تقي زاده

تقي زاده

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur la situation critique de milliers de Palestiniens nécessitant des soins médicaux urgents. L’OMS appelle à l’ouverture immédiate de toutes les voies d’évacuation pour permettre aux patients de recevoir les traitements indispensables.

« Nous exhortons davantage de pays à accueillir des patients de Gaza, car plus de 16 500 personnes ont encore besoin de soins médicaux urgents qui ne sont pas disponibles dans la bande de Gaza », a déclaré jeudi 6 novembre le directeur général de l’agence, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Il a appelé à l’ouverture de toutes les voies d’évacuation, y compris celles de Cisjordanie occupée, dont Qods-Est.

Par ailleurs, une étude publiée vendredi par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), estime que 20 % des enfants de moins de trois ans dans le territoire assiégé n’ont reçu aucune dose de vaccin ou ont manqué des injections, « ce qui les expose au risque d’épidémies de maladies évitables par la vaccination ».

 

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a réfuté les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui prétendait qu’Israël était le « pilier de la sécurité » au Moyen-Orient.

Dans un message publié le vendredi 7 novembre sur son compte X, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a déclaré : « Ce prétendu “pilier de la sécurité au Moyen-Orient” est recherché pour génocide et crimes de guerre, a imposé l’apartheid à 7,5 millions de Palestiniens, a bombardé sept pays au cours de l’année écoulée et occupe des territoires palestiniens, libanais et syriens. »

Il a souligné qu’« Israël est la source d’instabilité dans notre région. »

Ces remarques interviennent alors qu’Israël a tué près de 70 000 Palestiniens depuis le début de sa guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, avant la conclusion d’un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza le mois dernier.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian s’est entretenu au téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron, réaffirmant la position de l’Iran pour le dialogue tout en exigeant le respect des droits de la nation iranienne.

« L’Iran a toujours été favorable au dialogue et à l’échange, mais c’est aujourd’hui à l’autre partie qu’il incombe de respecter les droits de la République islamique d’Iran, d’instaurer la confiance, au lieu de chercher à nous imposer des exigences excessives », a déclaré M. Pezeshkian pour qui ce n’est pas à l’Iran de prouver sa bonne foi, mais bien aux États-Unis et à l’Europe de prouver leur sincérité.

Lors de cette conversation, le président français a remercié son homologue iranien pour les mesures concrètes prises afin de lever certains obstacles et de mettre en œuvre les accords conclus lors de précédentes réunions.

M. Macron a poursuivi en affirmant qu’il œuvrerait à la création d’un nouveau cadre de négociation permettant de parvenir à un résultat clair entre l’Iran et les pays occidentaux. « Il est essentiel que nos échanges et nos discussions se poursuivent afin de garantir la transparence et la confiance, de parvenir à un accord et, tout en levant les sanctions, d’améliorer et d’élargir nos relations bilatérales », a-t-il affirmé.

Lors de cet entretien téléphonique, en réponse aux déclarations de son homologue français concernant les négociations avec les États-Unis, et faisant référence à l’historique des négociations de la République islamique d’Iran avec les États-Unis, le président iranien a rappelé : « L’Iran a affirmé à maintes reprises que, conformément à la fatwa du Leader de la Révolution islamique et à sa doctrine de sécurité et de défense, il ne cherche en aucun cas à acquérir l’arme nucléaire. Or, nous constatons malheureusement que, sur la base d’une insistance partiale, l’Iran est soumis à des pressions et des sanctions croissantes, accusé faussement de vouloir se doter de l’arme nucléaire. »

« La position de principe de la République islamique d’Iran est que, lorsque les malentendus peuvent être résolus par la logique et le dialogue, le recours à la force et aux menaces non seulement ne résout pas le problème, mais alimente également les divergences et les divisions », a-t-il ajouté.

 

Aux États-Unis, la victoire du musulman issu d’une famille sud-asiatique, Zohran Mamdani, élu maire de New York, s’inscrit dans une soirée faste pour les démocrates qui ont remporté les sièges de gouverneur en Virginie et dans le New Jersey. Ils ont aussi obtenu le vote sur le redécoupage électoral en Californie ; mais c’est surtout dans l’État de Virginie qu’un tournant historique pour la représentation politique des minorités devient palpable avec l’élection de Ghazala Hashmi, la première musulmane élue lieutenante-gouverneure d’un État américain. 

Âgée de 61 ans, Mme Hashmi est arrivée enfant aux États-Unis depuis Hyderabad, en Inde, avec sa mère et son frère, pour rejoindre son père, enseignant à l’Université Georgia Southern de Savannah. Elle a ensuite obtenu un doctorat en littérature à l’université Emory, avant d’exercer pendant près de trente ans comme professeure et administratrice dans plusieurs établissements de Virginie.

Une découverte majeure dans le nord-ouest du Kenya bouleverse la compréhension de nos origines : les tout premiers humains, qui vivaient il y a environ 2,75 millions d’années, utilisaient déjà des outils en pierre de manière continue pendant près de 300 000 ans.

Sur le site archéologique de Namorotukunan, dans le nord-ouest du Kenya, les chercheurs ont mis au jour plus de 1 300 éclats tranchants, percuteurs et nucléus, chacun fabriqué en frappant soigneusement des roches ramassées dans des lits de rivière. Ces derniers sont fabriqués selon une technique connue sous le nom d’oldowayen, la première méthode de fabrication d’outils en pierre largement répandue.

Ces outils, retrouvés dans trois couches géologiques distinctes, témoignent d’une transmission du savoir-faire à travers des milliers de générations, une continuité jamais observée jusqu’ici.

Lors d'un entretien téléphonique mercredi avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a insisté sur l'importance d'une coopération constructive entre l'Iran, la Chine et la Russie pour contrer l'unilatéralisme des États-Unis. « C'est un facteur clé pour renforcer le multilatéralisme au sein des Nations Unies », a-t-il estimé.

Le ministre iranien a salué la position « de principe et responsable » de Pékin qui s’est opposé à l’activation du mécanisme dit de snapback au Conseil de sécurité de l’ONU.

M. Araghchi a précisé que les efforts conjoints de l'Iran, de la Chine et de la Russie avaient reçu le soutien de 121 États membres du Mouvement des non-alignés (MNA).

Il a également condamné le régime israélien pour ses actions déstabilisatrices continues au Moyen-Orient, exhortant la communauté internationale à s'opposer aux « politiques bellicistes et hégémoniques » d'Israël afin d'empêcher une nouvelle escalade dans la région.

Pour sa part, Wang Yi a réaffirmé le caractère stratégique des relations entre Téhéran et Pékin et a souligné la nécessité d'une coordination continue et de contacts réguliers entre les deux pays à l'ONU et au sein d'autres institutions internationales.

 

L’armée israélienne a interdit l’utilisation par ses officiers de voitures fabriquées en Chine, craignant une transmission de données à Pékin. Le stationnement de ces modèles à proximité d’installations sensibles est désormais proscrit, et quelque 600 véhicules de fonction vont être remplacés par une marque japonaise.

Depuis trois ans, environ 600 véhicules Chery Tiggo 8 étaient utilisés comme véhicules de fonction par les officiers israéliens. Les systèmes multimédias de ces voitures avaient été « stérilisés » afin d’empêcher toute transmission d’informations vers l’extérieur. Toutefois, l’armée du régime craint que ces mesures ne puissent garantir une protection totale contre la collecte de données.

De plus en plus de voitures neuves sont connectées, dotées de caméras, de capteurs et reliées aux réseaux mobiles pour fournir des informations en temps réel aux conducteurs. Les véhicules chinois sont soumis à la réglementation européenne : les informations collectées et transmises sont censées être reliées à des serveurs situés en Europe, même s’il est compliqué de contrôler le respect de cette norme.

D’après le journal israélien Haaretz, la principale inquiétude ne porterait pas sur une collecte systématique des données, mais plutôt sur la possibilité d’une intrusion informatique ciblée dans certains véhicules, permettant d’exploiter microphones et caméras pour obtenir des renseignements.

Des pays comme le Royaume-Uni ont déjà pris des mesures similaires, interdisant les voitures chinoises sur les sites militaires.

En Chine, ce sont les véhicules américains de marque Tesla qui sont bannis des installations sensibles.

Alors que Donald Trump a ordonné au Pentagone la reprise des essais nucléaires, prenant prétexte de supposés tests russes et chinois, le Kremlin se dit déconcerté. Dmitri Peskov rappelle que Moscou et Pékin respectent leurs engagements internationaux en la matière et demande des explications, rapporte RT.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, commentant les propos du président américain Donald Trump au sujet de la reprise des essais atomiques, a assuré que ni la Russie ni la Chine n’avaient repris leurs essais nucléaires. Moscou, a-t-il déclaré, attend « des éclaircissements de la partie américaine ».

Selon lui, Moscou et Pékin insistent pour que tous les pays respectent leurs engagements dans le cadre du traité d’interdiction complète des essais nucléaires. « Nous ne pouvons donc pas dire, pour le moment, ce que veut dire le président américain », a ajouté Dmitri Peskov.

Fin octobre, le locataire de la Maison-Blanche a chargé le Pentagone de commencer des essais nucléaires. Il a déclaré que les États-Unis agissaient en réponse aux actions d’autres pays, affirmant que la Russie et la Chine poursuivaient leurs essais sans en faire part. Le président américain a également rappelé la présence d’un sous-marin nucléaire américain au large des côtes russes, soulignant que les États-Unis ne « jouaient pas à des jeux » avec la Russie.

Le magazine américain Newsweek a écrit dans son édition du 3 novembre que les États-Unis allaient procéder à des essais de leur missile balistique intercontinental (ICBM) Minuteman III, capable de transporter une charge nucléaire, le 5 ou le 6 novembre.

Plus tard, le Commandement des forces de frappe mondiales de l’armée de l’Air américaine a confirmé un tir d'essai d'un missile balistique intercontinental Minuteman III depuis la base spatiale de Vandenberg, en Californie, le 5 novembre 2025.

 

Un nouveau rapport a révélé les détails choquants d’une frappe israélienne en décembre 2023, au cours de laquelle plus de 4 000 embryons ont été détruits en un seul instant ; preuve clé du génocide perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza.

Lors d’un entretien accordé au journal britannique The Guardian, l’ancienne présidente de la Commission d’enquête des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, Navi Pillay, a indiqué que le régime israélien a commis un génocide contre le peuple palestinien à Gaza, citant notamment le bombardement délibéré d’une clinique de fertilité qui a visé à « empêcher des naissances » parmi les Palestiniens.

En décembre 2023, une frappe de l’armée israélienne a visé la clinique Al-Basma, à Gaza, détruisant 4 000 embryons conservés dans des cuves d’azote. Selon Navi Pillay, cet acte « n’avait aucune justification militaire » et s’inscrit dans une politique d’anéantissement systématique.

« L’établissement était isolé du reste de l’hôpital. Aucun bâtiment voisin n’a été touché. La frappe a été précisément lancée sur les cuves contenant les embryons vivants », a-t-elle précisé.

 

Plusieurs organisations humanitaires internationales ont averti que l'aide apportée à la bande de Gaza est bien trop insuffisante, près d'un mois après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, alors que le territoire est toujours confronté à une crise alimentaire et du logement à l'approche de l'hiver.

Dans un communiqué publié mardi, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a indiqué que seulement la moitié des denrées alimentaires nécessaires atteignent le territoire assiégé.

Abeer Etefa, porte-parole principale du PAM, a décrit la situation comme « une course contre la montre », notant que l’agence a livré 20 000 tonnes de vivres, soit environ la moitié de la quantité nécessaire, et a ouvert 44 des 145 sites de distribution prévus.