
تقي زاده
Syrie: un groupe rebelle confirme retenir une quarantaine de Casques bleus fidjiens
Le Front al-Nosra a revendiqué l'enlèvement de plus de 40 Casques bleus fidjiens retenus depuis quatre jours sur le plateau du Golan, en Syrie, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche le centre américain de surveillance des sites extrémistes SITE. Le Front al-Nosra, qui combat l'Etat syrien, assure via un communiqué que les soldats sont bien traités.
Le groupe a publié les photos de 45 Casques bleus, membres de la FNUOD, la Force des Nations unies pour le désengagement sur le Golan, retenus en otages depuis jeudi.
L'ONU avait quant à elle parlé de 44 soldats enlevés. Elle avait affirmé qu'ils étaient détenus par des groupes rebelles, mais sans dire lesquels.
Dans son communiqué, le Front al-Nosra affirme retenir les Casques bleus en représailles à "la complicité de l'ONU" avec le régime "criminel" de Bachar al-Assad, engagé dans une guerre sans merci contre les rebelles depuis plus de trois ans.
Le Front al-Nosra est classé "groupe terroriste" par le Conseil de sécurité de l'ONU et Washington, ce qui est notamment reproché par l'organisation dans son communiqué.
Les rebelles ont pris le devant de la scène dans le conflit en Syrie, où l'EI (EIIL) et al-Nosra sont rivaux, même s'ils partagent la même idéologie.
Depuis plusieurs mois, les enlèvements, libérations et opérations d'évacuation des Casques bleus présents sur le plateau du Golan pour surveiller le désengagement et le respect de la ligne d'armistice entre Israël et la Syrie se sont succédés.
Les Casques bleus fidjiens ont été capturés à la suite de violents combats entre l'armée syriens et des groupes rebelles près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974, où patrouille la FNUOD. Soixante-quinze autres Casques bleus, des Philippins, qui étaient bloqués en raison des combats, sont désormais sains et saufs, selon le gouvernement philippin.
Syrie: la sécurité et la reconstruction, les objectifs du nouveau gouvernement syrien
Le président syrien Bachar al-Assad a présenté dimanche son nouveau gouvernement, formé mercredi. Il a pressé les ministres de travailler sur la sécurité, la reconstruction, et la lutte contre la corruption.
Ce nouveau cabinet entre en fonctions alors que plus de 191'000 personnes sont mortes en Syrie depuis le début de la rébellion armée soutenue par certains pays étrangers en mars 2011, selon l'ONU. Le conflit a décimé l'économie et chassé de chez eux près de la moitié des Syriens, dont trois millions qui ont trouvé refuge à l'étranger.
M. Assad a demandé au nouvel exécutif d'"offrir une nouvelle vision", selon l'agence officielle Sana. Le succès du gouvernement dépendra de sa capacité à "gagner la confiance des citoyens grâce à la transparence et la crédibilité" a-t-il dit.
Le président a reconnu que la sécurité restait le principal souci du pays, déchiré par la rébellion née en mars 2011.
"Ce problème est géré par le ministère de la Défense et l'armée (...) en même temps, il est important de poursuivre la réconciliation nationale, car elle a été un succès dans de nombreux domaines", a encore dit M. Assad.
Présidentielle de juin
Le nouveau gouvernement inclut onze nouveaux ministres, la plupart des changements ayant eu lieu pour les portefeuilles liés aux Finances et à l'Economie.
M. Assad a nommé le nouveau cabinet après son élection à la présidence en juin, lors du premier scrutin présidentiel à plusieurs candidats organisé en Syrie.
Yémen: manifestation de masse à Sanaa contre le gouvernement
Des dizaines de milliers de yéménites ont manifesté lundi dans le centre de la capitale du Yémen, répondant à l'appel de leur chef qui a défié l'ONU et appelé ses partisans à poursuivre leur mouvement jusqu'à la chute du gouvernement.
Pour tenter de résoudre cette crise, le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a envoyé un émissaire auprès des manifestants.
Répondant à l'appel du chef rebelle Abdel Malek al-Houthi, les manifestants ont défilé dans Sanaa, provoquant des embouteillages sur plusieurs artères de la capitale, selon un correspondant de l'AFP.
Les protestataires exigent l'éviction du gouvernement jugé "corrompu", l'annulation d'une récente augmentation des prix du carburant et un partenariat politique élargi.
Pour soutenir leurs revendications, ils ont établi un sit-in dans le centre de la capitale.
Vendredi, les 15 membres du Conseil de sécurité ont appelé les leaders de la manifestation à démanteler ses campements et postes de contrôle autour Sanaa. Il a menacé de sanctions ceux qui mettent en péril la stabilité du pays.
Mais dans un discours prononcé dimanche soir, dont le texte a été reçu lundi par l'AFP, M. Houthi s'en est pris vivement au Conseil de sécurité, l'accusant de "soutenir la corruption" au Yémen et d'"ignorer les intérêts du peuple".
L’indépendance, le credo de la diplomatie russe
La diplomatie russe est indépendante et elle le restera. C’est Sergueï Lavrov, son patron qui le réaffirme. Dans cette perspective, il souhaite que les négociations avec l’Occident se concentrent surtout sur l’instauration de la trêve en Ukraine tout en prenant en compte les points de vue de tous les groupes politiques ukrainiens. C’est justement une telle attitude qui met en exergue la diplomatie indépendante russe, explique Lavrov balayant d’un revers de main toute idée de recul de la part de Moscou sur la scène internationale. « Ce qui ne signifie nullement pas l’isolationnisme ; par contre cela équivaut une diplomatie indépendante sur la base de la charte de l’ONU et d’autres lois et conventions internationales, réitère Lavrov. Une telle insistance sur la perduration des principes de la diplomatie russe et leurs caractères immuables, est effectivement une réaction vis-à-vis des derniers développements européens notamment la crise ukrainienne et la nouvelle architecture de l’Union européenne où de nouveaux visages se profilent à la tête de l’instance. Une Union européenne qui vient justement faire monter d’un cran son offensive verbale contre la Russie, la menaçant de durcir les sanctions. Avec la nomination, dimanche 31 août, du Premier ministre polonais Donald Tusk à la présidence du Conseil européen, le nouveau visage de l’Union européenne prend forme, trois mois après les élections européennes de mai qui ont reconduit une majorité conservatrice au Parlement. Il ne succédera officiellement au Belge Hermann Van Rompuy que le 1er décembre à la présidence de ce groupe des chefs d’Etat ou de gouvernement chargé de définir les orientations de l’UE. Sur le terrain symbolique, Tusk incarne à la fois l’accession au-devant de la scène des pays de l’Est et le libéralisme économique ; il est aussi connu pour son penchant antirusse et son enclin atlantiste, prônant ouvertement le déploiement militaire de l’Otan en Pologne. Avec Jean-Claude Juncker à la tête de l’exécutif européen, un homme de droite, la gauche ne récupère qu’un poste, celui de chef de la diplomatie. Il échoit à l’Italienne Federica Mogherini, aussi peu connue du public que ne l’était Catherine Ashton, à qui elle succède, à 41 ans. Ministre des Affaires étrangères depuis seulement quelques mois dans le gouvernement Renzi, elle sait qu’elle est attendue au tournant sur son manque d’expérience et va devoir faire ses preuves. Pourtant Mogherini a eu une attitude critique contre la Russie, estimant que Vladimir Poutine n’avait pas rempli ses engagements, agissant contre les intérêts du peuple russe. Une telle attitude fait réagir vivement Moscou. Dans une telle perspective, alors que la Russie reste implacable et que l’UE intensifie sa politique antirusse aussi bien dans le verbe que l’acte, il faut s’attendre à une baisse du niveau des relations de part et d’autre.
10 tués au Yémen affrontements entre les Houthis et l'armée
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les affrontements ont éclaté sur une route qui relie la capitale de Sanaa pour les trois provinces méridionales de Mareb, Shabwah et Hadramaout, sources d'État entretenus.
Des responsables yéménites ont accusé les Houthis, qui pendant des jours ont intensifié leurs manifestations antigouvernementales contre la corruption et les efforts des autorités de marginaliser la communauté chiite, en essayant de couper les voies d’approvisionnement pétrolier et gazier à Sanaa.
Selon les mêmes rapports, lors d'affrontements aussi au moins 11 Houthis ont été arrêtés et remis aux forces de l’armée.
Depuis le 20 août les Houthis ont fait appel à de nouvelles manifestations de masse près de Sanaa à faire pression sur le gouvernement à démissionner.
Le mouvement chiite, qui dispose d'un large soutien populaire, appelle à la démission du gouvernement et la restauration des subventions aux carburants coupé par le président yéménite Abdu Rabu Mansour Hadi.
Au lieu de cela, Sanaa seulement offert un remaniement ministériel et des réformes mineures. En outre, le président a appelé les Houthis à s'asseoir à la table des négociations et ont invité leurs représentants à se joindre à leur " gouvernement d'union “.
De 2004 à 2010, la tribu Houthi, qui lutte pour leurs droits au Yémen depuis 1980, a été la cible de la guerre de l'ancien dictateur Ali Abdullah Saleh (1978-2011), et reste régime réprimée par les autorités actuelles du pays arabe.
L'influence de l'Arabie saoudite sur le gouvernement yéménite et attaques menées contre les Houthis Riad, selon les analystes, sont quelques-unes des principales raisons pour lesquelles le mouvement a mené cette enquête.
Iran optimiste sur l'accord nucléaire avec G5+1
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : En sortant d'une réunion lundi avec le chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Catherine Ashton, à Bruxelles (capitale de la Belgique) pour résoudre le problème nucléaire du pays perse, Zarif a dit que si il volonté de toutes les parties concernées, le problème peut être résolu dans le temps imparti.
" Avec l'accord et la volonté politique que je vois dans toutes les parties de ces dialogues, la décision finale sera scellé dans les trois prochains mois", a-t-il ajouté.
Lors de la réunion, le ministre iranien des Affaires étrangères et le délégué du groupe 5 +1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et la France et l’Allemagne) ont échangé des idées sur les moyens qui permettraient de parvenir à un accord final.
Zarif, lors de son voyage en Belgique, a également rencontré le président sortant du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et son homologue belge Didier Reynder avec lequel les questions d'intérêt commun adressé.
Ensuite, se rendra à Luxembourg, puis la tête à Rome mercredi prochain qui devrait rencontrer son homologue italien, Federica Mogherini qui prendra la place d'Ashton dans l'UE après avoir terminé avec son quart de travail à cette position dans novembre.
Yémen: 21 morts ce weekend dans des heurts entre rebelles et tribus
Vingt-et-une personnes ont été tuées dans des affrontements armés qui ont opposé ce week-end des rebelles à des hommes de tribus dans le nord du Yémen, ont indiqué dimanche des sources tribales.
Les accrochages, qui se poursuivaient par intermittence depuis vendredi soir, se sont concentrés dans la région de Majzar, à cheval entre les provinces d'Al-Jawf (nord) et de Marib, au sud-est de Sanaa, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Ils mettaient aux prises les rebelles d'Ansaruallah, dits houthis, à des milices tribales pro-gouvernementales mises en place récemment dans les provinces de Marib, d'Al-Jawf, de Baïda (centre) et de Chabwa (sud) pour "freiner l'avancée vers Sanaa des rebelles", a déclaré à l'AFP un dignitaire tribal.
Les tribus alliées "veulent empêcher les houthis de prendre le contrôle de la route reliant Sanaa à Marib", une province riche en pétrole, "et par laquelle transitent les approvisionnements de la capitale en carburant", a expliqué ce dignitaire qui a requis l'anonymat.
La province d'Al-Jawf est, depuis des mois, le théâtre de combats intermittents entre des tribus, soutenues par l'armée, et les rebelles, dont des milices armées ont établi ces dernières semaines des campements autour de Sanaa alors que leurs partisans civils observent un sit-in dans le centre de la capitale.
Irak: l'armée libère Amerli de mains des insurgés
Les forces irakiennes ont brisé dimanche le siège d'Amerli et sont entrés dans la ville chiite turcomane où des milliers d'habitants étaient encerclés depuis plus de deux mois par des rebelles de l'EI venus de la Syrie, a annoncé un responsable.
"Nos forces sont entrées dans Amerli et ont brisé le siège" imposé depuis le 18 juin par l'EI (EIIL), a déclaré à l'AFP le général Qassem Atta, porte-parole des services de sécurité.
"Pelle de fer ", le système anti-tunnel d'Israël ?!!
selon le journal World Tribun, Israël envisage de mettre sur pied un sustème de missile nouveau destiné à faire face aux tunnels sous terrains de la Résistance et il compte lui donner le nom de "pelle de fer ". le mécanisme qui serait sans doute aussi défectueux que le "dôme de fer" coûterait aux israéliens quelques 750 millions de dollars. selon Nabapress qui rapporte cette information citant le journal américain , Israël a recommandé la construction de ce système à deux de ses grandes firmes d'armement "ElbitesSystemes", et " Raphael". le "pelle de fer" est expressément destiné à détruire les tunnels creusés par le Hezbollah et le Hamas. selon le ministère israélien de la Guerre, les dépenses prévues pour faire face aus "tunnels" de la Résistance ne se réduisent pas au "pelle de fer" et les deux firmes en armement ont d'autres projets. Toujours est-il que le pelle de fer devrait outre pouvoir localiser les tunnels sous terrain, être en mesure d'implanter des colonnes longues de 30 mètres sous la terre pour empêcher le creusement des tunnels depuis Gaza vers Israël! World Tribun affirme que les deux société en question sont en charge également de construire des censeurs ultra sensible pour localiser ces tunnels. " il faudrait des infrastructures physiologiques tout au long des frontières de Gaza pour mettre en oeuvre ce projet" depuis 2007 Israël cherche à perfectionner sa technologie destinée à faire face aux tunnels de la Résistance, efforts voués à l'échec. dans les coulisses , certains experts affirment que le pelle de fer ne sera pas différent du dome de fer en termes d'inefficacité. Au plus fort de l'offensive contre Gaza, l'un des plus célèbres experts en stratégie d'Israël a qualifié le dome de fer de plus gros mensonge de siècle, accusant l'armée israélienne d'avoir trahi les israéliens ! en effet ce soi disant bouclier anti missiles n'a réussi qu'un quart des missiles tirés contre Israël.
L’Europe doit s’unir contre la Russie de Poutine (Foreign Policy)
D’après Foreign Policy, pour exprimer une opposition plus efficace à la Russie, les pays européens doivent adopter une position unanime.
Dans un récent article, Foreign Policy a rapporté que Susan Rice, conseillère du président américain pour la sécurité nationale a écrit : « L’intervention militaire de l’armée russe en Ukraine comprend l’envoi de système anti-aériens, des chars d’assaut, d’artillerie et de soldats dans ce pays. » Tandis que les négociations entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien, Petro Porochenko, se poursuivaient en Biélorussie, les sources occidentales faisaient état de l’envoi de forces et d’équipements militaires par la Russie dans l’Est de l’Ukraine. Lundi dernier, l’Otan a vivement condamné l’action militaire de la Russie en Ukraine. Mais il paraît que ces prises de positions de l’Otan ne peuvent plus empêcher l’application de la politique de la Russie dans les régions orientales de l’Ukraine. D’après Foreign Policy, pour exprimer une opposition plus efficace à la Russie, les pays européens doivent adopter une position unanime.
Foreign Policy a rappelé que l’Ukraine n’st pas membre de l’Otan. Par conséquent, l’Otan ne peut pas envisager l’envoi de soldats et d’équipements militaires en Ukraine, ou organiser des raids aériens contre les positions des séparatistes de l’Est de l’Ukraine. Pour le moment, l’Otan livre des armes et des munitions à Kiev, mais ce sont les soldats ukrainiens eux-mêmes qui doivent se battre contre leurs adversaires. Même si les pays membres de l’Otan ne pouvaient pas livrer directement des armes et des équipements militaires à l’Ukraine, ils pourraient en fin de compte accorder des aides financières pour que l’Ukraine achète les armes et les équipements militaires dont il a besoin. Et ce d’autant plus que comme Petro Porochenko l’avait prévu au mois de mai à l’époque de sa victoire électorale, la situation économique de l’Ukraine est très grave.
Foreign Policy a écrit que d’après la doctrine du président russe Vladimir Poutine, la Russie s’arroge le droit d’intervenir dans toutes les régions où vivent les populations russophones. D’après cette doctrine, cette intervention peut également concerner les pays comme l’Estonie, la Lituanie ou la Pologne qui sont membres de l’Otan. Dans tous ces pays, il y a des communautés de Russophones. Le Kremlin a annoncé que s’il estime que les populations russophones sont menacées, le Kremlin interviendrait sans tenir compte des frontières internationales. Kurt Volker, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Russie, dans les années 2008-2009, estime que pour le moment les pays membres de l’Otan mettent la Russie en garde contre toute intervention militaire dans pays membres de l’Otan qui comptaient autrefois membres de l’ancien bloc communiste. La dernière chose que l’Otan souhaiterait, c’est le retour à l’époque de la guerre froide. Kurt Volker poursuit : « Le message que les pays membres de l’Otan envoie à Moscou pourrait être la source d’une malentendu. Nous leur disons que le Kremlin ne doit pas intervenir militairement dans les anciens satellites du bloc de l’Est qui sont aujourd’hui membre de l’Otan. C’est le pire message que l’on pourrait donner aux Russes en ce qui concerne les pays qui ne sont pas membres de l’Otan, mais allié de l’Occident, comme la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine. »
Depuis le début de la crise en Ukraine, l’Otan essaie de faire des démonstrations de force dans les pays de l’ancien bloc de l’Est. En octobre, l’Otan veut organiser une grande manœuvre militaire en Pologne. Depuis mois de mai, l’Otan a multiplié le nombre de missions de patrouille de ses avions dans l’espace aérien des pays baltes. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, voyagera prochainement au Pays de Galles pour y participer au sommet de l’Otan. Il se rendra ensuite en Estonie. L’objectif de ce voyage est de montrer le soutien des Etats-Unis à un pays menacé militairement par la Russie du président Vladimir Poutine. Cependant, Kurt Volker, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Russie, dans les années 2008-2009, estime que l’Otan doit prendre des mesures effectives. Il pense que l’Otan peut créer une force de réaction commune avec les pays de l’Europe de l’Est.
Le ministre ukrainien de la Défense a déclaré mardi dernier que les soldats ukrainiens ont arrêté 10 parachutistes russes dans la région de Donetsk. Les médias russes y ont réagi en annonçant que ces soldats se trouvaient accidentellement dans cette région ukrainienne. Le gouvernement ukrainien a diffusé ensuite la vidéo de l’arrestation de ces soldats russes. Les milieux occidentaux estiment que la présence des militaires russes dans l’Est de l’Ukraine ne peut pas être très accidentelle. D’après les sources occidentales, lundi, une colonne blindée de l’armée russe a traversé la frontière entre la Russie et l’Ukraine. L’ancien ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, Jeffrey Pyatt dit : « L’entrée d’une colonne de blindés russes en Ukraine pourraient être le signe de la décision de Moscou pour organiser une contre-attaque de la part des Russes. » Susan Rice, conseillère du président américain pour la sécurité nationale a écrit : « L’intervention militaire de l’armée russe en Ukraine comprend l’envoi de système anti-aériens, des chars d’assaut, d’artillerie et de soldats dans ce pays. »