تقي زاده

تقي زاده

Lors d’une audience, accordée mercredi matin, à des centaines d’étudiants appartenant à la jeune élite des universités, et aux lauréats des Olympiades scientifiques nationales et internationales, l’honorable Ayatollah Khamenei a insisté sur l’existence d’un cycle complet entre le processus de la production des sciences, dans les universités et les centres de recherches. «L’Iran doit s’appuyer sur ses ressources effectives, c’est-à-dire, le talent et l’intelligence de ses jeunes élites, au lieu de dépendre des revenus tellement instables et éphémères des ressources souterraines ou pétrolières», a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.

Ces dernières années, les jeunes élites iraniennes ont élaboré des études et des recherches spécialisées, dans diverses disciplines scientifiques. Ils ont assuré, ainsi, le progrès spectaculaire du pays, dans le domaine de sciences aussi variées que l’énergie nucléaire, la nanotechnologie ou la médecine. Ces progrès témoignent, indéniablement, du talent et des capacités exceptionnelles des Iraniens. De nos jours, tous les pays accélèrent leur marche vers le progrès scientifique et technologique, en tant que moteur de leur développement national.

Les pays qui peuvent entrer en compétition avec les autres, dans ce domaine, pourront espérer asseoir leur indépendance. Cependant, de nombreux pays du monde restent encore dépendants de leurs ressources naturelles et de leurs richesses souterraines. En Iran, pays tellement riche en ressources naturelles et énergétiques, l’économie nationale dépend, malheureusement, trop de la vente du brut, et cela, depuis des décennies.

Mais l’extraction et la vente des ressources naturelles entraînent, inéluctablement, l’épuisement de ces réserves, qui appartiennent aux générations futures. En outre, les pays, dont l’économie dépend de la vente des matières premières, se voient de plus en plus dépendants des pays développés, et deviennent de grands consommateurs d’énergie.

Le pétrole est la source vitale de l’énergie, dans le monde. Mais depuis des décennies, les grands pays développés de la planète contrôlent l’économie des pays producteurs de l’or noir, par divers mécanismes, dont la fluctuation des cours du pétrole, le contrôle du marché mondial, et, parfois, l’embargo, contre les pays exportateurs. Par ces mécanismes, ils exercent leurs pressions, sur les pays qui vendent du brut, dont l’Iran. Mais, dans l’optique du Guide suprême de la Révolution islamique, si le pays programme son économie nationale, sur la base de ses revenus pétroliers, il autorisera les grandes puissances du monde à prendre en main le contrôle de son système économique.

Dans ce sens, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que la stratégie de la RII consiste à réduire le taux de sa dépendance vis-à-vis des revenus pétroliers, dans la gestion des affaires publiques et de l’économie nationale. Désormais, l’avenir du pays devra se fonder sur les progrès scientifiques, la production des sciences et le renforcement de l’économie nationale, sur la base de ces progrès. C’est dans ce cas que le peuple pourra espérer un avenir prometteur. Comme le Guide suprême de la Révolution islamique l’a souligné, dans son discours, au lieu de compter sur les revenus du pétrole, l’Iran devra s’appuyer sur la force, le talent et l’intelligence de ses jeunes et sur la production des sciences. Dans ce cas, aucune puissance du monde ne pourra faire pression sur le système économique du pays.

Lors d'un discours prononcé à l'occasion de la commémoration de la première nuit du deuil d’Achoura (martyre du petit fils du prophète Mohammad « S »), Sayed Nasrallah a appelé à une participation massive à cette commémoration et à ne pas se laisser intimider par les menaces.

Pour Sayed Nasrallah, il s’agit d’une « guerre psychologique ». « Ces menaces n’aboutiront pas à nous séparer de notre Imam Hussein », a-t-il lancé. Et de poursuivre : « Malgré cela, il est nécessaire de coopérer pour faire face à cette menace quelque soit son degré et sa sériosité ».

Et de prier Dieu qu’ « Il aide les dirigeants militaires, politiques et sécuritaires à coopérer ensemble pour contrer le danger de la division qui se préparait aujourd’hui. Cette situation nécessite une bonne gestion et une grande sagesse ».

Des sources sécuritaires avaient fait été dans les médias que les takfiristes projetaient de mener le premier jour d’Achoura des attentats terroristes simultanés contre plusieurs endroits commémorant ce deuil dans la banlieue et le sud du Liban.

Le secrétaire général du Hezbollah, a en outre assuré que « la tragédie de Kerbala a protégé l’Islam et le noyau essentiel de cette Oumma (nation) ». Et de conclure : « Il est nécessaire d’être au courant de ce qui s’est déroulé à Kerbala, mais il est beaucoup plus important d’être lié et influencé par ce drame », incarnant la lutte jusqu’au dernier souffle contre l’injustice.

Le peuple iranien pleure le martyre de l'imam Hussein, petit-fils du prophète de l’islam, Hazrat Mohammad (la paix soit sur lui et sa famille), et va à la cérémonie de deuil dans les mosquées et des lieux saints.

Imam Hussein, symbole de la résistance contre la tyrannie, a été martyrisé, avec ses 72 camarades au nom de la justice et de la liberté le jour de l’Achoura, le dixième jour du mois de Muharram, dans le désert de Karbala, en Irak.

Le mois de Muharram est le point culminant dans l'histoire de l'Islam; malgré 14 siècles de tragédie ont passé, il n'a pas été oubliée, les chiites rappellent chaque année épopée qui a entouré ce crime injuste et le message transmis Imam Hussein (P) à donner sa vie à la lutte contre l'injustice.

lundi, 27 octobre 2014 01:00

l'Imam al-Husayn (p) et le Jour d'Achoura

Ya Aba Abdillah

L’Imam Ali (que la paix soit sur lui) a rapporté cette histoire ; un jour, en entrant chez le Messager de Dieu (Prière et paix sur lui), j’ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Je lui ai demandé :

-Qu’est-ce qui vous fait pleurer, ô ! Messager de Dieu ?
-L’ange Jibrail vient de me quitter répond-il, il m’a informé que Houssayn serait tué prés de l’Euphrate …

Veut-tu sentir la terre ou il sera tué ?
Il tendit la main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Alors, je n’ai pu empêcher mes larmes de couler… » (Rapporté par Ahmed Ibn Hanbal).

L’imam al-Houssayn et le Jour D’achoura

Pour certains, le jour d’Achoura (10 Muharram) est un jour de jeûne et de fête. Pour d’autres, c’est un jour de deuil et de douleur. Pour les premiers, ce jour de fête a pour origine une fête juive qui célèbre la sortie d’Egypte du Prophète Moussa (paix sur lui) et les fils d’Israël, à l’époque préislamique, Quraish jeûnait ce jour. Selon certains hadiths, le Prophète Mohamed (P) aurait perpétué cette tradition. Pourtant, le Prophète ne nous a-t-il pas ordonné de nous distinguer des juifs ?

Les seconds, ceux pour qui c’est un jour de deuil, se rappellent en ce jour, le martyr du petit-fils du Prophète, tué en compagnie de sa sainte famille et de ses compagnons par les soldats du pouvoir en place yazid fils de Muawiyah, le tyran omeyyade.

Cet événement tragique, qui a eu des conséquences importantes pour l’évolution et la construction sociale et politique de la Umma, n’a cessé de peser sur la conscience de cette nation. Mais la dynastie tyrannique et sanguinaire des omeyyades et ses apologistes ont tout fait pour nous rendre amnésiques.

Les rapporteurs et compilateurs de hadiths, à la solde des princes et des rois, ont tout fait pour que l’on oublie, et qui est plus l’on ignore cette tragédie.

A la mémoire, et en l’honneur, de l’Imam Al Houssayn (que la paix soit sur lui), nous sommes heureux de vous présenter cette modeste page qui, nous l’espérons, contribuera à informer les musulmans soucieux de vérité historique et désireux de comprendre les maux qui affectent le monde musulman.

Qui est l’Imam Al Houssayn (as) ?

Al Houssayn (as) est le fils du prince des croyants l’Imam Ali fils d’Abu-Talib et de Fatima Al Zahra, la fille chérie de notre noble Prophète (Paix et prière sur lui et sa famille).

IL naquit à Médine le 25 Sha’aban de l’an 4 Hégirien. C’est le Prophète lui-même qui lui donna son nom. A son sujet le prophète (saw) a dit :
-« Husayn fait partie de moi et je fais partie de Husayn, Dieu aimera celui qui aura aimé Al Husayn »[1]

-« Celui qui aime Al Husayn m'aura aimé, et celui qui le déteste m'aura détesté »[2]
-« Al-Hassan et Al Husayn sont les deux maîtres de la jeunesse du paradis »[3]

Au sujet du verset de la purification (Tat-hir) : « ô vous, les gens de la maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement ».[4] A Propos de ce verset, le Prophète(saw) a dit qu’il fut révélé au sujet de lui-même, Ali, Fatima, Al Hassan et Al Husayn[5].

Le verset de Mawaddah (affection, amour) : « Dis, je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n’est votre amour envers les proches », le Prophète (saw), lorsqu’on lui demanda :
-« Qui sont les proches que nous avons obligation d’aimer ? » Répondit : Ali, Fatima et leurs fils.»[6]

Al Husayn (as) est aussi un des Ahlul-bayt (que la paix soit sur eux), au sujet desquels le Prophète (saw) a dit : « Je vous laisse deux charges (al thaqualayn), si vous les suivez, vous ne serez jamais égaré, le Livre d'Allah et les gens de ma maison (Ahlul-bayt). Ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils me rejoignent prés du Bassin. Faites donc attention à la façon dont vous les traiteriez après moi. »[7]

Qui était Yazid

Yazid est le fils de Muawiyah, fils d’Abou Soufiane, Fils d’Omaya. Omaya était un aristocrate mecquois polythéiste, ennemi acharné du Prophète (saw) et de sa famille. Son fils Abou Soufyan, fut également un farouche ennemi du Prophète et commandait l’armée des polythéistes mecquois contre les musulmans, il se convertit à l’islam, plus par calcul politique que par conviction. Son fils Muawiyah, élevé dans le giron de cette famille hostile au Prophète et à l’islam, se rebella contre l’Imam Ali (as), alors qu’il était calife et lui fit la guerre pour lui prendre le pouvoir.

Après le décès d’Ali (as), Muawiyah continua la guerre contre l’Imam Al Hassan (as) qu’il fit empoisonner, et nomma son fils Yazid comme son successeur, Il instaura ainsi la monarchie.

Le règne de Yazid a duré trois ans. La première année, il fit assassiner Al Husayn et une grande partie de la descendance du Prophète (sa). La deuxième année, il fit attaquer Médine ou ses soldats tuèrent plus de 17.000 personnes et violèrent plus de 1000 femmes, la troisième année, il fit attaquer la Mecque ou ses soldats incendièrent la Kaaba et détruisirent un de ces murs.[8]

L’Imam Al Houssayn (as) a dit à son sujet : « yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un ivrogne et un assassin »[9]

Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra, et le jour où il sera ressuscité vivant !

Notes :

[1] Tirmidhi
[2] Tabari
[3] Tabari
[4] Coran : 33/33
[5] Muslim, Tirmidhi, Ibn-Hanbal, Tabari, Ibn-Kathir et Suyuti.
[6] Muslim, Tirmidhi, Ibn-Hanbal, Tabari, Ibn-Kathir et Suyuti.
[7]Tabari, Tabarani, Ibn Hanbal, Zamakhchari, Al Razi, Ibn Hajar…
[8] Ibn Kathir, Mawdoudi…
[9] Ibn Kathir « istish had al-houssayn »

Le principal parti séculier de Tunisie s'est dit confiant dans sa victoire aux législatives de dimanche, sans attendre les résultats officiels de ce scrutin crucial pour un pays présenté comme la "lueur d'espoir" d'une région tourmentée.
L'instance organisant les élections (ISIE) pourrait annoncer de premiers résultats partiels lundi mais elle a jusqu'au 30 octobre pour prononcer son verdict définitif.

Le chef du principal parti séculier, Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, s'est cependant dit optimiste: "Nous avons des indicateurs positifs selon lesquels Nidaa Tounès pourrait être en tête", a-t-il dit à la presse.

Le parti Ennahda, l'autre favori du scrutin, n'a pas voulu s'avancer, excluant "de donner des prévisions de résultats" et appelant "la classe politique à la patience".

L'ISIE a annoncé un taux de participation encore provisoire de 61,8%, soit un peu plus de trois millions d'électeurs à travers le pays. Quelque 4,3 millions de Tunisiens avaient voté lors de l'élection de l'Assemblée constituante en 2011, remportée par Ennahda.

L’Hodjat-ol-islam Mohamad Ali Javdan dans un article sur les cérémonies du mois de moharrem, a déclaré que cet événement était un des évènements complexes de l’Histoire. Dans un article intitulé « Etude du soulèvement de l’imam Hussein (AS) », l’Hodjat-ol-islam Mohamad Ali Javdan a indiqué : « Le mouvement de Karbala est un mouvement islamique et non un coup d’état. Son objectif après la disparition de Mo’avieh, était la constitution d’un gouvernement mais sans commencer une guerre. »
« L’objectif du soulèvement de l’imam Hussein (AS) était de conseiller le bien et d’interdire le mal. Il n’a jamais accepté de prêter allégeance à Yazid, fils de Mo’avieh qui était un homme alcoolique et corrompu qui avait pris le pouvoir de façon illégale », a-t-il ajouté.
L’Hodjat-ol-islam Mohamad Ali Javdan a souligné : « Après avoir reçu les lettres des habitants de Kufa qui manifestaient leur volonté de voir l’Imam prendre la direction des affaires, les conditions pour l’instauration d’un gouvernement islamique étaient remplies et l’Imam était obligé de répondre à leur demande. Cependant après l’assassinat de Muslim ibn Aghil à Kufa, les choses ont changé. »
Il a dit : « Le refus de faire allégeance à Yazid était le signe de l’illégalité de son pouvoir. Seul l’Imam Ali (AS) n’a pas puni ceux qui ne lui avaient pas fait serment d’allégeance. La révolte de l’Imam Hossein (AS) a fait disparaître cette invention politique et cette idole qu’était le calife. »
L’Hodjat-ol-islam a ajouté encore : « Hazrate Zeinab (AS) dans son discours virulent et l’Imam Zein-ol-Abedin (As) dans son discours à la mosquée de Cham, ont montré le mensonge du gouvernement de Mo’avieh de telle sorte que Yazid fut obligé de les renvoyer au plus vite à Médine pour éviter une insurrection dans la ville. »
« Par la suite, l’Imam Bagher et l’Imam Sadegh (AS) ont pu s’occuper de la transmission des hadiths sur cet événement, et mettre fin à l’idée de l’impossibilité de s’opposer au régime qui avait remplacé le Prophète (PSL). L’Imam Hossein (AS) a fait revivre l’islam authentique au prix de son sang, du sang de ses partisans et de l’emprisonnement des membres de sa famille », a-t-il dit.

selon les sources syriennes, l'aviation syrienne a mené quelques 500 raids la semaine dernière contre les positions des terroristes takfiris dans diverses région du pays! " 533 raids aériens plus précisement ont été conduits contre les différentes cibles dans des régions en guerre. samedi, les chasseurs sukhoi syriens ont bombardé à 27 reprises les positions des terroristes takfiris d'Al Nosra à Joubar et à Zobdin et à Zamalka ainsi que dans le village Bala dans Ghouta-est. le pont él Siyassa à Deir Ezzour à l'est de la Syrie ainsi que la cité de Naba al Saqar à rif de Quneitara, dans le sud de la Syrie. des positions terroristes à rif est de Hama sutout à Havais à Khan Cheikhoun à Abou al Zohour et à Hfar Sajna et al Naghir à rif d'Idleb et à Al Waar à Homs et dans la ville de Rastan à rif de Homs et dans les cités de Al Tayebiya Nassib et de Tafas à rif de Daraa ont été visés . 265 raids ont été menés contre les takfiris de lundi à samedi. Deir Zeeour, Homs, Damas et sa banlieue , Lattaquié, Quneitara , Hama et Alep ont été visés.

lundi, 27 octobre 2014 01:00

Golan : Que fait Israël contre Assad?!

selon Al Alam, plusieurs unités de l'armée israélienne surtout celle dénommée Mittar opèrent en ce moment sur les hauteurs du Golan. et soutiennent les terroristes takfiris de Al Nosra à Quneitara. Le renseignement de l'armée israélienne Aman a déjà fourni les terroristes en équipements électroniques bien sophistiqués, en appareils d'écoute et en systèmes d'alarme précoce, soit des équipements qui permettent aux terroristes d'être avertis des attaques aux missiles de l'armée syrienne contre leurs positions. qui se trouvent au Golan occupé. les terroristes ont également recours aux dispositifs de brouillage des contacts de télécommunication de l'armée syrienne, installés dans différentes localités . il s'agit d'équipements conçus par la firme britannique Datong. Ce sont des équipements qui sont inclus dans de petites serviettes. ces dispositifs rendent les terroristes capables de contrôler les textos et les conversations téléphoniques des portables appartenant aux habitants du Golan. Les terroristes sont ainsi capables d'identifier les propriétaires des portables , de faire éteindre leurs portables , de les traquer. selon des rapports ces " serviettes" d'espionnage sont déposés prèsc des régions de Dael , Novy, Tal al Chaar entre les villes de Daraa et de Quneitara, au centre de Quneitara. Il est aussi possible pour les terroristes de surveiller ces contacts. mais les coopérations entre Al Nosra et Israël ne se réduisent pas à cela ! le rapport du renseignement de l'armée israélienne Aman fait état de l'entrainement de certains terroristes d'Al Nosra dans un camps situé près de la GAlilée dans le nord des territoires occupés de la Palestine. de nombreux nosratistes ont débarqué ces derniers temps à Quneitara ainsi qu'à Daraa pour être soumis aux stages de formation militaire. l'armée sioniste fait état de la formation d'une cellule destinée à des opérations militaires spéciales . Cette cellule d'opération est dirigée par un officier de renseignement israélien et un chef terroriste takfiri, Khaled Nassar. Khaled Nassar travaillait pour le compte d'Israël alors que l'armée syrienne était en guerre contre les terroristes à Quneitara. il travaillait pour l'unité 504 de l'armée sioniste. selon cette information, le régime sioniste a multiplié ses agissements dans la banlieue de Quneitara et de Daraa , dans l'objectif de recruter davantage de terroriste et de préparzer le terrain à la formation d'une zone tampon au Golan dont il rêve depuis longtemps./

le régime sioniste est inquiet du contrôle d'un groupe, soutenant l'Iran, sur le détroit de Bab al-Mandeb dans la Mer Rouge. Les Houthis qui mènent leurs activés dans le cadre du groupe Ansarallah, au Yémen, se sont dirigés, après avoir exercé leur contrôle sur la Capitale, en direction du port al-Hadida et du détroit de Bab al-Mandeb. A présent, le port al-Hadida est sous le contrôle total des Houthis. Le détroit de Bab al-Mandeb est l'unique point de jonction reliant la Mer Rouge à l'Océan indien. Les Houthis vivent dans les provinces septentrionales du Yémen. Pourtant, ils ont su s'emparer, ces derniers mois, de la capitale et de certaines villes portuaires du pays sur les côtes de la Mer Rouge. Ce groupe soutient l'Iran. Dans un rapport consacré à ce sujet, le quotidien égyptien al-Wafad écrit : « Les Israéliens ont compris vite que le détroit de Bab al-Mandeb est d'une importance cruelle pour eux, car ce détroit est le plus important passage pour la circulation des bateaux israéliens. En 1949, David Ben Gourion, premier ministre israélien a parlé des visées du régime israélien pour exercer son contrôle sur la Mer Rouge. A ce propos, il a dit « Nous sommes assiégés depuis la terre. La mer est notre unique passage de fréquentation avec le monde et d'accès aux continents ». Israël est situé sur la côte Est de la Méditerranée. Il est frontalier du Liban, de la Palestine, de la Syrie et de l'Egypte. Mais, les citoyens et les marchandises israéliens ne sont pas capables de se déplacer, par des voies terrestres. La frontalière d'Israël avec l'Egypte est fermée, et il n'y a aucun passage terrestre entre les deux parties bien qu'elles entretiennent des relations officielles diplomatiques. Israël considère le Liban et la Syrie comme des pays hostiles. Les forces de l'ONU se trouvent à la frontalière terrestre commune entre l'Egypte et Israël. Israël n'a du passage frontalier terrestre qu'avec la Jordanie. Mais, les Israéliens ne sont pas capables de traverser la Jordanie pour aller dans d'autres pays, car l'entrée des marchandises et des citoyens israéliens vers tous les pays voisins de la Jordanie, est interdite. Les Israéliens ont été, toujours, inquiets de la domination des pays arabes sur les détroits maritimes et de l'exercice des restrictions sur la fréquentation maritime des Israéliens. En 1950, l'Egypte a su, avec la coopération de l'Arabie Saoudite, prendre le contrôle militaire de la Mer Rouge. En cette année, l'armée égyptienne s'emparé de l'entrée du Golfe d'Aqaba et de deux îles de Tiran et de Sanfir, et elle arriva à restreindre le mouvement maritime israélien. Ce fut l'une des raisons de l'attaque contre l'Egypte en 1956.
En l'état actuel, les analystes estiment qu'Israël est inquiet de la chute des villes du Yémen, les unes après les autres, des villes qui tombent entre les mains des Houthis, groupe chiite soutenu par l'Iran, un groupe qui ira s'emparer sur le détroit maritime de Bab el-Mandeb. Compte tenu des liens des Houthis du Yémen avec les Iraniens, indiquent les analystes israéliens, la main mise sur ce passage maritime ( le détroit de Bab el-Mandeb), représente une menace pour l'économie israélienne, ce qui empêche Israël d'avoir accès à l'Iran, autrement dit, empêche la circulation des sous-marins israéliens pour menacer la sécurité nationale iranienne. Ces sous-marins peuvent se déployer dans le Golfe persique, dans la Mer d'Oman ou dans l'Océan indien pour menacer l'Iran. le quotidien israélien, Times Of Israël a mis en garde contre l'accès par les Houthis et leurs protecteurs, à savoir les Iraniens, au détroit de Bab el-Mandeb, a écrit ; « Cela peut constituer une menace pour les intérêts stratégiques ».

samedi, 25 octobre 2014 02:00

l`Imam Hussein et Achoura

« Achoura », l'événement historique crucial, cette tragédie est l'aboutissement du soulèvement de l'Imam al-Hussayn, qui avait pour but de donner un coup d'arrêt à la légalisation et à la généralisation de la déviation du Message de l'Islam par les Omayyades, et notamment par Yazid qui avait placé son pouvoir personnel et ses vices au-dessus de tous les tabous islamique, et dont les soldats n'ont pas hésité, sur ses ordres, à sévir contre la ville du Prophète, Médine, en s'y livrant à un génocide barbare et à des viols collectifs, avant de marcher sur la Mecque, pour y détruire et incendier la Maison de Dieu, la Sainte Ka'ba.
«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave». l’Imam al- Hussein (AS)

La place particulière qu'al-Hussayn occupait dans le coeur du Prophète et des Musulmans, le sacrifice inégalable qu'il a consenti pour défendre la cause sublime à laquelle il s'est identifié, les pratiques odieuses et la répression sanguinaire des autorités illégitimes qu'il a combattues, tous ces facteurs ont fait du soulèvement du petit-fils du Messager de Dieu, le symbole de la résistance à tous les pouvoirs tyranniques et déviationnistes, et l'inspirateur de maintes révoltes et révolutions que les masses musulmanes ont déclenchées depuis lors contre des gouvernants despotiques qui avaient tendance à faire passer le souci de la conservation du pouvoir ou "la raison d'Etat" avant la morale islamique et les préceptes de la Chari'a.

La "Chari'a" islamique définit la conduite politique et la fonde sur des règles morales, doctrinales et juridiques rigoureuses. Elle accorde aux pactes et aux traités une immunité inviolable. Dieu dit, en effet:

«Ô vous qui croyez! Respectez vos engagements...» (Coran, V, 1) et: «Tenez vos engagements, car les hommes seront interrogés sur leurs engagements». (Coran, XVII, 34)

Les Imams d'Ahl-ul-Bayt (l'Imam 'Ali et ses descendants) représentaient à cet égard l'exemple à suivre. En tant que continuateurs de l'expérience du Prophète, et gardiens du Message ils tenaient à ce que leur conduite politique soit l'incarnation et l'application effective de la jurisprudence politique de la chari'a islamique. La devise: «La fin justifie les moyens» n'ait guère la leur.
La morale primait tout lorsqu'ils étaient aussi bien avec les masses populaires qu'avec les adversaires. Cette morale politique leur à certes coûté, très cher, dans la lutte acharnée qu'il ont menée contre la corruption et la déviation des Omayyades et ensuite des Abbassides. Mais qu'importait pour eux! Ce dont ils se souciaient, n'était point de remporter des victoires éphémères et momentanées, mais de fixer des règles et des attitudes que l'histoire devrait enregistrer et que les générations futures devront suivre. Après tout, ils étaient les continuateurs de la Tradition du Prophète, et leur mission ne se limitait pas à leur époque contemporaine, mais s'étendait à toute l'histoire future l'humanité.

En plus des facteurs qui ont attisé les flammes de la révolution et galvanisé l'ardeur de l'opposition qui réclamait l'application des statuts de la justice et de l'égalité que l'Islam avait promulgués, ainsi que le respect de la volonté de la Umma et des valeurs et des principes relatifs au gouvernement, à la politique et à la façon de traiter la Umma, il y avait des facteurs économiques et financiers qui justifiaient le Soulèvement des défenseurs de l'Islam vrai. En effet, le régime Omayyade avait suspendu les lois de la distribution économique (promulguées par l'Islam) établissant l'égalité dans les dons distribués, l'interdiction de l'accaparement, l'obligation de la solidarité l'entraide sociales au bénéfice des classes démunies, et la lutte contre la pauvreté. En effet le Coran dit:

«Annonce un châtiment douloureux à ceux qui thésaurisent l'or et l'argent sans rien dépenser dans le chemin de Dieu». (Coran, IX, 34) et «Ce que Dieu a octroyé à Son Prophète comme butin pris sur les habitants des cités appartient à Dieu et à Son Prophète, aux pauvres, au voyageur, afin que ce ne soit pas attribué à ceux d'entre vous qui sont riches. Prenez ce que le Prophète vous donne, et abstenez-vous de ce qu'il vous interdit. Craignez Dieu! Dieu est terrible dans Son Châtiment!» (Coran, LIX, 7).

L'histoire nous montre clairement la disparité dans le niveau de vie des deux catégories qui composaient la Umma. Une majorité démunie et vivant dans la privation, et une minorité qui ne savait que faire de l'argent dont elle s'accaparait.

Ces fortunes colossales pour l'époque ne pouvaient laisser indifférentes la majorité écrasante des masses Musulmanes qui réclamaient l'application des principes égalitaires de l'Islam.
En voyant Yazid vautré dans une vie de débauche et préoccupé de ses chiens, de ses singes et de ses boissons, et en constatant que son entourage et ses gouverneurs faisaient de même (c'est l'époque de Yazid que le chant public, la consommation d'alcool et l'apparition des clubs de nuit, ont vu le jour à la Mecque et à Médine), les classes défavorisées soucieuse de voir s'appliquer l'égalité islamique, se sont tourné al-Hussayn, pour qu'il rétablisse la situation en tant que dirigeant capable d'appliquer les statuts et les lois islamiques qu'elles avaient connus à l'époque du Prophète.

Situation politique pourrie où prévalaient corruption, népotisme et déviation, doublée d'une injustice économique flagrante, toutes les conditions objectives et légales étaient pour un soulèvement général que l'Imam al-Hussayn ne pouvait pas légalement ne pas déclencher.
Ce petit-fils du Prophète et fils de l'Imam 'Ali, investi qu'il était, par le Texte, de la mission de sauvegarder le Message islamique, ne pouvait pas faillir à cette mission en restant les bras croisés alors que les valeurs de l'Islam étaient bafouées publiquement et ouvertement; même s'il était sans illusion quant à l'issue immédiate de sa révolution. Il lui importait peu qu'il remporte ou non la bataille qu'il devait livrer. Pour lui, ce qui comptait c'était d'accomplir sa Mission divine, et de réaliser la victoire de sa Cause. De là sa grandeur et la noblesse de sa Révolution exemplaire.

En décidant de réagir et de ne pas céder aux pressions omayyades, al-Hussayn savait pertinemment qu'il avait affaire à forte partie: Mu'âwîyah avait pu renforcer solidement le pouvoir des Omayyades; et à une partie difficile et intraitable: si lui-même n'avait pour arme que les principes, les valeurs et les idéaux dont il ne pouvait ni ne voulait n'écart, ses adversaires n'hésitaient devant rien: tous les moyens leur étaient bons: la ruse, le mensonge, l'assassinat, la déviation, l'immoralité.
A un pouvoir solidement assis, à la riche fabuleuse de la Umma islamique dont les Omayyades disposaient, et aux moyens perfides qu'ils utilisaient, l'Imam al-Hussayn ne pouvait opposer que sa foi, son intégrité, son prestige moral et ses principes. De là, la valeur et le symbole de son combat.

Avant de quitter Médine par refus de prêter serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, l’Imam Husseine se rend au tombeau du Prophète et dit:

«Ô mon Dieu! ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils de la fille de Ton Prophète. TU sais ce qu'il m arrive. Ô mon Dieu! J'aime le bien et je renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de munificence, par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui Te satisfait et satisfait Ton Prophète».

Et rappelant aux Musulmans leur devoir de s'opposer à Yazid, l'Imam al-Hussayn dit:

«Ô gens! Le Messager de Dieu a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu'il s'oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu'IL réserve à ce sultan».

Mais consterné par l'attitude passive des Musulmans face à la situation corrompue sous le califat de Yazid, I'Imam al-Hussayn affirma à ses compagnons sa détermination de poursuivre jusqu'au bout sa Révolution:

«Il nous est arrivé ce que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre.
Ne voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude».

Al-Hussayn ne considérait pas les choses en politicien ni en un simple homme politique avisé, mais en missionnaire ayant vécu dans le giron du Messager de Dieu et de l'Imam 'Ali, élevé dans une atmosphère de révélation et de prédiction, et investi d'une mission divine en tant qu'héritier du Prophète, continuateur de son action, et gardien du Message qu'il avait apporté. Il se préoccupait moins de l'issue immédiate de sa Révolution que de l'avenir d'un Message qui devrait s'étendre au restant de la vie de l'humanité.

Ainsi, alors que les proches et les partisans d'al-Hussayn pensaient que sa présence constituait dans les circonstances actuelles une nécessité historique, al-Hussayn, lui, pensait que c'étaient le sacrifice de sa vie et son martyre qui s'imposaient et qui marquerait bénéfiquement tout l'avenir de la Umma.
Alors qu'ils pensaient que l'incapacité d'al-Hussayn de balayer actuellement le régime omayyade par la force armée, devait l'inciter à reculer et à renoncer à la confrontation, al-Hussayn, lui estimait que faute de force armée et de solution militaire, il devait offrir son sang et sa vie, dont les échos traverseraient les horizons de l'histoire et susciteraient pour toujours l'esprit de martyre qui ébranlerait les trônes de tous les tyrans à venir et dont il voyait l'incarnation actuelle dans le régime omayyade.