تقي زاده

تقي زاده

Alors même que la Covid-19 fait rage dans des bases navales US aux Etats-Unis et que la presse américaine vient de rapporter 20 cas diagnostiqués positifs dans la seule base de San Diego en Floride pour la seule journée de 22 mars, les agences de presse ont rapporté le retour à Portsmouth en Grande Bretagne du HMS Defender de la Royal Navy qui s'est sauvé des grandes eaux du golfe persique,, après "un déploiement de sept mois" qui, selon la marine british, " aurait compris l'accompagnement de navires battant pavillon britannique à travers le détroit d’Hormuz. L'équipage du 209 Flight du 815 Naval Air Squadron, embarqué sur le HMS Defender, a atterri jeudi dernier à RNAS Yeovilton. 

La Royal Navy dit que son destroyer de type 45 aurait escorté le long de ses sept mois de déploiement, 38 navires marchands - transportant 1,6 million de tonnes de marchandises - à travers le détroit d’Hormuz, et que le bâtiment qui se trouvait juste avant que les USA n'ordonnent pas à Londres de rejoindre la coalition anti-Iran se trouvait en Extrême-Orient .

On se rappelle fort bien du 30 janvier 2020, date à la quelle les USA ont en effet officiellement annoncé avoir délégué le commandement de la coalition maritime anti-Iran à la Grande-Bretagne, puisque pour l'Amérique l'alliance veut dire la servilité et que face aux risques des tensions accrues avec l'Iran, l'US Navy veut surtout faire payer les alliés au lieu d'en faire elle-même les frais. Ce fut ainsi que le commodore James Parkin de la Marine royale britannique a remplacé l’amiral américain Alvin Holmes, commandant d’une mission de sécurité maritime dans le golfe Persique, et ce, pour "protéger les navires" contre ce que la soi-disant coalition américaine appelle "menace maritime iranienne". Or, selon des sources bien informées, les choses vont diablement mal à la fois pour les marines US et leurs supplétifs britanniques au Moyen Orient. 

 

Cité par le New York Times du 21 mars, certaines voix au sein de l'administration US qualifient le lâche assassinat du commandant en chef de la Force Qods le 3 janvier en plein aéroport de Bagdad de «pire erreur stratégique» que l'Amérique ait commise ces dernières années.

Alors que les USA se trouvent confrontés à la crise du coronavirus, M. Trump se tient toujours à sa théorie de pression maximale contre l'Iran, un mélange de pression politique et économique sans comprendre pour autant que sa position a depuis longtemps perdu de sa magie. Les groupes alliés de l'Iran en Irak ont poussé cette semaine les troupes américaines à quitter Qaëm, à baliser la route stratégique reliant l'Irak à la Méditerranée.

Les deux dernières frappes aux roquettes contre la base aérienne de Tajji se sont avérées mortelles, peut-être pas autant que la frappe au missile balistique du 8 janvier du CGRI contre Aïn al-Asad, mais à l'effet autant sinon plus dévastateur. Car si à Aïn al-Asad le Pentagone a réussi à déguiser les pertes en «cas de traumatisme cérébral», à Tajji, il a été contraint de reconnaître la mort de deux militaires américains et un soldat britannique de la coalition, appartenant à cette OTAN que Washington croyait pouvoir charger de mission de la suppléer en Irak, si ses troupes finissaient par se voir dans l'obligation de plier bagage. Avouons qu'on est presque là puisque sur l'Iran, le président Trump a tout faux.

 
lundi, 23 mars 2020 13:34

Les GI's à Bagram pris pour cible

Les autorités locales afghanes ont fait part d’une attaque à la roquette contre une base américaine dans la province de Parwan.

Dans un contexte d’escalade entre les Talibans et les forces gouvernementales afghanes, les autorités afghanes ont annoncé que la base américaine dans la province de Parwan a été la cible des roquettes.

“Toutes les roquettes ont été interceptées par le système de défense de cette base sans faire de victimes”, selon ce rapport.

Cette attaque a été confirmée dans un communiqué des forces étrangères sans donner plus de détails.

Le groupe terroriste Daech a revendiqué cette attaque.

Une très grave fissure dans l'édifice de l'aveugle confiance centenaire que l'Europe a placée depuis la Seconde Guerre en Amérique. La Covid-19 que pour un nombre croissant d'observateurs et d'analystes est une arme biologique, "crève" le cœur "latin" de l'Europe, l'Italie, et les Etats-Unis participent au massacre! Que les Américains inoculent le virus en Italien pour se venger des Italiens d'avoir eu  "l'outrecuidance " de s'ouvrir à "la Route de la Soie" est une chose, mais qu'ils bloquent comme ils le font pour les Iraniens, l'acheminement des aides et des médicaments à leur encontre, c'en est une autre. Cela s'appelle en langage clair, le "génocide".

 
En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale.
La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge.

Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale.

La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge.

Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.
 

Le Président Hassan Rouhani, félicitant le Nouvel An iranien, a déclaré que cette année sera marquée par des changements dans la vie de la nation iranienne et dans les relations économiques du pays avec le monde ainsi que par des interactions avec les voisins.

Dans un message télévisé émis ce vendredi matin 20 mars, Hassan Rohani a déclaré que cette année serait l'année de la grande ouverture et du boom économique, selon l'IRNA. 

Faisant référence aux sanctions et à toutes les pressions exercées sur le peuple iranien au cours de l'année écoulée, il a noté que malgré toutes les restrictions, l’Iran a pu conclure un pacte économique régional majeur, avec l’Union eurasienne.Hassan Rohani s’attardant sur le fait que les difficultés ont rendu la nation iranienne toujours plus résiliente a ajouté : « La nation iranienne saura surmonter tous les problèmes en comptant sur Dieu ».

Parlant de statistiques et de chiffres, il se félicite des progrès de l'Iran réalisés dans divers domaines, dont l'infrastructure économique du pays, ajoutant que la croissance économique de l'Iran était « positive » en 1398 et que l'inflation était largement maîtrisée.

« Ils nous ont pris un commandant et des milliers de commandants en ont été créés comme en témoignent ses cérémonies du dernier adieu », a rappelé M.Rohani.

S’attardant sur le fait que l'industrie pétrolière du pays était l’objet d’un embargo historique le plus grave et que de lourdes pressions pesaient sur l'économie de notre pays, Rohani a poursuivi : « Ils pensaient qu'avec une pression aussi intense notre peuple succomberait, mais notre grande nation a su résister à ces difficultés et a créé une nouvelle épopée ».

Dans une autre partie de son discours, Hassan Rohani a déclaré: « Dans les années les plus difficiles de cette année, les plus grands projets économiques jamais lancés depuis ces dernières décennies ont été inaugurés dans notre pays. Des énormes raffineries jusqu’aux barrages diversifiés. A cela s’ajoute la relance du secteur agricole, la grande évolution dans les domaines pétrolier et gazier, l'ouverture des plus grandes autoroutes, routes, voies ferroviaires et ports ».

«  Nous n'avons pas échoué, nous avons résisté aux pressions américaines, nous avons résisté et gagné la Cour internationale de Justice contre les États-Unis », a-t-il conclu.

lundi, 23 mars 2020 13:06

Le Leader salue la nation iranienne

L'Ayatollah Khamenei rend hommage au courage et à l'abnégation d'une nation qui fait face aux épreuves les plus difficiles.

ABNA: Ce 20 mars, l'Iran célèbre son Nouvel An, année 1399 de l'hégire solaire. Le Leader de la Révolution islamique vient de présenter comme tous les ans ses meilleurs vœux à "une nation qui tout au long de 12 derniers mois a courageusement surmonté les "épreuves les plus dures, et ce, sans sourciller" : "Ce fut une année difficile marquée à son début par de vastes inondations et à sa fin, par une vaste épidémie". Le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées iraniennes a félicité toute la nation, notamment les familles des martyrs et des mutilés de guerre et ceux et celles qui, au risque de leur vie, travaillent dans le secteur de la santé pour vaincre la pandémie" avant de baptiser la nouvelle année du calendrier iranien "année de l'élan de production". 

« L’année qui vient de s'achever  était une année tumultueuse pour la nation iranienne. L’année dernière a commencé par l’inondation et a fini par le coronavirus et nous avons aussi vécu différents événements tels que le séisme et les nouvelles sanctions, mais le pire événement que nous avons vécu était l’assassinat lâche du célèbre général de corps d’armée iranien, le martyr Soleimani », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.

Et d’ajouter : « L’année dernière, nous avons vécu une année difficile. Le peuple avait pas mal de problèmes, mais aux côtés de ces problèmes, la nation iranienne a enregistré aussi beaucoup de succès ».

« Parmi les beaux événements qui ont eu lieu pendant l’année 1398, on peut faire allusion à la mobilisation des Iraniens pour prêter main-forte aux habitants des régions sinistrées par l’inondation ainsi qu’à l’impressionnante participation des dizaines de millions d’Iraniens aux funérailles du martyr Soleimani qui était sans précédent dans le monde ainsi que dans l’Histoire de notre pays. Ces deux événements étaient un autre exemple flagrant de la dignité de la nation iranienne », a souligné le Leader de la Révolution islamique, ajoutant que les actes de dévouement remarquables et appréciables du personnel de la santé pour lutter le coronavirus constituaient une autre réussite pour la nation iranienne, pendant l’année dernière.

« Les efforts inlassables du personnel du secteur de la santé, c'est-à-dire les médecins, les infirmiers, les aides-soignants, les directeurs et les fonctionnaires des centres médicaux ainsi que les services rendus par les volontaires, c'est-à-dire les étudiants, les étudiants des écoles théologiques et les bassijis mettent tous en évidence la dignité et l’honneur de la nation iranienne », a déclaré l’Ayatollah Khamenei.

Il a réaffirmé que les épreuves vécues par la nation iranienne étaient des épreuves difficiles tout en ajoutant qu’une nation pouvait se renforcer et acquérir davantage de pouvoir et de crédit en surmontant puissamment les difficultés. « C’est ce que la nation iranienne a fait et fera désormais », a-t-il souligné.

L’Ayatollah Khamenei a assuré que des efforts inlassables se poursuivaient dans différents secteurs du pays,  dont les secteurs scientifique, de recherche, social, étatique et judiciaire.

Concernant ce Nouvel An, baptisé année de « l’élan de production », le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « Il existe des rapports authentiques sur la reprise des activités dans des usines qui avaient été fermées, la hausse des capacités de production de certaines usines, les activités de plus en plus sérieuses des entreprises à forte intensité de connaissance et de l’élan des recherches étant à l’origine de la production. Ces rapports montrent que la production a connu un certain rebond pendant l’année dernière bien que la vie quotidienne du peuple n’en ait pas encore ressenti les effets. Il faut multiplier la production pour qu'elle améliore la vie des Iraniens ».

Il a souligné que l’élan de production mettrait définitivement fin aux problèmes économiques.

« Ayant leurs propres préjudices, les sanctions avaient également des avantages. Par exemple, les sanctions nous ont poussés à produire ce dont nous avons besoin grâce aux capacités du pays ».

Le Leader de la Révolution islamique a appelé le Parlement et ses centres de recherche, le pouvoir judiciaire, les sociétés à forte intensité de connaissance et les jeunes Iraniens à contribuer à la réalisation  des programmes destinés à concrétiser le mot d’ordre de ce Nouvel An, baptisé, année de  « l’élan de production ».

Selon les légendes de la Perse antique, il y a des milliers d'années, le plateau iranien était gouverné par Jamshid. Un roi bienveillant qui a régné pendant 1000 ans. Pendant son règne, la nourriture était abondante, les mensonges n'existaient pas, les plantes ne se desséchaient pas et personne ne vieillissait.

Un jour, le premier jour du printemps, Jamshid s'assit sur son trône d'or pour apercevoir le lever du soleil. Alors que les rayons de lumière montaient, son trône orné de joyaux brillait comme le soleil lui-même, réjouissant le cœur des Perses. À tel point qu'ils ont dit qu'un nouveau jour s'était levé et l'ont appelé Noruz. C'est là que la mythologie rencontre la réalité.

Le trône de Jamshid était ce matin-là dans une plaine où Darius Premier le Grand fit construire le palais de Persépolis, ou comme on l'appellerait en persan, Takht-e-Jamshid (le trône de Jamshid).

Dans les temps anciens, les joyeuses cérémonies de Noruz ont duré cinq jours et elles ont toutes célébré le Nouvel An et la renaissance de la nature. Aujourd'hui, l'important est le premier jour, où vous visitez habituellement les plus proches parents et le treizième jour, dédié à la nature.

À Noruz, vous devez nettoyer la maison, porter de nouveaux vêtements et décorer la maison avec Haft Sin; sept éléments qui symbolisent les meilleurs vœux pour la nouvelle année tels que la santé, l'abondance et la prospérité.

Scientifiquement, Noruz se produit à l'équinoxe de printemps, entre le 19 et le 21 mars. Au cours de ce fascinant phénomène astronomique, le Soleil est situé juste sur l'équateur céleste, se levant à l'est et se couchant à l'ouest, ce qui génère une lumière solaire abondante et, par conséquent, la nuit a la même durée que le jour. C'est pourquoi il est si important pour le cycle de vie de la Terre. Parce que la saison de chaleur et d'abondance commence.

À l'époque de Noruz, l'Iran est toujours en effervescence d'activité et de passion. Les gens achètent tout, des vêtements aux fleurs. Dans l'environnement, vous pouvez respirer le bonheur et la fraîcheur. Air de printemps. Mais cette année, le virus COVID-19 a compliqué les choses.

Des millions de personnes célèbrent cette année le 20 mars l'année 1399 de l'hégire solaire. Un nouveau Noruz, un nouveau jour, en attendant une nouvelle et radieuse année à venir.

Selon le chiisme, la Révélation fut le 27ème jour du mois arabe de Rajab. Durant les années précédentes la Révélation, Muhammad (s) avait pris l’habitude de se retirer à la montagne ; il se réfugiait sur une grotte nommée Hirâ où il méditait longuement.
Chaque année, pendant un mois, il allait à Hirâ pour prier et en descendant, avant de rentrer chez lui, il faisait un pèlerinage et des circumambulations (sept fois ou plus) autour de la Ka’ba.
 
Ce fut au 27ème jour du mois arabe de Rajab de l’an 610 (de l’ère chrétienne), que lorsque Muhammad (s) était à Hirâ en train de prier, il reçoit sa première Révélation (les premiers versets coraniques), par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel. Il entend la voix de l'ange Gabriel lui revelant que Dieu l'a élu comme Son Messager. Plus tard le Prophète (s) a expliqué ce qui lui était arrivé :
 
« Gabriel vint vers moi me dit « Iqra ! » (« Lis ! »).
Je répondis :
 
« je ne peux pas lire ». Il répéta à nouveau « Iqra ! » («Lis !»).
Je répondis :
 
« que je dois lire » ?
Il dit :
 
اقْرَ‌أْ بِاسْمِ رَ‌بِّكَ الَّذِي خَلَقَ
Prêche (Lis), au nom de ton Seigneur qui créa !
Sourate l’Adhérence Al-‘Alaq verset 1
D’après ce qui est rapporté, il eut quarante ans au moment de la Révélation.
 
C’est avec ces premiers versets coraniques (Sourate l’Adhérence - al-'Alaq) qui lui étaient descendus comme la première Révélation, qu’il quitta son lieu de retraite et retourna à La Mecque.
 
Ci-dessous les cinq premiers versets constituant la sourate l’Adhérence (al – ‘Alaq):
 
اقْرَ‌أْ بِاسْمِ رَ‌بِّكَ الَّذِي خَلَقَ ﴿١﴾ خَلَقَ الْإِنسَانَ مِنْ عَلَقٍ ﴿٢﴾ اقْرَ‌أْ وَرَ‌بُّكَ الْأَكْرَ‌مُ ﴿٣﴾ الَّذِي عَلَّمَ بِالْقَلَمِ ﴿٤﴾ عَلَّمَ الْإِنسَانَ مَا لَمْ يَعْلَمْ ﴿٥﴾
Prêche au nom de ton Seigneur qui créa ! (1) qui créa l'Homme d'une adhérence (2) Prêche !, ton Seigneur étant le Très Généreux (3) qui enseigna par le Calame (4) et enseigna à l'Homme ce qu'il ignorait (5)
Le Coran, Sourate XCVI. ; Traduction de Régis Blachère, p.657-658
Etant dans un état qui lui était très nouveau, il rentre immédiatement chez lui, où vivaient trois autres personnes : sa femme Khadidja, son cousin Ali b. Abi Tâlib (qui était sous sa tutelle), et Zîyd b. Hâritha (son enfant adoptif).
 
Il faut savoir que l'évènement de révélation suscite un immense bouleversement dans la vie de Muhammad (s), en même temps qu'il déclenche une crise sans précédent dans la société arabe.
 
A ce moment-là les arabes n'avaient pas d'horizon eschatologique. En fait de religion, ils vouaient un culte sommaire aux idoles protégeant leur famille, leur clan, leur ville. Ils avaient pour repère existentiels la généalogie de leur tribu et le code d'honneur en vigueur dans la Péninsule Arabe. Dans ce cadre, la solidarité du groupe l'emportait largement sur l'autonomie de l'individu.
 
C'est dans ce contexte que le Prophète (s) commence son invitation à l’unicité divine (monothéisme). Il commence d'abord par sa famille. Les premières personnes qui l’ont cru et admis fussent sa femme Khadidja et Ali b. Abi Tâlib. Différentes sources mentionnent également Zîyd b. Haritha et Abu Bakr parmi les premiers musulmans.
 
Dans son invitation à l'unicité divine, et dans son enseignement, il commence à apprendre aux arabes que les choses ont un sens caché, qu'elles participent à un destin unifié, mystérieusement cohérent, voulu, conçu et commandé par Dieu unique et tout puissant, maître non seulement de leur brève existence, mais aussi d'une vie éternelle dans l'au-delà".
 
Ils essayent de leur apprendre que les hommes ayant été individuellement dotés de conscience, de raison et de volonté, ils sont personnellement responsable de leur acte devant Dieu, et vont Lui en rendre compte au Jour du Jugement Dernier, où ils mériteront pour l'éternité les bonheur du Paradis et les souffrance de l'Enfer.
 
Cette religion heurtait de front les croyances de peuple arabe traditionnel. Muhammad (s) se contentait alors d'abord da e la prêcher discrètement dans un cercle étroit de fidèles. Bien que cette invitation initiale fût assez limitée, le nombre des musulmans commençait à accroitre, et assez rapidement ils commencèrent d’aller avec le Prophète (s) à l’extérieur de La Mecque afin de faire la prière.
lundi, 23 mars 2020 12:54

Covid-19 : propagande et manipulation

Revenant sur l’épidémie de Covid-19 et sur la manière dont les gouvernements y réagissent, Thierry Meyssan souligne que les décisions autoritaires de l’Italie et de la France n’ont aucune justification médicale. Elles contredisent les observations des meilleurs infectiologues et les instructions de l’Organisation mondiale de la Santé.Apparition de l’épidémie en Chine

Le 17 novembre 2019, le premier cas de personne infectée par le Covid-19 a été diagnostiqué dans la province de Hubei, en Chine. Au départ, les médecins ont tenté de communiquer sur la gravité de cette maladie, mais se sont heurtés aux autorités régionales. Ce n’est que lorsque le nombre de cas s’est multiplié et que la population en a vu la gravité que le gouvernement central est intervenu.

Cette épidémie n’a pas d’importance statistique significative. Elle tue très peu, même si ceux qu’elle tue passent par une terrible détresse respiratoire.

Depuis l’Antiquité, dans la culture chinoise, le Ciel donne un mandat à l’Empereur pour gouverner ses sujets [1]. Lorsqu’il le retire, une catastrophe s’abat sur le pays : épidémie, tremblement de terre, etc. Bien que nous soyons à l’époque moderne, le président XI s’est senti menacé par l’incurie du gouvernement régional de Hubei. Le Conseil d’État a donc pris les choses en main. Il a contraint la population de la capitale du Hubei, Wuhan, à rester confinée chez elle. Il a construit en quelques jours des hôpitaux ; a envoyé des équipes dans chaque maison prendre la température de chaque habitant ; a emmené toutes les personnes possiblement infectées à se faire tester dans des hôpitaux ; a traité les personnes infectées au phosphate de chloroquine et a renvoyé les autres chez elles ; et enfin a soigné les personnes gravement malades en réanimation avec de l’interféron Alfa 2B recombiné (IFNrec). Cette vaste opération n’avait aucune nécessité de Santé publique, sinon de prouver que le Parti communiste bénéficie toujours du mandat céleste.

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Lors d’une conférence de presse sur le Covid-19, le ministre adjoint iranien à la Santé, Iraj Harirchi (à gauche), apparaît contaminé.

Propagation en Iran

L’épidémie se propage de Chine en Iran à la mi-février 2020. Ces deux pays sont très liés depuis l’antiquité. Ils partagent de nombreux éléments culturels communs. Cependant, la population iranienne est la plus fragile sur le plan pulmonaire au monde. La quasi totalité des hommes de plus de soixante ans souffre de séquelles des gaz de combat US utilisés par l’armée iraquienne durant la première guerre du Golfe (1980-88), comme les Allemands et les Français après la Première Guerre mondiale. Tout voyageur qui s’est rendu en Iran a été frappé par le nombre de malades graves des poumons. Lorsque la pollution de l’air s’accroît à Téhéran au-dessus de ce qu’ils peuvent supporter, on ferme les écoles et les administrations et la moitié des familles partent à la campagne avec leurs grands-parents. Cela arrive plusieurs fois par an depuis trente-cinq ans et paraît normal. Le gouvernement et le Parlement sont presque exclusivement composés d’anciens combattants de la guerre Iraq-Iran, c’est-à-dire de personnes extrêmement fragiles au regard du Covid-19. Aussi lorsque ces groupes ont été infectés, de nombreuses personnalités ont développé la maladie.

Compte-tenu des sanctions US, aucune banque occidentale ne couvre les transports de médicaments. L’Iran s’est trouvé incapable de traiter les personnes infectées et de soigner les personnes malades jusqu’à ce que les Émirats arabes unis brisent l’embargo et lui envoient deux avions de matériel médical. Des personnes qui ne souffriraient pas dans d’autre pays décèdent dès les premières toux compte tenu des blessures de leurs poumons. Comme à l’habitude, le gouvernement a fermé les écoles. En outre, il a déprogrammé plusieurs événements culturels et sportifs, mais n’a pas interdit les pèlerinages. Certaines régions ont fermé les hôtels pour éviter les déplacements de malades ne trouvant plus d’hôpitaux disponibles à proximité de chez eux.

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CNN augmente son audience grâce au « Diamond Princess »

Quarantaine au Japon

Le 4 février 2020, un passager du navire de croisière US Diamond Princess a été diagnostiqué malade du Covid-19 et dix passagers contaminés. Le ministre japonais de la Santé, Katsunobu Kato, a imposé alors une quarantaine de deux semaines au bateau à Yokohama afin d’éviter la contagion de son pays. En définitive sur 3 711 personnes à bord, dont l’immense majorité a plus de 70 ans, il y aura 7 morts.

Le Diamond Princess est un bateau israélo-états-unien, propriété de Micky Arison, frère de Shari Arison, la femme la plus riche d’Israël. Les Arison transforment cet incident en opération de relations publiques. L’administration Trump et plusieurs autres pays font évacuer par avion leurs ressortissants afin qu’ils puissent faire leur quarantaine chez eux. La presse internationale consacre ses gros titres à ce fait divers. Faisant référence à l’épidémie de grippe espagnole des années 1918-1919, elle assure que l’épidémie pourrait se répandre dans le monde entier et potentiellement menacer d’extinction l’espèce humaine [2]. Cette hypothèse apocalyptique, ne reposant sur aucun fait, va pourtant devenir parole d’Évangile.

On se souvient qu’en 1898, William Hearst et Joseph Pulitzer, pour augmenter les ventes de leurs quotidiens publièrent de fausses informations afin de provoquer délibérément une guerre entre les États-Unis et la colonie espagnole de Cuba. Ce fut le début du « yellow journalism » [journalisme jaune] (publier n’importe quoi pour faire de l’argent). On dit aujourd’hui « fake news » [nouvelles insidieuses].

On ne sait pas pour le moment si des magnats ont volontairement semé la panique à propos du Covid-19 faisant passer cette vulgaire épidémie pour la « fin du monde ». Toujours est-il, qu’une déformation succédant à une autre, des gouvernements s’en sont mêlés. Bien sûr, il ne s’agit plus ici de vendre des écrans publicitaires en faisant peur, mais de dominer des populations en exploitant cette peur.

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Pour le directeur de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, la Chine et la Corée du Sud ont donné l’exemple en généralisant les tests de dépistage ; une manière de dire que les méthodes italiennes et françaises sont des absurdités médicales.

Intervention de l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui avait suivi toute l’opération, a constaté la diffusion de la maladie hors de Chine. Les 11 et 12 février, elle organise à Genève un forum mondial sur la recherche et l’innovation consacré à cette épidémie. À cette occasion, son directeur général le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a appellé dans des termes extrêmement mesurés à une collaboration mondiale [3].

Dans tous ses messages, l’OMS a souligné :
- le faible impact démographique de l’épidémie ;
- l’inutilité des fermetures de frontières ;
- l’inefficacité du port de gants, de celui de masques (sauf pour les personnels soignants) et de certaines « mesures barrières » (par exemple, la distance d’un mètre n’a de sens que face à des personnes infectées, mais n’en a pas avec des personnes saines) ;
- la nécessité d’élever le niveau d’hygiène, notamment en se lavant les mains, en désinfectant l’eau et en augmentant la ventilation des espaces clos. Enfin, utiliser des mouchoirs jetables ou, à défaut, éternuer dans le coude.

Cependant, l’OMS n’est pas une organisation médicale, mais une agence des Nations-Unies traitant des questions de santé. Ses fonctionnaires, même s’ils sont médecins, sont aussi et avant tout des politiques. Elle ne peut donc pas dénoncer les abus de certains États.

En outre, depuis la polémique sur l’épidémie de H1N1, l’OMS doit justifier publiquement toutes ses préconisations. Elle avait été accusée en 2009 de s’être laissée entraîner par les intérêts de grandes firmes pharmaceutiques et d’avoir hâtivement sonné l’alerte de manière disproportionnée [4]. Elle n’a employé cette fois-ci le mot « pandémie » qu’en derniers recours, le 12 mars, soit au bout de quatre mois.

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Lors du sommet franco-italien de Naples, le 27 février, le président français et celui du Conseil italien, Emmanuel Macron et Giuseppe Conte, annoncent qu’ils réagiront ensemble à la pandémie.

Instrumentation en Italie et en France

En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale. La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge [5]. Par exemple, en 2001, tout le monde savait que les personnes accusées d’avoir détourné des avions le 11-Septembre ne figuraient pas sur les listes des passagers embarqués. Pourtant, sous le choc, la plupart ont accepté sans broncher les accusations ineptes formulées par le directeur du FBI, Robert Muller, contre « 19 pirates de l’air ». Ou encore, chacun sait que l’Iraq du président Hussein n’avait comme lanceurs que de vieux Scud soviétiques n’excédant pas 700 kilomètres de portée, mais de nombreux États-uniens calfeutrèrent les fenêtres et la porte de leur maison pour se protéger des gaz mortels avec lesquels le méchant dictateur allait attaquer l’Amérique. Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.

Rappelons que jamais dans l’Histoire on n’a eu recours au confinement d’une population saine pour lutter contre une maladie. Et rappelons surtout que cette épidémie n’aura pas de conséquence significative en termes de mortalité.

En Italie, il s’est d’abord agi d’isoler les régions contaminées selon le principe de la quarantaine, puis d’isoler tous les citoyens les uns des autres, ce qui ressort d’une autre logique.

Selon le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, et le président français, Emmanuel Macron, le confinement de toute la population à domicile ne vise pas à vaincre l’épidémie, mais à l’étaler dans le temps afin que les malades n’arrivent pas au même moment dans les hôpitaux et les saturent. Autrement dit, ce n’est pas une mesure médicale, mais exclusivement administrative. Elle ne diminuera pas le nombre de personnes infectées, mais le reportera dans le temps.

Pour convaincre les Italiens et les Français du bien-fondé de leur décision, les présidents Conte et Macron ont d’abord excipé du soutien de comités d’experts scientifiques. Certes, ces comités n’avaient pas d’objection à ce que les gens restent chez eux, mais ils n’en avaient pas non plus à ce qu’ils vaquent à leurs occupations. Puis les présidents Conte et Macron ont rendu obligatoire un formulaire officiel pour pouvoir se promener. Ce document à en-tête des ministères de l’Intérieur respectifs est rédigé sur l’honneur et ne fait l’objet d’aucune vérification, ni sanction.

Les deux gouvernements affolent leur population en distribuant des consignes inutiles désavouées par les médecins infectiologues : ils incitent à porter des gants et des masques en toutes circonstances et à se tenir à au moins un mètre de tout autre être humain.

 Vidéo du 25 février 2020 censurée par le ministère français de la Santé

Le « quotidien de référence » français (sic) Le Monde, Facebook France et le ministère français de la Santé ont entrepris de censurer une vidéo du professeur Didier Raoult, un des infectiologues les plus réputés au niveau mondial, parce qu’en annonçant l’existence d’un médicament éprouvé en Chine contre le Covid-19, il mettait en évidence l’absence de fondement médical des mesures prises par le président Macron [6].

 Exposé du professeur Didier Raoult à l’Assemblée générale des Hôpitaux universitaires de Marseille, le 16 mars 2020.

Il est trop tôt pour dire quel but réel les gouvernements Conte et Macron poursuivent. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il ne s’agit pas de combattre le Covid-19.

[1The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).

[2Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).

[3] « Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent », Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.

[4Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).

[5] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.

[6] « "La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus », Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.