
تقي زاده
Israël est impuissant devant la puissance balistique iranienne
Le manque de profondeur stratégique d’Israël constitue une véritable menace pour la survie de ce régime.
L’expert iranien des questions politiques Reza Seraj estime que le manque de profondeur stratégique d’Israël constitue une véritable menace pour la survie de ce régime.
Selon les renseignements obtenus, entre 80 à 90% des habitants israéliens des territoires occupés vivent dans une région de 120 km, des côtes de Haïfa jusqu’au port d’Ashdod. En plus, les installations vitales et névralgiques du régime israélien se trouvent, également, dans cette même région. Ce qui s’avère être un défi essentiel pour Israël, selon l’expert iranien.
Ceci dit, les théoriciens militaires et sécuritaires d’Israël ont conclu que le régime israélien ne peut pas supporter une guerre élargie ou une attaque d’envergure contre sa profondeur stratégique dans la mesure où une telle attaque pourrait infliger des dégâts considérables à ce régime. Des pertes humaines à la vaste destruction, dans une courte durée, des infrastructures stratégiques sans compter la déstabilisation du champ de manœuvre et de pouvoir de dissuasion de ce régime sont parmi les conséquences terribles d’une telle attaque.
Or, conscient de ce point faible stratégique d’Israël, l’Iran s’est focalisé sur les missiles ponctuels et changé, ainsi, l’équilibre stratégique et de dissuasion de ce régime. La sécurité d’Israël est, donc, devenue une énigme insoluble pour les États-Unis. Grâce à sa puissance balistique, l’Iran peut détruire, en 10 minutes, toute la profondeur stratégique d’Israël (les 120 km de Haïfa à Ashdod) et anéantir ainsi Israël.
La Résistance est la meilleure option pour récupérer la Palestine
Le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah a affirmé que la Résistance était l'unique moyen permettant de libérer le territoire palestinien.
Le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Ali Daamouch, a déclaré, le samedi 9 juin, que compte tenu des récentes actions coordonnées des États-Unis et du régime de Tel-Aviv contre Qods, la journée de Qods, célébrée cette année, revêtait une importance toute particulière.
« Il incombe aux nations du monde entier d’apporter plus que jamais leur soutien à la Palestine et d'assumer leur responsabilité face à de nouveaux défis éventuels. La journée de Qods vise non seulement à rappeler au monde entier l’importance de la cause palestinienne, mais aussi à définir les responsabilités des gouvernements, des nations et de l’Ummah islamique face à une telle question vitale et humaine. »
L’OPEP agira-t-elle contre l’Iran sous la pression américaine ?
Le représentant de l’Iran auprès de l’OPEP, Hossein Kazempour Ardebili, a déclaré le vendredi 8 juin à Reuters que les États-Unis demandaient à l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de pétrole afin de couvrir une baisse des exportations iraniennes.
« C’est fou et aberrant ! L’OPEP ne tiendra pas compte de cet appel », a-t-il rétorqué.
« C’est incroyable que Washington donne des instructions à l’Arabie saoudite pour tenter de compenser la faible exportation de pétrole iranien en raison des sanctions illégales prononcées à l’encontre de la République islamique d’Iran et du Venezuela », a-t-il ajouté.
Le gouvernement américain avait également officieusement demandé à l’Arabie saoudite et à d’autres pays membres de l’OPEP d’augmenter leur production un jour avant son retrait de l’accord sur le nucléaire.
M. Kazempour a estimé que personne à l’OPEP ne s’opposerait aux deux membres fondateurs de l’organisation, à savoir l’Arabie saoudite et l’Iran. Les États-Unis ont déjà essayé d’agir contre l’Iran au sein de l’OPEP, mais le prix de chaque baril de pétrole a atteint les 140 dollars.
« L’OPEP rejettera la demande américaine et n’acceptera pas une telle humiliation. Il faut être arrogant et ignorant pour mépriser 60 années de coopération entre concurrents… Nous devons vivre ensemble, nous ne pouvons pas changer la géographie, mais nous pouvons construire l’histoire. »
Des contingents turcs en Irak, le Tigre perd ses eaux : la Turquie suit-elle un bon chemin ?
Cela ne relève pas de la rationalité politique que le président turc Recep Tayyip Erdogan tourne le dos aux gouvernements syrien et irakien alors que les élections présidentielles et législatives auront lieu dans presque deux semaines, des élections qui s’annoncent décisives pour la Turquie, et surtout pour le président en personne et pour l’AKP, le parti au pouvoir.
Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien en ligne Rai al-Youm, a examiné, ce dimanche 10 juin, les dernières évolutions du nord de l’Irak et la décision d’Ankara de bloquer l’accès à l’eau.
« Il est déplorable de voir des Irakiens traverser le Tigre à pied après que la Turquie a décidé de diminuer de 50 % l’accès des Irakiens à l’eau en vue de remplir son barrage d’Ilisu. Le gouvernement turc en a déjà fini avec le nord-est de la Syrie en parvenant à un accord avec le chef du Pentagone James Mattis. Cet accord prévoit la mise en place de patrouilles communes américano-turques dans la ville de Manbij. Maintenant, Erdogan a plus de temps pour se focaliser sur le nord de l’Irak. L’armée turque a déjà expédié des contingents dans le nord de l’Irak et les responsables turcs ont fait part d’une série d’attaques visant les bastions du PKK à Sinjar, à Qandil, voire à Makhmur, au sud de Mossoul. Lors d’un entretien télévisé, retransmis ce vendredi 8 juin, le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de lancer bientôt cette offensive militaire. »
Après le retrait US du PGAC, la Chine tire son épingle du jeu
Pour la Chine, l’espèce de suzeraineté qui consiste à se voir imposer la monnaie d’un autre pour régler ses achats, autrement dit la position privilégiée des États-Unis dans l’économie pétrole-dollar, est une aberration. Elle a donc développé des canaux commerciaux étanches aux lois extraterritoriales américaines. C’est pourquoi elle ne risque pas des sanctions sous forme d’amende ou de bannissement.
Les relations d’affaires avec l’Iran se sont intensifiées depuis l’accord sur le nucléaire iranien. Après le retrait les États-Unis de l’accord et le rétablissement des sanctions contre l’Iran, la Chine se place en pole position dans le commerce avec l’Iran. Par contre, les entreprises européennes, à commencer par les françaises, se retirent piteusement du pays, car aucune ne veut braver l’ire de l’administration américaine et payer des amendes exorbitantes.
Le Trésor américain prévoie des sanctions « encore plus sévères » contre l’Iran, mais selon le Washington Times, Donald Trump n’a pas l’intention de viser directement les entreprises chinoises par crainte d’un sabordage des négociations commerciales avec Pékin.
Le journal rappelle que vu sa stratégie de pointe sur les marchés internationaux, qui défie l’extraterritorialité américaine, la Chine ne laissera certainement pas les États-Unis lui dicter ou influencer ses relations avec l’Iran ; cela pourrait d’ailleurs être un grief de plus du président Trump à l’encontre de la Chine.
Le commerce chinois avec l’Iran est florissant depuis la dernière décennie, en particulier sur le marché du pétrole. Rappelons que l’Iran est le premier marché des exportations chinoises et que la Chine est le deuxième plus grand importateur de produits en Iran, derrière les Émirats.
La « diplomatie du panda » développée par la Chine est aux antipodes de la stratégie américaine actuelle et profite certainement aux intérêts chinois. Si les Européens décident de quitter le marché iranien, la porte sera grande ouverte aux Chinois.

Le géant français Total a annoncé qu’il abandonnait son projet d’exploitation gazière en Iran. En effet, il avait signé l’an passé un contrat de 4,8 milliards de dollars pour le développement la phase 11 du champ gazier Pars-Sud.
Le géant énergétique chinois CNPC est également engagé aux côtés de Total dans ce contrat. Le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh a aussitôt prévenu : si Total se retire, ses parts (50,1 % du projet) seront allouées à CNPC.
A l'approche de l'offensive syrienne contre les terroristes au Sud, Israël mobilise ses forces armées
Une manœuvre surprise a été lancée, le dimanche 10 juin, par l’armée israélienne sur les hauteurs du Golan occupé en Syrie. La raison? La crainte de voir l'armée syrienne déclencher une vaste offensive contre les terroristes sur le double front de Quneitra et Deraa d'ici les heures à venir a poussé l'armée israélienne à se mobiliser.
Le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé qu’une manœuvre avait été lancée par les militaires israéliens sur les hauteurs du Golan occupé en Syrie. Des milliers de réservistes ont reçu l'ordre de se rendre immédiatement sans que leur soit annoncé la fin des opérations. Israël serait ainsi prêt à entrer en guerre au cas où l'armée syrienne passerait à l'acte pour éliminer les résidus terroristes à Deraa et à Quneitra. Et pourquoi le Golan? L'armée israélienne qui voit "des proxys iraniens déguisés en militaires syriens" partout, bien que l'Iran ait très clairement annoncé ne pas prendre part à l'offensive au sud, aurait peur d'un " débordement des opérations au Golan". A vrai dire, l'armée syrienne est mobilisée pour apporter aide et soutien aux terroristes nosratistes retranchés à la fois à Quneitra et à Deraa sur les frontières avec la Jordanie.
Syrie : les USA renforcent leur présence militaire à Deir ez-Zor
Deux jours après la tentative avortée des terroristes de Daech, diligentés depuis le CentCom US à Al-Tanf, de prendre le contrôle d'Abou Kamal, les tensions ne cessent de monter dans le désert de Syrie, ou plus précisément dans la banlieue d’Abou Kamal. Ville hautement stratégique, Abou Kamal se trouve dans la province de Deir ez-Zor, sur le triangle frontalier que partagent à la fois la Syrie, l'Irak et la Jordanie. Dans les parages, les terroristes continuent à se mobiliser sous l'ordre du commandement US.
En effet, le groupe terroriste a repris ses attaques contre les positions de l’armée syrienne et ses alliés à Abou Kamal en lançant ses voitures piégées et ses kamikazes à l'assaut de la banlieue de Deir ez-Zor et de Soueïda. Les attaques sont lancés surtout depuis le désert syrien et des repaires des terroristes dans les villages de Chaafa, de Hajin et d'al-Susah à l’est de Deir ez-Zor.
Le rêve des Palestiniens de prier à Qods n’est pas loin
Israël de plus en plus vulnérable
En effet, les gains géopolitiques de l’axe de la Résistance sur le terrain en Syrie et en Irak, en dépit des complots ourdis par les Américains et leurs alliés, ont fait tomber à l’eau le plan américano-israélien de recomposer le Moyen-Orient sous prétexte de lutter contre Daech. En plus des échecs patents que les forces de la Résistance ont fait subir aux terroristes en Syrie et en Irak ainsi que la libération des territoires occupés par Daech, ces gains ont créé un corridor terrestre stratégique reliant Téhéran, Bagdad, Damas et Beyrouth et ont permis de mettre en place dans la région du Golan les infrastructures pour battre les sionistes. Les autres régions stratégiques du régime d’Israël, notamment le nord des territoires occupés, sont à présent la cible des missiles et des obus de mortier du gouvernement de Damas. Cela témoigne de la vulnérabilité croissante de Tel-Aviv ; l’annonce officielle de la stratégie de l’Iran de fournir des armes à la Cisjordanie a donné de nouvelles dimensions à la promesse du Leader de la République islamique.
Les deux crises auxquelles est confronté Israël
Depuis sa création illégale en 1948, Israël fait face à deux crises concernant respectivement sa légitimité et sa sécurité. S’y ajoute l’actuelle crise sociale et politique sans précédent qui sévit à l’intérieur. À propos de l’effondrement et de l’anéantissement d’Israël, Abraham Borg, ancien président de la Knesset, dit : « Les Israéliens demandent à leurs enfants où ils aimeraient être dans 25 ans. Devant le visage déconcerté de leurs parents, ils répondent tout simplement qu’ils n’en ont aucune idée. Les Israéliens sont de plus en plus nombreux à être amenés à avoir une idée incertaine concernant l’avenir ». De même, selon un sondage sur l’immigration diffusé en 2014 à la chaîne 10 de la télévision israélienne, plus de 500 000 Israéliens sont prêts à quitter Israël à cause des mauvaises conditions de vie, sans oublier que 50 % des colons dans les territoires occupés soit pensent à partir soit préparent leur départ.
En matière de sécurité, il faut dire que les Israéliens sont dans la tourmente. Lors des derniers conflits, qui ont atteint leur plus haut niveau depuis 2014, une grande partie des territoires occupés a été la cible des roquettes et des obus de la Résistance palestinienne. Les bombardements intensifs ont prouvé l’inefficacité du Dôme de fer israélien. De sorte que Tel-Aviv a une fois de plus reculé au profit de l’axe de la Résistance et a été contraint d’accepter le cessez-le-feu proposé par Le Caire.
Nous prierons bientôt à Qods
Lors d’une rencontre avec le ministre syrien des Awqaf, le Leader de la République islamique avait espéré que « dans un avenir pas très lointain, nous verrons le jour où vous ferez votre prière collective à Qods ». Les circonstances actuelles montrent que la concrétisation de ce rêve est plus proche que jamais. On fêtera bientôt la libération de Qods du joug des barbares sionistes.
L’US Air Force interdit le déploiement de ses bombardiers B-1
Pour des raisons de sécurité, l’US Air Force a temporairement interdit de vol tous ses bombardiers B-1B Lancer.
L’US Air Force a cloué au sol tous les bombardiers à longue portée B-1B Lancer, une composante majeure de la flotte américaine, pour des raisons de sécurité, a annoncé vendredi l’armée de l’air américaine.
« À la suite de l’atterrissage d’urgence d’un B-1B à Midland, au Texas, lors d’un test de sécurité, un problème avec le siège éjectable a été découvert », a déclaré le porte-parole de l’Air Force, William Russell.
« Lorsque le problème sera résolu, les avions reprendront leurs vols », a-t-il indiqué.
Deux officiels de l’US Air Force ont déclaré à CNN que bien que les B-1 soient actuellement déployés sur la base aérienne d’al-Udeid au Qatar, ils ne participent pas aux opérations en Irak, en Syrie et en Afghanistan.
Le problème technique des B-1 a été signalé pour la première fois par le web site de Military.com.
Les bombardiers B-1 ont participé aux frappes américaines contre les installations d’armes chimiques syriennes en avril. Ils ont également été déployés lors des attaques en Libye en 2011, qui visaient à renverser le régime de Muammar Kadhafi.
Le Rockwell B-1 Lancer est un bombardier supersonique à long rayon d’action et à géométrie variable développé par la société américaine Boeing. Il a été construit en 100 exemplaires et son prix unitaire s’élève à 400 millions de dollars. Il sera remplacé à terme par les bombardiers stratégiques à longue portée B-52.
Des troupes turques et américaines vont patrouiller ensemble à Manbij (Ankara)
« Des troupes turques et américaines vont patrouiller ensemble à Manbij dans le nord de la Syrie », c’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre turc de la Défense, Noureddine Ganikli, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN à Bruxelles.
Le ministre turc de la Défense, Noureddine Ganikli, a déclaré que les soldats turcs et les forces américaines patrouilleraient ensemble dans la ville syrienne de Manbij, ajoutant que la feuille de route qui a été élaborée conjointement serait mise en œuvre dès que possible.
Auparavant, la Turquie avait fait part d’un accord avec les États-Unis sur Manbij et le retrait des Kurdes de la ville. Le « Conseil militaire de Manbij », allié des Forces démocratiques syriennes (FDS), a annoncé qu’il ne tolérerait pas la présence de troupes turques à Manbij.
Lundi dernier, il a annoncé ne pas disposer d’informations sur les détails de la « feuille de route » adoptée par Ankara et Washington concernant la ville de Manbij, tout en affirmant « être capable de protéger la ville et ses frontières face aux menaces étrangères ».