
تقي زاده
Qaradawi démissionne du haut comité des oulémas d’Al Azhar
Youcef Al-Qaradawi a annoncé, lundi, sa démission du haut comité des oulémas d’Al-Azhar en guise de protestation contre la main mise des militaires égyptiens au pouvoir depuis la destitution du président Morsi.
Dans un communiqué rendu en la circonstance, Al-Qaradawi affirme qu’”Al-Azhar et ses institutions ont été violés par la force de l’arme”.
Il a soutenu que maintenant “le poste du cheikh d’Al-Azhar et les autres postes de ses collaborateurs sont violés au profit de l’armée”.
Al-Qaradawi n’a pas fourni d’explication sur le moment choisi pour démissionner d’Al-Azhar d’autant plus que cela survient quatre mois après le renversement du président Morsi par les militaires le 30 juin dernier.
Sur sa page Tweeter, Qaradawi a annoncé sa démission en la dédiant au peuple égyptien.
Après l’écartement de Mohammed Morsi du pouvoir et des récents événements survenus en Egypte, Qaradawi avait appelé les Egyptiens à descendre dans les rues et à protester contre le coup d’Etat.
" CGRI joue un rôle décisif dans les développements régionaux "
Le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) joue un rôle décisif dans les événements de la région , a déclaré le commandant de la division navale de l'IRGC , le contre-amiral Ali Fadavi .
Il a également salué les sacrifices des forces maritimes iraniennes partir de 8 ans de Saint Défense Iran ( guerre imposée par le ex-régime Irak entre 1980 et 1988 ), jusqu'à présent, les efforts pour changer les interactions mondiales en faveur de la République islamique d'Iran.
Au cours des dernières années, les ennemis avaient planifié plusieurs fois dans des complots contre le territoire de pays perse, mais elles ont été frustrés par la présence importante et puissante des forces navales de CGRI, a déclaré le haut militaire perse .
Il a également déclaré que l'intelligence et la force de dissuasion et de la puissance défensive des forces du CGRI a provoqué la panique des ennemis contre la Révolution islamique , ont rapporté des médias ce mercredi.
Iran , au cours des dernières années, ils ont fait de grandes réalisations dans le secteur de la défense et a atteint l'autosuffisance dans la production d'équipements et de systèmes de militaire essentiel.
Ban Ki Moon : Iran doit participer à la conférence Genève II
L'Iran doit participer à la conférence internationale Genève II sur la Syrie, a déclaré le secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki Moon, lors des propos tenus à Lima, capitale péruvienne.
On n'a pas encore décidé de la liste de participants à la conférence Genève II sur la Syrie qui devra avoir lieu 22 janvier prochain, a affirmé Ban Ki Moon, avant d'ajouter qu'il est d'avis que l'Iran doit participer à cette réunion.
« J'ai la ferme conviction que l'Iran est l'un des pays qui pourra jouer un rôle crucial lors de cette conférence mais je n'ai pas encore pris aucune décision.
Iran, grande puissance maritime régionale
Le commandant de la division missiles des forces navales de l'armée iranienne, le vice-amiral Ali Vafadar estime que les forces navales de la République islamique sont les plus puissants dans la région.
Le général iranien se référant à la forte volonté et la capacité de forces navales persanes, souligne que sa mission première est « pour escorter les navires commerciaux. »
« Dans les 3 dernières années, les forces perses ont escorté environ 3 mille bateaux et des pétroliers. »147 navires ont été attaqués, mais les forces iraniennes neutralisés agression ajoute.
En outre, il a évoqué les grands progrès des forces maritimes après la victoire de la République islamique d’Iran, en partie en raison de la formation. En fait, dit que les forces navales iraniennes ont assez de niveau pour former d'autres pays.
Israël est un organe autonome issu de l’impérialisme anglo-saxon
L’imam Khomeiny a parfaitement analysé qu’Israël n’est rien par lui-même, mais est un organe autonome issu de l’impérialisme anglo-saxon.
Thierry Meyssan, écrivain français président-fondateur du Réseau Voltaire dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse coranique a abordé la question du sionisme et ses origines.
1- Comment vous voyez les évolutions du Moyen-Orient ?
Plusieurs événements ont lieu au même moment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais cela ne les rend pas identiques. Les situations des peuples sont extrêmement différentes, aussi bien du point de vue sociologique que politique.
En Tunisie et en Egypte, le département d’Etat souhaitait préserver ses intérêts au-delà de la mort de leurs leaders, Ben Ali et Moubarak. Aussi, a t-il organisé dans ces deux Etats un début de famine en spéculant sur les denrées alimentaires. Simultanément, il avait préparé de jeunes gens pour former des mouvements révolutionnaires libéraux. Il suffisait d’attendre. Les révolutions ont démarré spontanément fin 2010.
En Libye et en Syrie, le département de la Défense avait planifié, dès le 15 septembre 2001, d’aller y faire la guerre. Il n’y a jamais eu de mouvements révolutionnaires dans ces Etats. En Libye, l’Otan a divisé le pays en s’appuyant sur le séparatisme de la Cyrénaïque (qui ne faisait partie de la Libye que depuis les années 50). En Syrie, l’Otan a divisé le pays en communautés religieuses. Mais s’il a été possible de bombarder la Libye et ainsi de la conquérir, cela n’a pas été possible en Syrie.
Au Yémen, on retrouve une situation ancienne qui s’est cristallisée autour des divisions tribales.
Enfin, à Bahreïn, on a assisté à une véritable révolution populaire que personne n’avait planifiée.
Au demeurant, dans tous ces Etats, les gens sont descendus dans la rue et ont pris goût à la politique, c’est nouveau.
2- Quel rôle joue le sionisme dans les pays moyen-orientaux ?
Le sionisme est un projet britannique, élaboré au XVIIe siècle par Lord Cromwell. Il suppose l’extension de la puissance impériale britannique dans le monde en s’appuyant sur la diaspora juive et en lui offrant un Etat échappant au droit international.
Il se trouve que ce projet n’a été réalisé qu’au XXe siècle et que l’Etat juif a été créé en Palestine. Par conséquent, il existe actuellement une confusion au Moyen-Orient entre le problème de l’Etat colonial et anachronique d’Israël et celui du sionisme qui continuerait à exister même si Israël était déménagé sur un autre continent.
L’imam Khomeiny a parfaitement analysé qu’Israël n’est rien par lui-même, mais est un organe autonome issu de l’impérialisme anglo-saxon.
3- Commet vous définissez le rôle d’un guide dans une révolution ?
Certaines révolutions ont été guidées par des personnalités qui se sont abstenues d’exercer directement le pouvoir.
Cependant, le problème actuel n’est pas de savoir si la Révolution iranienne a ou non besoin d’un guide, mais si l’idéal révolutionnaire des peuples du monde en a besoin.
De ce point de vue, deux personnalités exercent ce rôle : Fidel Castro en Amérique latine et l’ayatollah Khamenei au Proche-Orient. Il est pour moi très étonnant qu’elles n’aient pas de liens entre elles.
4- Quelle différence existe-elle entre la révolution islamique d’Iran et celle d’Egypte ?
Il n’y a aucun rapport entre les révolutions en Egypte et en Iran. Et c’est une erreur que d’y voir un même rôle de la religion musulmane. Toutes les deux visent à s’affranchir de l’impérialisme occidental, mais dans des sociétés différentes.
L’islam ne peut constituer un lien entre elles que s’il est interprété au sens d’Ali Shariati, comme une force divine qui transforme les hommes et la société que l’on soit musulman ou non.
5- Pourquoi les révolutions dans les pays moyen-orientaux comme celles d’Egypte et du Libye n’aboutissent pas à une stabilité sociale ?
En Tunisie et plus encore en Egypte, l’instabilité provient de l’imposition d’un gouvernement minoritaire, formé par la Confrérie des Frères musulmans. L’instabilité est plus forte en Egypte car les Frères y sont historiquement plus puissants.
Le problème en Libye est différent (bien que les Frères musulmans y soient également au pouvoir). Il s’agit d’une société tribale et le seul leader reconnu par toutes les tribus a été assassiné. Il ne pourra y avoir de stabilité en Libye que lorsque les tribus auront reconnu un nouveau leader. Ce sera un processus d’au moins une génération.
6- Quels sont les éléments primordiaux pour une révolution populaire ?
La plupart des révolutions ne sont pas populaires. Ainsi celle de 1917 en Russie était l’œuvre d’un tout petit parti qui prétendait être l’avant-garde du peuple. S’il a été capable les premiers mois de soulever le peuple, il s’en est progressivement séparé et a instauré sa dictature.
Pour être populaire, une révolution doit écouter le peuple. Cependant cela n’est possible que lorsqu’un long travail idéologique préparatoire a été accompli. En Iran, il y avait eu de longues années de militance d’Ali Shariati et de l’imam Khomeiny.
7- Comment un guide peut diriger une révolution vers un but défini ?
La force d’un guide vient de ce que chacun reconnaît sa sagesse. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut prévoir, c’est une grâce que l’on reçoit.
"Le Hezbollah est militairement prêt" (Israël)
les sources militaires israéliennes prévoient que la future guerre avec le Hezbollah sera " difficile, plus difficile que les guerres précédentes menées par Israël contre le Hezbollah" " Israël et le Hezbollah s'apprêtent à une confrontation lentement mais sûrement et il ne faut pas attendre que la situation sécuritaire sur les frontières libano israéliennes restent ce qui est aujourd'hui;" les sources précitées sont citées par JPost, et elles estiment que le Hezbollah est au top de sa force et de sa disponibilité dans le sud du Liban en cas d'une confrontation militaire . le Hezbollah s'est transformé à ce rythme en une réelle menace pour la sécurité d'Israël . des dizaines de milliers de missiles du Hezbollah sont déployés sur les frontières avec Israël et ils peuvent être tirés à tout instant contre les habitations, les colonies. le Hezbollah a creusé des tunnels et des retranchés tout au long des frontières et il est prêt à en découdre. les forces du mouvement chiite ont pris position dans les villages frontaliers car elles le savent bien qu'Israël au cas échéant attaquera les villages libanais . ces forces sont habillées en civil, en agriculteurs ou chasseurs ou pasteurs" !! Israël craint surtout que l'expérience guerrière du Hezbollah en Syrie ne lui serve dans sa guerre contre lui et il s'agit là d'un aveu des hauts commandants de l'armée sioniste. " le Hezbollah peut impliquer face aux israéliens ses combattants ayant combattu en Syrie et Israël n'oubliera jamais ce point. selon cette information, la situation sécuritaire est extrêmement tendue dans les régions du nord du Liban près des frontières israéliennes : " les soldats israéliens coopèrent avec la Finul et informent celle ci de la présence des " éléments indésirables" . la Finul essaie de son côté de repousser ces éléments mais elle n'entre jamais dans des villages situés sous contrôle du Hezbollah. le moindre tire de roquette ou la moindre infiltration pourraient déclencher la guerre"
Erdogan, bientôt, à Damas ?
Dans son récent article, publié, sur le site d'information Al-Ray al-Youm, Abdul Bari Atwan juge probable le déplacement, dans les semaines à venir, du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à Damas pour rencontrer le Président syrien, Bashar al-Assad. Dans son article, il fait allusion au succès de la stratégie suivie par la Syrie. Il évoque, également, le changement de position rapide de la politique d'Ankara en fonction ses intérêts nationaux. Dans son article, nous lisons : « Les différends constatés dans les positions de divers pays de la région ont transformé, en moins de 24 mois, le Moyen-Orient, en une région agitée, marquée par les guerres, les confrontations, et les changements dans les coalitions et les positions. En novembre 2011, Téhéran s'est mise en colère contre la décision d'Ankara d'installer les missiles de l'Otan sur son sol. Ces missiles y avaient été déployés pour, dit-on, protéger Israël en cas d'une éventuelle attaque contre ce régime de la part de l'Iran. A l'époque, le Commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique a averti, clairement, qu'en cas de l'attaque d'un pays étranger contre le territoire iranien, l'Iran prendra la Turquie pour la cible. En octobre 2012, les avions de combats turcs ont arraisonné un avion de ligne syrien qu'ils prétendaient transporter des armes. Cet avion, faisant liaison Moscou-Damas, a été forcé d'atterrir à Ankara. Et il a été autorisé, après plusieurs heures d'escale et d'inspection, à redécoller à destination de Damas. Se rangeant, dès le début de la crise du côté des rebelles syriens et favorable à une intervention militaire contre la Syrie, la Turquie adopté la position la plus dure et la plus hostile contre les pays protecteurs de Damas, dont l'Iran, l'Irak et le Hezbollah. Cela étant dit, on a constaté un revirement dans la politique d'Ankara. Ankara a admis de procéder au grand recul diplomatique dans le dossier syrien, ce qui a suscité la grande surprise des anciens alliés de ce pays, c'est-à-dire, le Qatar et l'Arabie Saoudite. C'est dans le cadre d'une telle logique que le Premier ministre turc s'est rendu, la semaine dernière, à Moscou, à la tête d'une haute délégation, composée d'entre autres, les Ministres des Affaires étrangères et de l'Energie. Au début de sa rencontre avec Poutine, Ergodan a évoqué la demande de la Turquie de siéger à l'Organisation de Coopération de Shanghai. De par un tel geste, le Premier ministre turc voulait, en effet, humilier l'Union européenne qui refuse, depuis des années, l'adhésion de la Turquie à la Maison européenne, en avant des conditions inapplicables. En contrepartie, Poutine a demandé à Erdogan d'exercer des pressions sur les rebelles syriens pour qu'ils participent à la conférence de Genève II. Le point intéressant à soulever que lors de cette rencontre, le Premier ministre turc n'a pas réitéré son exigence du départ du Président Assad. Ce, alors que dans le passé, il disait que cela était une condition non-négociable, pour toute solution politique à la crise. Il disait, également, que la conférence de Genève ne peut que fournir une opportunité au gouvernement pour gagner davantage de temps. Mercredi dernier, le Ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu s'est rendu, à Téhéran où il a rencontré son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif. Au cours d'une conférence de presse conjointe, à Téhéran, ils ont dit vouloir coopérer ensemble pour résoudre la crise syrienne et arrêter l'effusion du sang. Les deux ministres ont appelé, aussi, à un cessez-le-feu, entre le gouvernement et les opposants, avant la conférence de Genève. A Téhéran, le chef de la diplomatie turque a rencontré, également, le Président iranien, Hassan Rohani. Au cours de cette rencontre, le Président iranien a exprimé son souhait de se rendre en Turquie, le mois prochain, ce qui traduit les grands changements dans les positions des dirigeants turcs. Au début de la crise syrienne, le gouvernement turc comptait sur de nombreux alliés puissants qui l'entouraient. Cependant, la Turquie s'est retrouvée, au fur et à mesure, seule dans sa prise de position envers la Syrie. Les Etats-Unis et l'Europe ont repensé dans leur politique de confrontation avec l'Iran. En changeant de position, ils sont, désormais, à la recherche d'une convergence avec l'Iran et de la création de nouvelles alliances dans la région. Le soutien d'Erdogan à Mohammad Morsi, ancien Président égyptien, lui a valu la désapprobation des pays arabes du Golfe persique (Sauf le Qatar). La politique d'Erdogan lui a valu l'expulsion de l'ambassadeur turc d'Ankara. Dans la foulée de ces évolutions, il n'est pas improbable qu'Ankara revienne sur ses positions, adoptées dans le passé, envers la Syrie, tout en cherchant des nouvelles alliances pour assurer davantage sa sécurité intérieure et celle de ses frontières. En parallèle avec ses rapprochements avec l'Iran et la Russie, la Turquie a signé un contrat d'achat de missiles avec la Chine. De même, Erdogan a envoyé, il y a deux semaines, son Ministre des Affaires étrangères, à Bagdad. Tout cela montre que la diplomatie russe envers le dossier syrien s'est traduite par un grand succès. Erdogan est quelqu'un de pragmatique et a montré, durant 10 ans années de son règne, qu'il n'hésitera, même pas, un seul instant, pour changer de position en fonction des intérêts nationaux de son pays. Lorsqu'il a constaté que son pays avait été marginalisé, à la Conférence de Genève et dans les équations régionales, il a modifié, d'une manière générale, les règles du jeu pour qu'il puisse jour son rôle régional en tant qu'n acteur puissant. Quelques jours après la visite d'Ahmet Davutolgu, l'ambassadeur iranien en poste à Ankara a déclaré que son pays était prêt à jouer les médiations entre la Turquie et la Syrie et pour que la situation revienne à l'état d'antan. Nous ne jugeons pas improbable le fait de voir Davutoglu ou Erdogan, lui-même, faire ses valises pour se rendre, dans les semaines à venir, à Damas pour rencontrer Bashar al-Assad.
Première opération kamikaze d'un pilote syrien!!
Selon Dampress qui cite les sources militaires syriennes, un pilote de l'aviation syrienne a mené en plein vol une opération kamikaze contre les positions des terroristes !! Un avion de combat syrien s'est écrasé sur les positions ennemis dans la localité de Deir al Attia après avoir été pris pour cible des DCA des hordes takfiris venus depuis la Jordanie voisine. " Le pilote, Mohamad Farhan, a contacté la tour de contrôle en affirmant que son appareil avait été sérieusement endommagé sous des tirs de la DCA des terroristes . la tour de contrôle lui a donné l'ordre de regagner immédiatement sa base .Farhan a suivi l'ordre mais une fois de retour il a compris que l'avion fortement endommagé dans ses dispositifs électroniques ne peut atterrir. A l'appuie de son savoir-faire, le pilote a alors décidé de retourner dans la zone des combats et à pilonner jusqu'a la dernière cartouche les positions ennemies . une fois ses munitions épuisées, Farhan s'est dirigé vers le plus grand rassemblement des terroristes avant de s'y percuter provoquant la mort des dizaines de terroristes"
L'Iran refuse de participer à la réunion de Manama !
selon certaines sources diplomatiques proches du journal Al Wassat, le ministre iranien des AE ne participera pas à la conférence sécuritaire de Manama. le ministère bahreini des AE tient chaque année une conférence consacrée aux principaux dossiers sécuritaires de la région et la réunion se déroulera cette année de 6 à 8 décembre. " Zarif qui vient de rentrer d'une tournée régionale , ne compte pas se rendre à Bahreïn en raison des tensions croissantes qui persistent entre les deux pays". kle soulèvement des bahreinis qui réclament leurs droits civiques est réprimé dans le sang depuis 2011. des centaines d'opposants sont tués, torturés, emprisonnés. les dirigeants religieux ne sont pas à l'abri. les lieux de culte des chiites qui constituent la cible de la haine et de la discrimination du pouvoir pro saoudien des Al e Khalifa sont systématiquement détruits. les agents du pouvoir secondés par l'armée saoudienne qui occupe depuis plus de deux ans Bahreïn attaquent les maisons des civiles, offensent les femmes, tuent des enfants en toute impunité. dans ce contexte, il est impossible que l'Iran puisse prendre part à une réunion qui traduit les efforts de Manama en vue de se donner de la légitimité, son régime étant critiqué même par les pays occidentaux .
L’infaillibilité des saints Imams (AS)
L’Imãmat est une question essentiellement spirituelle et concerne des personnes en dessous du Prophète (AS) qui connaissent l’Islam grâce à leur haut niveau spirituel et sont comme le Prophète (AS), a l’abri des fautes et des erreurs.
L’Imam est «la» référence qui ne dit aucune erreur dans ses paroles ni ne fait aucune faute volontaire dans ses actes.
Les chiites disent que le hadith «Thaqalayn» du Prophète (AS):
إني تارك فيكم الثقلين : كتاب الله ، وعترتي أهل بيتي ، ما إن تمسكتم بهما لن تضلوا بعدي أبدا
est l’expression de cette vérité.
Ce hadith n’a pas été rapporté uniquement par les chiites mais a aussi été rapporté dans une plus grande mesure, par les sunnites.
Il n’y a pas de contradiction entre le livre et les paroles prophétiques, ni entre le livre et les membres de la famille prophétique qui sont là pour exprimer la tradition du Prophète (AS). La question n’est pas de choisir entre la tradition prophétique ou les paroles des saints Imams (AS). La question est que les interprétateurs véridiques de la tradition prophétique sont les membres de la famille prophétique c’est-à-dire les saints Imams (AS) qui la connaissent parfaitement. Le sens de l’Imãmat vient du fait que l’Islam est une religion complète et générale, qui ne se limite pas à ce que dit le Coran ou à ce qu’a dit le Prophète (AS). Tout n’avait pas été dit à l’époque du Prophète (AS), il y avait certaines choses qui exigeaient du temps et un contexte particulier, et qu’Ali devait dire.
Le hadith qui met en parallèle le Coran et la famille prophétique, met en évidence cette infaillibilité du livre et des successeurs légitimes du Prophète (AS) qui a déclaré que la religion s’inspire de ces deux «trésors» et que comme le Coran n’a pas de fautes, ses successeurs qui font partie des «gens de la demeure (AS)» n’en ont pas non plus.