تقي زاده
Les résultats préliminaires indiquent une « victoire majeure » pour l'alliance de Sudani aux élections irakiennes
La liste « Reconstruction et Développement » soutenue par le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Soudani a remporté une « victoire majeure » lors des élections législatives du 11 novembre.
L’alliance aurait « remporté le plus grand bloc », avec près de 50 sièges, selon des sources locales.
Les Irakiens ont voté mardi pour un nouveau Parlement. La Haute Commission électorale indépendante a annoncé que sur 21 404 291 électeurs inscrits, 12 003 143 ont voté.
Selon la commission, le taux de participation global a dépassé 55 %, ce qui représente une forte hausse par rapport au taux historiquement bas de 41 % enregistré en 2021.
Point de vue du président kazakh sur les perspectives du transport ferroviaire Iran-Russie
En visite officielle en Russie, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev a évalué la capacité de transport de marchandises sur la ligne ferroviaire reliant la Russie, le Kazakhstan, le Turkménistan et l’Iran à 20 millions de tonnes par an d’ici à cinq ans.
Dans un article publié ce mercredi 12 novembre dans le journal russe Rossiïskaïa Gazeta, M. Tokaïev a mis l’accent sur l’importance du renforcement des relations entre Astana et Moscou dans les domaines du transport et de la logistique.
Le président kazakh a fait part des efforts déployés par la Russie et le Kazakhstan afin d’élargir les capacités de la branche orientale du corridor de transport Nord-Sud, qui connaît actuellement une croissance notable du trafic de fret.
Le régime israélien veut faire taire une voix européenne critique : Manon Aubry menacée d’expulsion de Cisjordanie
En déplacement en Cisjordanie depuis samedi, la députée européenne française Manon Aubry, membre du parti La France Insoumise et présidente du groupe de la Gauche au Parlement européen, a affirmé qu’Israël cherche à l’expulser après qu’elle a exposé, sur le terrain, la réalité brutale de la colonisation illégale des terres palestiniennes — une politique condamnée par les Nations unies et la Cour internationale de Justice.
Voici donc comment le régime sioniste tente de museler les voix qui dénoncent ses crimes odieux dans les territoires occupés. Israël a voulu, une fois de plus, réduire au silence celle qui a documenté la vie quotidienne des Palestiniens sous occupation.
« Je me suis vu notifier la révocation de mon autorisation de séjour et un risque d’arrestation dès que je franchirai un point de contrôle, bien que je sois entrée légalement sur le territoire avec un visa valide », a écrit Manon Aubry sur ses réseaux sociaux.
La députée française a dénoncé les violences subies par les Palestiniens sur le marché d’Al-Khalil, en Cisjordanie occupée.
« Les colons israéliens nous jettent des pierres sur la tête depuis les bâtiments qu’ils nous ont volés. C’est pour ça que ce grillage a été installé au-dessus de nos têtes, mais maintenant ils nous lancent même de l’acide », en référence à un marché partiellement réoccupé illégalement par des colons, l’autre partie étant à l’abandon faute de vie commerciale, tandis que les Palestiniens errent dans un environnement militarisé, entre des points de contrôle surveillés par des militaires israéliens surarmés.
Une ONG soudanaise accuse les FSR d’avoir transféré des centaines de détenus vers des prisons à Nyala
Une organisation soudanaise de défense des droits de l’homme a accusé mardi les Forces de soutien rapide (FSR), une milice paramilitaire au Soudan, d’avoir transféré des centaines de civils détenus et de soldats capturés à El-Fasher, dans l’État du Darfour-Nord, vers des prisons de Nyala, capitale du Darfour-Sud.
L’organisation non gouvernementale Emergency Lawyers a déclaré dans un communiqué que « les FSR ont transféré arbitrairement des centaines de civils et de militaires prisonniers d’El-Fasher vers des centres de détention à Nyala après avoir pris le contrôle de la ville, en violation du droit international et des principes de la justice pénale. »
L’association a ajouté que « les prisons détiennent des dizaines de personnes dans des conditions sanitaires et humanitaires déplorables, ce qui a entraîné l’aggravation de nombreux cas et la mort d’autres personnes, victimes de la faim, de mauvais traitements et du manque de soins médicaux. »
Les prisonniers doivent être protégés de toute punition collective et doivent avoir le droit à un traitement humain, à des soins médicaux et aux garanties prévues par la troisième Convention de Genève.
L’association appelle à « la libération immédiate des civils et au rejet de tout procès ou accusation », exhortant le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à « remplir son rôle en visitant les centres de détention, en assurant la sécurité des détenus, en garantissant le respect du droit international humanitaire et en fournissant l’assistance juridique et humanitaire nécessaire. »
Les autorités soudanaises et les Forces de soutien rapide (FSR) n’ont pas immédiatement réagi à cette déclaration.
Le 26 octobre, les Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le contrôle d’El-Fasher, capitale du Darfour-Nord, et y ont perpétré des massacres, selon des organisations locales et internationales.
Avec la chute d’El-Fasher, les FSR ont pris le contrôle des cinq États du Darfour, à l’ouest du Soudan, tandis que l’armée contrôle la majeure partie des 13 autres États du sud, du nord, de l’est et du centre, y compris la capitale, Khartoum.
Le Darfour représente environ un cinquième du territoire soudanais, mais la plupart des 50 millions d’habitants du pays vivent dans des zones contrôlées par l’armée.
Depuis le 15 avril 2023, l’armée soudanaise et les FSR sont engagées dans une guerre que les médiations régionales et internationales n’ont pas réussi à résoudre. Ce conflit a fait des milliers de morts et des millions de déplacés.
La Russie doute de la capacité de l'Europe à jouer un rôle positif dans le programme nucléaire iranien
Le représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne a exprimé des doutes quant à la capacité de la troïka européenne à jouer un rôle positif dans le programme nucléaire iranien.
Mikhaïl Oulianov a écrit mercredi sur le réseau social X que l’Iran, la Russie et la Chine sont les acteurs clés du programme nucléaire iranien.
« Téhéran, Moscou et Pékin jouent un rôle prépondérant dans le dossier nucléaire iranien. Ils décident et déterminent en grande partie l’évolution de cette situation. »
La troïka européenne (Grande-Bretagne, Allemagne et France) a également le droit d’exprimer ses opinions et ses points de vue à ce sujet, mais de nombreux doutes subsistent quant à sa capacité à jouer un rôle positif dans cette affaire, a-t-il estimé.
Dans une interview antérieure, il avait indiqué que la résolution des problèmes liés au dossier nucléaire iranien n’était possible que par un dialogue mutuel et respectueux, et que les pays occidentaux avaient tendance à privilégier leur propre position concernant le Plan global d’action commun (PGAC), à savoir le chantage et les ultimatums, alors que cette approche est inefficace face à l’Iran.
« Nous suivons de près l’évolution de la position des pays occidentaux concernant l’accord sur le nucléaire iranien. Pour l’instant, il semble qu’ils n’aient pas de vision claire de la manière d’interagir avec l’Iran en matière de non-prolifération. »
Avec l’expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU le 18 octobre 2025, l’accord nucléaire de 2015 a effectivement pris fin et désormais, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’examine les questions liées au programme nucléaire iranien que dans le cadre de l’Accord sur les garanties générales.
La résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée en 2015, a entériné l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et le groupe P5+1 et a ouvert la voie à la levée des sanctions internationales liées au programme nucléaire iranien. Entrée en vigueur le 18 octobre 2015, il a pris fin 10 ans plus tard le même jour.
États-Unis : la Cour suprême maintient la suspension du financement du programme alimentaire SNAP
En pleine paralysie budgétaire, la Cour suprême des États-Unis a prolongé mardi 11 novembre sa décision selon laquelle l’administration Trump n’est pas tenue de verser immédiatement les allocations du programme d’aide alimentaire SNAP.
Ceci tombe alors qu’un tribunal fédéral avait statué la semaine dernière que le gouvernement américain devait financer intégralement le programme d’aide alimentaire SNAP destiné aux millions d’Américains à faible revenu pour le mois de novembre.
Cependant, la juge de la Cour suprême Ketanji Brown Jackson a rendu vendredi dernier une décision administrative suspendant la procédure et accordant un délai supplémentaire pour examiner la requête de l’administration Trump, qui conteste l’obligation de financement immédiat.
Les États-Unis envisagent de déployer des milliers de soldats à la frontière de Gaza (enquête)
Les États-Unis étudient la possibilité de construire une grande base militaire pouvant accueillir des milliers de soldats le long de la frontière entre Gaza et la Palestine occupée. Cette décision intervient dans un contexte de craintes liées à un nouvel interventionnisme américain dans la région et à la volonté d'aider le régime israélien à contrôler l'avenir du territoire palestinien.
D'après un article publié, mardi 11 novembre, par le média d'investigation israélien Shomrim, cette installation coûterait 500 millions de dollars à l'administration américaine.
Cette base permettrait également à Washington d'agir de manière indépendante sur le terrain, sans coordination avec Israël, et d'influencer directement la dynamique de la situation.
Des observateurs ont noté que ce projet intervient alors que l'indignation internationale atteint son paroxysme contre le régime israélien pour sa guerre génocidaire contre Gaza, déclenchée en octobre 2023. Cette situation, ajoutent-ils, pourrait inciter Tel-Aviv à demander à ses alliés de faire avancer ses objectifs, profitant d'une période de retrait médiatique.
Des responsables palestiniens ont toutefois averti que de telles mesures s'apparentent à une tentative de remplacer une occupation par une autre, en troquant simplement les troupes israéliennes contre des troupes étrangères.
Début novembre, Moussa Abou Marzouk, haut responsable du mouvement de résistance palestinien Hamas, a clairement indiqué que le groupe ne tolérerait jamais un tel arrangement.
« Nous ne pouvons accepter une force militaire qui se substituerait à l'armée d'occupation à Gaza », a-t-il déclaré à Al Jazeera.
Auparavant, Washington avait fait circuler un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU proposant la création d'une « Force internationale de stabilisation (FIS) » à Gaza pour une durée d'au moins deux ans.
Les prisonniers palestiniens libérés révèlent la « torture sexuelle systématique » exercée par Israël
Le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PCHR), une organisation de défense des droits humains de premier plan, accuse Israël de pratiquer « la torture sexuelle de manière organisée et systématique » contre des détenus palestiniens de la bande de Gaza assiégée.
Dans un nouveau rapport, le PCHR affirme que ses enquêteurs ont documenté de nombreuses violences sexuelles commises contre des Palestiniens, hommes et femmes, détenus par les forces israéliennes à Gaza au cours des deux dernières années.
Selon le PCHR, des chercheurs et des avocats ont interrogé plusieurs Palestiniens récemment libérés de détention israélienne. Ces derniers ont décrit des cas répétés de viols, de déshabillages forcés, d'enregistrements de sévices, d'agressions sexuelles, ainsi que d'autres formes d'humiliation psychologique.
Un porte-avions américain est arrivé au large de l'Amérique latine
Le porte-avions américain Gerald R. Ford est arrivé, mardi 11 novembre, au large de l'Amérique latine, renforçant la présence militaire des États-Unis dans la région et accentuant les tensions avec le Venezuela qui qualifie la présence militaire américaine de menace « impérialiste ».
Le porte-avions, le plus avancé de l’armée américaine, transporte entre autres quatre escadrilles d’avions de combat et est accompagné notamment de trois destroyers lance-missiles.
Depuis août, Washington maintient dans les Caraïbes une importante présence militaire avec notamment une demi-douzaine de navires de guerre.
Gabon : Sylvia Bongo et son fils, Noureddin, condamnés à 20 ans de prison par contumace
Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu du Gabon, Ali Bongo, tous deux titulaires de la nationalité française, ont été condamnés mercredi à 20 ans de prison, notamment pour détournement de fonds publics.
Arrêtés après le coup d'État du 30 août 2023, ils avaient été emprisonnés pendant 20 mois avant d'être autorisés à quitter le pays et sont désormais installés à Londres.
Les récits de certains co-accusés et témoins au cours des deux jours de procès ont révélé un système de captation de l'argent public « au profit d'intérêts privés », se chiffrant en milliards de francs CFA selon le réquisitoire du procureur général Eddy Minang. Et à la barre, certains d'entre eux ont dévoilé les sommes vertigineuses, en milliards de francs CFA, issues des caisses publiques et utilisées à titre privé.
Le président de la cour criminelle spécialisée, Jean Mexant Essa Assoumou, a suivi les réquisitions du ministère public et déclaré Sylvia Bongo, 62 ans, coupable de « recel et de détournement de fonds publics et de blanchiment de capitaux, usurpation de fonds et d'instigation au faux », et Noureddin Bongo, 33 ans, de « détournement de deniers publics, de concussion, d'usurpation des titres et de fonction, de blanchiment aggravé de capitaux et d'association de malfaiteurs ».
Tous deux ont été condamnés à « 20 ans de réclusion criminelle et 100 millions de francs CFA d'amende (environ 152 000 euros) ».
Au titre du préjudice financier subi par l'État gabonais constitué partie civile, la justice a également condamné Noureddin Bongo à payer plus de 1 201 milliards de francs CFA (1,83 milliard d'euros). Sylvia et Noureddin Bongo devront aussi payer ensemble 1 000 milliards de francs CFA (1,52 milliard d'euros) à l'État gabonais au titre de préjudice moral.



















