تقي زاده
L'armée israélienne détruit des maisons à Gaza et poursuit ses raids en Cisjordanie
Les forces israéliennes ont procédé à la destruction de nombreuses habitations palestiniennes dans la bande de Gaza, notamment sur son flanc sud, ce qui est en contradiction flagrante avec l’accord de cessez-le-feu établi avec le Hamas au début du mois d’octobre. En parallèle, elles ont intensifié leurs opérations militaires en Cisjordanie occupée, exacerbant ainsi la tension dans la région.
Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, l’armée israélienne a mené des tirs nourris à l’est de la ville de Gaza dimanche matin tout en procédant à la destruction de bâtiments d’habitation dans les quartiers d’al-Zaytoun et d’al-Shuja’iyya.
Dans le sud de Gaza, à l’est de Khan Younès, les bombardements israéliens et les tirs d’artillerie se sont poursuivis, entraînant la destruction de plusieurs habitations. L’aviation israélienne a également mené trois frappes sur la ville de Rafah. Aucun bilan immédiat des victimes ou des dégâts n’a été communiqué.
La veille, des avions de chasse israéliens, l’artillerie et les chars d’assaut ont attaqué les environs de Khan Younès et détruit des habitations à l’est du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza. Le ministère de la Santé de Gaza rapporte que depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les attaques israéliennes ont causé la mort d’au moins 222 Palestiniens et blessé 594 autres.
Le Front Polisario ne participera à aucune négociation sans le droit à l'autodétermination
Le leader du Front Polisario, Brahim Ghali, a déclaré que son groupe ne participera à aucune négociation ne respectant pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Dans un discours prononcé samedi devant les autorités du Front Polisario, Ghali a exprimé la volonté du Front Polisario de coopérer de manière constructive avec le processus de paix au Sahara occidental, en soulignant que « les approches unilatérales ne mèneront qu’à aggraver le conflit et à mettre en danger la région », a rapporté RT.
Évoquant la récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, Brahim Ghali a estimé que la résolution « mentionne expressément le peuple du Sahara et le Front Polisario, insistant sur leur droit à l’autodétermination ».
Le secrétaire général du Front Polisarion a ajouté : « Le fait que le Conseil de sécurité de l’ONU prolonge d’un an le mandat de la mission de maintien de la paix au Sahara occidental témoigne de l’engagement de l’ONU à une résolution équitable et durable. »
Selon Brahim Ghali, le conflit au Sahara occidental ne serait résolu que par une interaction constructive avec le peuple sahraoui et l’armée de libération du Front Polisario.
« Campagne de désinformation systématique » : le Bureau des médias de Gaza rejette les allégations américaines de pillage d’aide humanitaire
Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a accusé les États-Unis de mener une « campagne de désinformation systématique » au sujet du prétendu pillage d’aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par la guerre.
Il a publié un communiqué de presse samedi après que le Commandement central américain (CENTCOM) a diffusé des images de drones affirmant – sans fournir la moindre preuve – qu'elles montraient des membres du mouvement de résistance palestinien, Hamas en train de voler un camion d’aide à Khan Younès, dans le sud de Gaza.
Le Bureau des médias a rejeté ces accusations, les qualifiant de « falsifiées et infondées », soulignant que le CENTCOM n’avait précisé ni la date ni le lieu du prétendu vol de l’aide humanitaire.
L’armée américaine frappe un autre navire dans les Caraïbes, faisant trois morts
L’armée américaine a mené une nouvelle frappe contre un bateau soupçonné d’être utilisé par des narcotrafiquants dans les Caraïbes, tuant ses trois occupants.
Dans un communiqué publié samedi (heure locale) sur la plateforme X, le secrétaire américain à la Guerre, Peter Brian Hegseth, a annoncé que le Commandement Sud des États-Unis avait mené une frappe meurtrière contre ce qu’il a présenté comme un navire de trafiquants de drogue.
« Ce navire, comme tous les autres, était connu de nos services de renseignement pour être impliqué dans le trafic illicite de stupéfiants, il transitait sur une route connue pour le trafic de drogue et transportait des stupéfiants », a écrit Peter Brian Hegseth sur X sans toutefois fournir la moindre preuve à l’appui de ses allégations.
Une frappe aérienne israélienne fait quatre morts et trois blessés dans le sud du Liban
En violations de l'accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, le régime israélien a ciblé par un drone un véhicule, samedi dans le village de Kafr Rumman dans le sud du Liban, faisant quatre morts et trois blessés.
La chaîne d'information libanaise Al Mayadeen, qui a rapporté la nouvelle, affirme que la ville voisine de Kafr Sir a également été ciblée par une frappe de drone plus tôt dans la journée.
Jeudi également, lors d’une incursion terrestre, des troupes israéliennes s’étaient infiltrées dans la province de Nabatieh, dans le sud du Liban.
La tension France/Algérie risque de s’aggraver, Nuñez alerte sur la méthode du « bras de fer » avec l’Algérie
Les tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France risquent de s’aggraver avec l’adoption par l’Assemblée nationale d’une résolution favorable à la dénonciation de l’accord migratoire de 1968; le ministre français de l’Intérieur avertit que « le bras de fer » ne fonctionnerait pas.
Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien samedi 1er novembre, Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, a mis en garde contre la méthode du « bras de fer » avec l’Algérie.
Il a déclaré que « ceux qui font croire aux Français que le bras de fer et la méthode brutale sont la seule solution, la seule issue, se trompent. Ça ne marche pas, dans aucun domaine ». Le ministre a également regretté « les conditions dans lesquelles s’est déroulé ce vote ».
Sa prise de parole intervient après l’adoption, jeudi 31 octobre, à l’Assemblée, d’une résolution du Rassemblement National (RN) visant à dénoncer l’accord migratoire franco-algérien de 1968, réclamé de longue date par la droite et l’extrême droite française.
France: à Bastille, des manifestants ont appelé à l'arrêt des massacres au Darfour et critiqué les ventes d’armes vers les zones de conflit
Une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi, place de la Bastille à Paris, pour dénoncer les violences visant les civils au Soudan, notamment à el-Fasher, dans la région du Darfour, et alerter sur la responsabilité de puissances étrangères dans la poursuite du conflit.
Par voie de communiqué, les collectifs de la diaspora soudanaise, soutenus par des organisations comme la Ligue des droits de l’Homme (LDH), ont indiqué que cette mobilisation visait à « alerter l’opinion publique sur le génocide en cours à el-Fasher » et à exiger « l’arrêt immédiat des livraisons d’armes à destination des milices soudanaises ».
Le rassemblement a débuté à 15 heures par une minute de silence en mémoire des civils tués au Soudan. Les participants ont ensuite marché jusqu’à la place de la Nation en scandant des slogans tels que « Liberté pour le Soudan », « Les FSR [Forces de soutien rapide] sont coupables » et « Solidarité avec le peuple soudanais ».
Le Premier ministre nigérien se rend à N’Djamena pour relancer le partenariat stratégique avec le Tchad
Arrivé à la capitale tchadienne pour une visite de travail, le Premier ministre nigérien oeuvre pour insuffler une nouvelle dynamique à la coopération entre les deux pays.
Le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, est arrivé dans la capitale tchadienne N’Djamena le 31 octobre à la tête d’une délégation qui regroupe des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), du gouvernement, du Conseil consultatif de la refondation (CCR), ainsi que des directeurs généraux de sociétés publiques nigériennes.
Le chef du gouvernement de refondation du Niger a participé aux travaux de la Grande Commission mixte de coopération entre le Niger et le Tchad, rapporte un communiqué officiel diffusé par la télévision nationale tchadienne.
Ali Mahaman Lamine Zeine a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Hassan Djamous par son homologue tchadien, Allamaye Halina avec lequel il a eu un entretien en tête-à-tête, avant de se rendre au ministère des Affaires étrangères, pour coprésider la cérémonie d’ouverture des travaux de la Commission, selon le gouvernement tchadien.
Crise des salaires impayés: la FSU appelle à la mobilisation des enseignants à Mayotte dès le 4 novembre
À Mayotte, un territoire français de l’Océan indien, la mobilisation de plusieurs centaines d’enseignants se poursuit en raison de plusieurs mois de salaires impayés. La Fédération syndicale unitaire (FSU) de Mayotte a appelé à la poursuite des actions à compter de ce mardi 4 novembre, jugeant insuffisantes les récentes annonces du rectorat.
Dans un communiqué relayé par l’Académie de Mayotte sur Facebook, Valérie Debuchy avait exprimé ses excuses aux enseignants affectés par la situation, détaillant une série de mesures censées répondre à l’urgence de la situation.
Parmi elles, le versement d’acomptes grâce au soutien de la DRIFP de La Réunion et une régularisation des salaires prévue avec la paie d’octobre, incluant les arriérés.
La rectrice a également promis d’engager « sans délai » des réformes structurelles, telles que l’amélioration des processus administratifs, une meilleure anticipation des échéances de paie, le renforcement des moyens humains et financiers ainsi qu’un plan de formation pour stabiliser les compétences internes.
Cela intervient alors qu’une réunion qui s’est tenue vendredi 31 octobre, entre le DRH, son adjoint, des chefs de service et la délégation de professeurs du lycée de Bamana et la FSU de Mayotte, ne « diffèrent en rien des propos et engagements tenus il y a un mois par la rectrice et ses équipes ».
Cela affirme que ces annonces n’ont pas convaincu les syndicats.
Araghchi : " Nous sommes prêts à tout scénario face à Israël "
Dans un entretien accordé à Al Jazeera, le ministre iranien Abbas Araghchi, a lancé de fermes avertissements à Israël et a abordé diverses questions dont les programmes nucléaires et balistiques de l’Iran, les tensions régionales et la possibilité de nouvelles négociations avec l’Occident.
Abbas Araghchi a indiqué que l’Iran est « préparé à tous les scénarios » et s’attend à « tout comportement agressif » de la part d’Israël.
« Nous sommes plus prêts que jamais à tous les niveaux », a-t-il déclaré, prévenant qu’Israël subirait « une nouvelle défaite » lors de toute guerre future. Araghchi a affirmé que l’Iran avait tiré une « expérience significative » de son récent conflit et avait testé ses missiles en situation de combat réel.
« En prenant pour cible nos installations pétrolières, le régime sioniste a tenté d’étendre la guerre à toute la région. Nous avons pu gérer efficacement la guerre contre Israël et empêcher son extension dans la région », a-t-il indiqué.
Israël n’aurait pas déclenché de guerre sans le « feu vert » des États-Unis, a précisé le chef de la diplomatie iranienne avant de poursuivre que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est un « criminel de guerre », et Israël est le « véritable ennemi » de la région.



















