
تقي زاده
Dakar condamne l'attitude biaisée de France 24 envers ses affaires intérieures
Le gouvernement sénégalais a condamné la chaîne de télévision France 24 d’un « traitement sans éthique, sans équilibre, tendancieux et subversif » de la situation politique prévalant dans le pays. Dans un communiqué publié le samedi 8 juillet, Dakar conseille à la chaîne française de revoir sa politique médiatique et de diffuser la vérité des actualités du Sénégal.
Le gouvernement sénégalais attaque la chaîne France 24 pour son traitement « tendancieux et subversif » dans le domaine de la communication de ses nouvelles politiques, a en effet annoncé un communiqué publié le 8 juillet par le ministère sénégalais de la communication.
En particulier, cela concerne la couverture médiatique "insidieuse" des manifestations tenues début juin au pays, précise le document.
Le Sénégal est particulièrement en colère contre France 24 pour sa couverture injuste des affrontements entre la police et les partisans d’Ousmane Sonko, le plus farouche opposant du président Sall, ainsi que des violences urbaines qui ont suivi.
Israël libère un haut responsable du Hamas après 20 mois de prison
Un haut dirigeant du mouvement de résistance palestinien Hamas a été libéré après avoir passé 20 mois derrière les barreaux du régime sioniste, a affirmé un groupe de défense des prisonniers palestiniens.
La Commission palestinienne des affaires des détenus et ex-détenus a déclaré que Cheikh Hassan Youssef, le chef spirituel du Hamas et membre du Parlement palestinien, a été libéré dimanche après-midi de la prison d'Ofer en Cisjordanie occupée, a rapporté le Centre d'information palestinien.
Youssef a été arrêté 20 fois et a passé un total de 24 ans dans les prisons israéliennes, principalement en vertu de la soi-disant politique de détention administrative, qui permet au régime d'occupation d'incarcérer les Palestiniens indéfiniment sans porter d'accusations formelles ni les traduire en justice.
La dernière fois, il a été arrêté le 13 décembre 2021, après que les forces militaires israéliennes ont fait une descente à son domicile dans la ville de Beitunia, à l'ouest de Ramallah.
Des députés libanais organisent une manifestation symbolique pour condamner l'annexion par Israël du village de Ghajar
Nombre de parlementaires libanais ont organisé un rassemblement de protestation contre l’occupation de la partie nord du village de Ghajar par le régime sioniste.
Un groupe de députés du Bloc du changement et de la réforme se sont réunis sur la zone frontalière du village de Ghajar pour exprimer leur protestation contre l’annexion de la partie septentrionale de ce village situé dans le sud du Liban aux territoires occupés.
Dans la foulée de ses agressions contre le Liban, le régime sioniste a installé une clôture de barbelés tout au long de la frontière du village de Ghajar, annexant ainsi la partie libanaise aux territoires syriens occupés. Le tout Ghajar passe ainsi sous contrôle israélien, sortant de la souveraineté libanaise et de la tutelle des forces d'urgence internationales qui ne seront plus autorisées à pénétrer dans ce village car il passe désormais hors leur champ d’action ; le tout en violation évidemment de la résolution 1701 des Nations Unies.
La Corée du Nord menace d'abattre des avions de reconnaissance américains en cas de violation de son espace aérien
La Corée du Nord a menacé d'abattre les avions de reconnaissance américains s'ils violaient son espace aérien et pénétraient sur son territoire.
Pyongyang a lancé l'avertissement sévère lundi matin par l'intermédiaire d'un porte-parole anonyme du ministère de la Défense nationale du pays, cité par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA).
L'avertissement est intervenu après que des responsables nord-coréens ont affirmé que des avions de reconnaissance américains avaient récemment violé l'espace aérien du pays près de la côte est.
Medvedev menace de frapper trois centrales nucléaires ukrainiennes et des installations nucléaires en Europe
La Russie se dit prête à frapper les centrales nucléaires ukrainiennes et d'Europe de l'Est si la sienne est attaquée par des missiles de l'OTAN.
Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie a déclaré que si l'attaque ukrainienne présumée contre une centrale nucléaire dans l'ouest de la Russie était confirmée, Moscou pourrait riposter en frappant des centrales nucléaires ukrainiennes et d'Europe de l'Est.
Dmitri Medvedev a fait ces remarques dimanche, après l'annonce d'une tentative d'attaque des forces armées ukrainiennes contre la centrale nucléaire de Smolensk, située à trois kilomètres de la ville de Desnogorsk, dans la région de Smolensk, et à quelque 150 kilomètres de la ville de Smolensk.
"Si la tentative d'attaque de la centrale nucléaire de Smolensk par des missiles de l'OTAN est confirmée, nous devrions envisager un scénario d'attaque russe simultanée sur la centrale nucléaire du sud de l'Ukraine, la centrale nucléaire de Rivne et la centrale nucléaire de Khmelnytsky, ainsi que sur les installations nucléaires d'Europe de l'Est. Nous n'avons pas à rougir de cette situation", a-t-il déclaré sur l'application de messagerie Telegram.
14-Juillet : le gouvernement interdit la vente, le port et le transport de mortiers d’artifice aux particuliers
Elisabeth Borne promet des « moyens massifs pour protéger les Français pendant [les] deux jours sensibles » du week-end du 14-Juillet, au cours duquel la vente de mortiers d’artifice sera interdite, a-t-elle déclaré dans un entretien au Parisien mis en ligne samedi soir.
« Afin de prévenir les risques de troubles graves à l’ordre public au cours des festivités du 14 juillet, sont interdits jusqu’au 15 juillet inclus la vente, le port, le transport et l’utilisation d’articles pyrotechniques et artifices de divertissement sur l’ensemble du territoire national », peut-on ainsi lire dans un décret, paru dimanche 9 juillet au Journal officiel.
Cette interdiction ne s’applique cependant pas aux professionnels habilités ou aux communes qui organisent des feux d’artifice pour la fête nationale, est-il précisé.
La première ministre française ajoute qu’elle souhaite « empêcher de nouvelles violences » après celles qui ont suivi la mort de Nahel M., tué mardi 27 juin par un policier à Nanterre . Elisabeth Borne a également annoncé que, outre l’interdiction des articles pyrotechniques, des moyens sécuritaires « massifs » seront déployés pour l’occasion.
L'ONU refuse de revenir sur sa condamnation de l'attaque israélienne contre Jénine
Les Nations unies ont refusé de revenir sur leur ferme condamnation du régime israélien pour sa récente agression brutale contre la ville occupée de Jénine en Cisjordanie et son camp de réfugiés.
Farhan Haq, porte-parole adjoint de l’ONU, a déclaré dimanche 9 juillet que le secrétaire général Antonio Guterres avait fait part de son point de vue sur l’attaque israélienne contre Jénine et soutenait les condamnations.
Irrité par les frappes aériennes israéliennes meurtrières et l’attaque contre le camp de réfugiés de Jénine, Antonio Guterres a condamné jeudi 6 juillet les actes de violence contre les civils palestiniens et critiqué le régime d’occupation pour son usage excessif de la force.
Antonio Guterres a reproché au régime israélien d’avoir empêché les blessés de recevoir des soins médicaux et les travailleurs humanitaires d’atteindre ceux qui en avaient besoin.
Mort mais pas enterré: comment l’OMK a perdu du terrain et a glissé vers l’abîme
La tournure des événements au cours de ces dernières semaines, de l’Albanie à la France, témoigne de ce qui était clair dès le début : les investissements de plusieurs milliards de dollars des puissances occidentales dans l’Organisation terroriste anti-iranienne Moudjahedin-e-Khalq (OMK) ont été un exercice futile.
Ce projet ambitieux, selon toutes les preuves, a échoué de manière désastreuse.
De nombreux experts politiques occidentaux ont été pris par surprise après que la police albanaise a annoncé une descente dans le camp d’Achraf-3 en juin 2023, qui a finalement mis fin à la relation clandestine de neuf ans entre le gouvernement albanais et l’Organisation des Moudjahedin-e-Khalq.
Au cours de ces années, les autorités albanaises ont cherché à justifier la présence du camp OMK à Tirana, ont répondu à toutes leurs demandes, ont rejeté les critiques iraniennes et ont même persécuté les transfuges iraniens du camp.
Le 20 juin, la situation a radicalement changé. Des dizaines de policiers albanais sont arrivés au camp appartenant à l’OMK sur ordre de la justice albanaise, ont saisi 150 ordinateurs et ont scellé 17 bâtiments tout en interdisant les futures activités politiques illégales de cette organisation terroriste.
Les résidents du camp terroriste ont réagi violemment, essayant de bloquer le passage des véhicules de police et attaquant les policiers. Au moins 15 officiers de police et 100 résidents du camp ont été blessés lors des affrontements, où un commandant de l’OMK a été mystérieusement tué.
Le 29 juin, la police albanaise a de nouveau pénétré dans le camp Achraf-3. Les forces de sécurité étaient stationnées à l’entrée du camp, contrôlant tous les véhicules entrant et sortant du camp.
Suite aux opérations de la police albanaise, le Premier ministre de ce pays, Edi Rama, a déclaré que l’OMK devait quitter l’Albanie s’il continuait à utiliser le sol albanais comme plate-forme pour ses opérations politiques illégales contre la République islamique d’Iran, ajoutant que son pays n’avait aucune intention d’être en guerre avec le gouvernement iranien.
Dans ce droit fil, les responsables iraniens ont salué les opérations contre cette organisation terroriste.
Pour sa part, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Kanaani a mis l’accent sur le fait que l’OMK constituerait toujours une menace pour la sécurité des pays que l’accueillait. Il a exprimé l’espoir que l’Albanie rattraperait son erreur en accueillant l’OMK.
La rue se mobilise contre la brutalité policière partout en France malgré l’interdiction
Malgré l'interdiction des rassemblements par la préfecture de police, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre la persistance des brutalités policières et du profilage racial à travers la France,
Au moins deux mille personnes ont bravé une interdiction samedi pour se joindre à un rassemblement à la mémoire d'Adama Traoré, un jeune homme d'origine africaine tué en garde à vue en 2016, dans le centre de Paris.
Sept ans après sa mort, sa sœur avait prévu de mener une marche de protestation commémorative annuelle au nord de Paris, à Persan et Beaumont-sur-Oise.
La police a dispersé la foule depuis l'immense place de la République à Paris, envoyant plusieurs centaines de personnes vers le large boulevard Magenta, où elles ont été vues en train de marcher pacifiquement.
Dédain croissant des Américains pour la guerre: l’armée face à une crise de recrutement
L’armée américaine pourrait connaître une deuxième année consécutive d’échec à atteindre ses objectifs de recrutement.
Malgré l’assouplissement des restrictions, l’ajout de nouvelles « incitations » et le déploiement de campagnes promotionnelles massives, diverses unités de l’armée américaine ont du mal à recruter du nouveau personnel. Il s’agit d’un signe non seulement de la santé mentale et physique déclinante des Américains, mais aussi d’un mépris croissant pour les guerres des États-Unis.
Beaucoup d’experts ont décrit l’incapacité à atteindre les objectifs de recrutement de l’armée comme une « crise ». Après tout, il n’y a pas si longtemps, les Américains affluaient vers les centres de recrutement. Le début des années 2000 a vu l’une des plus fortes augmentations du nombre de militaires.
En 2022, l’armée américaine a raté son objectif de recrutement d’environ 15 000 soldats. Dans le but d’atteindre ce niveau de recrutement, l’armée américaine a investi 100 millions de dollars dans des écoles destinées à pousser les recrutements potentiels vers une forme mentale et physique. Cependant, il y aura encore un risque d’échouer.
Pour sa part, la marine américaine n’a pas non plus atteint ses objectifs de recrutement en 2022. C’est seulement en réduisant considérablement une partie des conditions requises à rejoindre la marine -qui inquiète le Congrès- qu’il se peut que la marine atteigne ses objectifs.
Malgré la baisse de ses conditions requises, l’armée de l’air américaine n’a pas réalisé ses objectifs de recrutement au cours de cette année.
Qu’est-ce qui pourrait amener la plus grande armée du monde à faire face à une crise sans précédent, surtout maintenant que les États-Unis se préparent potentiellement à une guerre contre la Chine, tout en essayant d’augmenter leur présence militaire en Asie occidentale et en Afrique ?
Tout d’abord, les critères de condition physique sont en danger. La santé des Américains décline tout simplement. Dans une note publiée l’année dernière par le chef d’état-major des forces armées américaines, seuls 23 % des Américains âgés de 17 à 24 ans sont qualifiés pour servir.
Les aliments de mauvaise qualité, la mauvaise qualité d’éducation physique ainsi que la « glamourisation » des modes de vie sédentaires ont mis en danger la santé de millions de personnes. Les médecins sont même allés jusqu’à parler de crise de santé publique.
Mais plus important encore, les Américains cibles de projets de recrutement sont-ils d’accord avec les guerres orchestrées par le complexe militaro-industriel américain ?
La plus jeune recrue de l’armée, homme de 18 ans, est née en 2005, au début de l’invasion et de l’occupation illégale de l’Irak par les États-Unis, où ils ont commis des actes de terreur brutaux en Afghanistan. Alors qu’ils allaient à l’école, les bombardements illégaux de l’OTAN sur la Libye ont commencé. Au moment où ils sont allés au lycée, les États-Unis étaient déjà en Syrie sans invitation.
Une existence entourée de guerre, et qu’est-ce que les États-Unis doivent faire pour cela ?
En Irak et en Syrie, les États-Unis ont créé un vide de pouvoir qui a conduit à la montée du groupe terroriste Daech. La destruction de la Libye en a fait un marché aux esclaves. Les États-Unis ont fui l’Afghanistan, donnant toutes leurs armes et leurs bases aux talibans, groupe qu’ils avaient passé deux décennies à combattre [la plus longue guerre dans l’histoire des Américains].
Tandis que les États-Unis portent un coup à leurs principaux rivaux mondiaux, à savoir la Chine et la Russie, un jeune Américain sensé et informé devrait se demander si cela en vaut vraiment la peine ?
Il n’est pas surprenant que Washington ait recours maintenant à d’autres moyens pour attirer des recrues les plus talentueuses, car la propagande de guerre ne suffit plus comme elle l’était il y a 20 ans.
Une récente décision controversée de la Cour suprême des États-Unis élimine l’action positive qui offrait aux minorités une voie équitable pour entrer à l’université, compte tenu des problèmes de racisme systématique dans le pays. La Cour suprême l’a jugé « non constitutionnel », sauf pour ceux qui ont servi dans l’armée.
Désormais, seuls les militaires bénéficient d’un parcours plus facile, ce qui rend l’armée plus attrayante pour s’enrôler.
Il y a aussi la crise migratoire déclenchée par les tentatives de déstabilisation des États-Unis, y compris la guerre économique et les menaces de coup d’État.
Pourtant, les migrants ont pu conclure un accord avec le diable et obtenir la citoyenneté américaine tant qu’ils servent dans l’armée de ce pays.
Le plus méprisable de tous est peut-être les efforts de l’armée américaine dans le but de blanchir les guerres impopulaires déclenchées par les États-Unis. Ces dernières années, Hollywood a sorti de nombreux films qui sont principalement basés sur les récits des soldats au lieu de se concentrer sur la guerre.
Par exemple dans le film « American Sniper », toute l’humanité est retirée à celui qui reçoit le canon, et le soldat est présenté comme une personne aimable, faisant référence à l’aliénation que les Américains ressentent dans la société.
Il ne faut pas oublier les jeux vidéo. En gamifiant les crimes de guerre et en s’abstenant commodément des actes répréhensibles, l’armée américaine efface non seulement la sombre histoire de ses crimes, mais la rend plus séduisante pour les jeunes joueurs sans méfiance.
Le processus infâme de recrutement a toujours commencé tôt, quand des militaires entrent dans les écoles secondaires pour démontrer que l’armée était un « cheminement de carrière ».
Ne vous méprenez pas : le non-respect de ses effectifs se traduira par des pratiques de recrutement encore plus agressives. Les Américains connaîtront probablement une présence militaire plus engagée dans les défilés, les événements sportifs, les concerts, les films, etc.
L’armée se réinvente activement pour refléter les valeurs « progressistes », dans l’espoir d’exercer « l’image des États-Unis » sur le reste du monde. Cela impliquera d’abord de blanchir sa longue liste de crimes, ce qu’il fait déjà avec acharnement à travers les obstacles médiatiques.
Maintenant la question est de savoir si les Américains seront capables de voir à travers la propagande, ou vont-ils répéter les actions des générations précédentes face au bellicisme continu de Washington ?
Shabbir Rizvi est un analyste politique basé à Chicago, spécialisé dans la sécurité intérieure et la politique étrangère des États-Unis.