تقي زاده

تقي زاده

Prenant la parole lors de la conférence de Munich sur la sécurité, samedi 15 février, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré que l’Europe devra faire des sacrifices et prendre des décisions difficiles afin de faire face aux menaces qui pèsent sur elle et d’assurer sa sécurité.

« Nous devons nous préparer. Nous devrons affronter des jours difficiles, prendre des décisions compliquées et même faire des sacrifices que nous n’attendions pas jusqu’à présent, pour garantir la sécurité », a indiqué Jean-Noël Barrot, s’adressant aux journalistes lors de l’événement.

Après ses entretiens avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio, le locataire du Quai d’Orsay a estimé que l’administration américaine était encore en train de se forger une opinion sur la manière dont les États-Unis devraient gérer la crise ukrainienne.

Ces remarques interviennent alors que les États-Unis ont rejeté l’adhésion de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

 

Abdel Fattah al-Burhan a exclu toute négociation avec les Forces de soutien rapide (FSR), intensifiant son opération pour éradiquer ce groupe paramilitaire. Alors que le bilan humain s’alourdit, les appels internationaux à un cessez-le-feu restent sans réponse.

« Nous continuons sur la voie de la victoire jusqu’à ce que chaque centimètre du pays soit purgé des Forces de soutien rapide », a déclaré, le 13 février, le chef du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, réaffirmant son refus catégorique de toute discussion avec les FSR, en guerre contre l’armée soudanaise depuis avril 2023.

« Il n’y aura pas de négociation ni de compromis avec ceux qui ont pris les armes contre l’État et le peuple », a-t-il précisé lors d’une visite dans la zone militaire d’Omdurman, à l’ouest de Khartoum.

Il y a quelques jours, les forces de l’armée soudanaise ont fermement rejeté la proposition des Émirats arabes unis d’instaurer un cessez-le-feu durant le mois du Ramadan.

L’armée soudanaise, qui a récemment repris du terrain face aux FSR, intensifie son opération militaire, notamment dans la région de Soba, au sud de la capitale, pour tenter de sécuriser le pont stratégique reliant l’est du Nil à Khartoum.

 

Un peu plus de 70 organisations de défense des droits civiques et groupes de pression ont exhorté le président américain Donald Trump à renoncer à son plan visant à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à relocaliser de force les Palestiniens dans des pays voisins tels que la Jordanie et l'Égypte.

Une lettre adressée à Donald Trump traduit la « profonde inquiétude » des organisations signataires quant au projet d'expulsion de près de deux millions de Palestiniens de leur pays d'origine.

Les signataires en appellent à l'administration américaine en place pour qu'elle consolide les efforts diplomatiques antérieurs qui ont conduit à un cessez-le-feu à Gaza, plutôt que de poursuivre des politiques susceptibles de déstabiliser la région de l'Asie de l'Ouest.

 

De nouveaux tests de compétence linguistique imposés par la France aux résidents étrangers et aux candidats à la citoyenneté ont suscité de nombreuses critiques, beaucoup affirmant qu’ils sont intentionnellement mis en place pour garantir l’échec, même pour les locuteurs natifs du français.

Un rapport d’enquête réalisé par les médias français a révélé que le niveau de difficulté du test est si extrême que même les citoyens français bien éduqués ont du mal à le réussir.

Pour le prouver, dix volontaires français, dont une étudiante dotée d’un bac +5 en littérature, ont été soumis au même test que celui exigé pour les candidats à la nationalité.

Les résultats du test, réalisé par FranceInfo, sont choquants : sur les dix, cinq n’ont pas eu la moyenne à l’écrit, mais compensent à l’oral, deux ont raté l’examen pour obtenir leur propre nationalité.

« C’est un niveau qui est beaucoup trop élevé pour la plupart des étrangers qui veulent demander la nationalisation ou un titre de long séjour en France », s’est indigné auprès de France 2, Félix Guyon Délégué Général de l’école THOT pour les réfugiés et demandeurs d’asile.

Les associations qui préparent aux épreuves estiment « maigres » les chances pour les étrangers dont la langue française n’est pas la langue maternelle d’obtenir la nationalité française. Et ce, quand bien même ils vivent en France depuis plusieurs années et se sont intégrés dans la société française.

 

Un haut responsable du mouvement de résistance libanais Hezbollah a exprimé son mécontentement quant à la gestion des événements survenus jeudi soir à l’aéroport de Beyrouth par le gouvernement, insistant sur la nécessité pour le Liban de maintenir des relations équitables avec l’Iran, dans le cadre de ses intérêts nationaux.

Lors d’une interview à la chaîne de télévision Al-Manar, Ghaleb Abu Zeinab, un membre officiel du bureau politique du Hezbollah, a réagi aux violences qui ont éclaté sur les routes menant à l’aéroport international de Beyrouth Rafic Hariri, après la décision du gouvernement libanais d’interdire aux vols iraniens de se poser sur le sol libanais.

« La prise de position du gouvernement libanais sur les événements survenus à l’aéroport de Beyrouth suite au refus d’atterrissage d’un avion iranien transportant des passagers libanais n’était pas correcte », a déclaré Abu Zeinab.

« Il est dans l’intérêt du Liban que ses relations avec l’Iran soient les meilleures possible », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous appelons le Premier ministre Nawaf Salam à agir sur la voie de relations équilibrées avec l’Iran et les États-Unis, et le gouvernement libanais ne devrait pas se soumettre aux diktats du gouvernement américain ».

La direction générale de l’aviation civile libanaise a déclaré jeudi qu’elle avait « temporairement reprogrammé » certains vols, notamment en provenance d’Iran, jusqu’au 18 février, car elle mettait en œuvre des « mesures de sécurité supplémentaires ».

Face à cette décision, une foule de Libanais en colère a bloqué les routes menant à l’aéroport international de Beyrouth et brûlé des pneus.

Des échauffourées ont éclaté à l’aéroport entre les protestataires et les forces de l’ordre. Suite à cela, les autorités libanaises ont déclaré qu’elles s’efforçaient de ramener les passagers libanais bloqués en Iran, dans des avions de la compagnie Middle East Airlines.

 

Le porte-parole de la municipalité de Gaza, Hosni Mahna, a annoncé que plus de 70 % des infrastructures de cette ville ont été détruites, entraînant la paralysie des services essentiels et aggravant une crise humanitaire sans précédent dans cette région ravagée par la guerre. 

Lors d'une conférence de presse ce vendredi 14 février, Mahna a souligné que les destructions généralisées dans la bande de Gaza ont provoqué de graves pénuries d’eau, un système d’égouts défaillant, une accumulation de déchets, la destruction du réseau routier et des rues, ainsi qu’un manque d’électricité et d’énergie, tandis que la capacité limitée des services municipaux a réduit l’aide aux habitants à son plus bas niveau.

Le porte-parole de la municipalité de Gaza a ajouté que l’armée israélienne continue d’empêcher l’entrée de machines lourdes à Gaza, entravant ainsi le déblaiement des décombres et la réouverture des rues, retardant la reprise de la circulation dans les zones résidentielles et commerciales.

Des combattants du Hamas ont libéré, ce samedi 15 février, trois nouveaux captifs israéliens dans la bande Gaza, dans le cadre de la sixième phase de l'échange contre des prisonniers palestiniens, sous la médiation du Comité international de la Croix-Rouge.

Ces trois captifs israéliens libérés par le Hamas ont été confiés aux représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

Sagui Dekel-Chen, l'un des captifs libérés, a appelé le cabinet du régime sioniste à faire de son mieux pour finaliser l'accord.

Par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, l’Iran a condamné, le vendredi 14 février, le traitement « inapproprié et humiliant » infligé par le gouvernement américain aux immigrants, y compris aux ressortissants iraniens, le qualifiant d’injustifié et de violation des normes des droits de l’homme.

En allusion au traitement inapproprié des immigrés par le gouvernent américain, M. Baghaï a souligné l’importance de respecter les normes internationales, qualifiant d’« inacceptables » les « actes inhumains » de l'administration US vis-à-vis des ressortissants iraniens.

Il a déclaré que le ministère iranien des Affaires étrangères, conformément à ses obligations légales, prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits des citoyens iraniens à l'étranger.

M. Baghaï a également noté que des instructions ont été données au Bureau de protection des intérêts iraniens à Washington, ainsi qu’aux missions diplomatiques et consulaires du pays à travers l’Amérique du Sud, pour fournir une assistance aux ressortissants iraniens expulsés des États-Unis.

« L’Iran est la patrie de tous les Iraniens, et nos compatriotes peuvent librement retourner dans leur patrie », a-t-il déclaré, réitérant la volonté du ministère des Affaires étrangères de faciliter leur retour et de résoudre les problèmes afférents à cette question. 

Ces propos interviennent alors que le premier vol transportant des migrants en provenance d'Iran, d'Afghanistan, de Chine, d'Inde, du Népal, du Pakistan, du Sri Lanka, de Turquie, d'Ouzbékistan et du Vietnam est arrivé ce mercredi au Panama.

Lors d'une conférence de presse hebdomadaire, jeudi 13 février, le président panaméen, José Raul Mulino, a confirmé l'arrivée de 119 personnes de diverses nationalités . « Hier, un vol de l'armée de l'air des États-Unis est arrivé avec 119 personnes de différentes nationalités », a indiqué M. Mulino.

 

Les forces israéliennes ont tué au moins quatre nouveaux Palestiniens en Cisjordanie, alors qu'elles ont étendu leurs raids meurtriers à travers le territoire occupé.

L'agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant le ministère de la Santé, a rapporté qu'Adel Ahmed Adel Bashkar, 19 ans, a été tué vendredi soir par les troupes d'occupation israéliennes dans le camp de réfugiés d'Askar, situé dans la banlieue de Naplouse.

Des sources médicales ont rapporté que Bashkar avait été blessé par balle à la poitrine, par les forces israéliennes près du camp d'Askar. Il a été transféré à l'hôpital pour recevoir des soins médicaux, mais il a succombé à ses graves blessures peu de temps après.

Plus tôt, l'Autorité générale des affaires civiles de l'Autorité palestinienne, avait annoncé dans un communiqué que les forces israéliennes avaient tué trois jeunes Palestiniens alors qu'elles prenaient d'assaut le camp de réfugiés de Nour Shams, situé à trois kilomètres à l'est de Tulkarem.

Les victimes sont Jihad Mahmoud Hassan Masharqa, 40 ans, Muhammad Ghassan Abou Abed et Khaled Mustafa Sharif Amer, 23 ans, dont les corps sont retenus par les forces du régime d’occupation.

Le Groupe arabe à l’ONU, ainsi que le groupe des ambassadeurs auprès de l’ONU, ont fermement rejeté tout projet de « déplacer » les Palestiniens de Gaza, le considérant comme une violation du droit international.

« Le déplacement des Palestiniens de Gaza doit être rejeté sans équivoque. Le Groupe arabe rejette catégoriquement un tel déplacement, qui constitue une violation claire de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 », a déclaré l'ambassadeur du Koweït auprès de l'ONU, Tareq Al Banai, également président du Groupe arabe, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York vendredi.

Ces déclarations ont également été soutenues par les ambassadeurs de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Mouvement des non-alignés (MNA).