تقي زاده

تقي زاده

Des avions ayant à bord des soldats et des conseillers militaires américains se sont atterris sur la base aérienne d’Aïn al-Asad, en Irak.

Selon une source sécuritaire irakienne, des avions ayant à bord des soldats et des conseillers militaires américains se sont atterris, dimanche 29 mars, sur la base aérienne d’Aïn al-Asad, située à Hit, appartenant à la province d’al-Anbar, sous les stricts dispositifs de sécurité.

La même source ajoute que lesdits avions étaient également chargés des équipements militaires qui pourraient être transférés à Aïn al-Asad depuis les bases récemment évacuées par les militaires américains.

La source irakienne a confirmé le vol de plusieurs avions de combat américains au-dessus de la base aérienne d’Aïn al-Asad.

Un chercheur américain décrit le coronavirus comme une « arme biologique » et appelle l’Iran à être « très prudent » quant à toute offre d’aide des États-Unis pour contrôler l’épidémie de Covid-19 dont l’origine reste un mystère pour les scientifiques.

Dans une interview exclusive à l’agence de presse iranienne Tasnim, l’écrivain et chercheur américain, Michael Jones, a déclaré que la pandémie de coronavirus était provoquée par un « réseau mondial de contrebande d’armes biologiques », impliquant selon lui, Winnipeg au Canada, l’Université Harvard aux États-Unis et Wuhan en Chine.

« Les États-Unis avaient délocalisé en partie leur programme de développement des armes biologiques en Chine, mais les Chinois payaient des professeurs d’université américains comme Charles Lieber à l’Université Harvard pour faciliter la contrebande de ces matières dangereuses, qui se sont retrouvées finalement à Wuhan », a déclaré Michael Jones à l’agence Tasnim.

À peine 4 jours après avoir frôlé une nouvelle méga déculottée tout près du ciel iranien quand l'un de leurs F-18 Super Hornet a failli être pulvérisė dans par la DCA iranienne alors qu'il escortait l''USS Truman et l'USS Eisenhower en mer d'Oman, les USA et les petits Émirats s'exercent à des opérations de débarquement sur le sol iranien! 

 

« Aux prises avec  la crise de la pandémie de Covid-19, l’administration Trump essaie de détourner l’attention de l’opinion publique de ses carences en matière de santé et d’économie, en déclenchant de nouvelles attaques contre la Résistance en Irak », estime l’éditorialiste de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan.

Dans un article publié ce dimanche sur le site du journal Rai al-Youm, Atwan a rappelé la révélation faite par le journal New York Times sur l’existence d’un plan américain pour mener des « opérations militaires sanglantes » contre les bases des Unités de mobilisation populaires irakiennes (Hachd al-Chaabi). Le journal a confirmé que le département américain de la Défense avait donné l’ordre à ses hauts commandants militaires d’élaborer un plan prévoyant l’envoi de milliers de soldats avec du matériel lourd dans les bases de l’armée américaine en Irak.

Atwan écrit : « Le président Trump a autorisé son secrétaire à la Défense, Mark Esper, et les commandants du Pentagone à organiser des représailles pour venger des militaires américains et britanniques tués lors de l’attaque menée contre la base al-Tajji il y a deux semaines. Maintenant, avec l’effondrement de l’économie et la vulnérabilité du système de santé aux États-Unis en raison de la propagation de la Covid-19, l’administration Trump cherche une sortie en essayant d’intensifier une guerre par procuration en Irak. »

L’Organisation des industries de défense de la République islamique d’Iran a produit et remis, jusqu’ici, plus de 2 500 000 litres de désinfectants au secteur sanitaire, a-t-on appris du ministre de la Défense.

En visite dans une usine de production de masques, de désinfectants et de combinaisons de protection destinées au personnel médical, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a déclaré, dimanche 29 mars, que l’Organisation des industries de défense et d’autres secteurs liés à la lutte contre le coronavirus faisaient de leur mieux pour aider le secteur sanitaire ainsi que la société. « Des infrastructures nécessaires pour produire des masques avaient déjà été mises en place il y a une vingtaine d’années, mais le ministère de la Défense a équipé encore davantage ses lignes de production juste après la propagation du coronavirus. Presque 1 500 000 masques filtrants M750 et N95 ont déjà été produits et remis aux responsables concernés », a déclaré Amir Hatami.

Le ministre a ajouté que si le secteur de la défense n’avait pas compté sur les capacités domestiques, il aurait rencontré aujourd’hui de sérieux problèmes pour produire des équipements médicaux en pleine crise.

La Russie se lance dans une campagne de lutte contre les sanctions des États-Unis.

Cela fait quelques semaines que le Kremlin se dit prêt à prendre des mesures de représailles vis-à-vis des sanctions imposées par Washington au moment où ce dernier se sent considérablement vulnérable sur fond de la propagation rapide du coronavirus à travers les États-Unis. Dans la foulée, la Russie a tourné le dos à l’OPEP+ et au prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane - déclarant ainsi la guerre au schiste américain.

d’autant plus qu’elle a protégé le géant du pétrole Rosneft par le biais d’un accord que celui-ci vient de conclure avec une entreprise possédée à 100% par le gouvernement de la Fédération de Russie afin de le protéger face aux sanctions américaines. 

Samedi 28 mars, Rosneft a annoncé avoir vendu tous ses actifs pétroliers vénézuéliens à une entité publique russe anonyme. « Le gouvernement de la Fédération de Russie a acquis les actifs de Rosneft au Venezuela. Une entreprise détenue à 100% par la Fédération de Russie en est devenue propriétaire », a déclaré le Russe TASS.

Une déclaration de la société russe qualifie la décision de « cruciale » pour protéger les intérêts des actionnaires à un moment où l'administration Trump intensifie la pression sur Maduro et les entités étrangères qui font toujours affaire avec Caracas.

« Dans le cadre de l'accord conclu, tous les actifs et opérations commerciales de Rosneft au Venezuela et /ou liés au Venezuela seront vendus, résiliés ou liquidés », a déclaré Rosneft. « Nous avons pris cette décision dans l'intérêt de nos actionnaires, en tant que société internationale cotée en Bourse », a déclaré à TASS le porte-parole de Rosneft, Mikhaïl Leontyev. « Et nous avons le droit de nous attendre, en effet, à ce que les régulateurs américains tiennent leurs promesses publiques », a-t-il ajouté.

Les États-Unis ont l'intention de reprendre leurs opérations en Irak selon le journal américain, le New York Times citant des sources bien informées auprès du département américain de la Défense.

« L'escalade des opérations américaines en Irak ressemble à un combat perdu à l'avance », a déclaré le samedi 28 mars le membre du Conseil de la fédération Alexei Pushkov sur son Twitter. Et de poursuivre : « Les États-Unis ne peuvent pas se débarrasser des mauvaises habitudes, même au milieu d'une épidémie, ils prévoient d'intensifier les combats en Irak. Cela ne finira pas par une victoire pour les États-Unis. Cela ressemble déjà à une bataille perdue à l'avance sur le territoire de quelqu'un d'autre ».

En Italie, les laboratoires de bio-guerre que la Russie vient d'installer sous le nez de l'OTAN et des Etats-Unis, apportent des révélations inattendues. Des sources officieuses affirment que les militaires russes auraient découvert que la Covid-19 serait réellement "une bio-arme" et que son agent pourrait être autre que le coronavirus. L'information reste évidemment à confirmer mais ceci n'est pas le tout dans cette histoire : L'Espagne est désormais, après l'Italie, le seconde pays touché par l'épidémie. Quelque 800 morts par jour et les autorités, littéralement prises de court, craignent dépasser bientôt les 8000 morts italiens. Et bien c'est dans ce contexte que l'Amérique de Trump vient de mettre à prix la tête du président vénézuélien Maduro que l'Espagne ne portait pas certes dans le cœur mais qui refusait jusqu'ici de bannir.  

On se rappelle fort bien que Madrid qui avait décidé sous pression US d'extrader son ancien chef du renseignement militaire, l’ex-général vénézuélien Hugo Carvajal, a tout fait en 2019 pour que cette extradition n'ait pas lieu. Mais ce fut avant l'épidémie : la bio-arme US vient d'avoir raison de la résistance de l'Etat espagnol qui se dit désormais prêt à extrader l'ex-général, sous la coupe de ridicule accusation de narcotrafic! 

 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a prononcé samedi soir, 28 mars, un discours à l’occasion du début du mois Chaabane (huitième mois du calendrier lunaire) sur les dernières évolutions au Liban et dans la région.
 
Nasrallah a fait état du passage à l’action des effectifs du Hezbollah pour contribuer à la lutte contre le nouveau Coronavirus au Liban. Il a ainsi annoncé le lancement officiel du plan de lutte du Hezbollah contre le Coronavirus, bien que les forces du Hezbollah aient commencé depuis le milieu de ce mois de mars leurs mesures contre la pandémie mondiale.
 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné : "Le 2ème point dans la lutte contre le coronavirus, il est utile de sentir que nous faisons partie d’une guerre mondiale contre cette pandémie. Nous observons les autres fronts et les autres pays où ils sont arrivés face à cette lutte, et où nous en sommes.
 
Quand nous voyons la confusion régnante dans certaines puissances internationales, nous constatons que la situation au Liban est jusqu’à présent acceptable, et il y a une coopération de tous dans cette lutte. Les mesures prises par les autorités concernées, telles la mobilisation générale, sont fructueuses.
 
En plus de la dégradation de la situation au niveau financier, qui régnait avant cette crise, le nouveau gouvernement a eu comme tâche supplémentaire d’assumer ses responsabilités dans la lutte contre le coronavirus.
 
Mais cette évaluation positive ne doit pas nous pousser à la sérénité, nous sommes encore au début de la lutte. Nous faisons face à un ennemi inconnu (virus) que les grands spécialistes n’ont toujours pas décodé la nature.
 
Lors des guerres militaires, les maisons sont détruits, les gens sont déplacés, mais dans cette lutte la situation est beaucoup plus facile. Nous avons uniquement besoin de sagesse, de sensibilité, de conscience et de se cloitrer à la maison.
 
Le confinement reste le plan de lutte essentielle pour surmonter cette crise avec le moins des pertes. Dans ce point, il faut s’engager à respecter les mesures qui seront de plus renforcées. La vie des gens est en jeu.
 
La crise pourrait durer plusieurs mois, raison pour laquelle la solidarité sociale envers les gens démunis doit être de longue terme.
 
S’agissant de la levée des prix et le monopole de certaines marchandises par certains commerçants dûs à leur cupidité inhumaine, les ministères concernés doivent renforcer les mesures pour empêcher cela.
 
Nous devons lutter simultanément contre la maladie et la famine. Ici, j’appelle les commerçants humains, pieux …à intervenir, dans ces conditions difficiles, pour casser le monopole des ceux-là."
Selon la chaîne Al Mayadeen, lors de son discours retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision régionales, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a mis en exergue l’importance de la préparation spirituelle au mois de Chaabane qui est la porte d’entrée au mois béni de Ramadan.
dimanche, 29 mars 2020 20:17

Abbas ibn Ali (a)

Ce dimanche 29 mars coïncide avec le 4 cha'ban, jour anniversaire d'Abbas ibn Ali (a), frère de l'imam Husayn (a) et son commandant, le jour de l'Achoura. A cette même occasion, nous vous présentons un article sur cet héro de Karbala qui a accompagné l'imam Hussein (a) jusque ses derniers moments.
Al-Abbas b. Ali (a) (en arabe : العباس بن علي), né en 26 H (647 C) - décédé en martyre 61 H (681 C), surnommé Abu al-Fadl (en arabe : (ابوالفضل(ع) et connu sous le titre de Qamar Banî Hâshim (en arabe : قمر بني هاشم, la lune de Banu Hashim). Il fut l’enfant de l’Imam Ali (a) et d’Umm al-Banîn (a). A Karbala, il fut le commandant et le Saqqâ (porteur d’eau). Celui qui donne souvent à boire aux autres) de l’armée de l’Imam al-Husayn (a) et parmi les chiites, il est intitulé « Saqqâ de Karbala ».
 
Il a une très grande considération – par rapport aux autres fils des Imams – dans le milieu chiite, au point de lui allouer une des dix nuits de Muharram, consacrées à la commémoration du martyre de l'Imam al-Husayn (a).
 
Al-Abbas b. Ali est considéré comme exemple de la dignité, de la bravoure et de la générosité. Il était d’une beauté somptueuse et impressionnante que l’on surnomma Qamar banî Hashim (قمر بني هاشم) la lune de banî Hâshim.
 
Il était le général-major et le porte-drapeau de l’Imam al-Husayn (a), le jour de Achoura, lors de la bataille de Karbala. Il transperça les lignes des ennemis à deux reprises, le septième et le dixième jour de Muharram pour procurer de l’eau au camp de l’Imam al-Husayn (a), où il réussira la première fois, mais, se fera tué la deuxième fois par ses ennemies après lui avoir coupé les deux bras et ciblé son œil par une flèche.
 
Généalogie
Al-Abbas, fut le fils de Ali b. Abî Talib (a) et de Fatima, la fille de Hizâm b. Khâlid. Sa mère, Fatima fut mariée à Ali b. Abî Talib (a), après le martyre de Fatima az-Zahra (a). On la surnomma Umm al-Banîn (en arabe : أم البنين), car elle eut quatre enfants, dont l'aîné était Abu al-Fadl al-Abbas.
 
Naissance et martyre
Al-Abbas b. Ali (a) naquit le quatrième jour du mois de Sha'bân en l’an 26 H à Médine, et il est mort au champ d’honneur lors de la bataille de Karbala, le 10 Muharram 61 H.
 
Son surnom
Le surnom le plus réputé d’al-Abbas b. Ali (a) est Abu al-Fadl (en arabe : أبو الفضل).
Les historiens pensent que l’on lui attribua ce surnom, car il jouissait de nombreuses qualités de bonté. On lui attribua le surnom d'Abu al-Qâsim dans la zîyârat d’Arba’în. Jâbir b. Abd Allah al-Ansârî dit :
 
« Que la paix soit sur toi, ô Abu al-Qâsim, ô Abbas b. Ali. » (السلام عليك يا أبا القاسم يا عباس بن علي)
 
Ses titres
ses titres les plus connus sont :
 
Qamar banî Hashim : la lune de Banu Hashim (قمر بني هاشم)
Bab al-Hawâij : la porte de l'exaucement des vœux (باب الحوائج)
At-Tayyâr : qui vole beaucoup (الطيّار)
Ash-Shahîd : martyr (الشهيد)
As-Saqâ’ : porteur d’eau (السقّاء)
Al-‘Abd as-Sâlih : serviteur vertueux (العبد الصالح)
Sâhib al-Liwâ’ : porte-drapeau (صاحب اللواء)
 
Son enfance
Al-Abbas vécut auprès de son père, Ali b. Abî Talib (a) et de ses deux frères al-Hasan (a) et al-Husayn (a), où il apprit de leurs sciences et acquit leur connaissance, et s’était une personne dotée de facultés intellectuelles très développées et avait des aptitudes individuelles à réfléchir et à comprendre.
L’Imam Ali (a) dit :
 
« إنّ ولدي العبّاس زق العلم زقاً »
« certes, mon fils, al-Abbas, est nourri de connaissances comme un oisillon, nourri par un oiseau. »
An-Nâsirî, Mawlid al-Abbas b. Ali, p 62
 
Au moment du martyre de l’Imam Ali (a), il eut 14 ans. Pendant ces années, il était toujours et dans toutes les conditions avec son père.[3] En l’an 37 de l’Hégire, il participa à la bataille de Siffîn[4] et combattit avec courage. Il y a des rapports sur sa bravoure dans cette bataille.
 
Un jour, Umm al-Banîn (la mère d’al-Abbas) vit le Commandeur des croyants (a) faisant asseoir Abu al-Fadl sur ses genoux, puis il retroussa ses manches et embrassa ses bras tout en pleurant.
Voyant cela, Umm al-Banîn fut surprise de ce geste. Alors, il lui expliqua ce qui allait lui arriver, lors de la bataille de Karbala.
Lorsque ses deux bras seront coupés dans l’assistance et la défense de son frère, al-Husayn (a). Umm al-Banîn se mit à pleurer avec ceux qui étaient dans la maison.
Mais, l’Imam Ali (a) aussi vite lui annonça la bonne nouvelle que celui-ci aura une place d’honneur auprès de Dieu, Tout-Puissant, et que Dieu lui donnera deux ailes à la place de ses deux bras perdus dans la bataille, à l'aide desquels, il volera avec les anges, tout comme Ja’far b. Abî Talib.
 
Jeunesse
Ali b. Abî Talib (a) fit tout pour éduquer son fils, al-Abbas, avec les hauts et nobles principes islamiques, ce fut pour cette raison que ce dernier, ce dernier accompagna son père durant quatorze années qu'ils vécurent ensemble. Il participa même à la bataille de Siffîn, en 37 H, malgré son jeune âge.
 
Héroïsme et le courage d’al-Abbas b. Ali (a)
Lorsque Muawiya descendit l’Euphrate avec son armée, au cours de la bataille de Siffîn, et il s’en accapara, il ordonna à Abu al-A’war as-Sulamî d’interdire l’accès à quiconque voulant prendre de l’eau. Le Commandeur des croyants (a) envoya Sa’sa’at b. Sawhân, auprès de Muawiya, lui demandant d’autoriser l’accès à l’eau, mais ce dernier refusa.
Alors, l’Imam Ali (a) ordonna de combattre l’ennemi et envoya quelques bataillons de son arm (dont : l'Imam al-Hasan (a), l'Imam al-Husayn (a) et al-Abbas b. Ali (a)), pour ouvrir l’accès à l’eau qui combattirent avec courage jusqu’à ce que l’accès à l’eau, ait été en leur possession.
 
Ansi, il est dit que, lors de la bataille de Siffîn, un jeune guerrier de dix-sept ans, sortit des rangs de l’armée du Commandeur des croyants (a) dissimulant son visage, laissant transparaître un grand courage en demandant de se battre en duel avec les ennemis.
Au moment, où la plupart d'entre eux n'avançaient pas, Muawiya demanda à Abu ash-Sha’thâ’ d’affronter le jeune guerrier. Ce dernier dit : « chez les gens de Châm, j’équivaux à mille chevaliers, je me contenterai de lui envoyer un de mes sept fils ». Chaque fois que, l’un des fils affronté le jeune guerrier, il trouva la mort, ce qui n’a pas plu leur père, Abu ash-Sha'thâ et le facha. Alors, il l’affronta lui-même, ce qui n’était pas de bon augure, pour lui. Car, il se fit aussitôt tuer, par le jeune guerrier qui mit fin au duel, car personne n’osa l’affronter après ça.
 
Les compagnons de l’Imam Ali (a) furent surpris de ce courage et de cet héroïsme que l’on ne trouvait que chez les Hachémites, car, ils ne reconnaissaient pas ce guerrier masqué. Lorsqu’il regagna les rangs, l’Imam Ali (a) souleva l’écharpe de son visage, c’était son fils Abu al-Fadl al-Abbas.
 
Femme et enfants
On ne connaît qu’une seule femme à al-Abbas b. Ali qui s’appelle Lubâba, la fille de ‘Ubayd Allah b. al-Abbas b. Abd al-Muttalib. Lubâba donna à al-Abbas, al-Fadl et ‘Ubayd Allah.
Certains firent allusion aux autres enfants pour lui, à savoir : al-Hasan, al-Qâsim, Muhammad et une fille. Il est dit qu’au jour de Achoura, al-Qâsim et Muhammad, moururent en martyre, après le martyre de leur père.
Les spécialistes de généalogie sont unanimes sur le fait que la descendance d’al-Abbas b. Ali (a) est uniquement de ‘Ubayd Allah, qui à son tour eut deux enfants, Abd Allah et al-Hasan. Ce dernier, vécut 67 ans et eut cinq enfants : al-Fadl, Hamza, Ibrâhîm, al-Abbas et ‘Ubayd Allah.
Il ('Ubayd Allah ) et ses enfants, tous étaient considérés comme des personnages nobles et intègres.
 
Evénement de Karbala
Depuis le début du soulèvement de l'Imam al-Husayn (a), de Médine à La Mecque et de là à Karbala, Al-Abbas (a) accompagna et soutint son frère, l'Imam al-Husayn (a).
 
Saqqâ (porteur d'eau)
Le septième jour du Muharram, l’Imam al-Husayn (a) et ses compagnons furent encerclés par l’armée d’Ibn Zîyâd. Ils leur coupèrent tout accès à l’eau et petit à petit, leur provision en eau s'acheva, ce qui leur causa une très grande fatigue et un total épuisement, notamment au niveau des femmes et des enfants.
Alors, l’Imam al-Husayn (a) envoya son frère, al-Abbas accompagné de trente cavaliers et une vingtaine d’infanteries, pour apporter de l’eau aux enfants et aux femmes, et il envoya avec eux vingt gourdes.
Al-Abbas et ses hommes en passant à l’attaque, purent rompre les lignes des ennemis et arriver à l’eau. Malgré l’assaut des compagnons d’Ibn Hajjâj, au moment où certains combattaient l’ennemi, les autres s’approvisionnaient en eau et remplissaient les gourdes. Ils purent ainsi apporter de l’eau au camp de l’Imam al-Husayn (a).
Il se passera la même chose, le dixième jour de Muharram, le jour de Achoura. Mais, à cet instant, il fut tout seul, où il parviendra à briser les rangs de l’ennemi et arriva à l’eau. Mais au retour, il fut face à une armée qui l’attendait. Il combattit comme un lion, à la fin, il tomba en martyre et la gourde d’eau qu’il transportait avec lui, fut transpercée par plusieurs flèches et son eau répandit par terre.
 
Rejet du sauf-conduit
Dans l’après-midi de neuvième jour de Muharram, Shimr proposa un sauf-conduit à al-Abbas et ses frères en disant :
 
« où sont les fils de notre sœur ? Où sont al-Abbas et ses frères ? »
Ils se détournèrent de shimr. L’Imam (a) leur dit :
 
« répondez-lui, même s'il est pervers».
Ils dirent :
 
« qu’est-ce que tu veux ? »
Shimr répondit :
 
« Ô fils de ma sœur, vous êtes à l’abri de toute frayeur, ne vous exposez pas à la mort d’al-Husayn et obéissez à Yazid. »
Al-Abbas lui répondit :
 
« que tes mains périssent et la malédiction soit sur ton sauf-conduit, ô ennemi de Dieu ! Veux-tu que nous quittions notre frère et notre maître, al-Husayn b. Fatima, et que nous obéissions aux maudits et aux enfants des maudits ? Nous proposes-tu un sauf-conduit alors que le fils de l'Envoyé d'Allah n'est pas en sécurité ? »
Du fait que Shimr fut de la même tribu qu’Umm al-Banîn (mère d’al-Abbas ), il s’adressa à al-Abbas et ses frères « ô fils de ma sœur ».
 
Représentant de l’Imam al-Husayn(a)
Il est cité dans les importants ouvrages qui rapportent l’événement de Karbala, que ‘Umar b. Sa’d s’était préparé pour combattre l’Imam al-Husayn (a) le soir du jeudi, le neuvième jour de Muharram. Il s'écria : « oh, cavaliers de Dieu, montez sur vos montures, et préparez-vous pour le paradis ».
Puis, il se dirigea avec son armée vers le camp de l’Imam al-Husayn (a). En voyant ceci, Al-Abbas dit à son frère, al-Husayn (a) :
 
« l’ennemi s’approche. »
L’Imam se leva et demanda à al-Abbas d’aller voir ce qu’ils veulent et de connaître leurs intentions.
Alors, al-Abbas accompagné de vingt cavaliers se dirigea vers les rangs de l’ennemi et leur demanda la raison de leur mouvement. Ils répondirent :
 
«  Nous avons reçu l'ordre de l’émir de vous faire choisir entre la capitulation et la guerre. »
Al-Abbas dit :
 
« patientez, jusqu’à ce que j’informe Abû Abd Allah de votre requête »
Il retourna auprès de l’Imam al-Husayn (a), le mit au courant de leur intention et lui transmit leur message. L’Imam (a) dit à son frère :
 
« retourne chez eux, et si tu peux les persuader de nous laisser ce soir; pour qu'on puisse prier Dieu, L'invoquer et Lui demander pardon, une nuit davantage. »
Al-Abbas, retourna sur-le-champ pour transmettre le message de son frère, ‘Umar b. Sa’d l’accepta et demanda à ses troupes de se retirer jusqu’au lendemain.
 
Abbas et Achoura
L’approvisionnement en eau
 
Sculpture de Gourde derrière le Mausolée d'Abbas
Le septième jour du Muharram l’Imam Husayn (a) et ses compagnons furent encerclés par l’armé d’Ibn Ziyad, et ils leur ont coupé tout accès à l’eau et petit à petit leur provision en eau s’achevée ce qui leur a causé une très grande fatigue et un total épuisement, notamment au niveau des femmes et des enfants.
Alors l’Imam Husayn (a) détacha son frère Abbas et avec lui trente cavaliers et une vingtaine d’homme à pied pour amener de l’eau aux enfants et aux femmes, et il envoya avec eux vingt gourdes.
Abbas et ses hommes en passant à l’attaque, ils ont pu rompre les lignes ennemies et arriver à l’eau, malgré l’assaut des compagnons d’Ibn Hajaj, au moment où certain combattaient l’ennemi les autres s’approvisionnaient en eau et remplissaient les gourdes, et ils ont pu ainsi apporter l’eau au camp de l’Imam Husayn (a).
 
Il se passera la même chose le dixième jour de Muharram, jour de Achoura, mais à cet instant il était tous seul, où il parviendra à briser les rangs de l’ennemi et arriva à l’eau, mais au retour il fut face à une armée qui l’attendait, il combattit comme un lion, à la fin il tomba en martyre et la gourde d’eau qu’il transportait avec lui fut transpercée par plusieurs flèches et son eau répandu par terre.
 
Représentant de l’Imam al-Husayn (a)
Il est cité dans les importants ouvrages qui rapportent l’évènement de Karbala qu’ Omar b. Sa’d (عمر بن سعد) c’était préparé pour combattre Husayn (a) le soir du jeudi le neuvième jour de Muharram, et cria :
 
« oh, cavaliers de Dieu, montez sur vos montures, et préparez-vous pour le paradis. »
Puis se dirigea avec son armée vers le camp de l’Imam Husayn (a), Abbas en voyant ceci dit à son frère al-Husayn (a) :
 
« l’ennemi s’approche »
L’Imam se leva et demanda à Abbas d’aller voir ce qu’ils veulent et de connaitre leurs intentions, alors Abbas accompagné de vingt cavaliers se dirigea vers les rangs de l’ennemi et leurs demanda la raison de leur mouvement. Ils répondirent :
 
«  l’ordre du Amir nous est parvenu de vous faire choisir entre la capitulation ou la guerre.»
Abbas dit :
 
« patientez, jusqu’à ce que j’informe Abi Abdallah de votre requête », il retourna au prés de l’Imam Husayn (a), et le méta au courant de leurs intentions et lui transmit leur message. Imam Husayn (a) dit à son frère :
« retourne chez eux, et si tu peux les persuader de nous laisser ce soir ; peut-être nous pourrons prier Dieu, l’invoquer et lui demander pardons ».
Abbas, retourna sur le champ pour transmettre le message de son frère, Omar b. Sa’d accepte et demanda à ses troupes de se retirer jusqu’au lendemain.
 
Protection des tentes
Malgré que l’ultimatum fut repoussé jusqu’au lendemain, cela n'empêcha pas al-Abbas (a) de surveiller le camp pendant toute la nuit. Zuhayr b. Qayn rejoignit al-Abbas (a) et lui dit :
 
« votre père, le Commandeur des croyants (a) avait demandé à son frère, ‘Aqîl (qui était un généalogiste) de lui choisir une femme comme épouse qui est d’une lignée de courageux arabes, pour qu’elle lui donne un enfant qui soit fort et courageux et prendra la défense de son frère, al-Husayn (a) à Karbala. Ton père t’as réservé pour ce jour, alors ne sois pas passif dans la défense et le secours de ton frère. »
Al-Abbas lui dit :
 
« Ô Zuhayr, par de telles paroles, tu veux m’encourager ? Par Dieu, jusqu’aux derniers moments de ma vie, je ne l’abandonnerai pas et le soutiendrai.»
 
Porte-drapeau
Lorsque l’Imam al-Husayn (a) finit ses adorations et sa prière du matin du jour de ‘Âshûrâ, il mobilisa ses compagnons. Ils étaient trente-deux cavaliers et quarante infanteries. Il mit Zuhayr b. Qayn, sur l'aile droite, Habîb b. Muzâhir, sur l'aile gauche et donna la bannière à son frère al-Abbas b. Ali (a), et lui prit position au milieu de ses troupes.
 
A la rescousse de ses compagnons
At-Tabarî dit en parlant des événements de Karbala :
 
« les premiers qui commencèrent le combat parmi les compagnons de l’Imam al-Husayn (a) furent Jâbir b. Hârith as-Salmânî, Mujammi’ b. Abd Allah al-’ Idhî, Amr b. Khâlid Saydâwî et son esclave, Sa’d. ils avancèrent vers les lignes des ennemis et combattirent, mais, ils se sont fait encerclé, pas trop loin de leurs compagnons. C’est à ce moment qu’al-Abass intervint et les secourut. »
 
Martyre d’al-Abbas
Les historiens divergent sur la façon dont al-Abbas b. Ali (a) tomba en martyre.
D’après Cheikh al-Mufîd :
 
« Après le martyre de nombreux membres de la famille de l'Imam al-Husayn (a), al-Abbas (que la miséricorde d’Allah soit sur lui) envoya les frères de sa mère, ‘Abd Allah, Ja’far et ‘Uhtmân, à la guerre, en leur disant : « Ô enfants de ma mère, allez en guerre. Je veux vous voir que vous sincèrement à Dieu luttez dans le chemin de Dieu et celui du Prophète (s).
‘Abd Allah, Ja’far et ‘Uthmân, partirent respectivement en champ de bataille et moururent en martyre.
L'armée de ‘Umar b. Sa'd se précipita vers le camp de l'Imam al-Husayn (a) et les assiégea. Lorsque la soif s’intensifia pour l’Imam Husayn (a), il grimpa sur un barrage et pour atteindre l’Euphrate, alors que son frère, al-Abbas , était devant lui. A ce moment-là, un homme s’écria : « malheur à vous ! Ne lui permettez pas d’approcher l’Euphrate.»
L’Imam (a) dit : « ô Dieu ! Fais-le mourir de soif. »
Cet homme-là se mit en colère et lança une flèche qui atteignit le menton de l’Imam (a). Ce dernier (a) la retira et plaça la main ouverte sous le menton, ses deux paumes se remplirent de sang qu’il jeta sur le sol, puis dit : « Ô Dieu, je me plains à toi de ce qu’ils font au petit-fils de Ton envoyé. » Il retourna donc à sa position pendant que la soif continuait de s’intensifier.
Les soldats encerclèrent al-Abbas (a) et le séparèrent de lui (l’Imam (a)). Ainsi, il combattit seul jusqu’à tomber en martyre. Ceux qui se chargèrent de le tuer, après qu’il fut recouvert de blessures et qu’il ne pouvait plus bouger, étaient Zayd b. Warqa’ al-Hanafî et Hakim b. Tufayl as-Sinbisî. »
Khawarazmî dit :
 
« Lorsque al-Abbas s’engagea dans le champ de bataille, il chargea les ennemis, tua et blessa beaucoup d’entre eux avant de tomber en martyre au champ d’honneur. A ce moment, l’Imam (a) lui s’approcha et dit : « c’est maintenant que mon dos s’est cassé et qu’il ne me reste aucune ressource. »
Tandis que Ibn Namâ et Sayyid b. Tâwûs établirent le martyre d’al-Abbas comme tel :
 
« lorsque l’Imam al-Husayn (a) eut très soif, il se mit sur sa monture et se dirigea vers l’Euphrate et son frère, al-Abbas était devant lui. Mais, ils furent séparés par les troupes d’Ibn Sa’d qui encercla al-Abbas de tous les côtés et le tuèrent. Ce qui chagrina énormément l’Imam al-Husayn (a) et le pleura fortement. »
Ibn Shahrâshûb dit :
 
« Al-Abbas (Qamar banî Hâshim) était le porte-drapeau de l’Imam al-Husayn (a) et l'aîné de ses frères. Il alla chercher de l’eau, lorsqu’il fut attaqué par les ennemis, il combattit jusqu’à épuisement, à certains moments, Hakîm b. Tufayl at-Tâ’î qui fut s'embusqua derrière un palmier et fut aidé par Hakîm b. Tufayl as-Sunbusî, le frappa sur son bras droit. Alors, al-Abbas prit son épée avec sa main gauche. Ensuite, Hakîm b. Tufayl at-Tâ’î coupa sa mains gauche. En ce moment-là al-Abbas dit : « ô mon âme ! Ne craignez pas les mécréants. On t'est donné la bonne nouvelle la Miséricorde de Grand Dieu et être avec le noble Prophète (s); Ces gens coupèrent la main gauche injustement. Mon Seigneur les déposera dans les flammes de l'enfer. « Il continua à se défendre jusqu’à épuisement. A ce moment-là, on le frappa avec un pieu en fer sur sa tête qui mit fin à sa vie. »
Al-Abbas b. Ali (a) était le dernier combattant adulte qui est tombé au champ d’Honneur, juste avant l’Imam al-Husayn (a). Les autres martyres qui sont tombés au champ d’Honneur après l’Imam (a), n’étaient que des enfants qui ne pouvaient pas prendre les armes.
 
Al-Abbas (a) est tombé en martyre à l’âge de 34 ans.
 
Commémoration de deuil pour al-Abbas b. Ali
Il a une valeur personnelle très grande parmi les chiites. Ils accomplissent des rites cultuels pour al-Abbas (a), dont :
Jour de Tâsû’â : Le neuf Muharram est particulier à lui et on se lamente sur son martyre. A ce jour-là, les chiites portent le deuil de al-Abbas (a).
Ta'zieh : Théâtre religieux, pour représenter l'épopée de Karbala
 
Sanctuaire d'al-Abbas (a)
Le saint sanctuaire de al-Abbas b. Ali (a) se situe à Karbala, à une courte distance du sanctuaire de l’Imam al-Husayn (a) (intervalle de 378 mètres). La distance du sanctuaire de l’Imam al-Husayn (a) à ceci de al-Abbas (a) est nommé Bayn al-Haramayn.
 
Kaff al-Abbas
Kaff al-Abbas est le nom de deux lieux où les deux mains de al-Abbas (a) furent coupées. L’un se situe au nord-est du sanctuaire de al-Abbas (a) et l’autre au nord-ouest du sanctuaire.
 
Ses particularités, ses mérites et ses vertus
Al-Abbas (a) et l’Imam al-Husayn (a)
Al-Abbas b. Ali (a) resta toujours au côté de son frère, l'Imam al-Hasan (a) et sous son commandement, jusqu’au dernier moment. Il fit beaucoup d’efforts pour le défendre et repousser les multiples dangers qui le menaçaient, notamment par son pire ennemi, Muawiya.
 
Il fut connu dans cette période, par le surnom de Bâb al-Hawaïdj (en arabe : باب حوائج), en francais : la porte des besoins. Car c’était l’intermédiaire entre l’Imam al-Hasan (a) et les pauvres et nécessiteux de ses partisans.
 
Et même, au moment des funérailles de l’Imam al-Hasan (a), certains incrédules avaient ciblé de tir le cortège funéraire, alors al-Abbas b. Ali (a) se précipita pour les combattre, si ce n’était que l'Imam al-Husayn (a) lui défendit expressément, respectant ainsi les directives et le testament de son frère, [l'[Imam al-Hasan (a)]].
 
Al-Abbas b. Ali (a) du point de vue de l’Imam as-Sajjâd (a)
L’Imam as-Sajjâd (a) établit pour son oncle, al-Abbas (a), un grand statut que nuls martyres, en dehors de Ja’far b. Abî Talib at-Tayyâr n’a atteint. Il fait sûrement des sacrifices et fait un grand combat jusqu'à ce que ses mains furent coupées et il se sacrifia pour son frère. Alors, Dieu Tout Puissant, lui substitua à la place de ses mains, deux ailes, grâce auxquelles, il volera avec les anges au paradis, comme il le fit pour Ja’far b. Abî Talib.
 
En effet, al-Abbas aura une place auprès Dieu, que tous les martyrs désireront être à sa place, au Jour du Jugement.
 
Al-Abbas b. Ali (a) du point de vue de l’Imam as-Sâdiq (a)
L'Imam as-Sâdiq (a) fit toujours l’éloge d’al-Abbas b. Ali (a). Pour ses actes héroïques le jour d’at-Taff, lors de la bataille de Karbala. Parmi ce qu’il dit à son sujet :
 
« Mon oncle, al-Abbas (a), était d’une grande perspicacité, d’une foi solide. Il combattit avec son frère, al-Husayn (a), où il montra sa bravoure, jusqu’à ce qu’il tomba en martyre, au champ d’honneur, soumission au successeur du Prophète (s), approuvant l'Imam (a) de son temps, de la fidélité, en s'efforçant jusqu'aux dernières stations.
Je témoigne et je prends Dieu à témoin que tu as suivi le même chemin des Badrids et les Moudjahidines pour l'amour d'Allah qui le conseillent dans le djihad de ses ennemis ceux qui exagèrent en aider ses amis protégeant ses bien-aimés.»
Au début de la zîyârat d’al-Abbas b. Ali (a), l'Imam as-Sâdiq (a) dit :
 
« La paix soit sur toi, ô bienfaiteur et obéissant à Dieu et au Prophète (s) de Dieu, et au Commandeur des croyants (a) et à al-Hasan (a) et à al-Husayn (a). »
 
Al-Abbas b. Ali (a) du point de vue de l’Imam al-Mahdi (a)
L’Imam al-Mahdi (a) a une très belle expression concernant son oncle, al-Abbas, il dit :
 
« La paix soit sur Abu al-Fadl al-Abbas, le fils du Commandeur des croyants (a) qui sacrifia sa vie pour son frère, qui a préparé son lendemain (l’au-delà) en sacrifiant son aujourd’hui, le défendant, et le protégeant, lui apporta de l’eau, avec les bras coupés, que Dieu maudisse ceux qui l’ont tué, Yazid b. Raqâd et Hakim b. Toufayl at-Tâ’î. »
 
Sa connaissance et sa soumission à l’Imam de son temps
Parmi les spécificités d’al-Abbas b. Ali (a), on peut citer sa très grande connaissance de la notion de l’Imamat, et sa soumission et son obéissance à l’Imam de son temps étaient absolues.
On trouve dans la zîyârat de l'Imam as-Sâdiq (a) sur al-Abbas (a) :
 
« l’obéissant à Allah, à Son Prophète et au Commandeur des croyants et à al-Hasan et al-Husayn, que la paix el le salut de Dieu soient sur eux».
Lorsque Shimr b. dhi al-JawShan apporta une lettre d’amnistie à al-Abbas (a) et ses frères, en fin de la neuvième journée de Muharram et appela :
 
« Où sont nos neveux ? Où sont al-Abbas et ses frères ? »
Personne ne lui répondit. Alors l'Imam al-Husayn (a) dit :
 
« Répondez-lui, même si c’est un paillard.»
Alors, ils dirent :
 
« Qu’est-ce que tu veux ? »
Il dit :
 
« Oh, fils de ma sœur, ne vous suicidez pas avec al-Husayn, prêtez un serment d'allegeance à Yazid et obéissez-le et vous serez amnistiés. »
Al-Abbas (a) répondit :
 
« Que tes mains périssent et que toi et ton amnisti périssent maudit toi et ton amnistie, oh ennemie de Dieu ! Tu nous demandes de laisser notre frère et notre seigneur al-Husayn, le fils de Fatima (a), et obéissons aux maudits et les fils des maudits ? Tu nous amnisties et le fils du prophète (a) n’a pas d’amnistie ?! »