
تقي زاده
Libye, Syrie, Afghanistan, mer de Chine... les USA perdent toujours et partout
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré qu’après le syndrome du Vietnam, les États-Unis sont désormais confrontés au syndrome de l’Afghanistan et que leur intervention militaire ne mène nulle part.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a souligné, vendredi 20 août, que l’intervention militaire américaine dans d’autres pays ne mènerait nulle part.
« Du “syndrome du Vietnam” du siècle dernier au “syndrome de l’Afghanistan” du siècle actuel, les États-Unis cherchent à changer les autres nations à leur goût », a déclaré Hua Chunying, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
En référence à l’article signé professeur Sachs, Hua Chunying souligne que presque toutes les interventions militaires américaines dans le monde en développement ont fini par échouer ; depuis le Vietnam, le Laos et le Cambodge en Asie du Sud-Est à l’Irak, la Syrie et la Libye au Moyen-Orient en passant par l’Amérique latine, l’Afrique ou l’Afghanistan aujourd’hui.
« Moins de deux pour cent des dépenses américaines en Afghanistan ont été consacrées aux infrastructures de base et à la réduction de la pauvreté », a-t-elle noté en estimant que les États-Unis pourraient travailler avec d’autres pays pour investir dans l’eau potable, l’assainissement, la construction d’écoles et de cliniques, l’agriculture et d’autres programmes.
Méga échec aérien d'Israël; un missile syrien perce le ciel d'Israël...et le Hezbollah affûte ses drones
Ces images de F-35 Adir que les médias sionistes font circuler précipitamment depuis quelques heures sur la toile et qui, les met supposément en scène dans le ciel du sud d’un Liban qui, à la faveur d’un discours d’à peine quelques minutes de Nasrallah prononcé ce jeudi, vit un état de « transe géopolitique » avec en toile de fond une ambassadrice US Dorothy Shea, totalement prise de court et courant dans tous les sens pour se procurer du gaz et du pétrole égyptien et jordanien à l’effet de remettre sur les rails, les stations électriques et les boulangeries libanaises, un Total multipliant offre et rallonge à Diab, une banque centrale repensant un rétablissement des subventions sur l’énergie, eh bien ces images de F-35 Adir font tout simplement rire. Pourquoi ? Au fait plus personne au Moyen-Orient, et à commencer par les troupes US qu’Austin a fait avec hâte redéployer dans le nord de la Jordanie, avec drones, avions et Patriot et Cie, rien que pour conjuguer le sort et rassurer une entité sioniste qui compte depuis la bataille Epée de Qods, les heures, les minutes voire les secondes pour re-plonger sous les flots de missiles balistiques tactiques de roquettes et de drones, ne regardent le ciel, le monde entier ayant les yeux rivés sur les côtes libanaises.
Les Talibans ont saisi 2 000 véhicules blindés et 40 hélicoptères
En quelques semaines, cependant, les talibans se sont emparés de la majeure partie du pays, ainsi que des armes et des équipements laissés par les forces afghanes en fuite.
Des vidéos montrent les insurgés en train d'inspecter de longues files de véhicules et d'ouvrir des caisses contenant de nouvelles armes à feu, du matériel de communication et même des drones militaires.
"Tout ce qui n'a pas été détruit appartient désormais aux talibans", a déclaré à Reuters un responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Des responsables américains, anciens et actuels, craignent que ces armes ne soient utilisées pour tuer des civils ou que d'autres groupes militants, comme l'État islamique, ne s'en emparent pour attaquer les intérêts américains dans la région.
L'administration du président Joe Biden est tellement préoccupée par ces armes qu'elle envisage un certain nombre d'options à suivre.
D'autre part, depuis dimanche dernier, lorsque les talibans ont pris le contrôle de l'Afghanistan, ils ont largement réussi à instaurer l'ordre public, affirmant que le monde devrait nous reconnaître.
Entre-temps, Michael McCool, membre républicain de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, a qualifié l'armement des talibans avec des armes américaines de menace pour la sécurité de Washington et de ses alliés.
Le Liban porte plainte contre le régime sioniste pour violation de l'espace aérien
Selon le rapport, le ministre libanais de la Défense a réitéré que "le vol des avions de chasse israéliens à basse altitude a provoqué la peur et la panique parmi les Libanais et menace directement la navigation et l'aviation au Liban."
Il a souligné que ces mesures constituent une violation manifeste des résolutions internationales, notamment de la résolution 1701.
Les actions hostiles du régime sioniste constituent en fait une menace pour la sécurité et la stabilité du Liban, ainsi qu'une violation de sa souveraineté, a-t-elle poursuivi.
Des sources d'information ont rapporté vendredi matin que la défense aérienne syrienne faisait face à des cibles hostiles dans le ciel de Damas et les médias du régime sioniste ont affirmé que le régime avait tiré des missiles sur des cibles dans la banlieue de Damas.
Le déplacement d'un pétrolier iranien vers le Liban, un changement stratégique important
Quelques heures après le discours du Secrétaire général du Hezbollah au Liban à l'occasion de la fête de l'Achoura le jeudi, la chaîne de télévision Channel 13 du régime sioniste a réagi aux menaces de Nasrallah concernant le navire iranien, a rapporté Al-Mayadeen.
D'autres médias sionistes ont considéré aujourd'hui le départ du navire de carburant iranien vers le Liban comme un changement stratégique important du Hezbollah face au régime d'occupation d'Israël.
Le secrétaire général du Hezbollah s'est également exprimé sur la crise du carburant dans ce pays, ajoutant : "Le premier navire transportant du carburant qui partira d'Iran a terminé tous les arrangements et prendra la mer dans les heures qui viennent. Ce navire sera bientôt suivi par d'autres".
S'adressant aux États-Unis et au régime sioniste, Nasrallah a déclaré : "Dès le premier moment où le navire iranien naviguera, nous le considérerons comme un territoire libanais. Nous ne permettons pas l'humiliation de notre peuple, que personne n'ose nous défier."
Nasrallah a exprimé sa reconnaissance au Guide de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, et au président iranien, Seyyed Ebrahim Raïssi, pour leur soutien permanent au Liban. "Malgré le siège, les sanctions et les pressions exercées sur l'Iran, ce dernier n'a jamais abandonné ou laissé tomber ses alliés et amis."
"Depuis 40 ans, l'Iran n'a jamais interféré dans les affaires libanaises, et notre décision est entre nos mains", a-t-il souligné.
"Ceux qui comptent sur les Américains et leur ambassade à Beyrouth devraient prendre en considération l'expérience de l'Afghanistan. Leurs chiens policiers [américains] sont plus proches d'eux que vous ne l'êtes", a déclaré Nasrallah en s'adressant à ceux qui dépendent des Américains.
"La seule option qui s'offre aux Libanais est de se réunir et de coopérer afin de sauver notre pays", a-t-il souligné. "Que personne ne nous tente dans une quelconque guerre, qu'elle soit militaire, économique ou sécuritaire".
Pétroliers iraniens à Beyrouth : Israël assiégé ?
L'annonce par le secrétaire général du Hezbollah libanais qu'un navire iranien transportant du carburant se dirigeait vers Beyrouth a mis en désarroi le gouvernement américain et ses alliés au Liban.
L'intervention américaine à Beyrouth a été considérée comme une mesure préventive pour empêcher le Hezbollah d’obtenir des acquis, d’autant plus que le Liban est frappé par la pénurie d'eau, d'électricité et de carburant. Dans ces circonstances, si le Hezbollah apparaît comme le sauveur de la nation libanaise, des années d'efforts des États-Unis et de leurs éléments arabes pour ternir l'image du Hezbollah, inciter le peuple libanais à se révolter contre la Résistance libanaise et le tenir responsable des sanctions et des crises seront perdus.
Ce radar qu’envie le Patriot US
Les radars Nazir et Bina de fabrication iranienne sont connus comme deux munitions uniques dans le monde. D’une technologie totalement indigène, ces radars sont déployés au sud-est, centre et à l'est du pays dans les plaines et les montagnes.
Ces radars ont la capacité de détecter les objets hostiles à différentes fréquences et ont été produits par des étudiants et des élites au sein de la base de défense aérienne de Khatam al-Anbia et du ministère iranien de la Défense. Les radars sont capables de détecter et d’intercepter tout appareil menaçant même au-delà des frontières et tout objet volant sera chassé avant d'atteindre les frontières de la République islamique d'Iran.
Le radar Nazir qui a été opérationnel un an après son dévoilement en été 2015, peut détecter diverses cibles jusqu'à une hauteur de 30 km avec une portée de plus de 800 km. L'un des avantages de ce radar indigène est sa capacité à détecter des cibles circulant dans un niveau de section efficace radar (SER) assez bas tel que les drones de combat et les missiles de croisière américains. D’une structure particulière, les antennes de ce radar sont également différentes des autres radars produits en Iran.
Nazir a également une autre capacité qui le rend singulier : sa capacité à distinguer des cibles, mais aussi à intercepter les missiles balistiques. Nazir est également résistant face aux missiles anti-radar.
Le pari perdu US en Asie de l'Est face à la Chine
La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a l'intention de se rendre à Singapour dans les prochains jours pour discuter de la décision américaine de contrer l'influence de la Chine dans la région. Pendant ce temps, la chute du gouvernement soutenu par Washington en Afghanistan a soulevé de nombreuses questions sur la validité des promesses de Washington.
Les alliés de Washington en veulent au président Biden de ne les avoir pas consultés sur la décision de retirer les troupes américaines et de l’OTAN d'Afghanistan.
Selon Reuters, avec la montée en puissance des talibans après 20 ans d'efforts de Washington pour instaurer une démocratie à l'occidentale en Afghanistan, les pays asiatiques et européens se doutent désormais de la fiabilité des promesses américaines sur l’instauration d’une sécurité à long terme dans la région.
Murray Hibbert, expert des affaires régionales au Centre des études stratégiques internationales (CSIS) estime que Harris devra travailler dur pour prouver que les engagements américains en Asie du Sud-Est seraient valables.
Le responsable américain a également déclaré que Harris avait l'intention d'envoyer un message aux alliés américains en Asie du Sud-Est indiquant que les États-Unis cherchaient à avoir une « présence » dans la région, mais la situation en Afghanistan pourrait susciter des doutes sur la validité de ce message.
La nouvelle intervient alors que selon les rapports de RT, les talibans ont cessé les commerces entre l’Afghanistan et l’Inde via le Pakistan après leur arrivée au pouvoir. Le directeur général de la Fédération des organisations indiennes d'exportation a annoncé à cet égard que les talibans avaient fermé la frontière commerciale terrestre et empêché le transit des cargaisons à travers le Pakistan.
La source a également annoncé que la route commerciale avec Dubaï était toujours ouverte.
Israël porte atteinte à la sécurité des passagers des avions de ligne
Selon le site web militaire russe, Avia-Pro, l'armée israélienne a mené une fois de plus des actions terroristes qui se traduisent non seulement par une attaque sur le territoire syrien, mais aussi par des tentatives visant à détruire des avions civils dans le ciel du Liban, de la Syrie et de la mer Méditerranée orientale.
Jeudi soir, Israël a tenté de piéger l'armée russe en frappant le territoire syrien et en se cachant derrière trois avions civils. Peu importe car la situation a été rapidement contrôlée par les batteries de missile S-400 russes ayant intercepté et abattu la plupart des missiles ennemis.
Drones, F-16, artillerie, Ankara vole au secours US
Qais al-Khazali, secrétaire général du mouvement Asaïb Ahl al-Haq en Irak, a réagi ce vendredi après-midi à la récente tentative de la Turquie de la violation de l’espace aérien irakien.
Qais al-Khazali a ajouté que ce silence « encourageait le régime occupant turc à mener davantage d'agressions et de violations ; des agressions qui peuvent atteindre des niveaux dangereux si ce silence continue ».