تقي زاده

تقي زاده

L’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, a dénoncé un « crime de génocide » à Gaza et appelé à des sanctions contre Israël.

L'ancien Premier ministre sous Jacques Chirac a qualifié la situation à Gaza de « génocide », accusant Israël et appelant à des sanctions et à une aide massive. Il a critiqué la passivité européenne et la complicité américaine, proposant des mesures comme la suspension de l’accord UE-Israël. 

Le 1er août, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, a publié un texte sur X, repris d’une tribune dans Le Monde du 31 juillet, qualifiant la situation à Gaza de « crime de génocide ».

« Se taire, c’est se rendre complice. Nommer, c’est déjà agir », écrit-il, appelant à rompre le silence sur la « folie meurtrière » d'Israël, qui sème « la mort par l’écrasement des bombardements incessants, la mort par la faim organisée, la mort par balle pour avoir voulu arracher quelques grammes de farine à l’arrière d’un camion » partout à Gaza.

Évoquant « le projet d’effacer tout un peuple », avec la complicité de l’administration américaine et la passivité des Européens, l'ancien ministre cible directement le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

 

L’ONU a reçu des témoignages rapportant des pratiques de torture et de mauvais traitements généralisés infligés par les autorités israéliennes à des détenus palestiniens depuis le 7 octobre 2023, suscitant des appels croissants en faveur d'une enquête internationale indépendante.

Ces informations, relayées par le Palestinian Return Centre (PRC), une organisation basée au Royaume-Uni disposant du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies, ont été publiées par The National.

Les preuves rassemblées s'appuient sur des documents collectés par l’avocat Khaled Mahajneh, affilié à la Commission des affaires des détenus et ex-détenus de l’Autorité autonome palestinienne. Le PRC dénonce une nette intensification de ce qu’il qualifie de torture systématique et de traitements inhumains.

Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux* 
> *"Ce Coran guide vers ce qui est le plus droit."* *(Sourate Al-Isrâ’ : 9)*

Nous, communauté des récitateurs du Saint Coran de la République Islamique d’Iran, écrivons cette lettre avec douleur et compassion pour la Ummah islamique — une douleur partagée, qui, en ces jours sombres, déchire le cœur de chaque croyant libre.

**Gaza**, la blessure la plus profonde de notre communauté, agonise sous les décombres du siège et de la guerre. Enfants sans abri, femmes affamées, blessés sans soins ni refuge… Tel est le portrait tragique de Gaza aujourd’hui.

**Frères du Coran**, 
Cela fait des années que nous récitons ensemble les versets divins. Notre voix s’est élevée dans la mélodie du Livre saint. Mais aujourd’hui, le temps est venu pour que la voix du Coran s’exprime non seulement par nos récitations, mais par notre position. Car aujourd’hui, le Coran nous interpelle, nous avertit clairement :

> *"Pourquoi ne combattez-vous pas dans le sentier d’Allah pour la cause des faibles parmi les hommes, les femmes et les enfants ?"* 
> *(Sourate An-Nisâ’ : 75)*

Si nous n’avons pas aujourd’hui la possibilité d’être sur le front du combat, nous devons néanmoins occuper le champ de la défense des opprimés. Cette défense ne demande pas d’armes, mais une **prise de position juste**, une **revendication courageuse** et un **effort sincère** pour ouvrir la voie de l’aide. Et parfois, ces gestes valent plus qu’une balle.

Parmi les solutions les plus cruciales se trouve **l’ouverture du passage de Rafah** — porte de secours dont la fermeture a ôté à Gaza jusqu’au souffle de vie. Si cette voie s’ouvre, ce ne sont pas seulement la nourriture et les médicaments qui entreront, mais aussi **l’espoir**. Et nous savons que vous, dignes récitateurs d’Égypte, avez une voix influente dans les sphères religieuses, publiques et décisionnelles de votre pays.

Aujourd’hui est le moment de faire entendre **la voix coranique de l’Égypte** en faveur des Palestiniens sans défense.

Les actes du régime sioniste usurpateur à Gaza — massacres, blocus, famine, assassinat cruel de femmes et d’enfants — sont des exemples manifestes de **l’injustice et de la tyrannie** contre lesquelles le Saint Coran nous met en garde :

> *"Et ceux qui ont été injustes sauront bientôt vers quel retournement ils auront à faire face."* 
> *(Sourate Ash-Shu‘arâ’ : 227)*

Ce régime, qui a ensanglanté la terre, détruit les maisons, exterminé les innocents, marche inévitablement vers sa fin tragique. Et nous, porteurs du Coran, avons le devoir non seulement de le réciter, mais d’en **crier les principes** et de ne jamais abandonner les opprimés.

**Frères respectés**, 
Le monde s’est éveillé. Les cris des affligés de Gaza résonnent d’Est en Ouest. Nous sommes convaincus que vos cœurs pleurent eux aussi devant ces atrocités.

Faisons en sorte que **cette fois, la voix du Coran** se fasse entendre non seulement par les sons, mais par les actes. Soyons aux côtés des opprimés, portons leur douleur, et construisons avec eux une voie vers la délivrance.

> *"Les croyants ne sont que des frères."* 
> *(Sourate Al-Ḥujurât : 10)*

Et la fraternité signifie : partager la souffrance et s’efforcer de créer une issue vers le salut.

**Paix et bénédictions divines sur vous**, 
*Communauté des récitateurs du Saint Coran de la République Islamique d’Iran* 
Août 2025 / Safar 1447

**Signataires** : Abbas Salimi, Ahmad Abolghasemi, Karim Mansouri, Mohammad-Reza Pourzargari, Shahriar Parhizkar, Hamid & Hamed Shakernejad, Hamid-Reza Ahmadi-Vafa, Seyyed Karim Mousavi, Qassem Moghadami, Mehdi Gholamnezhad, Saeid Parvizi, Seyyed Javad Hosseini & Seyyed Mohammad Hosseinipour.

Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, près de 50 militaires israéliens se sont suicidés, rapportent mercredi 30 juillet plusieurs médias locaux.

Le quotidien israélien Haaretz précise que 17 soldats se sont donné la mort cette année, 24 en 2024, et 17 en 2023, dont sept après le début de l’offensive israélienne sur Gaza.

Le journal pointe du doigt une grave pénurie de professionnels de santé mentale dans l’armée israélienne, notamment psychiatres, psychologues et assistants sociaux, ce qui contribue fortement à l’aggravation de cette crise.

il souligne également des défaillances structurelles dans l’accompagnement des soldats démobilisés, des réservistes et des militaires affiliés à des unités particulièrement traumatisantes, comme celles chargées de l’identification des corps des militaires tués au combat.

 

Des militants écossais pro-palestiniens ont organisé un sit-in devant les bureaux d’une entreprise liée au plus grand fabricant d’armes israéliens.

Jeudi matin, vers 6h30, les militants se sont rassemblés devant les locaux de Keysight Technologies, à Lochside Place, à Édimbourg en Écosse.

Les manifestants avaient précédemment affirmé que Keysight Technologies fournit des composants électroniques à UAV Tactical Systems, une filiale d’Elbit, le fabricant d’armes israélien.

« Keysight, Elbit, cessez d’armer Israël »  est un message que l’on pouvait voir sur les pancartes des dizaines de manifestants qui se tenaient ce matin sur les marches devant les bureaux. Après la fin de la manifestation vers 10h30, un militant a déclaré : « La police était présente et a bouclé cette partie du parc d’activités, refoulant tous les employés qui arrivaient au travail. »

« Il s’agissait essentiellement d’un sit-in massif d’environ 200 manifestants visant à empêcher les travailleurs d’entrer [pacifiquement] dans le bâtiment, qui s’est déroulé comme prévu et sans incident. »

Keysight est une entreprise américaine qui fabrique des équipements et des logiciels de tests et de mesures électroniques.

 

Une ministre israélienne a démenti les informations faisant état d’une famine à Gaza, cela alors que les agences de l’ONU avertissent que le territoire palestinien est confronté à la famine en raison du blocus imposé à l’aide humanitaire.

« Il n’y a pas de famine. Il n’y a pas de catastrophe humanitaire. Et d’après les témoignages [des captifs], il n’y a pas non plus d’innocents ni de personnes non impliquées », a écrit la ministre israélienne Miri Regev dans un message publié jeudi 31 juillet sur son compte X.

Publiant une photo de la Une du journal New York Times montrant une Gazaouie tenant son enfant mal nourri dans ses bras, elle a prétendu : « Nous n’attendons pas d’excuses, ni de New York Times, ni de Haaretz, ni des centaines de médias qui ont relayé le mensonge de la famine à Gaza. »

Ainsi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait précédemment démenti l’existence de toute famine dans le territoire assiégé.

« Il n’y a pas de politique de famine à Gaza, et il n’y a pas de famine à Gaza. Nous permettons à l’aide humanitaire d’entrer à Gaza pendant toute la durée de la guerre ; sinon, il n’y aurait pas de Gazaouis », a-t-elle encore prétendu.

Ces allégations interviennent alors que les agences des Nations unies ont affirmé que Gaza est actuellement au bord de la famine, en raison du blocus imposé par Israël sur l’aide humanitaire.

Un rassemblement pro-palestinien organisé mercredi 30 juillet à la place de la Bourse de Bruxelles, capitale belge, s’est fini dans de vives tensions entre les manifestants et la police. Les témoins sur place rapportent un affrontement injuste, mais surtout une utilisation illégale de gaz lacrymogène par la police sur eux.

Comme chaque soir depuis des mois, des manifestants pro-palestiniens se sont retrouvés sur les marches de la place de la Bourse. Le rassemblement était calme, rapporte Selma Benkhelifa, avocate bruxelloise engagée dans la défense des droits humains.

La manifestation a néanmoins été dérangée par des hooligans assis à la terrasse d’un des cafés de la place. « Ils ont lancé des canettes et un verre sur les manifestants. Je ne sais pas s’ils avaient des revendications. Ils étaient manifestement ivres », a indiqué Mme Benkhelifa.

La police à vélo a alors réagi face aux manifestants, les rassemblant et en faisant recours à de gaz lacrymogène, une utilisation illégale dans ce contexte, selon cette avocate. Les jets étaient uniquement dirigés vers les manifestants « alors que la violence venait de l’autre côté », ajoute-t-elle. Sur des images partagées sur les réseaux sociaux, deux policiers semblent arrêter un manifestant et le conduire dans un véhicule.

Pour Mme Benkhelifa, l’usage des gaz lacrymogènes était abusif et illégal. « Hier, la police a fait usage de spray lacrymogène collectif : c’est un dispositif qui permet de gazer un grand nombre de personnes à la fois de manière indistincte. Ils ont lancé une sorte de grenade lacrymogène au sol et utilisaient de grands sprays qu’ils aspergeaient indistinctement sur tout le monde, moi compris, alors que j’ai obtempéré à toutes les injonctions », explique-t-elle. Ce spray collectif est considéré dans une circulaire ministérielle comme « d’un moyen non létal purement défensif dont l’utilisation doit rester limitée aux situations de violence collective grave commise contre la police ou contre des personnes », notamment. « Ce n’était pas du tout le cas », commente Selma Benkhelifa.

Le Hamas affirme que l’assassinat « traître et lâche » par Israël d’Ismaïl Haniyeh, ancien chef du bureau politique du groupe de résistance, a renforcé la résilience du peuple palestinien face à l’occupation israélienne.

Le Hamas a publié un communiqué, jeudi 31 juillet, marquant le premier anniversaire du martyre d’Ismaïl Haniyeh, assassiné par Israël à Téhéran, après sa participation à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.

Le 31 juillet 2024, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a publié un communiqué dans lequel il a indiqué que Haniyeh et l’un de ses gardes du corps avaient été assassinés lorsque leur résidence avait été touchée à Téhéran. Dans le même temps, le régime sioniste a revendiqué l’assassinat du haut responsable du Hamas.

Le 30 juillet, le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré que le temps a prouvé que la politique d’assassinat de ses dirigeants n’a fait que renforcer l’engagement envers les droits et principes nationaux, et intensifier la lutte et la Résistance jusqu’à l’expulsion des occupants du territoire palestinien et de ses lieux saints.

 

Une experte des Nations unies sur la torture a exigé que le régime israélien mette fin à la famine « mortelle, inhumaine et dégradante » qu’il a infligée aux civils palestiniens dans la bande de Gaza.

« Priver les populations de nourriture, d’eau et de dignité constitue une violation grave et récurrente de cette guerre et doit cesser », a déclaré, mercredi 30 juillet, Alice Jill Edwards, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

L’experte australienne indépendante de l’ONU a souligné que les États-Unis et le régime israélien, ainsi que toutes les parties complices de la famine délibérée de la population de Gaza, sont tenus, en vertu du droit international, de garantir aux civils sous leur contrôle l’accès à la nourriture et à l’eau, et de faciliter les opérations humanitaires.

Mme Edwards qui est également professeure adjointe en droit international des droits de l’homme de l’Université d’Oxford, a mentionné des informations « choquantes » selon lesquelles des civils palestiniens ont été tués dans des files d’attente devant des centres de distribution alimentaire opérant sous supervision des États-Unis à Gaza, ainsi que des cas de faim et de malnutrition généralisés.

Plusieurs agences des Nations unies ont déjà condamné le système de distribution alimentaire soutenu par les États-Unis et Israël, le qualifiant d’« abomination » et de « piège mortel ».

Alice Edwards a mis en garde contre la détérioration de la situation à Gaza, affirmant que la menace d’une famine généralisée dans le territoire palestinien s’aggrave.

L’experte de l’ONU a également tiré la sonnette d’alarme sur les « retombées physiologiques catastrophiques » d’une privation calorique prolongée, notamment la malnutrition, la défaillance d’organes et, dans les cas extrêmes, la mort, en particulier parmi les groupes vulnérables comme les nourrissons et les femmes enceintes, causées par la famine délibérée du peuple palestinien de Gaza.

De même, Mme Edwards a souligné que le massacre de la population de Gaza, perpétré par Israël à travers les bombardements et la famine, témoigne d’une cruauté profondément enracinée, dont les répercussions marqueront durablement le peuple palestinien. « L’impact psychologique de la privation de nourriture et d’eau est intrinsèquement cruel », a-t-elle indiqué.

« Le changement constant des règles, les distributions militarisées et l’incertitude quotidienne et constante quant à l’accès à ces produits de première nécessité sont source de désespoir, de stress et de traumatismes profonds », a-t-elle déclaré, avant d’insister sur la nécessité de « déployer davantage d’efforts » pour mettre fin au climat hostile créé par le régime israélien à Gaza et instaurer une paix durable.

 

Les forces armées yéménites ont mené de nouvelles frappes de drones contre des positions israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.

Selon le porte-parole des forces yéménites, le général de brigade Yahya Saree, ces attaques ont été menées en utilisant cinq drones chargés d’explosifs qui ont pu atteindre avec succès trois cibles distinctes en Palestine occupée.

« La première frappe a visé un site sensible dans la ville occupée de Jaffa au sud de Tel-Aviv avec deux drones », a déclaré Saree dans un communiqué.

« La deuxième frappe a visé un site militaire dans la ville occupée d’Ashkelon au centre des territoires occupés avec deux autres drones, tandis qu’une autre position militaire israélienne dans le Néguev au sud de la Palestine occupée a été frappée par drone lors d’une troisième frappe de drones menée par les forces yéménites. »