Charte des Nations Unies, ainsi que toutes les conventions en droit interne. » 

« Les drones iraniens font partie du système de défense dissuasif qui consiste à défendre le territoire national. Les États-Unis n’ont donc pas le droit de les toucher. Il en va de même pour le Conseil de sécurité de l’ONU, car les drones sont des armes conventionnelles et ont pour vocation d’assurer la sécurité du pays. Les propos de la partie américaine vont à l’encontre de la levée de l’embargo sur les armes contre l’Iran, ils ne sont en aucun cas crédibles et leur objectif est de saper l’infrastructure de défense de notre pays », a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter : « Les propos des Américains témoignent aussi de leur peur : la politique iranienne s’appuie sur les atouts internes et la production locale des technologies de pointe amène à la confusion. Car l’industrie des drones repose sur une technologie que peu de pays possèdent. »

Pour en savoir plus : Drones iraniens : le nouveau cauchemar d’Israël

Tous les drones iraniens sont-ils de fabrication locale ?

L’industrie iranienne des drones est une industrie indigène et les autorités à Téhéran ne cessent de la souligner.

Le général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major général des forces armées de l’Iran, a déclaré en mai dernier lors d’une visite de l’Organisation des industries aéronautiques du ministère de la Défense que « la République islamique d’Iran a atteint sa maturité » en concevant et produisant des moteurs d’avions avancés, divers types d’avions, des drones et des missiles.

Le général de division Seyyed Abdolrahim Moussavi, commandant en chef de l’armée iranienne a quant à lui souligné le caractère autonome et l’indépendance de l’industrie des drones du pays.

Le général de division Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a déclaré en marge du festival Malik Ashtar des forces armées, qui s’est tenu fin octobre à l’état-major des forces armées, que la croissance de la puissance de défense de l’Iran ne faisait plus de doute : l’industrie aéronautique et aérospatiale et les systèmes de guerre électronique iraniens ont fait leurs preuves aussi bien lors des essais que sur le terrain de combat.

Des drones très loin, très proches

Les drones iraniens sont aussi intéressants du point de vue de la qualité et la précision de frappe. Ils ont à plusieurs reprises défié les navires américains dans le golfe Persique et fait la une de l’actualité. 

Le général Hajizadeh, commandant de la force aérospatiale du CGRI, avait affirmé en juillet 2019 dans une émission télévisée de la chaîne 1 que « les avions qui survolent le golfe Persique s’amusent parfois à provoquer les navires américains qui contactent aussitôt la tour de contrôle pour demander le respect de la distance. Parfois, il n’y a aucun appareil au-dessus d’eux et pourtant, ils imaginent le contraire ! » 

Une industrie qui s’exporte

Selon les experts iraniens, les drones iraniens sont à la pointe de la technologie mondiale et intéressent donc de nombreux pays.

Avec la levée de l’embargo sur les armes contre l’Iran le 18 octobre dernier, l’exporter de divers types d’armements devrait reprendre.

Cependant, l’Iran n’a pas attendu la levée de l’embargo pour développer sa propre industrie et devenir autosuffisant dans le domaine de la défense.

Le pays est producteur et exportateur de chasseurs bombardiers, chars, véhicules de transport de troupes, armes individuelles, destroyers, systèmes de défense, radars et drones.

vendredi, 05 novembre 2021 09:03

Que veut le chef de la CIA à Poutine?

Les États-Unis auraient conclu que pour faire face à la Chine, il leur faut trouver de nouveaux arrangements avec les Russes et pour ce faire, ils essaient diverses pistes afin de briser à leur propre façon ce qu’on pourrait appeler l’alliance stratégique sino-russe.

 Il y a quelques jours, les forces navales russes et chinoises ont pris part aux manoeuvres conjointes « Interaction maritime 2021 » en mer du Japon. Concernant le litige Pékin-Taipei, la Russie et la Chine sont sur la même longueur d’onde, tandis que les deux pays viennent d’annoncer leur appui au dialogue censé aboutir à une levée des sanctions anti-iraniennes. La tâche ne sera donc pas si facile pour Washington, étant donné de multiples sujets qui rapprochent les deux puissances de l’Est.

« Depuis 2010, date à laquelle Barack Obama est devenu président des États-Unis, la question de la reprise des relations avec la Russie a été relancée », a déclaré à l’ILNA l’expert des affaires américaines Diako Hosseini, au sujet des raisons de la visite du directeur de la CIA en Russie et de ses entretiens avec les autorités chargées des renseignements. 

En début d’année, au mois de janvier, le nouveau président américain Joe Biden s’est entretenu avec son homologue russe Vladimir Poutine. Au menu des discussions notamment : l’avenir du traité New Start. Cet accord arrivait à échéance le 5 février. Moscou s’est empressé d’acter sa prolongation. L’une de leurs discussions portait sur un accord selon lequel le nombre de têtes nucléaires ne devrait pas dépasser les 1 550. 

Le traité New Start est un accord, entre la Russie et les États-Unis, portant sur le désarmement nucléaire. Il a été signé à Prague, en République tchèque, en 2010, par les présidents de l’époque : Barack Obama du côté des États-Unis, et Dimitri Medvedev pour la Russie. New Start a pris officiellement la suite du traité de désarmement russo-américain Start I (Strategic Arms Reduction Treaty), signé en 1991 par George Bush et Mikhail Gorbatchev, qui expirait en décembre 2009.

Mais sous Donald Trump, en raison de son comportement et de ses visions politiques, les relations avec la Russie ont radicalement changé. L’ex-président a retiré les États-Unis de nombreux accords internationaux et a saboté les relations avec la Russie, qu’il s’agisse du traité Ciel ouvert (signé en 1992) – qui autorise une surveillance aérienne pacifique des pays participants, en accusant la Russie de violations répétées des termes de cet accord – ou du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) signé en 1987, accusant encore une fois Moscou de l’avoir violé pendant des années, ce qui ouvre la voie à une nouvelle course aux armements dirigée contre la Russie, mais surtout contre la Chine.

Pour en savoir plus : E-Press du 19 octobre 2021

Selon les autorités américaines, les Russes se sont directement ingérés dans l’élection présidentielle américaine de 2016, ce qui a jeté un froid sur les relations entre Washington et Moscou. 

Avec l’investiture Joe Biden, les deux pays s’orientent vers la résolution des problèmes et de leur conflit. Initialement, les dirigeants russes et américains se sont rencontrés en Suisse, plusieurs réunions ont eu lieu. Et dernier développement en date, l’arrivée du chef de la CIA à Moscou. 

Les États-Unis et la Russie semblent être arrivés à la conclusion qu’ils devraient mettre l’accent sur leurs intérêts communs. Mais, des questions telles que l’Ukraine, l’Afghanistan, la Syrie sont au cœur des différends.

« Washington pense que contrairement à la Chine, la Russie peut entretenir des coopérations plus vastes avec les États-Unis, d’où le déplacement du chef de la CIA. Sans aucun doute, au menu des discussions figurera le traité de désarmement nucléaire New Start, le dernier accord bilatéral du genre liant les deux principales puissances nucléaires mondiales. Je pense que les États-Unis sont arrivés à la conclusion qu’ils doivent réorganiser leurs relations avec la Russie comme par le passé et éviter les conflits pour mieux se concentrer sur la Chine. Combien de fois avons-nous entendu des responsables américains que la Russie devrait se comporter de manière plus prévisible ! Je crois surtout que ce sont les Américains qui devraient être plus prévisibles », a expliqué Diako Hosseini. 

« Les actions de Trump au cours des quatre dernières années ont progressé de telle sorte que la confrontation, non seulement avec la Russie, mais avec d’autres pays, est devenue difficile. En somme, je pense que les Américains cherchent à accéder à un nouvel accord avec les Russes pour atteindre leurs objectifs à l’égard de la Chine. En d’autres termes, la capacité de coopération de la Russie est supérieure aux différends avec la Chine », a-t-il conclu.