تقي زاده

تقي زاده

En Italie et en Suède, des centaines de personnes ont manifesté samedi pour réclamer la fin du génocide palestinien à Gaza. 

À Rome, une marche intitulée « Stop au génocide des Palestiniens » a rassemblé de nombreux participants. Au cours de la marche qui a débuté sur la place Vittorio Emanuele 2 de la capitale et s'est poursuivie jusqu'à l'Université Sapienza, les manifestants ont protesté contre la répression et les attaques continues d'Israël à l'encontre des Palestiniens.

Brandissant des pancartes sur lesquelles étaient libellées « Arrêtez le génocide », « La résistance n'est pas du terrorisme » et « Le gouvernement Meloni est complice », les manifestants ont appelé à l'imposition d'un embargo contre Israël.

 

Par Ivan Kesic

Des instituts de recherche pionniers aux technologies de pointe développées localement, l'Iran a bâti une véritable success story dans le domaine de la santé, s'imposant comme un leader mondial en médecine reproductive et offrant un espoir à des millions de couples confrontés à l'infertilité.

Des décennies d'investissements stratégiques et d'engagement scientifique ont permis à l'Iran de devenir l'une des plus grandes autorités mondiales en matière de diagnostic et de traitement de l'infertilité.

Les performances du pays dans cet important domaine médical atteignent, voire surpassent souvent, les normes de nombreux pays développés, avec des taux de réussite pour les couples iraniens supérieurs aux moyennes mondiales.

Comme l’a récemment déclaré la professeure Ashraf Moeini de l’Association iranienne de fertilité et d’infertilité, les progrès réalisés par l’Iran en matière de diagnostic et de traitement de l’infertilité sont aujourd’hui comparables à ceux des pays développés.

Ce parcours remarquable, amorcé par des étapes fondamentales à la fin des années 1980, est marqué par des innovations locales révolutionnaires, notamment la production locale de technologies essentielles, telles que les équipements de cryoconservation d’embryons, un exploit réalisé par seulement une poignée de nations.

Aujourd’hui, le système de soins iranien, moderne, rentable et complet, bénéficie non seulement à sa population, mais attire également un nombre croissant de patients internationaux.

De ce fait, le pays est devenu un pôle mondial du tourisme de santé reproductive, consolidant ainsi sa réputation de pôle scientifique régional.

Héritage de recherche pionnière et d'excellence institutionnelle

L'ascension fulgurante de l'Iran dans le domaine de la médecine reproductive s'explique par la vision et la création d'institutions pionnières dans les années qui ont suivi la Révolution islamique de 1979.

La création de l’Institut Royan en 1991, ainsi que des initiatives antérieures telles que le Centre de recherche et de traitement de l'infertilité de Yazd, témoignent d’un engagement national résolu à lutter contre l’infertilité grâce à la science de pointe.

Bien plus que de simples cliniques, ces centres sont devenus des pôles intégrés de recherche, d’enseignement et de soins aux patients, formant des générations de spécialistes en obstétrique, gynécologie, urologie et médecine reproductive.

Leurs premières percées – notamment la naissance des premiers bébés iraniens issus d'une fécondation in vitro (FIV) au début des années 1990 – ont jeté des bases solides pour les progrès futurs.

Cet héritage institutionnel continue de prospérer. L’Institut Royan est aujourd’hui reconnu parmi les dix meilleurs instituts de recherche mondiaux en matière d’infertilité masculine et de techniques de procréation assistée, et figure régulièrement parmi les principaux centres scientifiques iraniens.

Parallèlement, le développement de l’Institut de recherche Avicenne a permis de renforcer encore les capacités nationales, créant un solide réseau d’experts dédié à la prestation de services complets de diagnostic et de traitement pour toutes les causes d’infertilité.

L’innovation locale au service de l’accessibilité et de l’excellence

L’un des piliers de la réussite iranienne réside dans sa stratégie d’autosuffisance technologique, qui a considérablement élargi l’accès aux soins et réduit les coûts, sans compromettre la qualité.

Réalisant une prouesse historique, des entreprises iraniennes spécialisées dans le savoir-faire ont localisé la production d’équipements de cryoconservation d’embryons, faisant de l’Iran le quatrième pays au monde – après le Japon, l’Espagne et le Canada – à maîtriser cette technologie complexe.

L'importance de cette avancée est considérable : les équipements fabriqués localement, qui offrent des performances de niveau international ne coûtent qu'un dixième du prix des alternatives importées, garantissant ainsi l'accès à des techniques de préservation de la fertilité de pointe dans tout le pays.

Cet esprit d'innovation se manifeste dans l'ensemble du spectre des traitements. Les chercheurs ont localisé la production de plus de 30 dispositifs de pointe pour l'infertilité et kits de diagnostic, certains produits locaux étant proposés à un prix quinze fois inférieur à celui de leurs équivalents étrangers.

Cette volonté concertée d'atteindre la souveraineté technologique a permis de rompre la dépendance aux importations, de préserver les ressources nationales et, surtout, de rendre les traitements de pointe financièrement accessibles à une part beaucoup plus large de la population, incarnant ainsi un modèle de soins de santé à la fois avancé et équitable.

Gamme complète de modalités de traitement de classe mondiale

Le paysage iranien du traitement de l'infertilité offre une gamme complète de technologies de procréation assistée (PMA) de pointe, garantissant ainsi qu'aucun couple ne soit privé de la possibilité de devenir parent.

Les cliniques réparties à travers le pays offrent une gamme des services, allant des traitements médicamenteux de base et de l'insémination intra-utérine (IIU) aux techniques les plus sophistiquées de fécondation in vitro (FIV) et d'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI).

Dans un cadre juridique et éthique clair, établi il y a plusieurs décennies, l'Iran propose systématiquement des traitements alternatifs tels que le don d'ovocytes, le don de sperme, le don d'embryons et la gestation pour autrui, offrant des solutions même pour les cas les plus complexes.

L'intégration de la médecine génétique aux soins de reproduction est tout aussi impressionnante.

Grâce à des techniques avancées comme le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) et le séquençage de nouvelle génération (SNG), les spécialistes peuvent dépister les troubles génétiques chez les embryons avant l'implantation, prévenir la transmission de maladies héréditaires telles que la thalassémie et l'hémophilie, et effectuer un typage HLA pour permettre la naissance d'un frère ou d'une sœur qui pourra servir de donneur de cellules souches pour un enfant plus âgé qui en a besoin.

Cette intégration harmonieuse de la génétique de pointe garantit non seulement la possibilité d'une grossesse, mais aussi la promesse d'un enfant en bonne santé, confirmant ainsi la position de l'Iran à l'avant-garde de la médecine reproductive.

Thérapies régénératives et avancées pionnières

Les chercheurs iraniens ne se contentent pas d'appliquer les normes internationales, ils repoussent activement les limites de la science de la reproduction, notamment dans le domaine prometteur de la médecine régénérative.

Dans des instituts de pointe comme Royan, des travaux de recherche explorent l'utilisation des cellules souches pour traiter des affections autrefois considérées comme des obstacles insurmontables à la fertilité.

Des recherches cliniques novatrices sont en cours pour exploiter les cellules souches dans le traitement de l'insuffisance ovarienne prématurée, avec le potentiel de restaurer la fonction ovarienne et la fertilité chez les femmes connaissant une ménopause précoce.

Des efforts parallèles sont déployés pour utiliser les thérapies à base de cellules souches afin de réparer les synéchies utérines sévères, une affection qui endommage la muqueuse utérine et empêche l'implantation de l'embryon. Ces approches visent à restaurer la réceptivité naturelle de l'utérus et à ouvrir de nouvelles perspectives de grossesse.

Bien qu'encore en phase de développement et d'essais cliniques, ces innovations représentent l'avant-garde du traitement de l'infertilité. Elles soulignent le rôle de l'Iran comme acteur majeur du savoir médical mondial, dépassant la simple application pour atteindre le stade de la découverte fondamentale et de l'innovation thérapeutique.

Destination de tourisme médical : reconnaissance et confiance internationales

La convergence de soins de haute qualité, de services complets et d'un rapport coût-efficacité remarquable a fait de l'Iran une destination mondiale de premier plan pour le traitement de l'infertilité, attirant des patients de toute la région et d'ailleurs.

L'avantage financier est frappant : alors qu'un cycle de FIV peut coûter entre 10 000 et 15 000 dollars dans les pays développés et entre 5 000 et 6 000 dollars dans d'autres pays d'Asie de l’Ouest, ce même traitement de haute qualité est disponible en Iran pour moins de 1 000 dollars pour les citoyens iraniens et reste très compétitif pour les patients internationaux.

Associée à des taux de réussite comparables à ceux des principaux centres de santé européens et américains, cette accessibilité et cette haute qualité ont créé un puissant attrait mondial.

Les cliniques iraniennes accueillent désormais régulièrement des patients originaires de plus de 160 pays, dont un nombre important venant d'Irak, d'Afghanistan, du Tadjikistan, d'Arménie, du Pakistan, de Turquie, des pays du golfe Persique et même d'Europe.

Des services dédiés aux patients internationaux et des équipes soignantes attentives aux spécificités culturelles enrichissent l'expérience, transformant l'excellence clinique en un secteur du tourisme médical florissant. Ceci génère non seulement des revenus, mais renforce également la réputation et l'image positive de l'Iran sur la scène internationale.

Un acteur respecté sur la scène de la recherche

Les succès cliniques de l'Iran reposent sur un corpus de recherche scientifique solide et respecté, ce qui lui vaut une réputation distinguée dans les milieux universitaires internationaux.

Les analyses scientométriques révèlent que l'Iran se classe troisième au niveau mondial, après la Chine et les États-Unis, en termes de production d'articles scientifiques sur la médecine reproductive. En termes d'impact de la recherche, mesuré par les citations, l'Iran occupe la huitième place mondiale, surpassant ainsi son classement général en médecine clinique.

Dans la région, l'Iran est incontestablement l’avant-garde, se classant premier en Asie de l’Ouest pour les publications en médecine reproductive.

Des chercheurs de renom, issus d'institutions telles que l'Université des sciences médicales de Téhéran, l'Institut Royan et l'Université Shahid Beheshti, sont fréquemment publiés et cités par des revues internationales.

Cette production abondante et influente démontre que la communauté médicale iranienne est non seulement un participant, mais aussi un contributeur précieux au dialogue scientifique mondial, offrant des perspectives novatrices et faisant progresser les études qui contribuent à façonner l'avenir de la médecine reproductive dans le monde entier.

Le développement des services de traitement de l'infertilité en Iran s'appuie sur un cadre politique national cohérent qui reconnaît la santé reproductive comme partie intégrante du bien-être de la société.

Des mesures législatives, telles que la loi sur la protection de la famille et de la jeunesse, témoignent d'un engagement profond en faveur du soutien à la fondation des familles.

Dans une mesure historique visant à réduire les obstacles financiers, le gouvernement a rendu obligatoire la prise en charge des traitements de l'infertilité par l'assurance maladie, subventionnant jusqu'à 90 % des coûts pour les couples éligibles.

Cela garantit que la situation économique ne constitue pas un obstacle à l'accès aux soins, permettant ainsi aux familles de tous les milieux socio-économiques de bénéficier des progrès médicaux du pays.

Intégrant systématiquement les traitements de pointe contre l'infertilité dans les politiques de santé publique, l'Iran répond non seulement à un besoin médical urgent, mais contribue également à des objectifs sociaux plus larges, soutenant les espoirs d'innombrables couples et favorisant une société dynamique et porteuse d'espoir.

Le parcours du pays en matière de médecine reproductive constitue ainsi un modèle holistique, où ambition scientifique, ingéniosité technologique et politiques empreintes de compassion convergent pour créer un héritage durable de vie et d'espoir.

Par Arwin Ghaemian

« Un visage faux doit cacher ce que sait un cœur faux. » — Macbeth, acte I, scène 7.

Il est extrêmement rare, dans les relations internationales, qu’un dirigeant politique prédise avec autant de précision et de perspicacité le comportement et les intentions cachées d’une superpuissance autoproclamée.

Pourtant, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a prouvé à plusieurs reprises que ses déclarations étaient empreintes de sagesse et de clairvoyance. 

Dans un discours récent, l’Ayatollah Khamenei a souligné que les États-Unis poussent fréquemment leurs « alliés » à la guerre pour ensuite les abandonner, ne laissant derrière eux que dévastation et désillusion.

Ses propos percutants – qualifiant l'administration Trump d'« indigne » de diplomatie et condamnant le bellicisme de Washington – ont relancé un débat de longue date.

Face à la crise actuelle en Ukraine, alimentée par la guerre par procuration menée par l'OTAN, alliance dirigée par les États-Unis, contre la Russie, ses propos offrent une analyse réaliste et lucide de la politique étrangère américaine.

L’Ayatollah Khamenei a déclaré que les affirmations selon lesquelles Téhéran tenterait de renouer le dialogue avec Washington sont « totalement fausses ». Il a qualifié l’actuelle administration américaine d’indigne de toute diplomatie et a fermement rejeté toute possibilité de pourparlers avec les dirigeants américains dans les circonstances actuelles.

Ses remarques vont au-delà de l'Ukraine et proposent une critique plus large des conséquences destructrices des interventions militaires américaines dans diverses régions, notamment à Gaza et au Liban.

« Partout où les États-Unis sont intervenus, le résultat a été la guerre, le génocide, la destruction et le déplacement de populations », a-t-il dénoncé, dressant un bilan du complexe militaro-industriel américain.

A lire: La fin de la guerre en Ukraine déclenchera de profondes divisions en Europe, selon The Economist

Ce point de vue, a-t-il expliqué, ne repose ni sur des spéculations ni sur des conjectures. Il s'est forgé au fil de nombreuses années d'expérience des sanctions américaines, des provocations militaires, des ingérences secrètes et des guerres régionales en cours, notamment la récente guerre imposée à la République islamique en juin.

Son rejet des allégations américaines s’enracine dans la longue histoire des trahisons politiques des États-Unis – depuis les derniers jours de l’ancien dictateur iranien Mohammad Reza Pahlavi jusqu’aux guerres non provoquées et injustifiées en Irak, en Syrie et en Afghanistan, et aujourd’hui ailleurs.

Un prétendu « plan de paix » en 28 points, élaboré par l’équipe de Trump, a été proposé comme une solution possible pour mettre fin au conflit russo-ukrainien, orchestré par l’OTAN. Bien que révisé ultérieurement pour y inclure des éléments supplémentaires, ce plan n'a pas encore permis de réaliser une percée entre les parties belligérantes et les alliés de l'Ukraine.

L’Ayatollah Khamenei précise que ce plan illustre la duplicité bien connue des États-Unis.

« L’Amérique a déclenché cette guerre désastreuse en Ukraine, sans obtenir le moindre résultat. L’actuel président américain avait promis de régler le problème en trois jours ; or, un an plus tard, il impose de force un plan en vingt-huit points au pays qu’il a lui-même entraîné dans ce conflit. »

Les propos du Leader de la RII incarnent sa sagesse. Il considère la proposition des États-Unis – saluée par certains partisans occidentaux – non pas comme un véritable effort de paix, mais comme un stratagème imposé aux deux parties. Selon le Leader, ces dernières subissent des pressions pour accepter des conditions qui servent les intérêts stratégiques de Washington, au lieu de résoudre véritablement la crise que Washington a contribué à créer.

L’Ayatollah Khamenei souligne que les États-Unis créent les conditions des guerres puis, dans les moments de réel danger, « trahissent leurs alliés ». L’histoire, dit-il, prouve ce schéma dangereux.

En savoir plus: L'UE prête à financer l'Ukraine par le biais des avoirs russes gelés

Après l'effondrement de l'Union soviétique, les États-Unis ont exhorté l'Ukraine à renoncer à ses armes nucléaires et à faire confiance aux « assurances » américaines. Des années plus tard, l'Ukraine a été entraînée dans une guerre contre la Russie, puis contrainte de capituler. Voilà comment ils traitent leurs « alliés ».

Cette histoire n'est pas de vaines paroles, mais suit un schéma bien clair. De Saddam Hussein dans les années 1980, poussé à la guerre contre l’Iran puis abandonné, aux Kurdes délaissés en Irak et en Syrie, en passant par les alliés afghans laissés au désespoir à l’aéroport de Kaboul, et aujourd’hui aux civils ukrainiens pris au piège d’une guerre par procuration, les États-Unis ont maintes fois exposé leurs prétendus « partenaires » au danger avant de se retirer, ne leur offrant que des paroles en l’air, des sanctions et de « nouveaux plans » élaborés à la hâte.

L'impulsion soudaine donnée au « plan en 28 points » illustre une fois de plus ce cycle : lorsqu’un plan échoue, Washington l'abandonne et le remplace sans ménagement, tandis que ses alliés continuent d’en souffrir.

L’Ukraine n’est pas une exception, mais un exemple parmi d’autres d’interventions américaines désastreuses à travers le monde. Le message est clair : partout où les États-Unis interviennent, le chaos, la souffrance et la trahison des alliés s’ensuivent.

L’analyse de l’Ayatollah Khamenei dépasse le cadre des relations entre l’Iran et les États-Unis. Il rappelle que chaque intervention militaire américaine laisse derrière elle un cortège de morts, de destructions et de déplacements de population.

Il affirme que ce sont les États-Unis, et non la Russie, qui ont déclenché la guerre en Ukraine, dénonçant ainsi l’hypocrisie américaine. L’Ukraine, dit-il, n’est qu’un exemple de plus de la façon dont les États-Unis promettent leur soutien avant de finir par abandonner et se débarrasser de leurs « partenaires ».

Ainsi, ses déclarations selon lesquelles les États-Unis ne sont « pas dignes » de la diplomatie, que leurs promesses sont « de purs mensonges » et que « partout où l’Amérique est intervenue, elle en a résulté la guerre, le génocide, la destruction et le déplacement de populations » ne sont ni de simples affirmations ni des accusations.

Ce sont des observations sincères, tirées de décennies de schémas récurrents à travers le monde.

Arwin Ghaemian est titulaire d'un doctorat en histoire iranienne de l'université de Téhéran et a vécu dans des pays arabes pendant près de vingt ans. Il est spécialiste de l'histoire moderne de l'Iran et des questions socio-économiques et sécuritaires de l'Asie de l'Ouest.

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme que l’Iran doit doter ses missiles de la technologie furtive afin d’améliorer leur capacité à pénétrer le système antimissile israélien.

« Si nous parvenons à doter nos missiles de la technologie furtive, nous serons certainement en mesure d’accroître encore leur taux de pénétration à travers le bouclier de défense du régime sioniste », a déclaré dimanche 7 décembre le général de division Mohammad Pakpour, lors d’une cérémonie tenue à l’université militaire Imam Hossein à l’occasion de la Journée des étudiants.

Il a fait référence à l’agression israélo-américaine contre l’Iran à la mi-juin, soulignant qu’Israël et les États-Unis pensaient que le martyre de nos hauts commandants entraînerait une défaillance sur le terrain. « Mais c’était une grave erreur de calcul », a-t-il ajouté.

Le général Pakpour a expliqué qu’immédiatement après sa nomination, suite à l’assassinat de son prédécesseur, les forces du CGRI, en coopération avec l’armée de terre, ont lancé des contre-attaques intenses et décisives contre le régime sioniste.

Selon lui, Tel-Aviv pensait que l’Iran ne tirerait que cinq ou six missiles le premier jour de la guerre. Cependant, les forces armées ont immédiatement lancé des opérations de grande envergure, tirant une salve de drones et de missiles balistiques contre des cibles du régime sioniste.

Soulignant la fermeté de la riposte de Téhéran à l’attaque américaine contre trois installations nucléaires iraniennes, Pakpour a déclaré que, pendant les derniers jours du conflit, l’Iran avait décidé de répondre proportionnellement au nombre de bombes utilisées par les Américains.

« La dernière nuit de la guerre, la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar, la base américaine la plus importante de la région, a été la cible de 14 missiles iraniens », a-t-il rappelé.

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a qualifié la nouvelle Stratégie de sécurité nationale (NSS) des États-Unis de « document conçu essentiellement pour servir les intérêts du régime israélien ».

Baghaï s’est exprimé lors d’une conférence de presse dimanche, deux jours après la publication par l’administration Trump de sa « Stratégie de sécurité nationale 2025 ».

Il a estimé que la NSS mettait à nu les mêmes objectifs que les administrations précédentes ont longtemps poursuivis sous couvert des droits de l’homme et de la démocratie.

Le document de 33 pages indique que l’Asie de l’Ouest n’est plus la priorité stratégique absolue de Washington, qui reconnaît que son intérêt pour la région découle principalement de ses réserves énergétiques.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que le document révélait deux objectifs fondamentaux de Washington pour l’Asie de l’Ouest : garantir son accès aux ressources énergétiques et assurer la sécurité du régime israélien.

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, affirme que les États-Unis n'ont toujours pas démontré leur volonté de mener de « véritables négociations sérieuses », réitérant que Washington doit d'abord reconnaître le droit de l'Iran à l'énergie nucléaire pacifique, en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Dans une interview exclusive accordée, samedi 6 décembre, à l'agence de presse japonaise Kyodo, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que les installations nucléaires de la République islamique avaient été « bombardées, détruites et gravement endommagées » lors de la guerre israélo-américaine non provoquée et illégale menée contre le pays en juin.

M. Araghchi a souligné que ces attaques constituaient « peut-être la plus grande violation du droit international » jamais commise contre une installation protégée et surveillée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

 

Cotonou s’est réveillée ce dimanche 7 décembre au son des détonations, quand un groupe de militaires a attaqué la résidence de Patrice Talon, alors qu’il s’y trouvait.

Les forces armées béninoises ont réussi à neutraliser une tentative de coup d’État contre le président béninois Patrice Talon au cours du week-end, ont indiqué les autorités.

Le ministre béninois de l’Intérieur, Alassane Seidou, a annoncé dimanche qu’un groupuscule de soldat avait été mis en échec dans sa tentative de prise de pouvoir dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

« Au petit matin de ce dimanche 7 décembre 2025, un groupuscule de soldats a engagé une mutinerie dans le but de déstabiliser l’État et ses institutions. Face à cette situation, les Forces armées béninoises et leur hiérarchie, fidèles à leur serment, sont restées républicains. Leur riposte a permis de garder le contrôle de la situation et de faire échec à la manœuvre », a déclaré le ministre dans sa courte allocution télévisée, avant d’appeler les populations à « vaquer normalement à leurs occupations ».

 

Alors que la campagne génocidaire perpétrée par Israël  à Gaza se poursuit malgré le cessez-le-feu, transformant l'enclave en un champ de ruines sous un déluge de bombes et un blocus total, le régime israélien intensifie une stratégie tout aussi systématique : réduire au silence, par la terreur et la violence, toute voix cherchant à documenter ses crimes de guerre contre le peuple palestinien.

Les forces israéliennes et des colons illégaux ont commis 57 violations et agressions contre des journalistes en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza au mois de novembre, a indiqué samedi 6 décembre le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS).

Le syndicat a affirmé que ces violations reflètent « une escalade systématique continue visant à empêcher les équipes médiatiques d’accomplir leurs missions professionnelles ».

Dans son rapport mensuel, le Comité pour les libertés de la presse de l’organisation a précisé que ces violations incluent « des schémas dangereux visant directement le travail journalistique et mettant en péril la vie des journalistes ».

 

À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les mesures coercitives unilatérales célébrée le 4 décembre, la Russie a vivement critiqué les sanctions occidentales, affirmant que les Européens ont perdu 1 600 milliards d’euros, tout en échouant à déstabiliser l’économie russe.

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé dans un communiqué qu’entre 2022 et 2025, l’économie européenne a perdu jusqu’à 1 600 milliards d’euros à cause des sanctions anti-russes; tandis que l’économie russe a fait preuve d’une grande stabilité et d’une bonne capacité d’adaptation, rapporte l’agence de presse russe TASS, le 6 décembre.

Le communiqué a qualifié l’application de mesures coercitives unilatérales d’obstacle majeur à la formation d’un ordre mondial polycentrique juste et équitable. Le ministère russe a souligné que ces mesures constituent l’un des principaux instruments de la politique néocoloniale de l’Occident, dont l’objectif est de conserver une domination « qui lui échappe », de « priver les pays de la majorité mondiale de leur droit à un choix politique indépendant » et de « freiner leur développement technologique et industriel ».

En d’autres termes, l’Occident cherche à « continuer à vivre aux dépens des pays du Sud et de l’Est, en cherchant à les rendre obéissants à sa volonté », a noté le ministère russe des Affaires étrangères, ajoutant que la Russie « avec ses partenaires, membres responsables de la majorité mondiale, continue à lutter contre les mesures coercitives unilatérales illégitimes et les autres manifestations du néocolonialisme afin d’établir au plus vite une architecture multipolaire juste, libre du diktat des sanctions et de la contrainte ».

 

Les forces israéliennes et des colons illégaux ont commis 57 violations et agressions à l'encontre des journalistes en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza durant le mois de novembre 2025, a indiqué samedi 6 décembre, le Syndicat des journalistes palestiniens.

Le syndicat a affirmé que ces violations reflètent « une escalade systématique continue visant à empêcher les équipes médiatiques d’accomplir leurs missions professionnelles ».

Dans son rapport mensuel, le Comité pour les libertés de la presse de l’organisation a précisé que ces violations incluent « des schémas dangereux visant directement le travail journalistique et mettant en péril la vie des journalistes ».

Selon le rapport, deux journalistes ont été blessés par des balles réelles et des balles en plastique à Tulkarem et à Gaza, alors qu’ils couvraient des événements sur le terrain.