تقي زاده

تقي زاده

"Crime organisé et terrorisme officiel" sont les termes employés ce lundi 19 juin par le ministère iranien des Affaires étrangères pour dénoncer avec force le massacre des Palestiniens par les forces d'occupation israéliennes, sous le silence de la communauté internationale.

Nasser Kanaani a dénoncé l’attaque brutale et criminelle des militaires israéliens contre la ville occupée de Jénine dans le nord de la Cisjordanie plus tôt dans la journée, au cours de laquelle au moins cinq Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés.

La multiplication des actes criminels commis par les Israéliens en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza au cours des derniers mois, ainsi que le massacre du peuple palestinien, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, de même que la destruction de biens et d'habitations palestiniens, sont considérés comme des "exemples manifestes de criminalité organisée et de terrorisme officiel", a noté le diplomate iranien.

Lors d’une rencontre avec le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique, Ziad al-Nakhala, le président iranien a déclaré, dimanche 18 juin, qu’Israël cherchait à normaliser ses relations avec les gouvernements arabes et musulmans pour contrecarrer l’espoir des Palestiniens de libérer leurs terres.

Ebrahim Raïssi a réaffirmé que cette ambition du régime sioniste ne mènerait nulle part, car les habitants de ces pays étaient les premiers et les plus sérieux opposants à de telles normalisations.

Saluant les groupes de résistance palestiniens pour leurs initiatives dans la bataille contre les sionistes, le président Raïssi a déclaré que la nation palestinienne était devenue plus unie que jamais alors que la communauté sioniste a été déchirée.

Les forces spéciales israéliennes ont tué au moins quatre Palestiniens et blessé une trentaine d'autres lors de violents affrontements qui ont éclaté entre les combattants de la Résistance et les troupes du régime après que ces dernières ont mené une attaque dans la ville occupée de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie.

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré lundi dans un communiqué qu'au moins 31 Palestiniens avaient été blessés à balles réelles et plusieurs étaient dans un état critique, a rapporté l'agence de presse officielle palestinienne WAFA.

Le ministère a identifié les victimes palestiniennes comme étant Khaled Asa'sah, 21 ans, Ahmad Saqer, 15 ans, Qassam Abu Siryie, 29 ans et Qais Jabareen 21 ans.

Selon des sources locales, de violents affrontements ont éclaté entre les forces israéliennes et des hommes armés palestiniens dans le camp de réfugiés de Jénine et le quartier d'al-Jabriyat, des combattants de la Résistance faisant exploser des explosifs artisanaux au passage de véhicules militaires israéliens.

Plusieurs véhicules ont été endommagés et incendiés. Des images partagées par les médias palestiniens montraient des véhicules de l'armée israélienne engloutis dans la fumée après avoir été touchés par les engins explosifs des Palestiniens.

Beaucoup d’Italiens craignent que les dernières mesures de réduction des coûts du gouvernement ne fassent qu’exacerber la crise de pauvreté déjà grave en Italie.

Samedi 17 juin, des milliers de personnes de toute l’Italie ont convergé vers la capitale, Rome, pour organiser une manifestation contre les politiques du gouvernement sur des questions cruciales, notamment la pauvreté, l’exclusion sociale et la guerre en Ukraine.

La manifestation a été organisée à l’appel d’un parti d’opposition, le Mouvement Cinq Étoiles. Il s’agissait de la première grande manifestation antigouvernementale organisée par une faction parlementaire depuis que la crise de la COVID-19 a éclaté en mars 2020.

Le mois dernier, le gouvernement de Georgia Meloni a approuvé un projet de loi remplaçant le salaire de citoyenneté par des avantages anti-pauvreté qui, selon les partis d’opposition, priveront des millions de personnes de cet avantage. La réforme facilite également le renouvellement des contrats d’intérim mal rémunérés, en réintroduisant un système de bons pour rémunérer le travail saisonnier ou occasionnel.

Les personnes présentes au rassemblement ont également scandé des slogans contre le soutien inconditionnel que le gouvernement de Meloni a fourni à l’Ukraine jusqu’à présent. Ils ont exigé que l’Italie commence enfin à jouer un rôle dans la promotion des pourparlers de paix.

Plus tôt ce mois-ci, l’Italie a approuvé son 7e paquet d’aide militaire à Kiev depuis le début de la guerre l’année dernière, le deuxième du gouvernement de la Première ministre Georgia Meloni.

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a reçu dimanche 18 juin à Téhéran le président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev, et la délégation qui l’accompagne.

Lors de la rencontre, le Leader a déclaré que les deux pays partageaient des attributs historiques, culturels et scientifiques uniques affirmant que l’Iran et l’Ouzbékistan devraient utiliser tous les points communs pour étendre leurs relations dans divers domaines.

L’Ayatollah Khamenei a salué le nouveau chapitre qui s’ouvre dans les relations bilatérales après une longue suspension.

Évoquant les entretiens du président Mirziyoyev avec de hauts responsables iraniens, le Leader a exprimé l’espoir que les pourparlers tenus à Téhéran seront le début d’un avenir meilleur pour les coopérations entre les deux pays.

Des centaines de militants de différents groupes ont afflué dans les rues de Dresde dimanche, pour se rassembler sous le slogan "Paix et liberté" appelant à la démocratie, à l'arrêt des livraisons d'armes et à la justice sociale, à l'occasion du 70e anniversaire du soulèvement est-allemand.

Les images montrent des militants de différents mouvements pendant la marche, tenant des drapeaux et des pancartes indiquant "Aujourd'hui des chars, demain des avions, après-demain nos fils", "Arrêtez l'approvisionnement en armes, plus jamais la guerre", "Arrêtez la propagande", etc...

Deux militants ont également été vus portant des masques du président américain Joe Biden et du chancelier allemand Olaf Scholz pendant la marche.

''Cette terrible guerre doit enfin s'arrêter. Ce ne sont pas les gens qui livrent les armes au front, qui sont pour les livraisons d'armes et qui sont pour cette guerre mais par contre, ce sont ces mêmes gens ordinaires qui perdent la vie et je pense que c'est suffisamment horrible. Cela devrait s'arrêter ! C'est pourquoi je suis ici et j'ai le drapeau de la liberté avec moi", a déclaré Erke, un militant.

Les autorités israéliennes ont déposé des plans pour approuver la construction de milliers de nouvelles unités d’habitation en Cisjordanie occupée, défiant le tollé international suscité par l'expansion illégale des colonies et l'accaparement des terres dans les territoires palestiniens occupés.

Des médias citant des sources israéliennes ont déclaré dimanche 18 juin que les plans d'approbation de 4 560 colonies dans diverses régions de Cisjordanie figuraient à l'ordre du jour d'un conseil de planification israélien qui se réunira la semaine prochaine.

Au moins 1 332 colonies sont en attente d'approbation finale, les autres étant toujours en cours de procédure d'approbation préliminaire.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, qui gère également l'administration civile en Cisjordanie occupée, a confirmé que le régime poursuivrait sa campagne d'expansion des colonies.

« Nous continuerons à développer les colonies et à renforcer l'emprise israélienne sur le territoire », a-t-il déclaré. 

 

Le vice-Premier ministre russe Alexei Overchuk a déclaré que l'Iran et l'Union économique eurasienne (UEE) dirigée par la Russie devraient signer un accord de zone de libre échange d'ici la fin de l'année.

Dans une interview accordée à l'agence de presse russe TASS lundi, Overchuk a fait état du "progrès" dans les pourparlers entre l'Iran et l'UEE qui comprend également l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan et le Kirghizistan, affirmant qu'ils en étaient à leur phase finale.

"Nous espérons vivement qu'un tel accord pourra être signé d'ici la fin de l'année."

L'accord remplacerait ainsi et élargirait un accord intérimaire qui prévoit déjà une réduction des droits de douane sur des centaines de catégories de marchandises.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que le développement des relations avec les pays africains occupe une place particulière dans la politique étrangère de l'Iran.

Le chef de la diplomatie a réitéré dimanche 18 juin lors d'une rencontre avec Issa Boro, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso, en visite à Téhéran que l’essor des relations avec les pays africains constituait l’une des priorités de la politique étrangère de la RII.

L'expansion des relations bilatérales entre les deux pays est au beau fixe et la tenue prochaine d'une réunion de la commission conjointe sera une bonne occasion de renforcer notre partenariat dans les domaines de l'économie, du commerce, de la science et de l'éducation, a-t-il indiqué. 

Issa Boro a, pour sa part, déclaré que l'objectif principal de son voyage à Téhéran était d'explorer divers domaines d'intérêt communs, notamment économiques.

Le Burkina Faso est déterminé à rouvrir une ambassade à Téhéran. Le terrain est propice à l'approfondissement des relations bilatérales compte tenu de la détermination des deux pays, des capacités d'ingénierie et des avancées majeures de l'Iran, a souligné Boro.

Samedi, il a rencontré Ali Bagheri-Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, et a fait part de la décision du gouvernement burkinabè d’ouvrir une ambassade à Téhéran.

L’Iran est un pays avec une grande civilisation et une culture anciennes, a-t-il rappelé, un pays avec lequel le Burkina Faso souhaite établir des relations politiques, économiques et culturelles.

Lors de sa rencontre avec son homologue américain dimanche 18 juin, le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a déclaré que les relations entre la Chine et États-Unis étaient au plus bas, ce qui nuit, selon lui, aux intérêts des deux pays. 

La question de Taïwan, souligne-t-il, est considérée comme le risque le plus important qui met en péril les relations entre Pékin et Washington.

Dans ce droit fil, le chef de la diplomatie chinoise a annoncé que son ministère avait formulé les exigences claires sur la question de Taïwan et d’autres préoccupations majeures de la Chine, exhortant les États-Unis à ne pas soutenir l’indépendance de Taïwan.

Ceci intervient alors que le secrétaire d’État américain a déclaré à l'issue de sa rencontre qu’il avait eu des entretiens francs, substantiels et constructifs avec son homologue chinois à Pékin. 

En outre, il a mis l’accent sur la nécessité de maintenir les canaux de communication entre Pékin et Washington pour éviter les malentendus. 

Dans l’espoir d’apaiser les tensions bilatérales, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé à Pékin dimanche pour la visite de plus haut niveau d’un diplomate américain en Chine en près de cinq ans. 

Blinken a rencontré son homologue chinois dans un contexte de tensions accrues entre Pékin et Washington où il y a peu d’espoir que les pourparlers progressent entre les deux parties.

Les deux plus grandes économies du monde ont toutes deux exprimé leur souhait d’améliorer les relations, mais elles ont clairement déclaré qu’elles ne s’attendaient pas à une percée significative.

Les États-Unis avaient auparavant annoncé que les relations glaciales avec Pékin laissaient peu de place à une amélioration des relations diplomatiques et économiques lors de cette rare visite.

Les liens se sont détériorés entre la Chine et les États-Unis sur un éventail de questions, notamment le commerce, la technologie et la sécurité régionale.