
تقي زاده
Droits et devoirs de la femme en islam
A la lumière du Coran et de la Sunna
Introduction
Puisse Dieu accorder Sa Miséricorde et Sa Bénédiction à Mohammed Prophète de l’humanité, qui a proclamé la dignité de la femme dans une parole concise : « Certes, les femmes sont les sœurs des hommes » Il a restitué à la femme sa valeur et sa considération, et a élevé son rang dans la société tout en combattant le fanatisme et tribalisme d’une époque révolue, celle de l’ignorance préislamique « Jâhiliya ». Le choix de ce sujet, « Droits et devoirs de la femme à la lumière du Coran et de la Sunna », vise les objectifs suivants :
1. Traiter un sujet qui se rapporte au Livre Sacré du Coran et à la Sunna afin de comprendre les préceptes que l’Envoyé de Dieu nous a recommandés de suivre.
2. Traiter de la femme est un sujet délicat et important car celle-ci compose la moitié de la société et, par conséquent, elle partage avec l’homme la même charge de travail et de responsabilités, imposée par une société en progrès.
3. L’auteur a voulu démontrer, preuves à l’appui, que l’Islam est une religion qui témoigne à la femme beaucoup d’intérêt et de respect. Aucune autre religion divine, aucune loi positive ne lui ont assurée autant de considération, d’équité et de considération.
4. Il n’existe, à la connaissance de l’auteur, aucun livre qui traite exhaustivement de tous les aspects relatifs aux droits et devoirs de la femme musulmane. La plupart des livres sur ce sujet ne font que répondre à certaines ambiguïtés et dénoncer les amalgames sciemment entretenus. Certains parlent bien des obligations, mais le plus souvent les droits sont exposés laconiquement sans beaucoup de détails, ni de clarté.
Chapitre : Les droits de la femme en Islam
I - Les droits civils et sociaux
a) Le droit de la femme en tant qu’être humain
Rappelons ce hadîth du Prophète : « Les femmes sont les sœurs de l’homme ». Le Coran et la Sunna soulignent l’humanité et l’honorabilité de sa nature, à égalité avec celle de l’homme. Il suffit de reprendre le premier verset de la Sourate « Les femmes » : « ô gens ! Craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a faire répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes [...] » Coran 4/1. Notons que Dieu (swt) interpelle tous les humains de la terre : « ô gens ! », dans ce début de verset. Dieu (swt), dans son immense Sagesse, a tenu à souligner en faisant ressortir dans ce verset « [...] qui vous a créé d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse, [...] » que l’homme et la femme ont une origine commune et unique, la femme étant de la même essence que l’homme. Ainsi, il n’existe pas, ou plutôt, il ne devrait pas exister de préférence d’un homme à une femme ou d’une femme à un homme, si ce n’est pour leur piété. A cet égare, le prophète a dit ; « Vous êtes tous descendants d’Adam et Adam a été créé d’argile.
b) Le droit de la femme à la vie
Le droit de vivre est un droit sacro-saint que l’Islam a décrété en faveur des humains, y compris, évidemment, pour la femme.
c) Le droit à la prise en charge matérielle, à l’allaitement, à la garde des enfants et à l’éducation
Un des principes de l’Islam consiste à accorder toute l’importance voulue au nouveau-né, garçon ou fille. Le père est tenu de garantir à ses enfants leur subsistance dés leur naissance, voire avant celle-ci, dés lors que l’Islam fait obligations au père d’assurer à la femme à sa charge matérielle. Dieu (swt) a recommandé dans ses verset : « [...] et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché [...] » Coran 65/6. « [...] puis si elles allaitent [l’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concentrez-vous [à ce sujet] de façon convenable [...] » Coran 65/6 « Et les mères qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et les vêtir de manière convenable [...] » Coran 2/233. Le droit de garde accordé à la mère est largement justifié : « Dieu, dans son immense sagesse, a donné la garde des enfants à la mère parce que son amour pour ses enfants et sans limite [...] »
d) Le droit à l’instruction
Le savoir occupe une place de choix parmi les principes de l’Islam. C’est une obligation pour chaque musulmans et musulmanes d’apprendre et de savoir « [...] Dieu élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir [...] » Coran 58/11. Ainsi, l’éducation et l’instruction de la femme sont d’une importance capitale, dès lors qu’elle met au monde, protège et éduque les hommes et les femmes qui constitueront la société de demain, elle est la première école où l’enfant reçoit les premiers éléments de la vie et acquiert les premières leçons de morale.
e) Le droit de choisir son époux
La liberté et la dignité ont été l’une des grandes conquêtes de la femme dans le cadre de L'Islam. La conséquence de ces acquis a été de lui faire reconnaître un droit non moins essentiel, celui de choisir librement son époux. En effet, la femme musulmane a toute latitude de refuser ou d’accepter une demande en mariage. Le mariage en Islam vise à réaliser des objectifs importants, représentés par la formation d’un lien qui unit solidement l’homme et la femme et repose sur le consentement sans équivoque et d’amour sincère aboutissant à la bonté, la tendresse et la compassion réciproque, comme l’indique le verset coranique suivant : « Parmi ses signes, il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et il a mis entre vous de l’affection et de la bonté [...] » Coran 30/21.
f) Le droit au travail
L’Islam est la religion du travail et de l’assiduité dans l’effort. Il encourage au travail quel qu’il soit, tant qu’il se situe dans le cadre licite. Plusieurs versets coraniques traitent de l’obligation au travail. « Et dis : Oeuvrez, car Dieu va voir votre œuvre, de même que Son messager et les croyants [...] » Coran 9/105. « Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre [...] Coran 67/2. En outre, l’Islam a permis à la femme d’exercer toutes les fonctions et d’accomplir les travaux licites convenant à sa nature.
g) Le Droit à la décence
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté. Cela leur est plus pur. Dieu est, certes, parfaitement connaisseur de ce qu’ils font. » Coran 24/30 Après ce commandement adressé aux hommes, Dieu s’adresse aux femmes et les interpelle : « Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté et de montrer de leurs atours que ce qui en paraît [...] » Coran 24/31
II - Les droits religieux
a) Aptitude à assumer ses responsabilités
Les exégètes sont unanimes pour affirmer que les conditions requises à la responsabilité sont l’Islam, la majorité et la raison, sans distinction de sexe. « Les croyants et croyantes sont des alliés les uns pour des autres. Ils commandent le convenable et interdissent le blâmable, accomplissent la prière, donnent l’aumône légale (Zakat) et obéissent à Dieu et à son Messager. Voilà ceux auxquels Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et sage. » Coran 9/71
b) Les actes obligatoires et surérogatoires
Dieu (qu’il soit exalté) a prescrit les actes de dévotion obligatoires qui sont la prière, l’aumône légale, le jeûne et le pèlerinage (éventuellement) à l’homme comme à la femme.
III - Les droits politiques
a) Le droit à la consultation
Le principe de la consultation (Shûra) est l’un des fondements originels de la société Islamique. C’est le moyen idéal institué par l’Islam pour bâtir une société saine. « Qui répondent à l’appel de leur seigneur, accomplissent leur prière, se consultent entre eux, à propos de leurs affaires, dépensent de ce que nous leur attribuons. » Coran 42/38 Il s’agit de la liberté d’exprimer son opinion que l’Islam a accordée à la femme et qu’il lui a reconnue comme un droit absolu. En tout état de cause, nombreux sont les cas où la femme a été amenée à donner son avis sur des sujets divers.
b) Le droit de faire serment d’allégeance
En application du principe de justice et d’égalité entre la femme et l’homme en Islam, le Prophète faisait le serment d’allégeance avec les femmes comme il faisait avec les hommes, sur la foi, l’attention et l’obéissance. Le Prophète leur fît prêter serment d’être fidèle à l’Islam, de reconnaître et de croire en l’unicité de Dieu (swt), de respecter les limites fixées et de ne pas commettre d’actes répréhensibles, tels que la fornication, le vol, le meurtre, ainsi que d’autres péchés. Le serment d’allégeance comprenait ainsi l’obéissance au Prophète dans ce qu’il a ordonné et interdit ainsi que la conformité à ses actes et paroles. Cette allégeance des femmes prouve, par ailleurs, leur responsabilité morale indépendante, dans la mesure où le Prophète leur faisait prêter le serment.
c) Le droit à la participation à l’effort de guerre
En cas de guerre, il est permis à la femme de participer au combat sans même l’autorisation de son époux, et à l’enfant sans celle de son père. Ainsi donc dans cette importante affaire qu’est la guerre, l’Islam fait participer la femme aux côtés de l’homme.
IV Les droits économiques
a) Ses aptitudes économiques
Dieu, le Très Haut dit : « Ne convoitez pas ce que Dieu a attribué aux uns d’entre vous plus qu’aux autres ; aux hommes la part qu’ils ont acquise, et aux femmes la part qu’elles ont acquise. Demandez à Dieu de sa Grâce. Car Dieu, certes, est Omniscient. » Coran 4/32 La femme, comme l’homme, peu maîtriser les valeurs économiques et en disposer selon l’intérêt. En effet, le droit à la propriété est garanti en Islam par les textes du Coran et de la Sunna, quelle que soit la nature de cette propriété (argent, bien immobiliers, terres agricoles, etc.).
b) Le droit à sa prise en charge matérielle
L’Islam a garanti à la femme le droit à être prise en charge matériellement. Il a imposé cette obligation à l’homme - qu’il soit père, époux ou fils - en exemptant la femme de toutes charges économiques du foyer, tout en protégeant l’ensemble de ses droits civils et financiers. Ainsi, la femme mariée possède ses propres biens. C’est à l’époux qu’à été attribuée la charge des dépenses du foyer et de sa femme. C’est là une des marques de la grande sollicitude de l’Islam envers la femme.
c) Le droit à la dot
« Et donnez aux épouses leur matin (dot) de bonne grâce [...] » Coran 4/4. C’est l’époux qui est obligé de verser la dot. Celle-ci est un droit absolu pour la femme. Sans elle le mariage n’est pas valable.
d) Le droit à l’héritage
L’Islam a prouvé son respect à la femme et son souci de lui donner tous ses droits. Parmi ceux-ci, il y a le droit à l’héritage. Le Très Haut dit : « Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les pères et mères ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup ; une part fixée. » Coran 4/7.
Chapitre : Les devoirs de la femme en islam
I - Ses devoirs en tant que fille
a) Ses devoirs envers Dieu (swt)
Le premier devoir de la fille est d’adorer son seigneur, Créateur et Pourvoyeur, sans lui associer quiconque. « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé [...] » Coran 4/36.
b) Ses devoirs envers ses parents
Il est du devoir de la fille d’être bienfaisante envers ses parents car son devoir vis-à-vis de Dieu (swt), auquel elle doit rendre un culte exclusif, est conditionné par son devoir d’être bienfaisante envers ses parents : « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le compagnon et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Dieu n’aime pas , en vérité, le présomptueux, l’arrogant. » Coran 4/36.
« Et ton Seigneur a décrété : » « N’adorez que lui ; et (marquez) de la bonté envers père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dit point : « Fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de la tendresse, et dit : « O mon Seigneur, fais-leur à tous eux miséricorde, comme ils m’ont élevé tout petit » Votre Seigneur connaît mieux ce qu’il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, il est certes Pardonneur pour ceux qui lui reviennent se repentant. » Coran 17/23-26.
c) Son devoir d’instruction
Elle est tenue de s’instruire et d’apprendre le dogme et les principes de sa religion, de même que le licite et l’illicite, c’est-à-dire qu’elle doit assimiler tout ce qui concerne les nécessité de la religion car son ignorance ne peut l’excuser en ce sens que sa responsabilité individuelle devant Dieu (swt) est engagée. Dans un hadîth, le Prophète dit : » La recherche de la science est une obligation pour tout musulman. »
II - Ses devoirs en tant qu’épouse
La vie conjugale que prône l’Islam est empreinte de sérénité, de tendresse et d’attachement mutuel, car plus la famille est solide, plus la communauté est unie et fonte. En effet, c’est sous cet angle qu’on peut considérer l’intérêt accordé par l’Islam à la famille et la place de choix que celle-ci occupe dans la société Islamique.
a) Le devoir d’obéir à l’époux dans ce qui est convenable
Dieu, Le Très-Haut dit : « [...] Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leur mari) et protègent ce qui doit être protégé, en l’absence de leur époux, avec la protection de Dieu [...] » Coran 4/34.
L’obéissance à laquelle il fait allusion ici est celle qui provient de la volonté, du bon vouloir et de l’amour et non celle qui est dictée par a force et la contrainte. En outre, il est dans la nature de la croyante vertueuse d’être fidèle au lien sacré qui la lie à son époux, en l’absence de celui-ci ou en sa présence.
b) Le devoir de préserver le foyer
Il est du devoir de son épouse de tenir compte de ses sentiments en n’ouvrant pas la porte de son foyer à ceux qu’il n’aime pas voir chez lui. L’Apôtre de Dieu a dit ce qui suit, selon un hadîth : « Vous avez un droit sur vos femmes de même qu’elles ont un droit sur vous. »
c) Le devoir d’avoir une tenue soignée
Ce devoir est l’un des plus importants dans la vie conjugale.
d) Le devoir de bien entretenir son foyer
La morale instituée par la législation islamique exige des deux époux qu’ils s’entraident dans tout ce qui concerne les affaires de leur ménage.
e) Autres devoirs
Ce sont là des devoirs en tant qu’épouse, qu’elle partage avec son époux. Citons principalement :
1. Le bon conseil mutuel Dieu, qu’il soit exalté, dit : « O vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Dieu en ce qu’il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne. » Coran 66/6. « Les croyants et les croyantes sont des alliées les uns pour les autres. Ils commandent le convenable, et interdis le blâmable [...] » Coran 9/71. Il est donc normal qu’ils se conseillent mutuellement et s’entraident à faire le bien.
2. Préserver les secrets de la vie conjugale L’époux est tenu de ne point révéler les secrets de son épouse et vice versa. Dans un hadîth, le prophète a dit : « Les plus viles créatures auprès de Dieu, le jour de la résurrection, sont des hommes qui ont fait des confidences à leur épouse et vice versa, et qui révèlent ensuite leurs secrets. »
3. Le deuil et la période d’attente L’Islam a imposé à la femme qui perd son époux de porter le deuil pendant quatre mois et dix jours. Coran 2/234. Dans un hadîth, l’envoyé de Dieu (saw) a dit : « Il n’est pas permis à une femme croyant en Dieu et au jour dernier de porter le deuil d’un mord plus de trois jours, sauf s’il s’agit de son époux. « [...] et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement [...] » Coran 65/4.
III - Ses devoirs en tant que mère
De fait, la mère, en tant que première nourrice et berceau du bébé, est la première responsable de la voie que suivra son enfant dans la religion. L’éducation donnée nécessairement englober les domaines physique, intellectuel et spirituel afin que l’enfant puisse devenir un homme ou une femme mûr et responsable. Cette éducation doit aussi être partagée en l’époux et l’épouse, chacun accomplissant son devoir en harmonie avec l’autre ou se substituant à lui en cas d’absence de l’un des deux.
a) La protection du foetus
La mère est alors tenue de faire attention au développement de son bébé, en prenant soin de ne pas lui nuire d’une façon ou d’une autre.
b) L’allaitement
L’allaitement est l’un des premiers devoirs de la mère envers ses enfants sauf en cas de force majeure ou d’incapacité.
c) La tendresse et l’affection
La femme, naturellement tendre pour son enfant, est tenue de lui apporter toute son affection. Le Prophète a dit « Celui qui n’est pas compatissant , Dieu ne sera pas compatissant à son égard. »
d) Le choix d’un prénom convenable
La mère doit participer avec le père au choix du prénom à donner à l’enfant ; un prénom doit être agréable, beau et convenable. Le Prophète a dit : « Vous serez interpellés, le jour de le résurrection, par vos prénoms et ceux de vos pères. Choisissez donc de bons prénoms pour vos enfants. »
e) L’appel à la prière et l’onction du palais
Le prophète avait l’habitude de faire appel à la prière, à voix basse, dans l’oreille du nouveau né et avait aussi l’habitude de frictionner le palais de la bouche du nouveau avec une datte mâchée, avec un peu de miel.
f) Le sacrifice
Au septième jour de la naissance, il est recommandé de faire sacrifice d’une brebis. Le Prophète a dit « un sacrifice doit accompagner la naissance d’un enfant. Faites couler le sang pour lui et éloignez de lui les nuisances. »
g) La circoncision
La circoncision est l’une des rites qu’il est recommandé de faire.
h) Les devoirs d’éducation
1 - L’éducation corporelle
i) L’hygiène
A la base de la bonne santé, il y a la propreté. L’importance de celle-ci en Islam est telle que le Messager de Dieu a dit : « la propreté est la moitié de la foi » « [...] Purifiez ma maison pour ceux qui tournent autour, y font retraite pieuse, s’y inclinent et s’y prosternent. » Coran 2/125. Dieu, le Très Haut, dit : » Et tes vêtements, purifie-les » Coran 2/125.
ii) L’Alimentation
Dieu, le Très haut , dit : » O gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le Licite et le pur [...] » Coran 2/168. « [...] Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès. » Coran 7/31. « Qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. » Coran 25/67.
iii ) Le sport
Afin que l’enfant puisse grandir et que son corps devienne fort et robuste, il est du devoir de ses parents de lui apprendre à faire du sport.
iv) Soin et prévention médicale
La femme est tenue de veiller sur la santé de ses enfants en les soignants lorsqu’ils tombent malades. Le Prophète a dit « A toute maladie, il y a un remède... »
2 - L’éducation intellectuelle
Dieu (swt) a favorisé l’être humain sur toutes les autres créatures en le dotant de la raison qui est dans son contexte le plus grand des bienfaits. A cet égard, il incombe à la femme de prendre soin de l’instruction de ses enfants.
i) L’apprentissage de la lecture et l’écriture L’ordre divin prescrivant l’obligation de lire est apparu dès la révélation du premier verset coranique : » Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume, a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait. » Coran 96/1-5.
ii) Les orienter vers la réflexion et la méditation La mère ne doit laisser aucune occasion d’attirer leur attention et de susciter en eux la réflexion afin qu’ils développent des facultés de réflexion et de jugement. Ces deux qualités sont louées en Islam car elles permettent à l’homme de connaître son Seigneur et Créateur et de scruter les secrets de la vie pour découvrir la grandeur de Dieu (swt) à travers ses signes et ses bienfaits.
3 - L’éducation spirituelle
i) Apprendre à l’enfant les principes de la foi islamique dès son jeune âge afin qu’ils grandissent dans une foi pure, un comportement exemplaire, qu’il soit sincère envers Dieu (swt) et son prochain et qu’il aime le bien et abhorre le mal.
ii) La mère doit préparer ses enfants à la pratique des actes d’adoration comme la prière, le jeûne, la zakat et le pèlerinage. Dieu , le Très Haut , dit « Et commande la prière à ta famille, et fais-la avec persévérance [...] » Coran 20/132.
iii) Eduquer les enfants dans la morale islamique fait aussi partie des devoirs de la femme. A cet égard, elle doit toujours mettre en avant, devant ses enfants, la valeur des vertus et le méfait des mauvais penchants. Le Prophète a dit : » [...] la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau [...] »
Conclusion
L’auteur du livre dit : En étudiant les droits susmentionnés qui attestent l’égalité entre les deux sexe , j’ai montré que les disparités qui subsistent sont dues aux natures respectives de l’homme et de la femme, elles-mêmes liées aux fonctions que Dieu a assignées à chacun d’eux. A la lumière de ce qui précède, j’ajouterai enfin que l’Islam est sans nul doute la seule conception qui pourrait mettre fin aux tendances néfastes des sociétés contemporaines qui visent à réduire la femme à être un simple objet de convoitise pour l’homme. L’Islam montre que la femme a les mêmes aptitudes que l’homme en matière de pratique religieuse et d’accomplissement des obligations légales.
Syrie: Poutine a-t-il damné le pion à Israël?
Les responsables israéliens militaires n’ont de mots que pour les armes russes qui finissent entre les mains du Hezbollah, affaire présentée comme étant l’une de répercussions les plus graves de l’intervention russe en Syrie.
Généralement livrée aux médias israéliens par des sources militaires sous couvert de l’anonymat, cette information a été reprise par un officier supérieur de réserve de l'armée israélienne qui en a parlé ouvertement.« Les armes russes, les plus avancées dont disposent Moscou, sont déjà en possession du Hezbollah » a déclaré le Général de réserve Yaakov Amidror à la fin de la semaine dernière, alors qu’il s’exprimait face à un groupe de nouveaux immigrants lors d’un événement de la Midrasha Sioniste à Petah Tikvah, rapporte le site francais pro israelien JForum. Selon ce militaire qui était à la tête du Conseil de sécurité nationale, il y a deux ans (avant que poste de soit repris par l’actuel Chef du Mossad, Yossi Cohen) et le conseiller principal de Benyamin Netanyahu, la principale conséquence de la guerre civile syrienne pour Israël est l’obtention de ces armes sophistiquées par le Hezbollah. Amidror , rapporte JForum, a aussi expliqué le cheminement qu’empruntent ces armes de Russie jusqu’au Hezbollah. « La Russie s’arrange pour vendre ces armes avancées aux Syriens, et les Syriens les transfèrent au Hezbollah. Mais les Russes savent pertinemment comment cela se passe et quelle est leur destination finale ».Il s’agit selon lui d’armes de première classe, comme le missile antitank Cornet et des missiles sol-air, peut-être même les missiles Onyx (ou p-800 Yakhont), ceux que les responsables hauts-gradés qualifient du plus sophistiqué au monde. Il est capable de frapper les plates-formes gazières d’Israël et de paralyser les ports d’Ashdid et de Haïfa. « Je ne crois pas que la Russie vendent directement des armes au Hezbollah ; cela irait contre tous les codes de conduite antérieurs de la Russie et cela irait un peu trop loin », a-t-il toutefois tempéré. Dans un souci apparent de ne pas hausser le ton contre la Russie.JForum constate que les militaires israéliens interrogés sur cette éventualité préfèrent livrer des "généralités évasives".Concernant la coopération entre les armées israélienne et russe sur leurs activités dans l’espace aérien syrien , Amidror a tenu à insister qu’elle ne constitue pas une « coopération stratégique ».
Iran/USA: le false flag avorté?
C’est ce qui est arrivé le 12 janvier aux deux vedettes US supposément tombés en panne dans les eaux territoriales iraniennes fait toujours parler de lui.
Pour de nombreux observateurs, dont le site américain The Saker, la version officielle véhiculée par Jane Psaki sur la CNN n’est pas convaincante. « Ils avaient dérivé jusque dans les eaux très sévèrement gardées qui entourent une base iranienne de l’île de Farçi, et c’est alors qu’un des deux bateaux a été victime d’une panne mécanique et que la Navy a perdu tout contact avec lui », a-t-elle avancé.Or The Saker s’arrête surtout sur les raisons de cette panne fortuite et lui fournit une explication : « ayant appris qu’il existait un plan consistant à utiliser deux vedettes rapides US comme appât pour provoquer un nouveau Pearl Harbor au beau milieu du Golfe Persique, l’aviation russe, qui se trouvait dans les environs, a fait usage de sa mystérieuse capacité à rendre inopérants les systèmes électriques, électroniques et autres des vedettes rapides US. Et pendant qu’elle y était, elle a fait de même, apparemment, à un sous-marin israélien qui passait lui aussi par là », écrit le site.Selon lui, des gens qui disent que les deux bateaux accomplissaient – volontairement ou non – une mission suicide. Le sous-marin israélien se trouvait à proximité pour les couler tous deux, avec chacune sa douzaine et demie de marines âgés de 20 à 22 ans. « C’est, comme on le sait, chez les Israéliens, une habitude déjà ancienne de faire des cartons sur des bateaux US. Mais était-ce, cette fois, avec l’assentiment des États-Unis eux-mêmes ? On ne sait pas », poursuit-il.L’explication de toute cette manœuvre, toujours selon The Saker :Il est vrai que, juste au moment où ils viennent de lever les sanctions contre l’Iran, les USA auraient eu là une excellente excuse pour faire monter la mayonnaise des indignations de tout bord, contre l’« acte d’agression » de ces salauds d’Iraniens, qui auraient coulé – dans leurs eaux, mais qui ne s’est jamais égaré en mer ? – deux malheureux petits bateaux certes armés jusqu’aux dents, mais, bon… Et en avant pour la « der des der » après laquelle tant on soupire par-la-faute-des-Iraniens-pas-la-nôtre !Le site s’interroge si les jeunes marines ont compris le sort auquel ils étaient voués. « Toujours est-il que les Iraniens les trouvèrent en pleurs, persuadés qu’on allait au moins les torturer et sans doute les mettre à mort avec des raffinements de cruauté orientale inouïs, dans quelque Guantanamo du cru », constate-t-il.Sachant qu’ils ont été relâchés assez vite, en dehors des eaux territoriales iraniennes, après perquisition de leurs bateaux.Et The Saker de conclure avec assurance, qu’à l’évidence, le gouvernement iranien avait été prévenu de cet imminent « false flag ».
Hausse considérable des actes antimusulmans en France en 2015
«C’est la première fois depuis la mise en place en juin2011 de l’Observatoire national contre l’islamophobie que les chiffres des actes islamophobes ont atteint un tel sommet», note le communiqué.
Selon Bernard Cazeneuve, ministre français de l’Intérieur, plus de la moitié de ces actes (actions et menaces) ont été enregistrés au premier trimestre, dans le sillage des attentats contreCharlie Hebdo.
«Cette progression des actes antimusulmans a été constatée depuis janvier2015, suite aux événements tragiques et dramatiques qu’a connus notre pays lorsqu’on a atteint le pire avec 1171% d’augmentation par rapport à janvier2014. Après une légère accalmie en août et septembre2015, les actes ont repris leur progression après les attentats dramatiques du 13novembre 2015», détaille pour sa part l’Observatoire contre l’islamophobie. «Ce qui a changé également dans les actes antimusulmans, c’est la violence avec laquelle ils sont commis», précise l’Observatoire.
Autre fléau dénoncé: les discriminations à l’encontre des musulmans. «L’Observatoire national de lutte contre l’islamophobie est saisi, en permanence, et depuis l’année dernière cela s’est amplifié, par des Français de confession musulmane, de femmes et d’hommes victimes de discrimination d’origine institutionnelle (dans l’enseignement, la police, les collectivités locales, la SNCF, etc.)», affirme l’Observatoire.
«La cyberhaine, notamment les courriels en chaîne, est à l’origine d’une propagation de mensonges envers les musulmans et l’Islam. Il y a une forte inquiétude devant cette diffusion massive et invisible», selon l’Observatoire. «Ces courriels prônent la haine des musulmans, cette islamophobie vise la peur, la violence, les préjugés et la discrimination», ajoute-t-il.
140 femmes françaises ont rejoint les rebelles armés en Syrie en 2015
"Les femmes ne sont pas particulièrement attirées par la lutte elle-même, mais elles sont attirées par le mariage, qui selon elles devrait leur permettre de vivre avec un mari fiable", a affirmé Patrick Amoyel, psychanalyste et spécialiste en extrémisme, à BFMTV.
En 2015, la France a été secouée deux fois par des attaques terroristes revendiquées par Daech. L'une des attaques a impliqué Hayat Boumeddiene, épouse d'Amedy Coulibaly, l'un des tireurs dans l'attaque contre un supermarché à Paris en janvier de l'année dernière.
Dans les attaques du 13 novembre à Paris, Hasna Ait Boulahcen a fourni une aide logistique principalement aux extrémistes.
Un total de 600 ressortissants français ont rejoint la rébellion en Syrie, dont 220 femmes.
Deux prisonniers du redoutable Guantanamo transférés en Bosnie et au Monténégro
Le département de la Défense a annoncé aujourd'hui le transfèrement de Tariq Mahmoud Ahmed Al Sawah du centre pénitentiaire de Guantanamo au gouvernement de Bosnie, a indiqué le Pentagone dans un communiqué.
D'après son dossier publié par le New York Times, ce détenu de 58 ans a la double nationalité égyptienne et bosniaque et a fourni des renseignements précieux au gouvernement américain. Il avait été accusé d'être un spécialiste en explosifs d'Al-Qaïda avant que les chefs d'inculpation ne soient abandonnés en 2012. En février dernier, une commission avait recommandé sa libération.
Un autre détenu, Abd al-Aziz Abduh Abdallah Ali Al-Suwaydi, a été transféré au Monténégro, a ajouté le Pentagone dans un autre communiqué.
Ce Yéménite de 41 ans est un ancien militant d'Al-Qaïda en Afghanistan où il a combattu au sein de la 55e brigade arabe du Saoudien Oussama Ben Laden contre les forces de l'Otan. Avec sa sensibilité occidentale, il s'intégrera idéalement au Monténégro, a fait valoir un de ses avocats, David Remes. Une commission avait recommandé son transfert au Yémen, mais la guerre civile dans ce pays a empêché son rapatriement.
Le secrétaire général des Etats-Unis accuse de nouveau l'Iran de soutenir les groupes ''terroristes''
Interrogé par la chaîne américaine CNBC en marge du Forum économique de Davos pour savoir si une portion de ces 55 milliards de dollars allait tomber dans les mains de terroristes, M. Kerry a répondu: Je pense qu'une partie finira dans les mains du CGR (les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite de l'Iran, Ndlr) ou d'autres entités, dont certaines sont classées terroristes.
Une partie du CGR, le Hezbollah et le gouvernement syrient sont des groupes, aux yeux des Etats-Unis, terroristes soutenus par l'Iran.
L'Iran qui soutient la Palestine et le Liban contre l'invasion du régime israélien, allié du premier ligne des Etats-Unis, est toujours accué par les américains de soutenir les groupes terroristes.
En Syrie et en Irak, l'Iran soutient et aide les deux gouvernements contre les groupes extrémistes armés dont Daech (EI).
Guerre syriennne: Les Etats-Unis et l'Allemagne discutent de la crise des réfugiés
Les Occidentaux, surtout les Européennes, se trouvent face à une crise de réfugiés sans-précédente depuis la deuxième guerre mondiale.
Les Occidentaux et certains pays de la région soutiennent des groupes armés qui, au prix de la destruction du pays, cherchent à renverser l'Etat syrien.
Mise en garde contre le complot israélien visant la ville noble de Qods
L’institut « Beit es Sharq » a de nouveau mis en garde contre le complot du régime sioniste de réaliser son plan diabolique de Grand Israël.
Selon Khalil Tafkaji, responsable du département des cartes à l’institut Beit es Sharq, il s’agit d’un projet qui remonte à il y a 49 ans, un plan suivi par le régime sioniste depuis l'occupation en 1967 de Qods oriental. Dans la foulée de la première guerre arabo-israélienne, en 1948, au lendemain de l’annonce de la création de l’entité usurpatrice du régime sioniste en Palestine, Qods occidentale a été occupée par l’armée israélienne. En seulement quelques mois, toute la structure de la ville, les noms des rues voire la structure des maisons, ont changé et pris une couleur israélienne ; or, le parlement du régime sioniste a considéré Qods orientale comme étant partie intégrante d’Israël et l’a annexée aux territoires déjà occupés. A travers l’occupation de la noble Qods, Israël a cherché à manipuler l’histoire de cette ville sainte et en détruire les monuments anciens.
En 1967, le parlement israélien de l’époque du Premier ministre Levy Eshcool, a planifié et mis en œuvre le projet d’installation de la première colonie à peuplement juif à l’Est de Qods, simultanément au projet de judaïsation de Qods orientale qui se concrétisait pas l’expulsion des Palestiniens. Ainsi, les responsables israéliens visaient-ils à lier les deux secteurs Ouest et Est de Qods. Pour ce faire, dans un premier pas, avec la mise à exécution du projet global de colonisation à Qods occupée, le régime sioniste a tenté de métamorphoser le tissu démographique et la structure géographique de Qods-Est. Les premières barrières et les premiers quartiers au peuplement sioniste, le parc national d’Israël et le centre commercial en pleine ville de Qods ont été ainsi installés pendant les toutes premières décennies d’occupation. A cela, s’ajoutait la politique de confiscation des terrains appartenant aux citoyens palestiniens. Le résultat des premières décennies d’occupation était l’installation de plus de 40 colonies et l’hébergement de plus de 200.000 colons israéliens dans les logements préfabriqués.
Aujourd’hui, au seuil de la 50ème année de l’occupation de la noble Qods, le cabinet Netanyahu cherche toujours l’unification de Qods pour en faire une grande Qods occupée. Malgré toutes les mesures du régime usurpateur sioniste, la profanation de la Mosquée d’Al-Aqsa et le mauvais comportement des colons que le régime israélien incite justement contre les citoyens palestiniens, le déclenchement du nouveau tour de l’Intifada a pourtant été une riposte ferme aux complots israéliens et pour défendre Qods et ses lieux saints.
L'Imam Hassan Al-Askari
La naissance de l’Imam fut à Médine, et il y passa ses premières années d’enfance et lorsque le calife Abbasides Mutawakkil convoqua son père à Samarra, il l'accompagna. L'Imam Hassan Al-Askari (a.s) passa la majeure partie de sa vie à Samarra, dans la maison où son père Imam Ali Al-Hadi (a.s) fût maintenu en résidence surveillée. Malgré cette surveillance rapprochée, il assuma depuis cette « prison » toutes ses responsabilités et ses devoirs. Il enseigna à ses adeptes le Qur’an et les véritables préceptes de l’Islam tels que le Prophète (saw) et ses Ahl-ul-Bayt (a.s) l’instruisaient. En fait, l'Imam Hassan Al-Askari (a.s) rédigea une exégèse (Tafseer) complète du Qur’an. Ce livre d’interprétation fût cité par de très nombreux savants, érudits, historiens et exégètes tels que Kulaini ou encore Saduq.
Il mourut empoisonné le vendredi 7 Rabi’I, 260, ses funérailles furent conduites par son fils l’Imam Al-Mahdi. Il fut inhumé près de son père à Sâmarrâ (Iraq).
Il était bien bâti physiquement et avait de beaux traits. Il ressemblait au Prophète (P) par son caractère. Il était l’homme le plus savant de son temps. On dit que le nombre de personnes qui bénéficièrent de ses lumières scientifiques atteignit dix huit milles. Parmi eux on peut noter le célèbre philosophe Al Kindi (le professeur d’Al Farabi) qui brûla un de ses manuscrits après avoir reçu les remarques de l’imam (P).
Sa générosité
« Un jour j’attendais Abou Muhammad (p) (l’Imam Al-Askari). Lorsqu’il arriva à ma hauteur, je le conjurai de soulager ma détresse. Je jurai que je n’avais plus un dirham, et que je n’avais pas eu de petit-déjeuner ni de dîner. L’Imam me dit que je faisais un serment de parjure au nom d’Allah et me reprocha à bon droit d’avoir caché cent dinars dans le sol. Il ajouta qu’il ne me dit pas cela pour trouver une raison de ne rien me donner. Puis il donna l’ordre à son serviteur de me verser cent dinars. »
Cette histoire nous prouve sa grande générosité car même en sachant que l'homme ment, l'imam lui donna l'argent
Une autre histoire raconte qu'un homme ayant entendu parler de la générosité de l’Imam, alla le voir. Il avait besoin de cinq cent dirhams. L’Imam lui donna les cinq cent dirhams dont il avait besoin, ainsi que trois cents autres dirhams en plus
L’Imam sous l’oppression
Même assigné à résidence, l’Imam ne connut pas la paix. Il fût très souvent emmené à Bagdad afin d’y être interrogé et emprisonné. Lors de l’une de ces rafles, l'Imam (a.s) y fût conduit par les gardes turques et maintenu en prison durant la courte période de califat de Al-Muktadi et celle de Mu’tamid après lui. La surprise des agents du calife fut totale lorsqu’ils remarquèrent un bouleversement total du comportement et de la morale de ces deux gardes qui furent influencés par le comportement de leur prisonnier, qui se repentirent et devinrent des plus pieux.
Contre le Charlatanisme
Durant sa captivité à Bagdad, une sècheresse importante va s’abattre sur la région. La pluie n’était pas tombée depuis plusieurs jours et toutes les cultures étaient en train de s’assécher. La population faisait face à une famine et elle ne savait que faire. Un prêtre chrétien arriva afin de sauver la situation. Il étendit en priant ses mains et la pluie commença à tomber. Le calife fût très intéressé par cette histoire car il redoutait que cet épisode encourage les gens à se détourner de l’Islam pour devenir des chrétiens. Lorsque l’Imam (a.s) fût consulté : il annonça qu’il enlèverait le doute de l’esprit des gens le jour où ils se réuniraient pour assister à ce soi-disant miracle réalisé par ce prêtre chrétien. L’Imam (a.s) fût donc autorisé à quitter la prison pour se rendre à cette assemblée. Imam (a.s) était là, debout parmi la foule et lorsque le prêtre tendit ses mains pour prier, la pluie commença à tomber. Imam (a.s) indiqua à l’un de ses compagnons de se saisir des mains du prêtre et de lui rapporter le morceau d’ossement qu’il y tenait caché. Sans cet ossement, le prêtre ne parvint pas à faire tomber la pluie. Lorsque l’ossement lui fût rapporté, Imam (as) déclara que c’était un morceau d’ossement d’un Prophète de Dieu. La pluie était donc liée à cette sainte relique : lever ainsi en prière à Dieu une relique de la sorte, apportait la miséricorde divine et amenait donc la pluie sur ces terres desséchées. L’Imam (a.s) dissipa ainsi le doute dans l’esprit des gens. L’Imam (a.s) effectua ensuite une prière de deux raka’at. Il joignit ensuite ses mains afin d’implorer Allah afin que la pluie retombe à nouveau pour chasser la sécheresse. Ses prières furent entendues par Allah : la pluie tomba à nouveau en abondance sur ces plaines, la rendant à nouveau fertile (source : Kulaini, Akhbarus Alam.) En guise de reconnaissance pour ce service rendu, l’Imam (a.s) fût autorisé par le calife à quitter la prison et à retourner vivre dans sa maison à Samarra, mais toujours sous surveillance. Il n’était toujours pas autorisé à retourner à Médine.
Activitées Scientifiques de l’Imam et l'histoire avec le philosophe Al-Kindi
Imam (a.s) vécut, tout juste, 28 ans. Et durant cette courte vie, il eut à endurer beaucoup de souffrances des mains des califes abbassides. Malgré cela et le confinement en résidence à Samarra, beaucoup d’étudiants bénéficièrent de son savoir divin et beaucoup devinrent des savants. Il a de très nombreuses fois débattues avec les gnostiques de son époque sur l’existence de Dieu et les raisons de la nécessité des Prophètes et des Imams. Beaucoup d’athées changèrent d’avis et décidèrent de se convertir à l’Islam. L’un d’entre eux était Isha al-Kindi, un grand philosophe, qui était entrain d’écrire un ouvrage sur les contradictions du Qur’an. L'Imam (a.s) invita quelques uns des étudiants de Al-Kindi et leur donna des leçons tirées du Qur’an. Ces étudiants confrontèrent leurs opinions avec ceux de leur professeur, rejetant ses arguments concernant les contradictions de ce Livre Saint. Al-Kindi savait que les arguments défendus par ses jeunes étudiants ne pouvaient être le fruit de leurs propres réflexions. Il les interrogea donc sur le secret de leur connaissance du Qur’an. Ils finirent par confesser que c’était le 11ème Imam (a.s) qui les avait instruits. Al-Kindi lui-même détruisit tous ses travaux, renia l’athéisme et devint un disciple de notre Imam (a.s). Il est l’auteur de nombreux traités islamiques.
Les historiens ont répertorié un très grand nombre de savants qui furent à un moment donné, des étudiants d’Imam (a.s). L’un de ses plus fameux disciples était Abu Ali al-Hasan ibn Khalid, qui prépara un ouvrage sur le commentaire du Qur’an, travail qui peut être considéré comme celui de l’Imam en personne. Imam (a.s) avait pour habitude de dicter le contenu de ces commentaires à Abu Ali. De nombreux savants ont expliqué que cet ouvrage faisait près de 1920 pages.
Mariage de l’Imam (a.s)
Un récit détaillé du mariage d’Imam Hassan Al-Askari (a.s) a été relaté par Allama Majlisi dans son œuvre Bihar ul-Anwar. Son père Imam Ali Al-Naqi (a.s) confia cette importante mission à son fidèle ami Bashir Ibn Sulayman. Il prépara une lettre en langue romaine. Il expliqua ensuite à Bashir ce qu’il devait faire : « Prends cette lettre et pars pour Bagdad. Arrivé là-bas, rends-toi sur les quais de la rivière Tigre où tu verras un navire en provenance de Syrie déchargé. Trouve le propriétaire de cette embarcation. Il s’appelle Amr. Il sera en train de vendre des esclaves. Tu attendras qu’il présente une jeune esclave vêtue d’un vêtement portant une double épaisseur de soie et d’un voile pour éviter que les acheteurs ne la touchent ou qu’ils ne voient son visage. Tu l’entendra dire en langue romaine les mots suivants : « même si vous possédiez la richesse et la gloire de Salomon, fils de David, je n’aurai aucune affection pour vous alors réfléchissez avant de dépenser votre argent en m’achetant ». Et si un acheteur s’approche d’elle, elle dira : « Maudit soit l’homme qui osera découvrir mon visage. » Le propriétaire se mettra alors à protester : « Ai-je une autre alternative à part te vendre ? » Tu entendra l’esclave répondre : « pourquoi autant de précipitation, laisse moi choisir celui qui m’achètera, de sorte que mon cœur puisse l’accepter avec assurance et gratitude. » A ce moment là tu t’approcheras à Bashir et tu diras au vendeur que tu possèdes une lettre en écriture romaine d’une noble personne qui y parle de sa gentillesse, de sa grandeur et de sa générosité. Tu lui expliqueras que tu dois remettre cette lettre à la jeune fille afin qu’elle puisse accepter d’être achetée par celui qui t’a confié cette missive.»
Bashir rapporta plus tard : « Lorsque j’ai accompli ma mission et que la jeune fille reçut cette lettre, elle commença à pleurer en la lisant. Elle dit alors à Amr : « vends moi à l’homme qui a écrit cette lettre. Si tu refuses, je serai très certainement mécontente et tu ne réussiras jamais à me vendre à qui que ce soit d’autre. » J’ai discuté ensuite du prix avec Amr jusqu’à ce que nous nous mettions d’accord pour la somme de 220 Dinars, que mon maître m’avait remis. Lorsque la transaction fût accomplie, la jeune femme me suivit sans protester. En réalité, elle souriait et semblait très heureuse. Dans son euphorie, elle sortit la lettre de l’Imam (a.s) de sa poche, l’embrassa, la posa sur ses yeux puis la remit dans sa poche très soigneusement. Je lui exprimais ma surprise devant sa réaction alors même qu’elle ne connaissait pas le rédacteur de cette lettre. Elle me répondit : « Puisse le descendant du Prophète dissiper tes doutes. » Elle me raconta ensuite qu’elle était la petite fille d’un Empereur byzantin, sa mère était une descendante d’un Purificateur. Un jour, l’empereur voulu la marier avec son neveu ; et au cours des cérémonies du mariage, les grandes croix s’effondrèrent subitement, et l’empereur prit tout cela comme un très mauvais augure et annula le mariage. La guerre éclata entre les byzantins et les musulmans, et Dieu voulu que Narjees soit emprisonnée et amenée par les musulmans à Bagdad où elle fut exposée à la vente publique avec toutes les autres prisonnières.
Bashir raconta qu’une fois arrivés à Samarra, ils se rendirent auprès de Imam Ali Al-Naqi (a.s) qui accueillit la jeune femme avec réjouissance. Il lui demanda si elle préférait recevoir 10 000 Dinars ou de très bonnes nouvelles. Choisissant la seconde option, Imam (a.s) lui annonce qu’elle porterait le fils de Imam Hassan Al-Askari (as) mais surtout que son fils allait être celui qui ferait régner la justice sur le monde et c’est ainsi que le sort de cette femme vertueuse fut d’être la mère du sauveur que toute l’humanité attend depuis des millénaires et qui avait été présagé par tous les messagers divins. Elle fût ensuite confiée aux soins de la sœur de notre 10ème Imam (a.s), Hakima. Ce récit, consigné avec détail par Allama Majlisi a aussi été rappelé par Shaykh Tusi dans l’un de ses ouvrages.
Le père du sauveur de l'humanité
Hakima, la tante de l’Imam Al’Askari (a.s) lui rendit visite un jour et resta chez lui pendant une certaine période, et alors qu’elle voulait rentrer chez elle, il lui demanda de rester et l’informa que sa femme Narjees allait mettre au monde son bébé bénit cette nuit là. La tante fut étonnée puisqu’elle n’avait remarqué aucun signe de grossesse sur Narjees. L’Imam lui dit : « Lorsque ce sera l’aube, sa grossesse apparaîtra car elle est comme la mère du Prophète Moise dont la grossesse resta inconnue jusqu’à son accouchement parce que le pharaon d’Egypte éventait toutes les femmes enceintes pour empêcher la naissance du Prophète Moise. »
Hakima resta toute la nuit à surveiller Narjees et lorsque ce fut l’aube, la fatigue apparût sur le visage de la femme de l’Imam qui accoucha aussitôt et sans difficultés avec de l’aide de la tante. Imam Al’Askari (a.s) ordonna à l’un des plus fidèles de ses compagnons, Omar ibn Saïd d’égorger quelques moutons, d’acheter une grande quantité de pain et de distribuer parmi les pauvres…
Quelques paroles de l’Imam Al-'Askari (a.s)
-Ne vous perdez pas dans des disputes et des discussions interminables, car cela diminuerait votre mérite ; et ne plaisantez pas trop, car cela en conduirait d'autres à ouvrir leur bouche avant vous.
-Celui qui donne un conseil à son frère sans la foi de façon discrète l'aura orné, mais s'il le conseille en présence d'autrui, il l'aura humilié et abaissé.
-Tout puissant qui abandonne la vérité se verra rabaissé. Et tout rabaissé qui tient à la vérité en deviendra puissant.
-Chaque dose a des limites. Si elle dépasse ces limites, elle devient nuisible. La générosité par exemple a des limites. Si elle les excède, elle devient extravagante. L'attention a des limites. Si ces limites sont dépassées, elle devient peur. L'économie dans les dépenses a des limites, si elle va au-delà de ces limites, elle devient mesquinerie. La bravoure a des limites, si elle les dépasse, elle devient ardeur et courage.