تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 27 août 2014 02:00

Trêve : "Netanyahu a fui..."!!

La presse israélienne fulmine, ce mercredi, contre Netanyahu et sa décision d'accepter la trêve avec les Palestiniens. Barak Ravid, le célèbre analyste du journal "Haaretz", fustige la gestion catastrophique de la guerre contre Gaza et la manière par laquelle Netanyahu a conclu la trêve avec les Palestiniens : "Netanyahu n'a entretenu aucune consultation organisée, n'a fait appel à aucun vote. Il n'a informé les membres de son cabinet de l'instauration de la trêve qu'avec un coup de file. En d'autres termes, il s'est jeté sur l'occasion qui s'est présentée à lui et a pris la fuite"!! "Il y a, à peine, cinq ans , juste au sortir de la guerre contre Gaza, Netanyahu scandait des slogans comme ceci : "Notre mission n'est pas achevée, le Hamas devra être démantelé, ... il disait être la seule personne capable de mettre un terme à cette mission, mission, précisons-le, en cours. Or, la récente offensive contre Gaza a bien montré quelle distance sépare l'acte de la parole de Netanyahu". et Ravid d'ajouter : "Le plan de cessez -le-feu que Netanyahu vient d'accepter n'a pas eu le moindre acquis pour Israël. Il a pu, seulement retarder la construction d'un aéroport et d'un port, pour le Hamas, ou, encore, reporter le versement des salaires palestiniens. encore que ces choses là vont être débattus, dès la semaine prochaine, au Caire, et en présence des Palestiniens".

Les autorités américaines disent que Washington est en train de mobiliser ses alliés pour soutenir une action militaire en Syrie et développer les raids aériens en Irak. D’après les autorités américaines, le président Barack Obama a décidé d’intensifier les attaques contre les positions des terroristes de l’Etat islamique (Daesh) en Irak et en Syrie. Selon ces sources, le président Barack Obama prendra bientôt sa décision pour autoriser les raids aériens contre Daesh pour soutenir la population du village d’Amerli et envoyer des aides humanitaires pour eux. Les 12.000 habitants du village d’Amerli son encerclés depuis deux mois par les terroristes de Daesh. Obama a annoncé hier, lors d’un discours, que l’éradication du groupe terroriste de Daesh n’est pas facile et qu’une telle opération prendra beaucoup de temps. Tandis que le président américain est en train d’étudier le plan de l’intensification des opérations en Irak et en Syrie, la Maison Blanche a commencé les consultations avec les alliés des Etats-Unis, surtout les voisins de la Syrie pour obtenir leur coopération dans le domaine du renforcement de la position des opposants « modérés » au gouvernement du président Bachar al-Assad. D’après certaines sources, les Etats-Unis ont demandé surtout le soutien des pays comme l’Australie, la Grande-Bretagne, la Jordanie, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Qatar et les Emirats arabes unis. D’après ces sources qui ont requis l’anonymat, l’Australie et la Grande-Bretagne se sont dit favorable à la demande des Etats-Unis. D’après le quotidien The New York Times, il est difficile de créer une coordination viable parmi ces pays : la Turquie est dans une phase de transition politique interne, et les pays arabes du sud du golfe Persique son divisés. Entre-temps, l’Arabie saoudite est le principal soutien financier et logistique des opposants syriens. 

Le commandant en chef des brigades Qassam a annoncé l'arrêt des tirs de missiles,  contre les colonies du Sud d'Israël. Selon Al-Mayadin, le commandant Al-Daif a annulé l'ordre de tir de missiles et de roquettes contre l'aéroport Ben Gourion et des colonies du Sud. Dans la foulée, le Porte- parole du Hamas, Sami Abou Zohri a affirmé que les colons israéliens étaient, désormais, libres de regagner leur maison : "Nous l'avons dit, dès le début, les colons vivant dans le Sud d'Israël, ne pourraient rentrer chez eux, tant que le Hamas ne l'aurait pas permis. Je vous le dis, aujourd'hui. vous pouvez rentrer. Il s'agit là non pas d'une décision de Netanyahu, mais de celle du Hamas", lit-on sur sa page twitter.

Dans un communiqué, publié mardi, le Pentagone annonce un incident  opposant un bateau patrouilleur américain à un bateau de pêche iranien! A en croire la version américaine, "un bateau de patrouille US parti faire "une opération sécuritaire de routine", ( ndlr : et on se demande au nom de quel droit des bateaux américains font des opérations de patrouille, dans les eaux du golfe Persique), s'est trouvé, soudain, en face d'un bateau de pêche iranien. Les membres du bateau de pêche iranien ont braqué des mitraillettes en direction du bateau américain, (ndlr : puisqu'évidemment, en Iran, les pêcheurs sont armés !!!) , ce qui a poussé les Américains à tirer dans sa direction! Le communiqué du Pentagone dit ignorer ce que sont devenus les membres de l'équipage du bateau iranien qui " ont affiché une attitude hostile, à l'égard de la partie américaine"! Le communiqué est publié par la cinquième flotte US à Bahreïn. Les détails de cet incident restent inconnus. Les autorités iraniennes n'ont pas, encore, réagi, mais il s'aqit d'un second coup anti-iranien de l'armada yankee déployée dans les eaux du golfe Persique, le premier étant la violation de l'espace aérien iranien, par un drone d'espionnage, parti d'un navire US déployé dans la région.

Le "Haaretz" revient sur le feu vert donné par Israël à la trêve indéterminée, ce mardi soir, et écrit :  "Un petit calcul coûts- bénéfices nous prouve qu'Israël a perdu le jeu qu'il a commencé, le 7 juillet dernier". "Beaucoup de sang palestinien a été versés, mais au bout de près de deux mois, les Palestiniens peuvent voir les résultats concrets d'une amélioration, ce qui est le but de toute démonstration de force. Est-ce que la guerre, qui a commencé, au septième jour du septième mois de 2014, s'est achevée, au bout de sept semaines? Est-ce que l'arrêt des tirs, de part et d'autre, équivaut à la fin des combats? Le sentiment qui prime à Tel-Aviv est ceci : "Il n'est pas, pour le moment, opportun d'évoquer des sujets auxquels il n'existe pas d'issue, et qu'à présent, il y a assez de concessions, de part et d'autre. Mais Israël a perdu. Tout ce qu'il a gagné, c'est un retour à la situation d'avant la guerre, alors que 68 militaires ont été tués, des centaines d'autres, blessés, et que des milliers d'Israéliens ont perdu leur maison. Certes, les pertes en vie humaine des Israéliens constituent 3% de celles des Palestiniens, mais les pertes infligées à l'économie israélienne et aux investissements étrangers sont incalculables. Outre ces pertes , le Hamas a paralysé la vie, de façon suivante, en Israël :
Le Hamas a paralysé la vie, en Israël
Le Hamas a suspendu les vols, à destination et en provenance de l'aéroport Ben Gourion
Le Hamas a réussi à reporter l'ouverture de la coupe de football israélienne, à annuler des concerts, des pièces de théâtre , la rentrée scolaire et universitaire
Le Hamas a empêché le ministre de la Défense et le chef de l'état-major israélien de fêter, à Nahal Uz
La demande israélienne de démilitarisation de la bande de Gaza a été, dès le début, irréaliste

Pour le célèbre journaliste palestinien, Abdel Bari Atwan ,  la trêve permanent à Gaza signe la défaire israélienne auprès de l'opinion internationale, un Israël qui a perdu bon nombre de ses alliés européens. " le cabinet israélien s'est en quelque sorte rendu à l'évidence en acceptant la trêve car il a bien compris que la Résistance a gagné la guerre. le numéro deux du bureau du Hamas a Gaza , Ismaël Haniyeh a bien confirmé ce pronostic :" la trêve illimité signifie la fin du blocus de la bande de Gaza. notre délégation au Caire n'acceptera aucune pression. côté israélien, les avis ne diffèrent pas guère: selon la chaine 2 de la TV israélienne, " la trêve vient de mettre fin à la carrière politique de Netanyahu" " L'avenir politique de Netanyahu est fini ".... dans la foulée, Gaza et la Cisjordanie fêtent la défaite de Netanyahu ainsi que la victoire de la Résistance. en Israël toujours, le chef du parti Meretz a qualifié l'offensive Bordure protectrice de " défaite scandaleuse " pour Netanyahu

Israéliens et Palestiniens sont parvenus à un accord de cessez-le-feu, dans la bande de Gaza,  qui va bientôt être rendu public, en Egypte, où il a été négocié, a annoncé le porte-parole du Hamas, à Gaza. Le mouvement a qualifié cet aboutissement de "victoire pour la résistance", sur sa page Facebook. "Un accord a été conclu entre les deux camps et nous attendons l'annonce du Caire, pour déterminer l'heure de son entrée en vigueur", a précisé Sami Abou Zouhri. Un porte-parole du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, n'a pas souhaité faire de commentaire. Un responsable des Comités de résistance populaires palestiniens, un des groupes qui tire des roquettes en direction d'Israël, a dit s'attendre à une annonce égyptienne, dans les deux prochaines heures.

Dans son récent article publié par le quotidien al-Ray al-Youm, le célèbre journaliste et spécialiste du monde arabe a précisé que la destruction d’un drone israélien par le Corps des Gardiens de la révolution islamique est une évolution importante. « La destruction de ce drone israélien qui essayait de s’approcher du site nucléaire de Natanz par le Corps des Gardiens de la révolution islamique est une évolution très importante dans la foulée de l’agitation que connait une grande partie du Moyen-Orient, surtout que l’offensive israélienne contre la bande de Gaza se poursuit, toujours. L’action d’Israël d’envoyer ce drone furtif était d’envoyer ce message à l’Iran et à la communauté internationale que les installations nucléaires iraniennes représentent, toujours, une grande menace pour Israël, pour sa sécurité et son existence. Dans son communiqué, le Corps des gardiens de la révolution islamique a annoncé avoir abattu ce drone par un missile sol-air, tout en précisant que ce drone avait décollé d’un pays tiers, sans en préciser le nom ni l’identité, arabe ou non arabe. Même si ce drone avait décollé d’une base aérienne en Palestine occupée, cela signifierait qu’il avait franchi l’espace aérien des pays tels la Jordanie, l’Arabie Saoudite ou l’Irak avant d’atteindre l’Iran. Et Abdul Abari Atwan de poursuivre dans son communiqué : « La question qui se pose, actuellement, est de savoir si ces pays avaient réussi à détecter ce drone et l’avait autorisé à passer leur espace aérien, ou ils ont été incapables de détecter ce drone fate de possession de technologie nécessaire. En 1981 ; les avions israéliens ont décollé d’une base israélienne pour bombarder la centrale nucléaire irakienne. Pour ce faire, ils ont franchi l’espace aérien jordanien. Les autorités jordaniennes, à l’époque, ont dit qu’elles étaient incapables de détecter ces avions. Les autorités jordaniennes peuvent avancer ce même argument. Dans cet article, Atwan précise : « Les autorités iraniennes ont annoncé avoir abattu ce drone, et en montrer des images devant les caméras, ce qui a eu plusieurs messages :

Premier message : l’Iran a montré à Israël qu’il disposait de la technologie nécessaire pour détruire les avions espions et que l’Iran devance Israël en cette matière du point de vue militaire et technique. Deuxième message : L’Iran qui appuie les groupes de résistance dans la bande de Gaza via la technologie de fabrication et même plus, car l’Iran poursuit ses activités, non seulement, dans la bande de Gaza, mais aussi, en Cisjordanie. Comme l’a dit, Ali Haji Zadeh, commandant de la force aérospatiale du Corps des Gardiens de la révolution islamique, l’Iran se réserve le droit aux représailles dans ce domaine ».

Troisième message : Ce message est destiné aux amis d’Israël en ce qui concerne les pays arabes voisins. L’Iran veut dire à ces pays qu’il est au courant de la coopération entre ces pays et Israël et sait très bien d’où avait décollé ce drone. Il y a quatre jours, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a dit, au cours d’une conférence de presse, qu’il était fier que le Hamas n’était appuyé que par trois pays, à savoir l’Iran, la Turquie et le Qatar et que les autres pays arabes avaient une position négative à l’égard de ce mouvement et qu’ils exprimaient leur solidarité avec Israël et coopéraient avec lui.

Quatrième message : ce message a été envoyé aux groupes de résistance palestiniens dans la bande de Gaza et était destiné à rehausser leur moral. Il voulait suggérer que les groupes de résistance palestiniens peuvent compter sur l’alliance avec l’Iran.

Les visites aux tombes des Amis de Dieu sont un signe d’amour et non un signe de polythéisme. Le site d’information « Rassad » a annoncé qu’Ali Jom’e, ancien mufti d’Égypte, avait déclaré dans une émission de la chaine satellitaire égyptienne CBC que le recours aux Ahl-ul-bayt (AS) était permis et que toucher les tombes des compagnons du Prophète(PSL) n’était pas un signe de polythéisme.
« Les visites aux tombes des Amis de Dieu sont un signe d’amour et non un signe de polythéisme. Demander l’aide de l’Imam Hossein (AS) n’est pas non plus un signe de polythéisme et les gens de bien qui ont quitté ce monde entendent les prières », a-t-il répondu à un prédicateur wahhabite qui insistait pour que les visites aux tombes du Prophète(PSL) et des saints Imams (AS) soient considérées comme interdites selon les idées d’Ebn Temiyeh et de Mohamad ben Abdoul Wahhab.

Un premier stage a été organisé à Machhad qui rassemblait 400 personnes, sur les conditions que doivent remplir les imams, les méthodes de présentation des règles religieuses et la lecture coranique.
Seyed Mohamad Abdou Elahi, responsable culturel à l’éducation nationale, dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que 6500 femmes dirigeaient la prière dans les écoles iraniennes et que les imams des établissements scolaires suivront un stage de formation de 24 heures.
« Un premier stage a été organisé à Machhad qui rassemblait 400 personnes, sur les conditions que doivent remplir les imams, les méthodes de présentation des règles religieuses et la lecture coranique.
La seconde réunion est organisée à Machhad jusqu’au 27 aout, pour 420 personnes. La troisième réunion du 28 au 30 aout 2014, est réservée à 400 étudiantes des centres islamiques et la cinquième réunion du 3 au 6 septembre, sera organisée dans la ville de Qom.
Selon le programme que nous avons défini avec l’éducation nationale, des réunions seront organisées dans les différentes provinces, pour les 20000 imams de l’éducation nationale, avant la fin de la prochaine année scolaire », a-t-il déclaré.