تقي زاده

تقي زاده

En réponse à une proposition diplomatique iranienne, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) devrait tenir une réunion d’urgence de ses ministres des Affaires étrangères afin d’examiner les « projets » des États-Unis relatifs au déplacement forcé des Palestiniens de Gaza.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué qu’il avait conduit ces derniers jours une vaste action diplomatique, en menant des discussions avec ses homologues d’Arabie saoudite, d’Égypte, d’Algérie, de Turquie, du Pakistan, de Malaisie et de Gambie, qui exerce actuellement la présidence tournante de l’OCI.

Dans une lettre officielle adressée au secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, le patron de la diplomatie iranienne a déclaré avoir souligné l’urgence de convoquer la réunion pour discuter et contrer les tentatives coloniales visant à déplacer de force la population palestinienne de la bande de Gaza.

La proposition de l’Iran a recueilli un large soutien de la part des États membres de l’OCI, et la réunion devrait avoir lieu d’ici quelques jours, a rapporté mercredi un correspondant de l’IRNA citant une source informée au ministère iranien des Affaires étrangères.

L’Iran a fermement condamné la menace du président américain Donald Trump d’utiliser la force contre le pays, la qualifiant de profondément alarmante et irresponsable.

Dans une lettre adressée ce mardi 11 février au chef de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, l’ambassadeur permanent de l’Iran auprès des Nations Unies, Amir Saïd Iravani a déclaré que les déclarations imprudentes et incendiaires de Trump violaient de manière flagrante le droit international et la Charte de l’ONU.

« Sur instruction de mon gouvernement, j’écris pour attirer l’attention du Conseil de sécurité sur les remarques profondément alarmantes et irresponsables du président des États-Unis, dans lesquelles il a ouvertement menacé d’utiliser la force contre la République islamique d’Iran », a noté Iravani.

Dans le contexte de la situation humanitaire critique à Gaza, le Dr Hussam Abu Safiya, pédiatre et directeur de l’hôpital Kamal Adwan, se distingue par son engagement dans la Résistance palestinienne. Il a été arrêté par les forces israéliennes à la fin du mois de décembre et a subi, selon sa famille, des « mauvais traitements et des tortures graves ».

Mercredi, dans un message sur X, la famille d’Abu Safiya, citant son avocat, a déclaré que ce dernier avait vécu des conditions de détention particulièrement difficiles dès les premiers jours de sa détention et qu’il avait été maintenu à l’isolement pendant 24 jours avant d’être transféré à la prison d’Ofer, en Cisjordanie occupée, où il continue d’être maltraité.

La famille explique que bien que son état de santé reste stable, il souffre d’hypertension artérielle chronique et d’une hypertrophie cardiaque. Il n’a droit qu’à un seul repas par jour, lequel est insuffisant et de très mauvaise qualité.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé de mettre fin au cessez-le-feu à Gaza si le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas ne libérait pas les captifs d’ici samedi midi, ordonnant à l’armée de renforcer ses troupes dans et autour du territoire assiégé.

Netanyahu a lancé cette menace dans un message vidéo mardi, au lendemain de l’annonce du Hamas indiquant reporter la date de la prochaine libération de captifs israéliens jusqu’à nouvel ordre, en raison des violations répétées du cessez-le-feu par Israël.

Un responsable israélien, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a confirmé que Netanyahu avait ordonné à l’armée d’envoyer davantage de troupes dans et autour de la bande de Gaza.

 

Le ministre iranien de la Défense Aziz Nassirzadeh s’est entretenu avec le vice-amiral Abdullah Bin Khamis Al-Raisi, chef d’état-major général des forces armées du Sultanat d’Oman.

Lors d’une réunion qui s’est tenue, mardi 11 février à Téhéran, l’accent a été mis sur les relations historiques et sociales entre l’Iran et Oman. Les deux parties ont souligné les liens culturels, sociaux et d’amitié de longue date que partagent les deux pays.

Le ministre iranien de la Défense et chef d’état-major général des forces armées omanaises ont également réitéré la volonté politique des deux pays de donner de l’essor aux relations bilatérales dans divers domaines.

Ils ont précisé que les relations Téhéran-Mascate sont fondées sur le respect et la confiance mutuels. Abordant les questions régionales et internationales importantes, les deux hommes ont discuté des stratégies de développement de la coopération bilatérale en matière de défense.

Le vice-amiral Abdullah Bin Khamis Al-Raisi est arrivé à Téhéran lundi soir à l’invitation officielle du général de division Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes.

 

Le général de division Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, a fermement dénoncé le projet américano-israélien qui vise à expulser de manière forcée les habitants de Gaza et à procéder à un nettoyage ethnique dans cette région sinistrée par la guerre.

Le général Bagheri a souligné que la réponse appropriée au régime israélien réside dans l’unité et la solidarité parmi les pays de la région.

Cette déclaration a été faite, ce mardi 11 février, au siège de l’état-major général des forces armées à Téhéran, où le général de division Bagheri et l’amiral Abdullah ben Khamis Al- Raïssi, chef d’état-major des forces armées du Sultanat d’Oman, ont échangé leurs points de vue sur les récents événements de la région.

« Compte tenu de la nature barbare et expansionniste du régime sioniste, la seule façon de faire face à ce régime occupant et terroriste est l’unité et la solidarité parmi les pays de la région », a déclaré le général Bagheri.

Il a qualifié les relations entre l’Iran et Oman d’« amicales, historiques et en pleine expansion », précisant que les dirigeants des deux pays s’engagent activement à renforcer ce dynamisme.

 

Dans un discours pour commémorer l’anniversaire de la fuite humiliante des soldats américains de Sanaa, le leader du mouvement yéménite Ansarallah a affirmé que cet événement était un échec majeur du projet américain pour établir une domination totale sur le Yémen.

Il a souligné que cette évasion était un résultat significatif de la révolution du 21 septembre, marquant un tournant dans la lutte pour la souveraineté yéménite.

Dans ses déclarations, Seyyed Abdel Malik al-Houthi a mis en garde contre ceux qui considèrent l’Amérique comme un allié bienveillant, les qualifiant d’illuminés et de naïfs. Selon lui, la véritable nature des États-Unis repose sur des principes de domination, de cupidité et de rancune.

Il a souligné que ceux qui perçoivent l’Amérique comme un bienfaiteur se trompent gravement et font preuve de naïveté. Selon lui, la véritable nature de l’Amérique repose sur la volonté de domination, la cupidité et la haine, utilisant tous les moyens pour atteindre ses objectifs.

 

Les Iraniens résidant au Burkina Faso ont célébré, lundi 10 février, à Ouagadougou le 46e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique aux côtés de leurs frères burkinabè. À cette occasion, les deux pays ont magnifié l’excellence de leurs relations bâties en 1984.

L’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Ouagadougou, Mojtaba Faghihi, présent à la cérémonie, a déclaré que la Révolution islamique de 1979 en Iran a permis « de nous libérer de l’ingérence politique étrangère et du pillage de nos ressources ».

Selon lui, l’Iran a surmonté avec succès de nombreux obstacles, notamment l’agression militaire étrangère, les sanctions et le terrorisme.

Il a ajouté : « C’est pour cela que le gouvernement et le peuple iraniens comprennent les efforts historiques actuels du noble gouvernement et du peuple du Burkina Faso. Nous sommes à vos côtés sur ce chemin et partageons nos expériences et nos réalisations avec vous, les hommes et les femmes qui aspirez à l’indépendance. »

 

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales a déclaré que l’Iran avait porté plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies contre les menaces proférées par le président américain, Donald Trump, contre la République islamique d’Iran.

Kazem Gharibabadi a fait cette annonce dans un post sur X mardi 11 février, trois jours après que Trump a prévenu qu’il préférerait conclure un accord avec l’Iran plutôt que de « le bombarder à outrance... Ils ne veulent pas mourir. Personne ne veut mourir. »

Gharibabadi a déclaré que la participation massive du peuple iranien à la marche de lundi pour célébrer le 46e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979 était « une réponse forte aux récentes menaces du président américain ».

 

Le Hamas a dénoncé l’appel du président américain, qui a demandé l’annulation du cessez-le-feu à Gaza, à moins que le mouvement de résistance palestinien ne libère tous les prisonniers israéliens dans un délai rapproché.

Selon le Hamas, Donald Trump devrait comprendre que la libération des prisonniers israéliens ne peut être obtenue que par le respect des accords en vigueur.

Sami Abou Zuhri, un haut membre du bureau politique du Hamas, a souligné que pour garantir la pérennité du cessez-le-feu à Gaza, il est impératif que les deux parties respectent leurs engagements. Il a insisté sur le fait que cette coopération est essentielle pour faciliter le retour des prisonniers israéliens.

« Trump devrait savoir que pour que le cessez-le-feu à Gaza dure, les deux parties doivent respecter leurs obligations. C’est la seule façon de ramener les prisonniers [israéliens] », a-t-il indiqué.

En outre, il a critiqué le ton menaçant employé par Trump, affirmant que ce type de discours n’apporte aucune solution et ne fait qu’aggraver la situation.