تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 27 juillet 2014 00:31

Bibi KHADIJA (A.H.S.)

Nom: Khadijà

Titre: Tàhira (pure-immaculée)

Père: Khouwayled ibné Assad

Lieu de naissance: Makkà

Enfant: Qàssim, Abdoullàh (titre: Tàhir et Tayyib) et Fàtémà

Décès: 619 grégorien (Amoul Houzne: l’année de la tristesse)

Le père de Bibi Khadijà était in commerçant comme la plupart des gens de la tribut des Qoreish à Makkà. Il envoyait des caravanes vers les autres villes pour commercer en été et hivers. Sa mère et son père (de Khadijà) sont morts, 10 ans l’un après l’autre. Leur richesse fut partagée aux enfants mais c’est Bibi Khadijà qui reprit le commerçe de la famille et le dévellopa. Avec les profit qu’elle réalisa, elle a aidé les pauvres, les veuves, les orphelins, les malades et les handicapés de Makkà.

Elle avait un cousin appelé Waraqà ibné Naufal qui était un homme cultivé et n’était pas idôlatre. Waraqà et Bibi Khadijà, tous deux, croyaient en un seul Dieu.

Grâce à son exellent "akhlàq" (comportement) les arabes (qui à cette epoque considèrent les femmes comme inférieures) l’ont nommé Tàhirà (la pure). Elle était aussi connue comme "la princesse de Makkà" à cause de sa richesse. Beaucoup de Noble Arabe et prince avaient demandé sa main, mais elle les avait tous refusés.

En 595 Bibi Khadijà cherchait quelqu’un pour s’occuper et gerer ses caravanes pour Syrie. Abou Tàlib lui suggéra le Prophète. Elle avait entendu parler de son sérieux et accepta de l’employer bien qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience commerçiale. Pour l’aider, elle l’envoya aussi son esclave Maysara. Le commerce de la caravane fut un grand succès et quand Bibi Khadijà a entendu l’habileté et l’exellente conduite du Prophète, elle devint son admiratrice.

Peu après, Bibi Khadijà se maria au Prophète. Abou Tàlib prononça le Nikàh au nom du Prophète tandis que Waraqà le fit au nom de Bibi Khadijà. Abou Tàlib a payé le Mahe pour son neveu et fit un festin de 3 jours pour les gens de Makkà. Bibi Khadijà fit également un festin pour les gens. Ce fut un heureux mariage. Leur premier fils s’appela Qassim, leur second fut Abdoullàh. Mais les deux enfants moururent dans l’enfance. Leur troisième et dernier enfant est Bibi Fàtémà Zehrà (a.h.s.).

Bibi Khadijà fut la première personne à accepter l’Islam dès que le Prophète le lui a appris.

En 616, les Qoreish ont boycotté les Bani Hàshim (le famille du Prophète) et les musulmans se sont réfugiés dans une vallée appelée Shib-é-Abou Tàlib. Bibi Khadijà y faisait partie et c’est sa richesse (dont elle a fait don en totalité à l’Islam) qui a soutenu les musulmans à ce moment. Le boycotte a duré 3 ans pendant lesquelles les musulmans ont endurés la faim, la soif et le dur climat du desert.

En 619, Bibi Khadijà est décédée. Quand elle quitta ce monde, elle avait tout dépensé pour l’Islam. Abou Tàlib est décédé le même année. Le Prophète appela cette année, Amoul Houzne (année de la tristesse).

Il y a quatre fêtes islamiques officielles: Aïd El-Adhhã, Aïd El-Ghadïr, Aïd du vendredi et Aïd El-Fitr. L’Aïd El-Adhhã est la fête du sacrifice et du dévouement et les musulmans pendant cette fête s’interrogent pour savoir s’ils ont réellement compris son essence, comme l’ont fait avant eux Abraham et Hussayn Ibn ‘Ali -paix sur eux-.

Sur la notion de fête en Islam, on rapporte de l’Imam ‘Ali – paix sur lui -

"انما هوعید لمن قبل الله صیامه و شكر قیامه، وكل ‏یوم لا یعصى الله فیه فهو عید"

"L’Aïd El-Fitr est une fête pour celui dont Dieu accepte le jeûne et récompense les prières, et chaque jour dans lequel Dieu n’est pas désobéi est un jour de fête"

Imam ‘Ali – paix sur lui – a tiré cette parole de la source de la Révélation puisqu’il a posé la question au Prophète après son discours sur les bienfaits du mois de Ramadhãn: «quelle est la meilleure action pendant le mois de Ramadhãn?». Le Saint Prophète a répondu: «éviter les interdits de Dieu». C’est-à-dire que la fête (de l’arabe Aïd, i.e «retour») un retour sur soi et sur sa nature innée monothéiste.

Note:

1- La Voie de l’Eloquence, sagesse 428

dimanche, 27 juillet 2014 00:18

Le vrai sens du jeûne

Imam Al-Sãdiq dit: «Jeûner, ce n’est pas seulement s’abstenir de manger et de boire. Si vous faites le jeûne, que votre ouïe, votre vue, votre langue, votre ventre, votre sexe fassent également l’abstinence. De même, retenez votre main et votre sexe. Essayez de garder le silence le plus possible, sauf s’il s’agit de dire du bien. Traitez avec bonté votre serviteur». (1)

Ce même Imam Al-Sãdiq dit ailleurs à propos du jeûne: «Le Jeûne ne consiste pas seulement à s’abstenir de manger et de boire. Pour qu’il soit correctement accompli, le jeûne exige une condition à remplir, à savoir le mutisme intérieur. N’avez-vous pas entendu parler de ce dire de Marie, fille de `Imrãn: ``J’ai voué un Jeûne au Miséricordieux: Je ne parlerai aujourd’hui à personne``. Ici, jeûne signifie silence. Donc si vous préservez, du même coup, votre langue du mensonge, détournez votre regard (des choses interdites), ne vous querellez-pas, ne vous enviez pas réciproquement, ne médisez pas les uns des autres, ne discutez pas âprement, ne mentez pas, ne vous accouplez pas, ne vous contrariez pas réciproquement, ne vous mettez pas en colère les uns contre les autres; ne vous insultez ni ne vous injuriez réciproquement, ne vous calomniez pas les uns les autres, ne vous disputez pas les uns avec les autres, ne soyez pas injustes, n’échangez pas de sottises entre vous, ne vous réprimandez pas les uns les autres; ne manquez pas d’invoquer Dieu, ni de prier; gardez le silence et le mutisme, soyez cléments, patients et véridiques; évitez les méchants, abstenez-vous de dire des choses fausses, de recourir au mensonge, à la séduction, à la rivalité, à la mauvaise foi, à la médisance, à la provocation de l’inimitié. Soyez prêts à l’avènement du Jour du Jugement, et dans l’attente des jours qui vous restent et de ce que Dieu vous a promis, et préparés à Le rencontrer avec quiétude, avec respect, avec recueillement, avec soumission, avec l’humilité d’un serviteur devant son maître, avec sollicitude, avec crainte, avec désir, avec appréhension, et ce, après que vos cœurs auront été purifiés des défauts, votre intérieur débarrassé de toute malveillance et votre corps des souillures, et que vous aurez renié devant Dieu toute servitude envers tout autre que Lui, obéi à Dieu par votre abstinence - visible et invisible - de tous les côtés et de tout ce qu’IL vous a interdit, et éprouvé envers Dieu secrètement et manifestement la vraie crainte révérencielle, offert votre âme à Dieu pendant les jours de votre jeûne, tout en Lui ouvrant votre coeur et en le consacrant à ce qu’lL vous a commandé et à ce à quoi IL vous a appelés. Si vous avez fait tout ce qui précède vous aurez été considérés comme ayant accompli le vrai jeûne qu’lL a prescrit, et exécuté ce qu’lL vous a ordonné... ».

Et l’Imam Al-Sãdiq de conclure: «Le jeûne, n’est pas seulement s’abstenir du manger et du boire, ce qui n’est prescrit par Dieu que pour constituer un voile empêchant les autres turpitudes commises sous forme d’actes ou de paroles».(2)

Notes:

1. "Kitãb Al-Akhlãq", Abdullãh Chubbar, p 70.

2. "Al-Hor Al-`Amilî, "AI-Wassãil", Tome I, p.119.

Source: «Le Jeûne de Ramadhãn: sa signification et ses statuts», Compilation: Abbas Ahmad al-Bostani, La Cité du Savoir, Montréal, 1998.

les forces de la résistance palestinienne capturent et abattent les militaires israéliens tandis que les avions de combat israéliens, impuissants de viser les combattants et les forces de résistance, bombardent les enfants sans défense. Il est, tout fait du droit du peuple palestinien de s'euphoriser suite à l'annonce de la capture d'un soldat israélien. Le Hamas qu'ils prétendent être une organisation terroriste, tue les soldats israéliens et Netanyahu qui prétend être civilisé, tue les enfants innocents. Tous ceux qui suivent cette scène de joie et de liesse du peuple palestinien devant la capture d'un soldat israélien, comprend jusqu'à quel point cette nation est désireuse de la victoire. Les forces vaillantes et valeureuses de la résistance capturent les militaires israéliens. Elles tuent les militaires israéliens, tandis que les avions de combat israéliens, impuissants d'accéder aux combattants et aux forces de la résistance, tuent les enfants sans défense et détruisent les maisons d'habitations. On entend par cette comparaison dire que la différence entre les forces croyantes et valeureuses de la résistance et celles de l'ennemi féroce, barbare et raciste réside dans le fait que les valeurs humaines n'ont aucune place dans l'armée israélienne qui ne sonde qu'à procéder à des massacres et à des destructions. Israël se trouve dans l'embarras et Netanyahu est confronté à la crise. Par conséquent, le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry est venu dans la région pour sauver Israël et Netanyahu du désastre et non pas d'aider les enfants palestiniens. Ce, alors que les Etats-Unis se sont enfoncés, eux-mêmes, dans le bourbier du Moyen-Orient et ont besoin d'une aide pour se sauver ». Les Etats-Unis et toutes les organisations et les régimes arabes ont soutenu, pendant une semaine, Benyamin Netanyahu pour occuper Gaza, désarmer la résistance et détruire les infrastructures ; mais lorsqu'il a échoué à le réaliser, ils ont prolongé encore d'une semaine supplémentaire leur aide, mais lorsqu'ils ont vu que Netanyahu a essuyé une défaite encore plus lourde, ils ont envoyé leur Ministre des Affaires étrangères dans la région pour trouver une solution au cessez-le-feu en vue de sauver, le plus rapidement possible, le régime israélien de ce désastre. Gaza a été toujours transforme en un cimetière pour les sionistes et il en sera ainsi. Ce fut Gaza qui tua, Rabbin, la plus intelligente personnalité militaire israélienne et fut obligé Ariel Sharon de se retirer avec humiliation de cette région et d'infliger une défaite inoubliable à Olmert et à Livni en 2008 et maintenant c'est le tour de Netanyahu de devenir la plus grande victime de ces agressions. Le Président français, François Hollande, qui a soutenu les agressions israéliennes et qui a interdit les manifestations de soutien au peuple palestinien en France, annonce déployer tous ses efforts pour mettre un terme aux souffrances des habitants de Gaza. Si cela est vrai, pourquoi, il n'emploie pas les avions de l'Otan pour les soutenir. Tout cela s'explique par la crainte d'Israël de la résistance et de son extension dans d'autres régions. La résistance a uni le monde musulman et les Etats-Unis et la France n'ont pas pu, en dépit de tous les efforts de coller l'étiquette du terrorisme au Hamas, car il se défend, d'une manière tout à fait légale. La résistance ne place aucun espoir dans les dirigeants arabes et ne sollicitera aucune aide d'eux, car elle comprend et sait que de nouvelles valeurs ont poussé et cru dans les maisons de Chojaiiya.

Quand le corps d'Ahmed Boulboul arrive aux urgences du grand hôpital Chifa à Gaza, une jambe déchiquetée par un éclat d'obus, un homme met la main sur les yeux de son jeune fils pour l'épargner.

Ahmed Boulboul est mort, même si son jeune frère en larmes hurle à côté de lui que c'est impossible. Tout ce que les médecins peuvent faire est de placer la dépouille dans un sac couleur crème et écrire son nom, son âge et son quartier au marqueur rouge.

Depuis le début le 8 juillet de l'offensive de l'armée israélienne et contre Gaza, beaucoup des 830 morts et 5.200 blessés palestiniens sont passés par Chifa, le principal complexe hospitalier de la métropole de Gaza.

Jour et nuit, les urgences voient affluer les victimes en vagues successives, transportées par ambulances ou dans des voitures particulières.

A l'extérieur, une poignée de policiers nerveux en uniforme bleu essaient de maintenir à distance les proches désespérés comme les curieux, et de regrouper photographes et cameramen derrière une barrière.

Une fois passées les portes bleues, plusieurs lits attendent les patients dans la salle de triage. Même si beaucoup, comme Ahmed Boulboul, ne peuvent plus rien obtenir d'autre qu'un certificat de décès avant d'être transportés jusqu'à la morgue.

- 'C'est vraiment dur' -

Le rythme est épuisant pour Mohammed Abou Haibar, 24 ans, jeune docteur diplômé depuis deux mois à peine et qui se retrouve interne à Chifa en pleine guerre, la troisième en six ans à Gaza.

"On m'a parlé des deux autres guerres, mais je n'étais pas ici à l'hôpital, alors c'est ma première expérience", raconte-t-il.

"Sur le plan émotionnel, c'est vraiment dur. On voit des gens qui ne cessent de pleurer, des blessés, des familles traumatisées", témoigne-t-il, alors que la tragédie s'invite à chaque étage de l'hôpital.

Au service pédiatrique, la petite Shahed al-Araeer, 10 ans, attend que les médecins lui disent ce qu'il faut faire de l'éclat d'obus qui a laissé une petite croûte près de son oreille gauche et s'est planté sous le crâne.

"Ils disent que c'est près de son cerveau et que si l'éclat bouge, cela peut affecter son audition ou ses mouvements", explique sa mère. "Mais ils ne savent pas quoi faire, ils ont peur de laisser le bout de métal et ils ont peur de le retirer".

La famille a fui la banlieue de Chajaya en plein bombardement pour porter la fillette au plus vite à l'hôpital.

"Nous nous sommes collés aux murs des bâtiments, les obus pleuvaient de toutes parts, et Shahed saignait du nez et des oreilles", se souvient la mère, encore sous le choc.

- 'On lui dit que sa fille dort' -

Un peu plus loin, Manal veille sa soeur Rahma, 30 ans, blessée trois jours auparavant. Doucement, elle s'éloigne du lit et murmure: "Notre mère et sa fille sont mortes, mais nous avons peur de le lui annoncer".

"Nous lui avons dit que notre mère était toujours soignée à l'étage d'en-dessous, et quand elle téléphone à la maison, on lui dit que sa fille dort", ajoute-t-elle.

Pour le personnel médical de l'hôpital Chifa, le stress incroyable provoqué par cette marée de douleurs est accentué par l'angoisse de savoir que leurs proches aussi ne sont pas à l'abri.

Le docteur Adel Ghouti, urgentiste à Chifa, rêvait depuis des années d'avoir un enfant. Mais aujourd'hui que son épouse est enceinte de sept mois, il a des cauchemars à l'idée que quelque chose puisse lui arriver.

"Je veux la protéger, mais je ne sais pas comment. Je ne sais pas si elle ira bien quand je vais rentrer à la maison", s'inquiète-t-il.

Pour l'instant, il espère surtout que l'accouchement se déroulera en toute sécurité. Mais pour la première fois de sa vie, il commence aussi à envisager d'émigrer, peut-être pour rejoindre des proches au Canada.

"Il faut faire ce qu'on peut pour son pays, mais parfois il faut aussi se reposer", se convainc le médecin. "Je crois que les choses vont rester en l'état pour toujours ici, et je ne veux pas élever mon enfant là-dedans".

Au moins 76 corps ont été découverts dans les décombres samedi dans la bande de Gaza, selon un bilan établi par les secours palestiniens, près de cinq heures après l'entrée en vigueur d'une courte trêve humanitaire.

Ces dépouilles ont été conduites dans différentes morgues du territoire, à l'hôpital Kamal Adouane (nord de la bande de Gaza), dans les deux grands hôpitaux de la ville de Gaza et dans le sud, à l'hôpital européen de Khan Younès, ont précisé les secours.

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, du Qatar, de Turquie et de plusieurs pays européens se sont réunis samedi à Paris à l'invitation du chef de la diplomatie française pour tenter de faire perdurer le cessez-le-feu observé par Israël et le Hamas, selon des diplomates.

Ni Israël, ni les Palestiniens, ni l'Egypte qui a oeuvré en faveur du cessez-le-feu, ne participent à cette réunion.

L'armée israélienne a tué plus de 900 Palestiniens au 19e jour de son offensive. La plupart des victimes sont des enfants. L'Agence pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA) a fait état de plus de 160,000 Palestiniens réfugiés dans ses bâtiments.

Le Hamas a accepté un cessez-le-feu de 12 heures à compter de samedi 08H00 locales (05H00 GMT), a déclaré à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien, Sami Abou Zouhri, à Gaza.

Un responsable américain accompagnant au Caire le secrétaire d'Etat John Kerry avait auparavant affirmé qu'Israël avait également donné son accord. Aucune confirmation officielle n'a été donnée par le gouvernement israélien.

"Israël a donné son accord pour un cessez-le-feu à partir de 07H00 samedi"(04H00 GMT), a déclaré le responsable américain, qui accompagne le secrétaire d'Etat John Kerry. Ce dernier a quitté vendredi Le Caire sans avoir réussi à obtenir une trève plus longue entre Israël et le Hamas.

Six Palestiniens ont été tués vendredi en Cisjordanie occupée près d'Hébron (sud) et à Naplouse (nord), dont quatre par des tirs de l'armée israélienne, selon des sources sécuritaires palestiniennes.

A l'occasion du dernier vendredi du mois de ramadan, les principales organisations palestiniennes avaient appelé à manifester en Cisjordanie pour protester contre l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza.

Selon une des sources palestiniennes, la fusillade de Naplouse est survenue lors d'une manifestation après la prière hebdomadaire

Trois Palestiniens de 30, 39 et 46 ans ont également été tués par des tirs de soldats israéliens dans le village de Beit Ommar, près d'Hébron, lors d'une manifestation de plusieurs centaines de personnes contre les frappes israéliennes à Gaza, selon des sources médicales palestiniennes.

Les funérailles de ces trois hommes se tenaient sous haute tension vendredi en début de soirée, avec de nouvelles violences, selon un correspondant de l'AFP. L'armée a coupé la circulation sur la route reliant Jérusalem et Hébron.

Un Palestinien de 27 ans a été tué vendredi soir par des tirs de soldats israéliens à al-Arub près de Hébron, selon des sources hospitalières palestiniennes.

La Journée mondiale d'al-Qods, une initiative de l'Imam Khomeiny, est célébrée par des manifestations au dernier vendredi du mois de Ramadan dans différents pays musulmans.

Une manifestation propalestinienne prévue samedi à Paris a été de nouveau interdite par les autorités pour éviter d'éventuels débordements, mais des milliers de personnes pourraient, comme la semaine dernière, braver l'interdit.

Saisi par les organisateurs après l'annonce de l'interdiction par la préfecture de police, le tribunal administratif a rejeté dans la soirée leur recours, mais ils pourraient faire appel devant le Conseil d'Etat.

Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait auparavant appelé les organisateurs à "renoncer à la manifestation", initialement prévue à 15H00 place de la République.

Le NPA a appelé vendredi soir "l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives, à s'élever contre cette interdiction" et à participer à la manifestation de solidarité avec les Palestiniens.

Cette année, lors de la journée de Qods, les chiites et les sunnites du Pakistan manifesteront leur colère contre cet état voyou soutenu par les États-Unis et les pays occidentaux.

Amanollah Shadizi, commentateur politique au Pakistan et membre de l’Association islamique de la région du Balûchistân, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a condamné l’attaque sauvage du régime sioniste à Gaza et le meurtre de ses habitants.

« Cette année, lors de la journée de Qods, les chiites et les sunnites du Pakistan manifesteront leur colère contre cet état voyou soutenu par les États-Unis et les pays occidentaux. Les pays occidentaux qui ne réagissent que quand leurs intérêts sont en danger, par leur silence, sont complices de ces crimes.

Les pays arabes qui dépendent des Occidentaux, se contentent de messages de condamnation. L’imam Khomeiny en instaurant la journée de Qods, le dernier vendredi du mois de ramadan, a ramené l’attention sur la question palestinienne. Nous souhaitons que le Hamas puisse une nouvelle fois vaincre le régime sioniste », a-t-il dit.