
تقي زاده
"On frappe la Syrie pour avertir l'Iran"
Les autorités israéliennes tentent de rallier Joe Biden à leur plan d’attaque contre les installations nucléaires iraniennes.
Tel-Aviv espère pouvoir convaincre le président américain qu’étant donné l’échec des négociations de Vienne, le temps est à une agression militaire israélo-américaine contre les installations nucléaires de l’Iran et cela avant le déplacement aux États-Unis du Premier ministre israélien Naftali Bennett, prévu ce jeudi, a-t-on appris d’Israel Hayom.
Citant des sources sécuritaires de haut rang à Tel-Aviv, un analyste militaire israélien a déclaré que la récente agression de l’armée de l’air d’Israël contre des cibles en Syrie était un message de plus destiné à l’Iran pour lui faire comprendre que les capacités d’Israël ne se limitaient pas seulement au domaine maritime.
"L’Iran et la Chine forment un front contre les USA"
Le président américain Joe Biden a nommé l’ancien haut responsable du département d’État, Nicholas Burns, pour servir d’ambassadeur en Chine, ce qui laisse conclure que la politique chinoise des États-Unis de Biden sera dans une certaine mesure irano-centriste. Le pacte de 25 ans sino-iranien semble avoir changé pas mal de choses au niveau des orientations politiques aux États-Unis.
La Maison-Blanche a officiellement annoncé vendredi les nominations très attendues.
En désignant Nicholas Burns à ce poste, Joe Biden fait appel à un officier du service extérieur chevronné pour servir d’envoyé à la mission diplomatique la plus difficile sans doute.
Nicholas Burns assumait le poste du représentant du département d’État américain pour les affaires de l’Iran sous le mandat de George W. Bush.
Comment les USA comptent faire de l'aéroport de Kaboul une arrière base anti Russie, anti Iran, anti Chine?
Cet aéroport de Kaboul où va-t-il ? Des milliers de soldats s'y sont massés tout en prenant de facto en otage des milliers de civils qu'ils refusent d'évacuer quitte à les même prendre pour cible le cas échéant.
Plus d'un analystes estiment que les Yankees et toutes ces forces spéciales otaniennes qui s'y trouvent travaillent parallèlement à deux plans : se servir de civils afghans à titre de chaire à canon et préserver de la sorte leurs vols militaires des missiles anti-avion afghans. Puis laisser infiltrer des Daechistes à l'intérieur de l'aéroport en vue des violences extrémistes à venir. Car les Talibans sont trop malins pour tomber dans le piège de la guerre civile et que sans la guerre civile il n'y aura ni infiltrations terroristes contre Iran-Chine-Russie ni prétexte nécessaire à prolonger la présence US en Afghanistan.
Les quatre objectifs préfixés que les Talibans devraient assurer selon les USA :
Premièrement, les « talibans sunnites » victorieux peuvent se transformer en un outil américain pour resserrer l’étau autour de l'Iran, et peut-être en une rampe de lancement pour des opérations de sabotage au plus profond de l'Iran, et des conflits sectaires en ciblant la minorité chiite Hazara à Herat et Mazar-Sharif en Afghanistan.
Deuxièmement, l'utilisation par les États-Unis du mouvement pour s'engager dans une guerre « djihadiste » contre la Chine sous le titre de soutien à la minorité islamique persécutée, c'est-à-dire Turkestans, en vue de Transformer la zone frontalière accidentée entre l'Afghanistan et la Chine c'est-à-dire les Ouïghours, au Turkestan oriental, et en vue de transformer la zone frontalière accidentée entre l'Afghanistan et la Chine Point de libération du « Turkestan oriental » du « mouvement du Turkestan chinois », recrutant des moudjahidines musulmans pour vaincre les Soviétiques il y a cinquante ans avec le soutien financier et politique de l’Arabie Saoudite.
Troisièmement, la déstabilisation des républiques islamiques soviétiques du nord, qui constituent toujours le mur de résistance russe le plus puissant contre l'islam djihadiste et les groupes islamiques extrémistes pour les minorités musulmanes russes. L'armée a mené des exercices militaires avec l'armée tadjike il y a quelques semaines en prévision de mauvaises surprises afghanes pour son empire.
Un haut officier israélien ciblé
Israël ne semble pas avoir tiré de leçon des coups sévères de la Résistance palestinienne pendant la guerre des Onze Jours : il a repris ses exactions contre les Palestiniens qui ont massivement manifesté contre la colonisation israélienne.
Pétrole iranien à Beyrouth: ce dilemme tuant qui fait du Hezbollah et de la Résistance un gagnant quoi qu'il arrive
Où se trouve le pétrolier iranien chargé de fioul qui devra accoster très bientôt à Beyrouth? Selon des sources libanaises, la cargaison aurait quitté depuis jeudi Bandar Abbas, au sud de l'Iran à destination de la Méditerranée, les ondes de choc continuent à secouer l'axe US/Israël ! Au Liban d'abord, même les anti-Hezbollah se sont déclarés satisfaits de ce pétrole "iranien" qui à défaut de pétrole saoudien, émirati ou qatari "arrive au Liban pour résoudre la crise alimentaire et le manque de médicament et même déverrouiller l'impasse économique". Certes que le Hezbollah s'impose en "sauveur du peuple" comme s'en quiète le camp US/Israël, cela est un risque mais au stade où en est le Liban, amis et ennemis de la Résistance souffrent et c'est cette souffrance qui devrait être allégée d'abord. Puis Nasrallah n'a certes rien de commun avec Geagea ou Joumblatt; n'empêche qu'il est le seul à penser les plaies des pro-Geagea et des pro Joumblatt et ceci, c'est déjà un énorme succès. Avec tous les arts du monde, le camp pro-Occident n'arrive plus à expliquer à sa base pourquoi Seyyed est méchant alors que les amis "saoudiens et émiratis" s'en fichent royalement des Libanais et que l'Égypte et la Jordanie attendaient le feu vert US pour réagir.
Révocation des accords économiques avec la Turquie préludera à une révocation des accords militaires atlantistes?
Qui aurait cru que le Sultan, grand gagnant de la vrai fausse guerre libyenne de 2020, guerre qui lui a permis d'établir via la Tunisie et pour les beaux yeux de l'axe US/OTAN un corridor maritime d'Idlib vers la Libye, puis transformer ce même corridor en un corridor aérien, une fois l'aéroport d'Al Watiya tombé, se voit si soudainement être mis en rade en Tunisie? Décidément, ce nettoyage anti OTAN que le président tunisien a entamé en totale synergie avec l'Algérie à qui l'axe Israël/Maroc/USA a déclaré très clairement la guerre d'abord au Sahara occidentale puis en Kabylie, n'en est pas à son dernier stade et il continue. La Tunisie souhaite revoir son accord de libre-échange avec la Turquie. D’aucuns ne voient pas cette décision comme étant sans rapport avec les politiques interventionnistes d'Erdogan dans ce pays maghrébin.
Les économistes tunisiens essaient de donner des éclaircissements sur les raisons du retrait par le pays de l'accord commercial avec la Turquie. Ils considèrent les efforts pour réduire le déficit commercial comme l'une des raisons de la suspension de l’accord mutuel. Les experts économiques ont déclaré que le remplissage des marchés locaux tunisiens avec des produits turcs et l'existence d'une concurrence inégale étaient la source d’un important déficit commercial en faveur de la Turquie. Mais à vrai dire c'est une porte d'infiltration de l'axe US/OTAN qui vient d'être fermée par cette décision. Depuis le fameux Printemps arabe qui n'a été qu'un coup destiné à faire basculer la Tunisie du côté de l'OTAN les accords avec les membres du camp otaniste n'ont été qu'un motif d'endettement extérieur pour le pays au point d'en faire de cet état clès du Maghreb le pays le plus endetté du monde. Pourquoi continuer à aller dans ce sens?
Vertige géostratégique USA/Israël après l'électrochoc de Nasrallah
En plus des effets positifs pour le Liban, la mesure prise par le Hezbollah, pour résoudre la crise du carburant au Liban à l’aide de l’Iran, a confronté les alliés des États-Unis, en particulier le régime sioniste, à un problème majeur.
L’importation du carburant en provenance de la République islamique n’est ni un défi ni une compétition interne, mais un approvisionnement en oxygène à l’heure où le Liban étouffe ; ce dernier dispose de nombreuses options d’urgence auxquelles il peut recourir pour ralentir l’effondrement du pays, a écrit le journal libanais Al-Akhbar.
Dans ces circonstances où Washington et ses alliés planifient un nouveau complot contre les intérêts du Liban, la logique dit que le gouvernement libanais doit s’aligner sur la décision de la Résistance d’importer du carburant d’Iran et faire confiance à ce dernier pour résoudre la crise qui a anéanti les moyens de subsistance des milliers de Libanais à travers le pays.
Les remarques du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah sur le début des importations de carburant d’Iran vers le Liban ont marqué un tournant suite auquel l’ambassadrice américaine à Beyrouth, Dorothy Shea, et les alliés de Washington au Liban, dont l’ancien Premier ministre Saad Hariri et Samir Samir Geagea, chef du parti des Forces libanaises, se sont lancés dans une campagne de propagande contre le Hezbollah en affirmant que le début des importations de carburant en provenance d’Iran signifierait « l’approbation du projet de famine et d’humiliation des Libanais, et la destruction des secteurs productifs et économiques ». Mais les allégations surviennent alors qu’il est connu de tout le monde quel camp a conduit le Liban à la famine et à l’effondrement au fil des ans.
Dans son discours du jeudi 19 août, Seyyed Hassan Nasrallah a également tracé la ligne rouge du Hezbollah sur les navires iraniens, avertissant les États-Unis et Israël contre toute attaque sur les navires qui selon lui, font partie de l’intégrité territoriale du Liban dès leur départ.
L'Iran pourra-t-il peser sur le marché de gaz européen?
L’Iran a révélé la semaine dernière la découverte d’un énorme nouveau gisement de gaz situé dans le sud de la mer Caspienne. Le champ gazier de « Chalous » a une capacité de production estimée à 11 phases de South Pars, plus grand champ gazier du monde que l’Iran partage avec le Qatar. Si les estimations sont exactes et que l’opération d’exploration du Chalous s’avère réussie, le volume de gaz récupérable de cette seule structure serait 1,5 fois le gaz récupérable total en Azerbaïdjan et l’équivalent de 30 % du gaz récupérable total en mer Caspienne. Cette structure peut également avoir d’importantes réserves de pétrole. Aussi, Chalous peut être comparé aux gisements géants de pétrole et de gaz du sud de l’Iran en termes de gisements d’hydrocarbures en place et récupérables. C’est d’autant plus important que l’Iran est propriétaire de technologies en eaux profondes et partant dépositaire d’un accès facile à la haute mer, puisque situé sur la principale route de transit de la région.
En effet, 675 km des côtes de la mer Caspienne se trouvent en territoire iranien, mer qui est une zone énergétique clé, après le Moyen-Orient et la Sibérie.
« En plus des caractéristiques uniques de l’Iran pour livrer l’énergie des voisins au reste du monde, Chalous est apte à fournir 20 % des besoins énergétiques de l’Europe, ce qui signifie attirer d’importants investissements étrangers et ce d’autant plus que l’Iran a la route la plus sûre pour les exportations de pétrole et de gaz avec des installations telles que des installations pétrolières et gazières, des installations portuaires, des raffineries et des réseaux de pipelines de pétrole et de gaz, est l’option la plus appropriée pour les exportations de gaz vers l’Est et l’Ouest.
Vaste déploiement de l'armée syrienne, terroristes pro-Israël encerclés
Le correspondant de l'agence Sputnik à Deraa a signalé le recrutement de renforts militaires supplémentaires pour l'armée syrienne sur les axes des environs de Deraa al-Balad et plusieurs endroits dans le gouvernorat de Deraa, afin de déterminer la mise en œuvre des termes de l'accord et de se préparer à toutes les solutions possibles.
L'envoi de ces renforts coïncide avec la poursuite des attaques de groupes terroristes extrémistes contre des positions de l'armée, dont la dernière en date remonte à jeudi, en ciblant des positions de l'armée dans le quartier d'Al-Manshiyya et un véhicule militaire dans la campagne ouest de Deraa, suite à quoi 5 membres de l'armée syrienne ont été tués et deux autres blessés.
Méga stratagème du Hezbollah ; USA tueront César?
L’axe de la Résistance, ce n’est pas que des drones et des missiles même s’il s’agit d’armements dont la précision et la furtivité ont été fatales aux Patriot et aux F-16, F-15, F-18,... c’est aussi de l’intelligence stratégique subtile propre à défier les meilleurs stratégistes et think tankistes du camp d’en face... Aussi cette annonce-choc de Nasrallah formulée il y a deux jours à savoir la toute prochaine arrivée des pétroliers iraniens à Beyrouth ne concerne pas que le Liban. C’est comme toute démarche de l’axe de la Résistance, étendue, élargie, multidimensionnelle... L’annonce de Nasrallah a provoqué l’onde de panique dans le camp US quitte à pousser l’ambassadrice Shea à se défendre, à défendre l’action US au Liban et à aller même jusqu’à promettre le gaz égyptien et l’électricité jordanienne aux Libanais. Seulement dans les deux cas et on parie que Nasrallah savait parfaitement ce qu’il avançait, l’Amérique aura besoin de frapper à la porte de la Syrie, une Syrie dont elle occupe la partie orientale, pétrolifère et où elle détourne honteusement le pétrole en dépit de sa Loi César. Les pétroliers iraniens qui livrent depuis des années le pétrole à la Syrie sont-ils devenus des « armes » du Hezbollah à faire sauter à la fois le blocus contre le Liban et la Syrie du même coup ?
Visiblement, sinon comment comprendre ce curieux article du site pro-USA de Middle East Monitor qui dit : « Le président syrien Bachar al-Assad a envoyé une délégation à Washington pour s’entretenir avec les États-Unis sur le maintien de la présence américaine en Syrie. »